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Critiques de David Finch (82)
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Avengers : La Séparation

La collection Marvel Must-Have de Panini Comics a été lancée en 2020 avec 16 albums qui reprennent les histoires cultes de l’univers Marvel.



J’ai acheté aussi « Le gant de l’infini » et j’ai d’autres titres dans ma ligne de mire comme « Planète Hulk », « L’ascension de Thanos », … Je ne vais pas tous les citer.



Après avoir lu le premier tome de « House of M », j’avais très envie de lire ce qu’il s’était passé juste avant, quand les Avengers se sont séparés.



Tout commence au manoir des Avengers par une attaque assez violente qui va coûter la vie à plusieurs membres de l’équipe. Au même moment, Tony Stark pète un peu les plombs alors qu’il fait une conférence au siège de l’ONU. Il n’a pas l’air d’être lui-même.



Une fois tous réunis, ils subissent une attaque de Krees qui va encore faire une victime.



Les différentes agressions sont trop rapprochées pour n’être qu’une coïncidence. Qui est derrière tout cela ? Le Dr Strange arrive alors pour leur apporter la réponse à cette question. C’est bien sûr



Ce volume contient des extraits comme l’épisode où la Sorcière Rouge et Vif-Argent ont rejoint les Avengers. Et à la fin, quand plusieurs Avengers échangent leurs meilleurs souvenirs, il y a des planches d’anciens épisodes .



Dans le dernier épisode (Avengers Finale) ils ont tous une autre tête c’est toujours très perturbant ces changements de physionomie.



En bonus chaque volume contient des articles intéressants à lire (introduction/les coulisses/chronologie/lectures annexes/notes). Très bon moment de lecture donc.



A suivre…







Challenge BD 2021

Challenge SFFF 2021
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Justice League - Urban, tome 7 : Le règne du ..

Ce volume conclut avec brio l’arc du Syndicat du Crime, ces inversions maléfiques des héros qui ont survécu à la destruction de leur univers parallèle et se sont installés en maître dans le nôtre (enfin, celui de Terre-1).



On approfondit le personnage de Power Ring, le pendant de Green Lantern, qui n’est qu’un froussard esclave de son anneau, et un humain médiocre tellement réaliste. Puis c’est le tour de Johnny Quick (équivalent de Flash) et Atomica (d’Atom) qui étaient déjà de purs psychopathes avant d’acquérir leurs pouvoirs. Côté résistance, c’est l’arrivée des Metal Men, ces androïdes qui ressentent des émotions et forment un contraste flagrant avec Grid, l’Intelligence Artificielle létale qui s’est séparée de Cyborg et ne cherche qu’à éprouver des émotions. On a aussi droit à un duo Batman-Luthor assez savoureux dans lequel le plus raisonnable n’est pas celui qu’on croit. Le virage que Geoff Johns fait prendre à Luthor est original et prometteur. Je me demande jusqu’où il ira sur le chemin de la lumière.



Dans tous ces cas, ce sont les caractères des personnages et leurs interactions qui sont intéressants, pas leurs dons. Ce sont aussi les questions philosophiques sous-jacentes comme le rôle amené à jouer par les IA dans notre futur. L’histoire, bien sûr, ira jusqu’à sa fin et verra l’élimination du Syndicat et le retour de la Ligue. Cela se fera dans une ambiance très violente, comme tous les comics contemporains. Je commence à penser que cela va trop loin dans cette direction, et c’est également vrai pour les séries TV comme Gotham ou Daredevil.



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Justice League - Urban, tome 4 : La Ligue d..

Eh ben c’était pas dégueu en fin de compte !



Le quatrième tome de Justice League version moderne contient en fait les premiers épisodes de Justice League of America. Cette deuxième ligue n’ayant pas rencontré son public américain, Urban Comics décide d’intégrer les épisodes dans la série de la ligue principale.



Le but de la formation de cette troupe est clair n’est-ce pas ? Regardez la couverture ! Comment les USA pourraient-ils tolérer l’existence d’un groupe d’êtres surpuissants hors de son contrôle ? Jamais cette grande nation n’acceptera de brader la liberté et d’être un jour soumis aux dictats de ces soi-disant super-héros que sont Superman, Batman et consort. A ce virus potentiel les Etats-Unis fabriquent un antidote : une autre ligue entièrement sous la coupe de l’Oncle Sam, capable d’éliminer la première au premier éternuement de travers. Et qui est le plus susceptible de diriger cette bande de têtes brûlées ? Amanda Waller bien sûr, l’incarnation de l’impérialisme américain !



Sous le commandement tactique de Steve Trevor (l’ex de Wonder Woman), on rassemble une bande qui, on le voit tout de suite, est composée de seconds couteaux : Green Arrow, Hawkman, Stargirl, Katana, Vibe (vous connaissez ?), un Xème Green Lantern et même Catwoman. Seul le Limier Martien est de gros calibre. Waller ne s’embarrasse pas de détails moraux dans le recrutement. Certains ont un passé plutôt sulfureux. Elle n’en est pas à ses débuts dans le genre. N’est-ce pas elle qui emploie des vilains qui, s’ils acceptent des missions suicide, peuvent espérer la grâce présidentielle ? de toute façon pour sa ligue il vaut disposer de types qui n’auront aucun scrupule à buter du super-gentil si nécessaire.



En dehors de la formation du groupe, on assiste à la première confrontation avec une bande mystérieuse nommée la Société Secrète, qui recrute des vilains au kilo sans leur laisser vraiment le choix, plus ou moins dirigée par un bonhomme croisement entre John Steed et le Joker. La JLA galère face à cette société bien organisée, mais au final elle s’en sort pas mal, surtout grâce à l’infiltration de Catwoman et les dons de métamorphe du Martien. De courts chapitres sur le Limier sont d’ailleurs intercalés, parfaitement synchronisés à l’action principale et racontant les origines nouvelle version de l’autre Grand Vert.



Le dessin de David Finch est de qualité mais manque de mouvement selon moi ; on a l’impression de lire un roman photo. Il commet des fautes aussi : dans le premier épisode Amanda Waller a les cheveux crépus ; ils deviennent lisses dès le deuxième. Bon vous me direz, elle a peut-être été relookée par un expert entretemps… Le dessin de Brett Booth est plus dynamique mais les visages sont plus caricaturaux. Les deux se ressemblent beaucoup toutefois.



D’après de teaser en fin de volume, les deux ligues devraient se rentrer dedans dans le prochain tome. On va rigoler.

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Avengers : La Séparation

Deuxième volume du coffret Marvel Events : Avengers. Avec « La séparation » nous avançons dans le temps jusqu’en 2004.



Ce qui est bien avec cette série, c’est qu’elle prend le temps d’expliquer le contexte éditorial qui a mené à l’œuvre. Bon pour moi car, à partir de la fin des années 1980, je ne sais pas comment l’univers Marvel a évolué. En l’occurrence, on apprend qu’à cette époque Marvel veut mettre le titre Avengers, longtemps archi-dominé par les X-men, en avant. Pour ce faire ils ont besoin d’un bon nettoyage et font appel à l’Effaceur : Brian M. Bendis. Avec lui l’ancienne équipe est tout simplement dissoute et en sortira des souches nouvelles.

En fait Bendis ne fait pas cela « simplement ». Il malaxe son objectif et en fait une terrible tragédie.



On commence par deux épisodes d’Iron Man qui situent à peu près le cadre : les Avengers sont à présent un État séparé des USA, dont le manoir de New York est l’ambassade. Tony Stark a dévoilé qu’il était Iron Man et joue sur les deux tableaux : à la fois membre des Avengers et secrétaire de la Défense des États-Unis, situation très difficile pour lui qui cherche à ménager la chèvre et le chou.



Puis c’est le gros morceau. Les Avengers subissent de violentes attaques tout à fait imprévues, qui tuent certains de leurs membres et détruisent le manoir. Il leur faudra du temps avant de comprendre que l’ennemi est en fait issu de leurs rangs. C’est un Docteur Strange - enfin présenté en véritable érudit de la magie à qui l’on accorde spontanément le respect – qui les aidera à comprendre. Les pouvoirs de la Sorcière Rouge ont atteint une puissance qui lui permet de manipuler la réalité pour qu’elle colle à ses désirs. Or, son désir, c’est retrouver ses enfants, des enfants qu’elle a « inventés » (donc créés). Tous ceux susceptibles de lui faire entendre raison doivent être effacés. C’est tout. Elle ne veut pas vraiment du mal aux Avengers, seulement protéger ses enfants, comme toute mère le ferait.

Le choc est terrible pour les Avengers. Les survivants ne le supporteront pas et se sépareront au terme d’un épisode très émouvant, à la hauteur de celui de la mort de Jean Grey chez les X-Men.



Deux épisodes de Captain America et le Faucon viennent en complément. Leur seule utilité est de montrer l’action de la Sorcière Rouge sur le Captain, lui faisant vivre des scènes où tous les deux entament une idylle, et naître chez cet imperturbable héros les vicissitudes de l’amour, pour faire disparaitre ces moments de la réalité. Captain reste avec des souvenirs d’une femme terriblement amoureuse de lui, sans que cela n’ait jamais existé. Rude !



Une excellente histoire tragique comme je les aime. Très bien dessinée (en tout cas la partie principale de David Finch, le reste est à revoir) et moyennement bien traduit, sauf si on veut croire que les diplomates et les ministres parlent le « jeuns ».

Mais la tragédie est relative dans l’univers des comics. La mort n’est pas une fin. Les morts reviendront, pour la plupart.

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Justice League : Forever Evil

J'ai été séduit par ces comics Batman de 2021 dans un second temps parce que j'étais en train de faire les Telltale sur XBOX. Faut savoir que Catwoman est une figure forte et féminine de ma vie amoureuse. J'avoue que quand même ce comics a bien la classe. Cela part un peu dans tous les sens !! Il y a la création de l'équipe qui dure un peu... Il faut attendre le chapitre 3 pour voir du Cat... Si vous aimez DC Comics, allez voir Black Adam au ciné en Octobre. Il y a tellement de méchants qu'il y a besoin de plusieurs double pages pour les représenter !! ; )... Cat & Bat font figure de stand alone face à la multitude/multivers... Un gros passage Cyborg et Fils que j'ai pas trop aimé. Les Metal Men sont sympa pour, c/c des Power Ranger, justiciers bizarres... On assistera à un genre de "match miroir" et à des gros SSBM. Merci d'avoir lu!:-)...
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Justice League - Urban, tome 4 : La Ligue d..

Après les événements tragiques du précédent tome, celui-ci lance la Justice League of America avec à sa tête Steve Trevor. Bien sur le tout est chapeauté par l’A.R.G.U.S et sa détestable Amanda Waller. C’est l’occasion de rassembler une nouvelle ligue avec des personnages qui gagnent à être connus, mais leur utilisation n’a rien de glorieuse, car la chère miss Waller veut tout simplement contrer la première ligue de justice et construit donc sa ligue en fonction des facultés des héros.





Elle rassemble entre autre Hawkman, Stargirl, Katana, Vibe, Catwoman, le Limier Martien et Green Arrow qui s’incruste. Beaucoup de seconds couteaux mais qui ne sont pas dénués d’intreret bien au contraire. C’est très agréable de voir cette nouvelle ligue se construire, car cela va conduire fatalement à un affrontement comme on les aimes. Mais alors que tout le monde s’occupe de son cas, on découvre la Societé Secrete, une association de vilain qui place ses pions sans que personne ne s’en rende compte.





Ce tome sert de rampe de lancement avant le tome suivant qui s’intitule La guerre des Ligues. Allez, direction le volume suivant !
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Batman Rebirth, tome 1

Gotham City est une nouvelle fois menacée de destruction, mais cette fois-ci, Batman ne semble pas pouvoir s'en sortir tout seul...

Deux énigmatiques Super-Héros vont faire leur apparition : Gotham et Gotham Girl bien décidés à tout faire pour sauver leur ville...

Un Rebirth très intéressant proposant un bon mix entre nouveaux et anciens personnages, et,comme souvent pour les multiples aventures du Chevalier Noir, ponctué par de magnifiques illustrations !!!
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Batman : La Nouvelle Aube

Avec Batman : La nouvelle aube, Urban Comics tente de combler les manques des publications de Panini Comics ces dernières années. Episode pré-relaunch, pré-Renaissance, La Nouvelle Aube permet, une fois n'est pas coutume, à David Finch de s'essayer aussi en tant que scénariste.



N'ayant que peu d'attirance pour le genre fantastique au sein des comics de super-héros, j'ai été assez interloqué de voir Batman y être, par cet épisode, complètement immergé sans autre forme de procès. De manière générale, d'ailleurs, le scénario me déçoit sous beaucoup d'aspects. Pourquoi gâcher une petite enquête style polar qui semblait bien maîtrisée par l'auteur au tout début ? Pourquoi introduire le Pingouin et Killer Croc (même s’ils sont toujours très cools, bien sûr !) quand c’est pour les réduire à l’état de faire-valoir ordinaires ? Pourquoi la seule véritable intrigue intéressante sert finalement de simple introduction à la suite des "aventures de Batman selon David Finch". Comment comprendre réellement qui sont ces personnages fantastiques qu'on nous offre en pâture sans autre explication ? Urban Comics, dont l'introduction habituelle manque ici, se sent d'ailleurs obligé de resituer dans leur contexte ces "démons" en toute fin de publication, comme un addendum en reconnaissance d'une quelconque erreur.

Les dessins sont, eux, à l'inverse du scénario, très bons et très beaux, mais ça ne rattrape en rien le caractère fantastico-démoniaque du scénario qui ne me plaît guère : même s’il essaye ainsi de se démarquer des histoires habituelles de Batman (comme le précise l’éditeur Urban Comics dans sa préface), David Finch est meilleur en simple dessinateur que quand il porte la double casquette de dessinateur et de scénariste. À voir cependant dans la suite qu’il donnât aux aventures du Chevalier Noir, que je n’ai pas lues, même si des inédits seraient plus appréciés de la part d’Urban Comics plutôt que des rééditions d’aventures moyennes.

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Batman Rebirth, tome 4 : La guerre des rire..

Avec Selina Kyle/Catwoman à ses côtés, Bruce Wayne/Batman se remémore la guerre sans merci que se sont livrés le Joker et le Sphinx, mettant Gotham City à l'agonie comme jamais...

Les rires ou les énigmes ?

Chaque Méchant va devoir choisir son camp pour rester en vie, les autres comme les braves citoyens de la ville ne seront que des victimes collatérales de ce conflit...

Assez trash, cette opposition a mis à rude épreuve le chevalier noir !!!

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Wonder Woman, Déesse de la guerre Tome 3

Ce troisième et dernier tome de cette trilogie ne l'aura pas convaincu même s'il présente de bonnes qualités.

Nous retrouvons donc Wonder Woman aux prises avec sa conscience et à la recherche de la vérité qui ne lui apparaît pas comme évidente.

Pour illustrer ce contrat intérieur, l'autrice nous balade dans la mythologie grecque, alors de personnages assez méconnus d'avant le règne de Zeus. Diana est désormais une déesse et elle doit apprendre a connaître sa nouvelle famille divine, et elle découvre bien malgré elle que les apparences sont trompeuses. Les monstres ne sont pas ceux que l'on croit ou ceux que l'on a désigné comme tel. Ici les monstres sont définis par leur apparence, repoussante, effrayante, et Diana découvre la face cachée de sa famille, ou du moins celle qu'une divinité veut bien lui montrer.

C'est un postulat plutôt intéressant de la part de Meredith Finch, que de poser la question de la monstruosité et de l'opposer à celle de la divinité. Car ici les dieux sont beaux et fiers, forts et omnipotents, alors que les monstres sont dangereux et donc enfermés, quand ils ne sont pas utilisés comme esclaves. Diana découvre une vérité bien différente donc, qui permet de réfléchir sur le sens de la monstruosité, en montant justement la face monstrueuse des divinités.

Sauf que son questionnement tombe a l'eau puisqu'elle choisir comme résolution, de faire de tout le monde, des monstres, tous autant qu'ils sont, réception faire de sa protégée Diana, qui, ne l'oublions pas, est quand même la nouvelle déesse de la guerre en lieu et place du mythique Arès, qui tente bien de lui rappeler qu'elle n'a pas l'étoffe pour endosser ce rôle.

Le passage au Tartare présente comme une sorte d'entité semi consciente, capable de faire surgir vos peurs les plus primaires et de vous placer face à

vos doutes les plus profonds, est bien réalisé, et permet un tant soit peu de s'attacher au destin de Wonder Woman.

Par contre, comme je le disais déjà du tome précédent, la résolution de ses états d'âmes, reste en surface, n'est que superficielle là où elle aurait pu amener une intéressante réflexion sur l'accès à la divinité.

Enfin j'ai bien apprécié le passage a l'action de notre super héroïne qui sort un peu de ses interrogations, et qui se bouge un peu pour sauver son petit frère.

Les graphismes de David Finch s'améliorent encore, alors que ceux de Miguel Mendonça restent un niveau en dessous, et cela se ressent.

Malgré les quelques bonnes qualités de ce tome, cette série ne restera pas dans les annales et ne marquera pas les esprits. En matière de comics, il me semble qu'il y a bien mieux, même concernant Wonder Woman. Je me suis d'ailleurs gardé quelques parts du dessert et je vais pouvoir voir désormais ce que vaut Greg Rucka et sa Wonder Woman rebirth...
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Batman Rebirth, tome 1

Batman est sans conteste le super-héros de comics qui se démarque le plus de ses collègues, bien sur c'est le seul qui est humain et qui ne possède pas de pouvoirs, mais pourquoi était il aussi apprécié du public ? Son côté torturé et sombre causé par la traumatisme qu'il a subi à le mort de ses parents ? Ou bien son incroyable persévérance ou encore sa très grande intelligence, ou enfin sa force athlétique. C'est capacités fascine le public et c'est ce qui le rend unique.



La chevalier noir est aussi le super-héros qui a été le plus adapté à l'écran au total sept films et un huitième en préparation mais aussi en jeux video et ceux sortit sur consoles de dernières génération (la saga Arhkam).



Mais ce qui fait le mythe de Batman c'est la ville dans lequel il évolue, sa ville comme il le dit si bien : Gotham.



La ville ou règne le chaos mais qui tient debout grâce au chevalier noir, mais deux nouveaux super-héros veulent épauler l'homme chauve souris mais ne sont il pas aussi torturé que Batman ?



Ce premier tome de Batman Rebirth apporte de la nouveauté dans l'univers du héros le plus sombre et cela apporte de la fraicheur tout en restant fidèle au mythe.



Un très bon début dont j'ai hâte de découvrir la suite où Catwoman entrera en scène.
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The New Avengers, Tome 1 :

Édité chez Marvel deluxe, ce premier tome lance la nouvelle série des Avengers de l'époque (série sortie en 2004). Le tome se découpe en deux parties. L'une contenant les épisodes #500 à #503 sous le nom d'Avengers Disassembled, et l'autre commence la nouvelle série, New Avengers #1 à #6.





Dans la première partie on assiste à la dissolution des Avengers, qui, suite à de tragiques événements, ne veulent tout simplement plus faire parti du groupement. Il faut dire que certains super-héros vont quand même y laisser leur peau, ce qui n'est pas rien dans l'univers Marvel.





Cette petite série en 4 chapitres est très belle, très fluide, et sert surtout à marquer une cassure pour lancer la nouvelle équipe des Avengers. J'ai beaucoup aimé cette partie-là, car le récit est très mature, on sent que l'équipe créative à voulu marquer les choses, et cela à donc beaucoup d'impact.





La deuxième histoire se passe 6 mois après les tragiques événements, et c'est l'occasion de changer de décor, ressortir d'anciens personnages qu'on ne voyait plus, et libérer quelques vilains pour leur donner du fil à retordre. C'est sympathique à lire, c'est plus léger et on voit bien que ça lance une longue continuité. Le premier arc en six chapitres termine le tome, et même si il y a une fin, on voit bien que la série est faite pour continuer. D'ailleurs, Brian M. Bendis lance ici un long Run qui s'étalera sur 64 chapitres publiés dans la collection Marvel deluxe, en 7 tomes.





Le dernier tome étant sorti en 2014, je ne suis pas sur de pouvoir me les procurer (on sait que Panini Comics édite au compte-goutte pour pouvoir nous vendre des ré-éditions) j'espère pouvoir un jour lire cela d'une manière ou d'une autre car ce long Run, fut à son époque une Run majeur chez Marvel.


Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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Justice League - Urban, tome 7 : Le règne du ..

Voici la deuxième partie de l’arc du Syndicat du Crime, qui se termine ici avec brio. Je n’ai cessé de le dire à chacune de mes critiques, mais la série Justice League est toujours monté en puissance, au fil des chapitres, des tomes, on voyait clairement qu’une scénario était parfaitement écrit, et nous avons ici le point culminant de toute cette intrigue.



Parfaite en tout point l’histoire fut de haut niveau mais surtout, la suite promet d’être du même acabit. Le nouveau venu au sein de la Justice League promet de très bonnes choses. Rien à redire sur cette série, comme toujours.
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Batman, le Chevalier Noir, tome 1 : Terreur..

Dans ce premier tome du chevalier noir sont regroupés les épisodes 1 à 7 "Terreur nocturne" et l'épisode 8 : "En pleine folie".



Ce comics est un bon divertissement, on y retrouve Batman et quelques uns de ses amis de la Ligue des Justiciers faisant face à toute une flopée de super-vilains échappée de l'asile d'Arkham.

Muscles hypertrophiés, combat violent à outrance... David Finch ("Terreur nocturne"), avec ses dessins qui en mettent plein la vue, ne nous laisse pas le temps de respirer. L'intrigue n'est pas renversante, surtout arrivée à la chute, ça reste assez linéaire et sans grande surprise. Hormis le personnage du lapin blanc peut-être qui est visuellement sympathique à regarder (une jolie demoiselle en tenue de lapin très légère, que voulez-vous...) et qui nous laisse sur une fin intéressante.



Le dernier épisode ("En pleine folie"), dessiné par Ed Benes est sympa à feuilleté, mais est très court, trop vite bouclé, bref, sans grand intérêt.



Pas de prise de tête donc pour ce premier tome, juste de quoi se la vider et passer un bon moment.
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Wonder Woman, Déesse de la guerre Tome 2

Bon il faudra avouer que ce tome, et cette série en trois parties, ne vole pas très haut.

On retrouve donc une Wonder Woman, dans une crise de conscience entre les différents rôles qu'elle doit assumer. Ici est exploré son rôle de déesse de la guerre qu'elle doit pleinement accepter mais également concilier avec sa nature de femme, de reine des Amazones et de super héroïne. De quoi vous rendre schizophrène...!!

L'idée est intéressante mais elle tombe malheureusement a l'eau car chaque fois qu'une réflexion est soulevée par l'autrice, celle ci botte en touche, et ne se contente que d'effleurer la question, sans jamais vraiment y répondre ou en apportant une résolution insatisfaisante ou ridicule.

L'idée d'opposer Diana, nouvelle déesse de la guerre à Eirené, déesse de la paix, n'était pas mauvaise en soi, surtout lorsque la déesse de la discorde se mêle de la discussion, mais lorsque l'autrice choisit d'anthropomorphiser des concepts comme le destin ou la guerre, en plus d'inverser les rôles entre la guerre et la paix, cela devient ridiculement lourd et inutile. Son personnage principal même, à force de s'entêter dans la voie de la non violence et de la paix absolue, et par sa croyance naïve en un monde tout beau tout propre, perd de sa crédibilité et finit par ennuyer le lecteur. Je doute que les philosophes grecs aient été d'accord avec le principe de pouvoir "tuer" le destin...

La crise de conscience et d'identité que traverse Wonder Woman n'est pas tâche aisée à écrire et à mettre en mots et en scène. Meredith Finch est malheureusement en train d'échouer dans cet exercice.

Restent les graphismes assurés par son mari, David Finch, qui sont bien meilleurs que dans le tome un. Ils acquièrent une finesse et une justesse d'une qualité équivalente à celle des illustrations de couverture présentes pour chaque chapitre de ce tome.
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Batman, le Chevalier Noir, tome 1 : Terreur..

Après la déception de Futures End et aussi, quelque part, Harley Quinn "Complètement marteau", voilà qui me réconcilie avec les comics, même si l'ensemble manque un brin de subtilité.

Des super-méchants dopés aux stéroïdes (enfin presque, lol) s'échappent de l'asile, un mignon lapin blanc est en fait une affreuse jojote, une belle fille se fait poser des dits lapins (ok je sors) par Bruce, qui est quand même vraiment très occupé dans cette intégrale, ça n'arrête pas !

Les personnages n'ont pas grande profondeur, certes, ça tape beaucoup sans discernement, et les persos censés apporter un peu de fond à l'histoire (comme Forbes) sont un brin monolithiques...

Mais retrouver plein de super-héros et plein de super-méchants dans une histoire que j'arrive à suivre (hem..., c'était pas dur), ça a suffi à mon bonheur... Je suis pas difficile, d'autant que les dessins sont vraiment beaux, niveau personnages comme décors...
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Batman, le Chevalier Noir, tome 1 : Terreur..

Après " La Cour des Hiboux " voici une fois de plus un très bon Batman revisité.

L' histoire : Plein de supers vilains s'évadent de l'asile d'Arkham et après une intervention musclée de Batman pour remettre un peu d'ordre, celui-ci se rend compte qu' un virus leur a été inoculé les rendant plus fort et surtout leur enlevant aussi tout types de peur. Mais pourquoi et qui est derrière tout ça ?

Un Batman qui sort des sentiers battus car il est beaucoup sombre et violent desservi par des dessins de toute beauté.

Scénario : 3/5 Dessin : 5/5

De plus c'est l'occasion de revoir les collègues de la" justice league "de Batman tels que Flash, Superman...

Pour résumer, un très bon moment à passer avec ce " Terreurs nocturnes " qui ravira les fans de la Chauve-Souris.

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Batman vs Bane

Hé bonjour bande de canards bouffeurs de chauve-souris ! Récemment on avait critiqués que des romans ! Album de famille de Stéphan Sanchez, Les anges ne dorment pas la nuit de Flore Verduci (d'ailleurs foncez les lire ils sont géniaux!).

On avait aussi critiqué des BD (Sillage, etc...) et des mangas (Sur les chats, SNK, Reine d’Égypte...) mais des comics, très très peu. Urban Comics/DC nous sort une série de 10 tomes de Batman d'au moins 200 pages chacun à 4,9€ le récit complet ! J'ai acheté les 10 pour... 49€ !! Je trouve que c'est drôlement rentable. Donc du coup je suis en plein dans le « moov » car ces BD fleurissent en ce moment sur les étagères de vos Fnacs et autres librairies... D'ailleurs il est normalement dispo chez le petit libraire du coin, donc évitez la grande distribution ; ) ...Ce livre fait 224 pages. Avec un scénario (réussi!) de Tom King et des dessins de Mikel Janin et David Finch (encore plus réussi!).

On m'a dit en convention « Si le style du dessins ne te plaît pas, n'achète pas le livre. » D'une manière on m'a souvent répété que la qualité d'un illustré tenait surtout dans ses dessins, bien plus que dans son scénario. Par exemple j'ai horreur du dessin des X-men des années 80. (Même si à 12 ans ça me dérangeait pas!). Eh ben la je trouve que les dessins sont genre... méga réussis...

Le livre est beau, souple, il sent très bon, la texture des pages est agréable (je vais le manger ! Lol).

Nous voici donc avec Batman et Bane. On commence, Batman en train de se noyer dans un piège de Bane, retour en arrière, le psycho pirate calme la douleur de Bane, Batman veut le psycho pirate, il recrute une équipe.

« 237 Inculpations pour meurtre... meow »

Catwoman ! Évidement ! Qui de plus charismatique, séducteur et... incroyablement mortelle... que Catwoman aka Selina Kyle, condamnée à mort. Va elle en réchapper ? Sera elle fidèle à Batman ou changera elle de camp pour Bane ? Lui, n'a aucun intérêt à envoyer des gens en prison.

Batman répète sans cesse (à propos de Bane) « je vais lui briser les reins » quand on sait que Batman ne tue pas voilà le pire qu'il puisse faire ; )... Par la suite, la chauve-souris de choisir entre son cœur et ses principes parce que, arrêtez moi si je me trompe, 237 meurtres (plus quelques uns en route) ça laisse des traces plus difficile à effacer qu'avec un Ave Maria x)...

Difficile d'en dire plus sans spoiler... La lecture vaut le coup il se lit en une ou deux fois.
Lien : https://allmylinks.com/charl..
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Batman : La Nouvelle Aube

Si l'histoire attire au premier abord, offrant un scénario original, on se rend vite compte que original ne signifie pas qualité. L'idée de reprendre une trame d'un comics des années 1970 avec le démon Etrigan est bien, mais j'ai eu l'impression qu'elle a été un peu trop bâclée dans cette "Nouvelle Aube". Le démon apparaît comme un cheveux sur la soupe, avec d'autres personnages dont on ne connait rien, ni leur origine, ni les enjeux qu'ils amènent avec eux. Du coup, tout ceci reste un peu fade.

Heureusement que le coup de crayon de Finch nous offre des dessins vraiment magnifiques, notamment avec un pingouin terrifiant et repoussant à souhait (mais dont on oublie vite l'importance dans l'histoire...).

Assez déçu par ce comics qui propose des personnages qui auraient mérité d'être plus longuement introduit et développé pour fournir un scénario un peu plus complet et intéressant.
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Batman Rebirth, tome 4 : La guerre des rire..

Ce tome fait suite à Batman Rebirth, tome 3 : Mon nom est Bane (épisodes 16 à 20, 23, 24, annual 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, même s'il faut garder à l'esprit que le scénariste a conçu ses épisodes comme une histoire continue au long cours. Il contient les épisodes 25 à 32, initialement parus en 2017, écrits par Tom King. Mikel Janín a dessiné et encré les épisodes 25, 26, 28, 29, 31 et 32, avec l'aide de Hugo Petrus pour l'encrage de l'épisode 29, et une mise en couleurs de June Chung. Clay Mann a dessiné les épisodes 27 (encrage de Danny Miki et John Livesay, avec une mise en couleurs de Gabe Eltaeb), et 30 (encrage de Seth Mann, couleurs de Jordie Bellaire). Ce tome contient également les couvertures variantes réalisées par Tim Sale (*4), Josh Middleton, Tony S. Daniel, Neal Adams, Olivier Coipel.



Il y a quelques années de cela, un comédien de stand-up se tient sur une scène ne avec un rideau rouge derrière lui. Il vient de finir quelques blagues : l'individu qui constitue l'auditoire n'a pas ri. Il l'abat froidement d'un coup d'arme à feu. Il appelle le suivant. Chris Feder monte sur la scène et le spectateur lui dit de la nettoyer. Feder jette le cadavre en bas de la scène où il va en rejoindre plus d'une dizaine d'autres. Edward Nygma est incarcéré et pour le moment il se trouve dans une salle d'interrogatoire où un inspecteur lui demande de l'aide pour une série de meurtres. Nygma lui demande s'il peut voir la blague, l'autre répond que non. La réponse énigmatique de Nygma ne satisfaisant pas le lieutenant de police, il se lève et s'apprête à sortir en lui rappelant que s'il ne donne pas d'information, il n'aura rien en échange. Nygma lui demande de rester et lui pose une devinette : pourquoi est-ce que la fin du monde n'arrive jamais ? L'autre reste sans réponse et Nygma se jette sur lui avec un poignard de fortune et le massacre. James Gordon supervise une opération de police qui consiste à pénétrer dans un club où se trouve sûrement Joker. Le club est soufflé par une explosion venant de l'intérieur. Joker sort discrètement, abat un policier, lui raconte une blague, la trouve pathétique et s'en va. Il abat encore une passante avant de partir tranquille.



Pendant ce temps-là, Batman était sur un toit en train de surveiller la ville. À l'intérieur de la prison, Riddler continue sa progression vers la sortie avec son chapeau melon vert sur la tête. Il est désarmé. Il s'arrête devant un groupe de policiers prêts à ouvrir le feu sur lui et commence à réciter une liste de prénoms. Les policiers s'écartent lentement et le laisse passer tout en continuant de le tenir en joue. Plus tard, Batman aura l'occasion de discuter avec celui d'entre eux qui a fourni les prénoms à Nygma. Ce dernier leur pose une devinette : à qui cela porte-t-il malchance de croiser un chat noir ? Joker est monté dans une voiture et il raconte au chauffeur la blague du monsieur qui a acheté un nouveau boomerang et qui voudrait se débarrasser de l'ancien. Le conducteur rigole. Joker l'abat. La voiture fait un tonneau et termine dans une fontaine. Joker finit par arriver à son bureau et s'y installe. Peu de temps après, Edward Nygma arrive peu de temps après. Au temps présent Bruce Wayne est en train de raconter les détails de cette histoire à Selina Kyle, au lit.



Après la confrontation terrible contre Bane dans le tome précédent, le lecteur ne sait pas trop quelle direction va prendre le récit. Il se retrouve un peu décontenancé de ce retour dans le passé pour une guerre ouverte entre Riddler et Joker, avec la police de Gotham totalement dépassée, et Batman qui a bien du mal à progresser dans son enquête pour mettre la main sur les meneurs. Il se retrouve surpris de voir que le scénariste ne fait pas les choses à moitié car cette guerre ouverte entre le plus grand ennemi de Batman et un autre (à l'allégeance changeante entre les bons et les méchants en fonction des époques) qui ne fait pas dans la dentelle. Riddler se montre violent et brutalement efficace dans l'agression du policier (une séquence visuellement sèche et rapide), puis terrifiant en énonçant simplement des prénoms d'une voix posée, inquiétant lors de sa scarification qu'il fait lui-même, d'une confiance en lui qui en impose face à Joker. Mikel Janín & Clay Mann dessinent dans un registre réaliste, avec des traits de contour fins sans exagérer la musculature de l'un ou de l'autre, 2 individus bien découplés, sans être des culturistes. Au fur et à mesure que les affrontements continuent, chacun d'entre eux recrutent parmi les supercriminels de Gotham, tous représentés avec soin et précision. Mikel Janín dessine des bordures de cases en forme de lianes épineuses quand Pamela Isley s'occupe de quelques porte-flingues. Puis il effectue 2 dessins en double page : le premier pour montrer ceux qui se sont associés à Riddler avec sa silhouette les dominant en arrière-plan, le second avec ceux s'étant rangés à Joker, avec également sa silhouette les dominant arrière-plan. Les traits d'encrage de Clay Mann sont un peu moins secs et froids que ceux de Janín, apportant ce qu'il faut de chaleur à Kite Man (Charles Brown) de retour après son apparition dans l'épisode 23.



Sous réserve de ne pas trop tiquer devant l'interprétation de Riddler (un peu plus extrême que d'habitude), le lecteur se laisse facilement prendre à cette guerre ouverte dont le point de départ est assez simple : Riddler propose à Joker qu'ils s'associent pour se débarrasser de Batman. L'idée ne séduit pas Joker qui tire à bout portant sur Riddler : la guerre est déclarée. En outre, Joker ne rit plus. Son comportement est toujours aussi meurtrier et plus sinistre encore. Tom King joue le jeu : les escarmouches sont vives et brutales, Riddler pose des devinettes, Joker raconte des blagues. L'histoire réserve des surprises allant de James Gordon en slip, à Bruce Wayne accueillant Joker et Riddler à sa table pour dîner. Les dessinateurs œuvrent dans un registre réaliste, avec un bon sens de la dramatisation. Le lecteur se rend compte que l'un comme l’autre varie régulièrement leur découpage de page en fonction de la nature de la séquence : cases de la largeur de la page pour créer un effet claustrophobique avec les humoristes sur scène, suite de 2 dessins en double page pour l'arrivée de Riddler dans l'immense bureau de Joker (d'abord du point de vue de l'un, puis de celui de l'autre), succession de 8 cases de tête en train de parler pour montrer la rapidité de la discussion entre Riddler et Joker, une page découpée en 5 cases verticales pour montrer un individu qui s'éloigne, succession de 2 dessins en pleine page pour opposer l'arrivée de Batman au départ de Joker, incrustation d'écrans de télé, bordure de case de la forme de lettres écrivant une onomatopée, case de la largeur de la page, avec des cases verticales en dessous comme suspendues à celle du dessus. Le lecteur ressent toute cette variété qui n'a rien de démonstrative.



Mikel Janín & Clay Mann réussissent à donner une apparence normale et évidente aux individus costumés, dans des décors réalistes et plausibles, avec une classe certaine. Joker est à la fois un homme d'une stature normale, avec une peau albinos, et à la fois un individu dont le visage exprime une hargne d'une rare intensité. Riddler est à la fois un bel homme bien découplé avec un décolleté plongeant jusqu'au nombril, et un individu au regard froid et calculateur, avec une confiance en lui qui en impose jusqu'à faire peur. Le lecteur accepte bien volontiers de voir comment ces 2 ennemis se livrent à une guerre sans pitié, et de voir Batman bien en peine de savoir par où commencer pour y mettre fin. Il n'est pas certain que cette histoire apporte grand-chose à Batman, même si c'est lui qui en train de la raconter à Selina Kyle. En cours de route, il se rend compte qu'il se prend de sympathie avec Charles Jones, pourtant un des ennemis les plus ridicules de Batman, ou l'un des moins crédibles, à savoir Kite Man. Ce monsieur sait qu'il ne vaut pas tripette, qu'il n'accomplit pas grand-chose, que les autres supercriminels se moquent de lui et le considèrent comme un raté. Il en est même réduit à expliquer cette situation à son propre fils, en lui disant qu'il a appris à s'en accommoder, faute de faire mieux. Cette franchise est aussi déconcertante que réconfortante : Charles Brown ne s'est pas résigné à son sort, mais il l'a accepté et il s'y adapté, conscient de ses limites. Mais quand même…



… quand même il faut un peu de temps au lecteur pour se demander pourquoi il reste vaguement insatisfait à la lecture de ce tome : c'est quoi le rapport avec la vision d'auteur de Tom King sur Batman ? C'est quelque chose qui se produit dans l'épisode 26, et qui se reproduit dans l'épisode 32. Alors qu'il avait commencé par écrire un Über Batman en cohérence avec la saison précédant son arrivée, Tom King humanise son personnage, sans le trahir. Cette guerre peu commune trouve une résolution qui fait ressortir le caractère d'Edward Nygma. Elle est l'occasion de donner de l'épaisseur et de la crédibilité à Charles Brown. Elle montre aussi une forme de faillibilité chez Batman, d'imperfection qui le hante. Cela produit une répercussion sur sa relation avec Selina Kyle, celle-ci lui demandant de sortir de sa posture d'alpha-mâle, pour devenir un être humain normal le temps d'un instant. À ce moment, elle devient une personne à part entière, prouvant qu'elle n'est pas sous l'emprise de l'aura de Batman, qu'elle n'est pas domptée par son ascendant



Cette guerre des blagues et des devinettes est très surprenante : l'histoire est bien construite avec une narration visuelle de grande qualité, tout en donnant l'impression d'arriver comme un cheveu sur la soupe, comme si Tom King avait juste voulu se faire plaisir en écrivant Joker et Riddler. Sans être une histoire à chute, le dernier épisode permet d'apprécier l'enjeu du récit dans la perspective de la relation entre Selina et Bruce, et l'impact qu'a eu cette guerre sur l'image que Bruce a de lui-même.
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