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Batman, le Chevalier Noir tome 1 sur 4
EAN : 9782365770552
176 pages
Urban Comics Editions (05/10/2012)
3.59/5   27 notes
Résumé :
Attaqué par une nouvelle et redoutable ennemie, Batman aura également fort à faire avec la lie d'Arkham. Double-Face, Poison Ivy, l'Épouvantail et Bane se succèdent pour mener le Chevalier Noir au bord de la folie... Superman, Wonder Woman et Flash ne seront pas de trop pour lui apporter leur aide !
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 1 à 9 de la série "Batman - Dark knight" relancée à partir du numéro 1 dans le cadre de l'opération "New 52", débutée en 2011. le scénario est de Paul Jenkins et David Finch (épisodes 1 à 7), avec Joe Harris (épisodes 6, 8) et Judd Winick (épisode 9), les dessins de David Finch (épisodes 1 à 7 et 9) et Ed Benes (épisode 8), et l'encrage de Richard Friend (épisodes 1 à 7 et 9) et Rob Hunter et Jack Purcell (épisode 8). Précédemment, David Finch avait illustré les 3 premiers épisodes de la nouvelle aube. Ce tome contient une histoire relativement complète et indépendante.

Épisodes 1 à 7 - À bord de son Bat-plane, Batman se rend au dessus d'un building de Gotham, saute sur la terrasse en s'accrochant à sa Bat-rope, se change et arrive juste à temps pour faire son discours en temps que Bruce Wayne sur la peur, et le refus de se laisser dicter ses actions par elle. Il félicite un membre du congrès, se fait admonester par le lieutenant Forbes de l'inspection des services (l'accusant de financer un hors-la-loi, voir Batman incorporated), et se fait aborder par Jaina Hudson (une délicieuse jeune femme). Il doit écourter sa présence à ces mondanités, car il y a une émeute à l'asile d'Arkham et les internés en profitent pour tenter une échappée. En plus ils ont l'air de tous avoir bénéficié d'une augmentation de force physique significative. Les évasions prenant de l'ampleur, les associés de Batman (Robin, Birds of Prey, Nightwing..) se mettent à la tâche pour faire rentrer les évadés au bercail. Batman fait appel à l'aide d'un membre de la Justice League pour l'aider à enquêter. À plusieurs reprises, la police et Batman distinguent fugacement une jeune femme court vêtue d'une tenue évoquant un lapin blanc (en référence à celui d'Alice aux pays des merveilles). Épisode 8 - Batman est sur la piste de Jervis Tetch. Épisode 9 - Lors de la nuit des Hiboux, un Ergot (Talon, Alton Carver) a échoué et il doit être remplacé.

David Finch (aidé par Paul Jenkins) reprend la série "Dark Knight" sur le même principe qu'il l'avait réalisée la première fois : un maximum de personnages pour avoir le plaisir d'en dessiner le plus possible. le lecteur habitué de l'univers Batman reconnaîtra les principaux personnages du Joker à Bane, en passant par Mister Freeze. le lecteur plus expérimenté détectera du Ventriloquist à Clayface en passant par Zsasz. le vrai fan n'aura pas de mal à situer Rag Doll, Reaper et l'inénarrable Great White Shark (ce n'est quand même pas donné à tout le monde). de ce coté, David Finch prouve sa solide connaissance des ennemis de Batman. de l'autre, il faut bien garder à l'esprit que tous ces supercriminels sont en mode "Hulk", c'est-à-dire avec une masse musculaire augmentée de manière significative (sans explication très claire, autre qu'une drogue des plus efficaces). Ils sont tous en mode agressif au maximum, pour des résultats variés, de comique et grotesque (Ventriloquist), à impressionnant et contre nature (Joker), en passant par n'importe quoi (Two-Face).

En termes d'action, David Finch est égal à lui-même : personnages virils, stoïques et très brutaux. Même Batman n'hésite à jeter un criminel du haut de plusieurs étages sur le toit d'un véhicule (pour impressionner le lieutenant Forbes. Il bénéficie d'un bon encreur en la personne de Richard Friend qui prend le temps de faire apparaître toutes les nuances de crayonnés, à la fois dans les délimitations travaillées des formes, et dans tous les petits traits secs servant à faire ressortir les textures. Finch s'en donne à coeur joie pour le côté sexy du Lapin Blanc : en bustier et en string (ou peu s'en faut, à quelques centimètres carrés près), et en talons hauts (toujours pratique pour courir et semer Batman), avec une petite touffe blanche sur les fesses (sans oublier les oreilles de lapin). Il n'oublie pas de la dessiner dans des poses tour à tour aguicheuses, puis lascives. Jaina Hudson est traitée avec le même niveau de nuances : une jeune femme d'à peine 20 ans, avec une très forte poitrine et un visage lisse.

Tous les épisodes bénéficient de dessins avec un fort niveau de détails, y compris pour les décors qui sont présents très régulièrement (uniquement 2 ou 3 occurrences où Finch dessine des arrières plans composés uniquement de poussière, ou alors s'en remet au metteur en couleur pour meubler). Finch dessine de l'ordre de 4 ou 5 cases par page, quantité normale pour un comics essentiellement orienté action, avec 1 dessin pleine page ou 2 par épisode, ou un dessin en double page. Globalement c'est très agréable à regarder et raccord avec le personnage. Toute fois il y a quelques scènes dans lesquelles Finch y va fort en termes de violence, où le lecteur finit pas se demander si Batman n'aurait pas des superpouvoirs. Il se fait projeter contre un mur par un adversaire, sans ressentir aucune douleur ni prendre le temps de marquer une pause pour reprendre ses esprits. Dans l'épisode 4 il fait une chute de plusieurs dizaines de mètres de haut, amorties par des branches d'arbres, là aussi en donnant l'impression d'être capable de planer (malgré une cape déchirée et trouée). La violence est également exacerbée par le sang qui coule à flot, avec un rendu de la viscosité très impressionnant et très convaincant.

Si le lecteur peut se douter que la base du scénario a été conçue par Finch pour avoir l'occasion de dessiner un maximum de personnages, il était en droit d'espérer que l'adjonction d'un scénariste chevronné comme Paul Jenkins permettrait d'étoffer l'histoire et les personnages. Première déception, la majeure partie des personnages ne dispose d'aucune personnalité propre que ce soit le lieutenant Forbes (uniquement sur le mode agressif), le commissaire Gordon (uniquement agressif), Jaina Hudson (uniquement allumeuse), ou la ribambelle de supercriminels (uniquement agressifs). Deuxième petite déception, l'intrigue est très linéaire, avec quelques raccourcis qui laissent rêveur. Les 2 personnages de la Justice League font de la figuration gratuite, l'un pour se battre contre Batman afin que Finch pusse dessiner le combat correspondant, l'autre pour être rapidement évacué parce que trop encombrant. Troisième déception : des moments pas très raccords. Ça commence avec Batman qui laisse un homme de main mourir (la tête éclatée contre un pont dans l'épisode 2) sans lever le petit doigt. Ça continue avec White Rabbit qui injecte une toxine dans le cou de Batman (épisode 3) sans aucun effet visible, sans aucune explication de ce geste, ou de l'innocuité du produit injecté. Même quand Jenkins essaye d'étoffer un peu le scénario avec le discours introductif sur la peur qui est filé sur plusieurs épisodes, il développe un point de vue d'une insipidité rare.

Au final, ce deuxième tome de Batman réalisé par David Finch déçoit un peu plus que le premier. L'intrigue est étirée sur 8 épisodes (hors crossover "Nuit des Hiboux") pour pas beaucoup plus de substance que les 5 épisodes de "Golden Dawn", pas plus de personnalité pour les protagonistes, et des répétitions par rapport au premier tome (le comportement agressif du lieutenant Forbes). David Finch reste en bonne forme, avec un bon degré de finition de ses dessins (nettement visible quand on les compare à ceux d'Ed Benes), mais il se repose trop sur ses supercriminels gonflés à la testostérone, et sur un Batman plus extrême que d'habitude, au point d'en devenir fade et prévisible. Il reste de superbes visuels. En fonction de ce que le lecteur attend de ce tome : 4 étoiles pour une bonne prestation de David Finch sur la base d'un scénario prétexte, 3 étoiles pour des dessins sympathiques qui n'arrivent pas à masquer la vacuité et l'artificialité de l'intrigue.
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Dans ce premier tome du chevalier noir sont regroupés les épisodes 1 à 7 "Terreur nocturne" et l'épisode 8 : "En pleine folie".

Ce comics est un bon divertissement, on y retrouve Batman et quelques uns de ses amis de la Ligue des Justiciers faisant face à toute une flopée de super-vilains échappée de l'asile d'Arkham.
Muscles hypertrophiés, combat violent à outrance... David Finch ("Terreur nocturne"), avec ses dessins qui en mettent plein la vue, ne nous laisse pas le temps de respirer. L'intrigue n'est pas renversante, surtout arrivée à la chute, ça reste assez linéaire et sans grande surprise. Hormis le personnage du lapin blanc peut-être qui est visuellement sympathique à regarder (une jolie demoiselle en tenue de lapin très légère, que voulez-vous...) et qui nous laisse sur une fin intéressante.

Le dernier épisode ("En pleine folie"), dessiné par Ed Benes est sympa à feuilleté, mais est très court, trop vite bouclé, bref, sans grand intérêt.

Pas de prise de tête donc pour ce premier tome, juste de quoi se la vider et passer un bon moment.
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Après la déception de Futures End et aussi, quelque part, Harley Quinn "Complètement marteau", voilà qui me réconcilie avec les comics, même si l'ensemble manque un brin de subtilité.
Des super-méchants dopés aux stéroïdes (enfin presque, lol) s'échappent de l'asile, un mignon lapin blanc est en fait une affreuse jojote, une belle fille se fait poser des dits lapins (ok je sors) par Bruce, qui est quand même vraiment très occupé dans cette intégrale, ça n'arrête pas !
Les personnages n'ont pas grande profondeur, certes, ça tape beaucoup sans discernement, et les persos censés apporter un peu de fond à l'histoire (comme Forbes) sont un brin monolithiques...
Mais retrouver plein de super-héros et plein de super-méchants dans une histoire que j'arrive à suivre (hem..., c'était pas dur), ça a suffi à mon bonheur... Je suis pas difficile, d'autant que les dessins sont vraiment beaux, niveau personnages comme décors...
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Après " La Cour des Hiboux " voici une fois de plus un très bon Batman revisité.
L' histoire : Plein de supers vilains s'évadent de l'asile d'Arkham et après une intervention musclée de Batman pour remettre un peu d'ordre, celui-ci se rend compte qu' un virus leur a été inoculé les rendant plus fort et surtout leur enlevant aussi tout types de peur. Mais pourquoi et qui est derrière tout ça ?
Un Batman qui sort des sentiers battus car il est beaucoup sombre et violent desservi par des dessins de toute beauté.
Scénario : 3/5 Dessin : 5/5
De plus c'est l'occasion de revoir les collègues de la" justice league "de Batman tels que Flash, Superman...
Pour résumer, un très bon moment à passer avec ce " Terreurs nocturnes " qui ravira les fans de la Chauve-Souris.
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"Batman - le Chevalier Noir T.1 à 3" de Paul Jenkins, David Finch, Greg Hurwitz et Ethan van Sciver chez @UrbanComics

[...]Vous l'aurez donc deviné en découvrant la forme de cette chronique, que je ne parlerais pas individuellement de chaque tome, mais je vais essayer de donner ma perception globale de cette très bonne série qu'est "Batman - le Chevalier Noir" chez @UrbanComics.

C'est un très bon run sur notre cher anti-héros tout de noir vêtu, car lorsque j'ai découverts, au fil des pages, les différentes péripéties que subit Batman, j'ai eu l'impression, pour une fois et depuis longtemps, qu'il fait fasse à un ou des super méchants dignes de la noirceur et de la corruption qui suinte, comme un furoncle, des rues et artères putrides de notre chère belle Gotham. Et l'impression que chaque situation sera peut-être la dernière, vu que ses ennemis lui tiennent la dragée haute, m'a énormément plu. Voir que notre Batman national à une certaine limite dans l'exercice de ses fonctions, n'est pas chose courante, car l'image qu'on lui donne généralement, est un héros se sortant plus ou moins facilement des situations les plus complexes, grâce à son intelligence, sa force et ses équipements. Image quelque peu ébréchée ici et c'est tant mieux, car cela permet au héros de repousser encore plus ses limites, jusqu'à approcher du gouffre et cela nous permet de voir des ennemies forts, puissants et sans un soupçon de crainte envers notre chauve-souris adorée. Pour un résultat explosif, dynamique et puissant. En effet, le scénario de chaque tome est dévoilé de façon subtile et parfaitement maîtrisé, chaque auteur, que cela soit Paul Jenkins ou Greg Hurwitz, fait que le déroulé de la trame narrative laisse le lecteur s'imaginer ce qui se passera à la prochaine page, tout en le laissant dans une profonde incertitude quant à la suite de l'histoire. C'est tout simplement parfait et ingénieux [...]

Suite de la chronique ici...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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critiques presse (3)
BulledEncre
09 janvier 2018
David Finch fait un excellent travail et montre une nouvelle fois toute l’étendue de son talent à travers des planches puissantes et dynamiques. On peut tout de même regretter le traitement graphique (notamment au niveau du costume) de la nouvelle ennemie du chevalier noir.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
15 juillet 2013
Ce premier arc narratif reste dans la lignée de Batman Silence de Jeff Loeb et Jim Lee, à savoir un gros melting-pot de vilains issus de l’univers de la chauve-souris servant une intrigue d’assez bonne facture.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
16 octobre 2012
Jenkins et Finch imaginent un récit palpitant, passionnant où la noirceur a sa place. […] Le graphisme de David Finch et celui d'Ed Benes vous en mettent plein la vue lors de scènes assez spectaculaires. Certaines apparitions du Batman sont des plus impressionnantes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Alfred : Des places pour le match ?
Batman : Non, remerciez-les.
Alfred : Dîner avec mademoiselle Hudson ?
Batman : Non... si ! acceptez. Autre chose ?
Alfred : Mise à part l'apocalypse imminente ? Non, je crois que ce sera tout...
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- C'est donc ça Batman ? Tu défends des salauds de richards comme Bruce Wayne ? (Forbes)
- Wayne n'est rien pour moi. Je suis Batman, avec ou sans lui.
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La peur est cannibale. Elle se nourrit d'elle-même.
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Videos de Paul Jenkins (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Jenkins
? Boulevard des Monstres est disponible en librairie ! ?
À Monstreville, tous les monstres vivent en harmonie. Alors, quand des enlèvements ont soudainement lieu la nuit, c'est tout un monde qui menace de sombrer dans le chaos... ???
Dessins de Fred Pham Chuong sur scénario de Paul Jenkins.
EAN 9782731690811
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