J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la bande dessinée: De briques et de sang écrite par Régis HAUSTIERE et François DAVID.
L'histoire se passe la veille de la guerre de 14-18. Tout commence par une série de crimes violents dans «le familistère» de Guise, en Picardie (un complexe d'usines et de logements qui réunit tous les ouvriers de l'usine, c'est une sorte de communauté ouvrière fondée en 1846)c’est finalement, un curieux journaliste nommé Victor qui va se charger de l'enquête. C'est auprès d'Ada, l'une des filles d'un des locataires du familistère, qu'il va trouver de l'aide. C'est donc à travers les recherches de ce jeune Victor, qu'on va découvrir que ce familistère renferme bien plus de secrets et de dangers qu'on ne le pense.
C'est une bande dessinée très simple à lire et à comprendre, avec très peu de bulles. Les images sont également simplifiées avec des tons sombres qui vont ainsi donner une atmosphère assez lugubre.
Ce livre m'a énormément plus, car c'est une enquête policière où l'on ne s'ennuie jamais, que de mystères et suspens. Je conseillerai donc fortement ce livre aux personnes qui n'apprécient pas la lecture, car cette histoire se comprend principalement par les images, c'est ce qu'on appelle une bande dessinée presque muette.
De Kenza
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1914, de mystérieux meurtres se succèdent au familistère de Guise, cité ouvrière communautaire et collective initiée par l'industriel Jean-Baptiste Godin, inventeur des fameux poêles...
Si l'enquête est vite classée par la police, un jeune journaliste de L'Humanité, Victor Leblanc, cherche à creuser un peu plus le mystère qui entoure ce lieu unique...
Ce qui m'a vraiment plu dans cette BD, plus que l'intrigue policière, c'est le contexte et le lieu de l'histoire. On est plongé au cœur de ce familistère, projet fascinant, aux prémices de la première guerre mondiale qui plus est.
Le graphisme est original, les décors très travaillés, les couleurs sombres et les traits particuliers de l'artiste contribuent à créer une atmosphère qui sied bien à l'enquête policière.
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Régis Hautière et David François nous plongent dans un polar historique dont l'action se situe juste avant la Première Guerre mondiale.
Un meurtre a été commis au Familistère, toute la ville chuchote et frémit. Ce lieu voulu comme un lieu d rassemblement, d'entraide, un havre de paix cacherait-il quelque chose ? Le mal s'y serait-il introduit ?
Ada se souvient de ces événements et va nous raconter toute l'histoire. Dans ses pas, et accompagné par le journaliste de l'Humanité Victor Leblanc, nous allons suivre l'enquête, la traque du coupable et la révélation de la vérité.
Le cadre de cette enquête est la Familistère de Guise, ce fameux projet d'industrie communautaire et un peu utopiste voulu par Jean-Baptiste André Godin. Résistera-t-il a cette épreuve ?
L'histoire est bien tenue, l'intrigue agréable et le dessin plaisant. Mais au-delà, à la fin de cette lecture, j'ai surtout une terrible envie de fouiller pour en savoir plus sur le familistère et son histoire.
Un ouvrage trouvé à la médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiegne,
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Début 1914, Ada Volsheim est âgée d'une petite vingtaine d'années. Son père, Rudolf, est un des piliers du 'familistère' de Guise, une petite ville de l'Ain. Complexe industriel assez unique en son genre, le familistère est l'oeuvre de Jean-Baptiste Godin, un homme d'affaires soucieux du bien-être de ses ouvriers. Autour de son usine proprement dite, il a ainsi créé à la fin du 19è siècle un ensemble d'appartements et de services où ses ouvriers pouvaient s'installer s'ils le désiraient. Le côté le plus révolutionnaire de l'ensemble résidait dans l'octroi aux ouvriers d'une participation aux bénéfices de l'usine et dans la création d'une coopérative qui, au bout de plusieurs années, devint la propriété des travailleurs-actionnaires. En cette année 1914, Rudolf Volsheim fait partie du comité de gestion du familistère et c'est à ce titre qu'il se voit mêlé de très près à l'histoire que, plus de vingt ans plus tard, en 1936, sa fille Ada nous raconte ici.
Tout avait commencé par la découverte d'un premier cadavre, celui d'un des ouvriers, retrouvé égorgé dans les jardins. Et cela avait continué par celle d'un second cadavre, celui d'une veuve de l'un des plus anciens ouvriers, noyée dans la piscine. Même si la police ne lésine pas sur les moyens pour retrouver le ou les coupables de ces deux meurtres, c'est surtout sa propre enquête qu'Ada nous conte ici. A l'époque, elle était aidée par Victor Leblanc, journaliste à « L'Humanité » le journal de Jaurès. Tout naturellement interpellé par la genèse de ce familistère, Leblanc va multiplier les allers-retours entre Paris et Guise. Ses articles rendront compte aux lecteurs de ce journal militant du comment un mode de vie en communauté -une véritable utopie sociale réalisée à deux pas de la capitale- peut malgré tout mener à des crimes que l'on aurait crus l'apanage d'un tout autre milieu social...
Point de énième tueur en série dans ce long et beau récit, mais plutôt une enquête classique, bien dans la ligne des récits policiers qui pouvaient se lire à cette époque (Arsène Lupin, Sherlock Holmes) dans laquelle l'auteur profite d'un cadre particulier (le familistère) pour pointer du doigt l'un ou l'autre effet pervers de la vie en communauté. Et, par vie en communauté, il ne faut pas se limiter à la coexistence d'un grand nombre de familles en un lieu confiné -aussi grand soit-il- mais il faut également entendre la 'simple' vie de famille, dans laquelle les affrontements conduisent parfois à des drames qui ne trouvent leur conclusion ou qui ne sont révélés que des années plus tard. A l'image d'un Simenon, le scénariste Régis Hautière nous conte ici les heurs et malheurs de quelques représentants d'une classe sociale bien particulière : celle d'ouvriers accédant petit à petit à une bourgeoisie certes discrète et sans grands moyens financiers, mais pouvant se targuer d'avoir acquis leur indépendance. Suffisamment cultivée et ouverte d'esprit, Ada, à l'inverse des solutions trop rapides que propose la police dans le seul but d'étouffer l'affaire, ne fermera aucune porte, pas même celle qui envisage que le mal se niche à l'intérieur de la communauté.
De prime abord assez peu attirant -en cause, l'ambiance continuellement sombre des cases, les personnages aux visages peu amènes (ah, ces moustaches!!!) et au physique parfois trop esquissé- le trait de David François finit par se révéler pas si désagréable et en tous cas en phase avec l'intrigue classico-tordue de Hautière. Bien documentée et solidement ancrée dans son époque (allusions au cadre historique et politique, références à des personnages d'époque), 'De briques et de sang' s'impose donc comme une intrigue policière au profil classique, mais classique dans le sens où elle pourrait avoir été écrite à l'époque à laquelle elle se déroule. Elle nous offre de plus un attachant portrait d'un milieu et d'un cadre précis qu'elle restitue avec réalisme, au point de nous donner envie de pousser une petite visite dans la région de Guise. Une réussite donc.
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L'originalité de cette série est le cadre qui se situe dans un familistère, une sorte d'expérience sociale empreinte d'un esprit humaniste par un visionnaire bourgeois de la révolution industrielle à savoir Jean-Baptiste Godin. Cette institution d'un nouveau genre a d'ailleurs perduré jusqu'au XXème siècle. Les habitants sont propriétaires à titre collectif du familistère ainsi que de l’usine.
Le récit se situe peu avant l'entrée de la France dans la Première Guerre Mondiale. A ce moment là, tous les regards sont plutôt focalisés sur les choses politiques. C'est dans ce contexte assez particulier que se produisent plusieurs meurtres dans le familistère. L'ambiance semble pesante à l'intérieur. Les contacts avec l'extérieur sont assez peu appréciés également.
C'est fort bien construit même si cela demeure assez classique dans le principe. Il faut découvrir qui est l'assassin ainsi que le mobile de ces crimes qu'on devinera aisément. L'intrigue arrive tout de même à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière image de ce polar.
Je n'ai pas trop aimé le dessin ainsi que les visages assez anguleux et caricaturaux avec un effet de colorisation délavée. Par ailleurs, je n'ai pas accroché avec les deux personnages principaux qui s'associent au milieu du récit pour enquêter ensemble. J'ai conscience que ces remarques sont purement subjectives.
Malgré tout, de briques et de sang demeure une belle enquête judiciaire dans un milieu jusque là peu exploité. On va découvrir ce qu'est un familistère de l'intérieur et plus encore si l'expérience permet de se prémunir de la haine dans le coeur des hommes. Je crois qu'on connaît la réponse...
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L'histoire se déroule dans un familistère,et dans ce familistère il s'y passe des choses terribles et sanglantes.
Une jeune fille vivant dans le familistère et un jeune journaliste voulant écrire un article sur les meurtres commis mènent leurs enquête pour découvrir le fin mot de l'histoire. Ceci se déroule en Janvier 1914.
A la fin de l'histoire nous comprenons que la colère et la vengeance ne résolvent rien, mais nous le comprenons toujours trop tard. J'ai lu cette bande dessiné et je l'ai appréciée, car la qualité de l'illustration est assez bonne, le dessins sont réguliers même si toute fois il y a quelques incompréhensions au niveau de la lecture.
L'histoire est passionnante, moi qui n'aime pas pas spécialement lire,j'ai vraiment bien aimé cette BD.
Je conseille à toute les personnes étant amatrices de livres policiers de le lire,car ce livre est plein de rebondissements en tous genres.
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Une découverte !
Au sein d’une sorte de petite ville créée par l’inventeur des poêles, Godin, une série de meurtres est commis. Familistère de Guise renferme bien des secrets.
Une enquête surprenante menée par un journaliste. Une intrigue très bien ficelée. J’ai aimé la manière dont est racontée cette histoire. La fin est géniale.
J’ai beaucoup aimé les illustrations des paysages et des bâtiments. Néanmoins, je n’ai pas accroché avec les visages des personnages qui font flous. Je me suis perdue avec les personnages et leur nom.
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Tout commence, en janvier 1914, par un crime. Un certain Latouche est retrouvé le crâne fracassé à deux pas de l’usine Godin, puis vient le tour de la veuve Granger, noyée dans la piscine…Décidément, plus rien ne tourne rond dans la cité ouvrière imaginée par Godin, le père du palais social implanté à Guise. Les cadavres s’amoncèlent. Un commissaire mène l’enquête alors que Victor Leblanc, le jeune journaliste fraîchement débarqué de Paris, tente de percer ce mystère.
Sous le prétexte de ces faits divers, Règis Heurtière nous plonge dans la vie quotidienne d’un familistère, tout droit sorti des utopies sociales du milieu du XIXème siècle. Ce complexe rassemble, autour de la fonderie, les logements des ouvriers, des écoles, une pouponnière, des commerces, des jardins et une piscine. La force et l’originalité de ce système réside dans le fait que ses habitants sont tous propriétaires à titre collectif. Mais l’égalité de traitement n’implique pas forcément la fraternité dans une vie communautaire où les rancœurs peuvent se transformer en vengeance. Les passions humaines sont tenaces et souvent noires comme le trait de David François. Son dessin et sa gamme de couleurs sombres, de nature presque expressionniste, se prêtent bien à cette architecture de fer, de briques et d’acier. Ils et traduisent avec talent le climat pesant, rude, de ce début de siècle au sein d’une société renfermée sur elle-même. Bédé d’atmosphère, « de briques et de sang » nous raconte aussi, avec un grand talent, une chimère politique et la fin d’un monde qui disparaîtra quelques mois plus tard dans le fracas de la première guerre mondiale.
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On connaissait Sherlock Holmes ... désormais on connait de briques et de sang. Une enquête policière. Sombre France. Atmosphère lourde. Scénario travaillé. Création d'une atmosphère pesante et mystérieuse.
Je dois avouer être tombée sous le charme de ce style ... :)
A ne surtout pas louper, vous posséderez une jolie pièce de bande dessinée dans votre bibliothèque.
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Cette BD fut pour moi une belle découverte tant pour la qualité du scénario de l’intrigue policière (Regis Hautiere), que pour la magnifique qualité et mise en valeur des dessins (David François).
J’ai également trouvé très intéressant le contexte historique de la première guerre mondiale tout comme l’histoire et la symbolique du lieu qu’est le familistère de Guise.
J’ai trouvé cette histoire très riche, j’ai appris beaucoup de choses tout en me divertissant. Le petit dossier en fin d’ouvrage est également très bien fait et complète bien le contexte historique et social du lieu.
En résumé, je recommande à 200% cette lecture et je continuerai à suivre ces 2 auteurs que je viens de découvrir suite à cette lecture.
Enfin, j’ai eu l’occasion de rencontrer récemment le dessinateur David François, c’est de surcroît une personne très sympathique, passionnée et qui a le sens du partage de son travail.
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L’intention des auteurs est trop prégnante pour que le lecteur prenne plaisir à tourner les pages de l’album avec naturel. Le Familistère ne manque pas d’attraits, mais je n’ai pas trouvé qu’il soit exploité avec originalité. L’enquête policière collée sur la volonté de faire découvrir cet endroit et son histoire n’a pas un intérêt extraordinaire en elle-même. Un album entre-deux, qui ne prend franchement aucun parti, ce qui se ressent aussi dans le dessin.
Entre paysages et visages, le graphisme a du caractère. Jusqu’au chapitre 3, on peut découvrir de jolies cases aux vues originales, aux perspectives arrondies, comme enchâssées dans une boule de neige. Passé ce chapitre, les vues d’ensemble sont plus architecturales, du réalisme à angles droits. Dommage. Le rapport entre le premier plan et l’arrière plan est marqué, ce qui donne des effets intéressants. Des visages expressifs au menton en triangle, virent au losange quand la colère monte. Cheveux, sourcils et moustaches apportent un aspect doux, flou et concret, comme si on avait collé des poils sur l’album.
A parcourir pour le plaisir de voir un graphisme qui sort de l’ordinaire.
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Godin, l'inventeur des poêles en fonte homonymes, s'est inspiré des théories socialistes de Charles Fourier pour créer le Familistère de Guise au milieu du XIXe siècle. Le principe est identique à celui des Phalanstères : une véritable petite ville autour d'une usine, avec logements et structures (école, pouponnière, théâtre, piscine) pour les ouvriers et les cadres. Les salariés sont propriétaires des bâtiments et de l'usine.
L'histoire imaginée par Régis Hautière prend place dans ces lieux, en 1914, à la veille de la première guerre mondiale. Un meurtre, puis d'autres, parmi les membres du Familistère. Une enquête officieuse est menée par un journaliste de l'Humanité* et une jeune femme vivant dans cette communauté.
L'intérêt de cet album n'est pas dans l'intrigue, simpliste et lourde, mais dans son cadre. On y découvre ce type d'organisation collectiviste, par le décor d'abord, mais aussi par les conflits qu'engendrent la promiscuité et la confusion entre vie familiale et vie professionnelle, "un monde clos dans lequel la notion de vie privée est très abstraite". (p. 56)
Les visages sont étranges et anguleux (et laids) : yeux étrécis et mentons triangulaires, comme en témoigne le personnage sur la couverture. J'ai admiré en revanche les décors superbes, la précision du trait et des détails - s'agit-il de photos retouchées ? Et en particulier les couleurs qui expriment admirablement des lumières, une atmosphère sous la verrière, dans les escaliers, dans les jardins.
Cet album est beau, captivant et instructif grâce à la restitution d'un cadre que je ne connaissais pas et d'un contexte socio-historique intéressant.
* créé par Jean Jaurès en 1904, ce journal initialement 'socialiste' devint l'Organe central du Parti communiste français en 1920
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En 1914 à Guise un crime est commis dans le familistère. le jeune Victor Leblanc, journaliste à l'Humanité est chargé de couvrir l'affaire.
Il va d'abord découvrir ce familistère, un édifice construit par J. Godin (les poêles Godin) sur une utopie sociale : améliorer les conditions de vie des employés en leur construisant des logements au sein de l'enceinte de l'usine et en leur proposant un accès à la culture, l'hygiène et l'éducation.
C'est donc dans cet univers clos que Victor va faire son enquête, aidé par la jeune Ada, membre de la cité ouvrière..
Avec cette BD, on entre tout de suite dans ce monde clos qu'est le familistère grâce aux superbes dessins de Davis François.
Les couleurs sépia un peu délavées, les visages durs des personnages et le trait charbonneux retranscrivent bien l'aspect brumeux et glauque de la cité.
Mélangeant vérité historique et suspense, les auteurs ont réussi leur pari avec ce magnifique album.
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Une BD policière entre Tardi et Simenon. L'arrière-plan est aussi important que l'histoire des crimes. Un journaliste de la rubrique des chiens écrasés dans le nouveau journal "L'Humanité" (1914) est amené à se rendre à Guise pour un premier crime. Nous sommes tout de suite plongé dans l'histoire locale du "familistère" fondé par Jean-Baptiste Godin. Les auteurs décrivent dans le détail ce lieu rare dans l'histoire économique française : une expérimentation pragmatique des théories socialistes de Charles Fourrier. Coopération, culte du travail, société du familistère... sont des expressions fondamentales de la vie dans le familistère mais aussi peut-être la source d'erreurs à l'origine de cette histoire criminelle : rigueur morale, promiscuité. Au final on se rend compte que les auteurs ne jugent pas le résultat : le schéma du scénario est reproductible dans d'autres contextes, mais le fait de l'avoir placé là leur permet de porter un coup de projecteur sur ce volet méconnu de l'histoire économique, en nous invitant peut-être à aller plus loin pour nous forger une opinion.
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Un crime vient d'être commis au Familistère.
Et là, il nous revient tous en mémoire cette chanson des Innocents ♪ dans cet auutre familiiistère ♫ sauf que rien à voir.
Non, il s'agit là de socialisme expérimental initié par feu le créateur des poêles Godin, mr Godin, donc, de par le fait, qui décida de créer un endroit harmonieux abritant la majorité de ses 300 ouvriers, tous propriétaires collectifs de l'ensemble des bâtiments érigés sur une vingtaine d'années. Une petite ville dans la ville. Le Familistère.
Ce petit paradis pourrait bien abriter un ange déchu bien décidé à ouvrir sa start-up "Aux Derniers Sacrements".
Victor Leblanc, jeune journaliste à l'Huma, associé à Ada Volsheim rencontrée sur les lieux du crime, décident de se lancer sur les traces de l'assassin qui pourrait bien rapidement remettre le couvert. A taaaaable...
De briques et de sang est une intrigue policière à la fois originale et didactique.
En effet, Régis Hautière, parfaitement documenté sur le sujet et magnifiquement épaulé par le trait charbonneux et sépia d'un David François très inspiré, parvient à retranscrire l'incroyable architecture de ce palais social aujourd'hui classé monument historique dans le département de l'Aisne.
Si les décors fascinent, petit bémol concernant les personnages aux traits beaucoup plus vaporeux qui offrent ainsi un contraste notoire avec cette architecture à la beauté du diable.
N'étaient quelques longueurs d'investigation, cette trame assure, notamment grâce à l'évocation de ce que fut le vécu de ces ouvriers en ces temps reculés.
Un très bon moment au final...
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