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Citations de Dawn Kurtagich (55)


Accepte l'idée que la santé mentale est un roc. Et qu'un roc peut s'eroder.
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L'important, c'est de ne jamais s'associer avec le diable.
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J'ai appris, au cours de ma misérable petite vie tragique, que les souvenirs sont comme de l'eau. Ils ne sont pas solides contrairement à ce que les gens croient. Quand une chose arrive rien ne la grave dans le marbre. Elle peut changer.
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J’essaie de sourire, mais il est jeune et bête, et il ne connait rien de la vie. Je sais ce que c’est. Je sais que l’amour est une faiblesse qui s’insinue sous ta peau et écorne ta pierre jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un bazar sanglant.
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J’avais passé des années à imaginer le manoir, ce lieu magique où rien ne pourrait nous blesser ou nous contrarier. Un lieu de plénitude, de lumière, de luxe et puis… cet endroit était désert. La tapisserie se décollait, vieille et effritée, les meubles étaient squelettiques. Presque tout ce que j’avais vu était réparé avec de la colle ou du scotch, ou même entièrement cassé. Et tout était trop vieux pour être qualifié d’élégant ou d’antique. Même les appliques murales clignotaient sans cesse.
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Catherine, la plus grande et la plus sage des filles, eut l’idée la première, mais ce détail serait bientôt oublié. Car cette idée, c’était un peu comme une goutte d’encre dans l’eau ; cela se diffusait rapidement, se dissipant dans chaque fillette tour à tour, jusqu’à ce qu’aucune d’elles ne puisse être certaine de qui avait pensé en premier.
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Ils voyaient une ivrogne alors que j'étais brisée.
Ils voyaient du sarcasme alors que je sanglotais.
Ils me voyaient les repousser alors que j'appelais leur amour.
C'est trop difficile. Je ne peux pas admettre ce défaut, cette brèche dans mon armure. Pour oublier, j'ai marché dans cette nuit sans fin. J'avais peur et je suis montée sur le toit dans l'espoir qu'un jour je sentirais la lumière de la lune si brillante sur ma peau. J'en meurs encore d'envie, Dee, de ça et de bien plus encore.
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- Espèce de vieille carne, lui murmura Roan à l'oreille. Tu as l'air aussi sèche et amère que tu l'étais dans la vie. Regarde où tous tes mots pleins de venin t'ont amenée. Et pourtant... personne ne mérite de mourir seul dans sa chambre glaciale. Je suis navrée que tu aies dû subir cela. Nous nous retrouverons peut-être en enfer... ou au paradis.
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Elle ne peut plus faire l'autruche. Cette montagne est bel est bien maudite. Mais pas par une sorcière. Par quelque chose de bien plus dangereux.

- Diaboli, cracha-t-elle entre ses dents. Démon.

Les sol sous ses pieds s'esclaffe et commence à grincer comme s'il était en train de mâcher.
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L'animal ressemble à un ovidé - un bélier des montagnes. Mais c'est impossible. Il ressemble presque à un mouton de Soay, mais il est plus gros. Vraiment beaucoup, beaucoup plus gros. Aussi gros qu'une vache. Ou qu'un cheval. Il se tient là, bien trop imposant, avec un calme qui n'a rien de naturel. Il la surveille.
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Papa s'est passionné pour cet endroit. Il était obsédé. Mill House. C'est là qu'il serait né, d'après son dossier d'adoption. Sauf qu'on sait que c'est n'importe quoi, puisque Mill House est une ruine depuis au moins cent ans. Et pourtant. Le nom était là.
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Nous ne sommes pas n'importe qui. Nous sommes qui nous sommes. Et maintenant, nous allons découvrir pourquoi nous sommes comme nous sommes.
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Cette maison, elle affecte les gens normaux. Toute la montagne est infectée par les ténèbres. C’est insidieux. Comme un poison qui remonte tout doucement jusqu’au cœur. Rien ne survit ici. Plus rien ne survit, ici.
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Nous ne sommes pas n'importe qui. Nous sommes qui nous sommes. Et maintenant, nous allons découvrir pourquoi nous sommes comme nous sommes.
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Écoute moi bien, continue-t-elle en lui prenant la main. Je ne te jugerai jamais, je ne te mépriserai jamais, je n'aurais pas pitié de toi. Ce que je ferai, en revanche, c'est être en colère à tes côtés. Je serai folle de rage pour toi. Et je t'aimerai. Ni plus, ni moins.
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On les sent presque, les pulsations. La nuit, en revanche, elle est vide. Éteinte et abandonnée. Mon Dieu, cette école, c’est Carly et moi… Elle est quelque chose durant la journée, elle devient autre chose la nuit.
Elle a beau être une imitation des briques pimpantes d’Oxford à l’extérieur, à l’intérieur, elle recèle quelque chose de bien plus vieux, de bien plus abrasif, brut et poussiéreux, vieilles pierres grises croulantes, taches de lichen moroses et souillures d’eau croupie.
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Il aime respirer. Et il aime rire à mi-voix et son rire, je ne sais pas comment, il sent le moisi. Comme une serviette oubliée dans un sac de piscine. Et en même temps, elle est chaude, cette odeur. Comme des cendres fumantes.
Ce soir ne fait pas exception à la règle. Je peux l’entendre, il est assis dans un coin, il me surveille. Son rire mécanique bégaie et rebondit sur les murs qui m’entourent.
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Je suis prisonnière de ma propre peau. Mes os sont ma cage. Mais elle dit qu’elle a besoin de moi, que je la rends heureuse, qu’elle ne pourrait pas vivre sans moi, et je sais que c’est la vérité. C’est la vérité pour elle comme pour moi.
Carly et moi, on est plus proches que des sœurs. Plus proches que des jumelles. On pourrait presque ne faire qu’une. Après tout, nous n’avons qu’un corps. Mais nous sommes différentes. On pourrait dire qu’elle est la meilleure part de moi. Nous partageons une vie ; chacune en a un morceau.
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– Il faut que tu aies la foi.
– En quoi? fis-je d’une voix un peu trop amère. Dis-moi autre chose, Gowan. Raconte-moi des histoires de ciel et de mer. De lieux emplis de magie. Des contes où la musique danse dans le vent et où les filles tournoient sur le sable. Raconte-moi ça, Gowan.
Dis-moi des mensonges agréables, et j’y croirai avant de les jeter au loin.
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Les enfants sont comme des éponges, Oui nous nous imbibons de tout, Même de ta noirceur, Juste en respirant.
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