Jean-Paul Desverchère

Il s'agit ici d'une version allégée de mon essai précédent, l'univers dans le néant aphorismes récursifs et Guematria dont le contenu constitue un essentiel largement exploitable.

Une version de poche n'empêchant nullement sa valeur de s’exprimer grâce à quelques rajouts conséquents alimentant son autonomie tout en restant fidèle à son archétype.

J'insiste afin de canaliser d'éventuels détracteurs que toutes les études présentes dans cet ouvrage ne sont malgré leurs volontés de convaincre qu'une ouverture d'esprit (jamais Dieu lui-même) et le resteront certainement à jamais.

Ce qui peut paraitre farfelu s'avère parfois n'être que la lucidité de son imaginatif.

Il faudra en tenir compte lors de la consultation de ces pages.

Un aphorisme est une pensée qui autorise et provoque d'autres pensées, qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions. Même si sa formulation semble prendre une apparence définitive, il ne prétend pas tout dire ni dire le tout d'une chose.

Bonjour à tous
Mon livre "L'univers dans le néant essai de Monadologie" sera en téléchargement gratuit sur Amazon sur liseuse kindle du Lundi 13 Mai au Lundi 20 mai 2024.

Ou qu'il aille, il avait toujours l'impression d'être au centre du monde.

Kim Stanley Robinson Chronique des années noires.

L'obscurité se terminera par un nouveau siècle de lumière.
Nous serons plus frappés du grand jour après avoir été quelques temps dans les ténèbres.
Jean Le Rond d'Alembert Discours préliminaire de l'encyclopédie.
Citation découverte et reproduite suite à la lecture du roman Deux hommes de bien de Arturo Perez Reverte.

Ce livre n'a qu'une seule mission, répondre de manière atypique à certaines questions que la plupart d'entre nous ne se posent jamais.

Une petite flambée explicative entre l'auteur et un journaliste fictif dans un entretien paisible révélant quelques parcelles d'un essai destiné à des esprits désireux de tourmenter leurs acquis par de nouvelles perceptions atypiques. ( l'entretien p . 113)

Laissez tomber la certitude. L'inverse n'est pas l'incertitude. C'est l'ouverture, la curiosité et la volonté d'embrasser le paradoxe, plutôt que de choisir les bons côtés. Le défi ultime est de nous accepter exactement tels que nous sommes, mais sans jamais cesser d'essayer d'apprendre et de grandir.

Tony Schwartz

La connaissance est une condamnation.
Sumerki Dmitry Glukhovsky

Je sais que l'on ne sait jamais.

Sisyphe en accomplissant l'absurdité de sa tache consistant à déplacer sa pierre de bas en haut de la montagne sachant qu'une fois arrivée en haut la dite pierre retournera en bas de la montagne ceci le forçant à recommencer la même action à jamais ne progresse pas intellectuellement mais ne semble pas en souffrir.

La rotation annuelle de la terre autour du soleil ne change pas son quotidien. Le notre non plus d'ailleurs. Sisyphe est l'égal du plus grand des savants dans la mesure ou l'ignorance ou la connaissance la plus haute ne protège ni l'un ni l'autre des contingences de la vie quotidienne.

"Selon Camus, en renonçant à tout ce qui dépasse l'expérience immédiate, en abandonnant la recherche d'un sens profond à toute chose, Sisyphe triomphe."
Brian Greene La magie du cosmos.

Faut-il s'immoler dans son quotidien plutôt qu'être comme le souligne William Blake que Les yeux de l'homme qui s'agrandissent et qui regardent les profondeurs de mondes en cohabitant avec toutes les incertitudes jalonnant nos retraits ou nos investissements.

Le droit de retrait pour certains, l'étude perpétuelle pour d'autres. Nos recherches et nos découvertes ne seront à jamais que des poires pour la soif. La chose en soi épurée de toutes définitions nous est à jamais interdite car comment s'approcher d'un concept entièrement dévêtu de toutes ses senteurs empiriques.

Le silence meurt quand on prononce son nom.

La véritable chose en soi d'un objet disparaît quand on le détermine. Par sa nécessité de tout définir, la conscience dénature la vacuité de sa propre inconscience.

Il existe certainement un passage raccordant la conscience à son inconscience, l'instant zéro, la lumière du néant mur de Planck fusionnant le verbe et son omerta.

Le vide primordial n’est pas dénué de tout, il est le potentiel de ce qui va être, le baume de toutes les formes.

La singularité, le commencement, le point zéro.

Le lieu ou se trouvent sans se confondre, tous les lieux de l’univers vus sous tous les angles.

Le Tao vide et plein. L’être et son non être. L’agir et le non agir. L’image virtuelle de tout ce qui se déploie dans l’espace et le temps.

Le moule de sa vacuité et de sa plénitude généré symétriquement sur le premier de tous les nombres.

L’épicentre de toutes les dimensions que nous formatons s’alimentant elles-mêmes, par elles-mêmes, pour elles–mêmes à l’aide de chacune de leur étiquette qui malgré leur divergence ne forme qu’un seul concept.

Le grand tout, un microprocesseur géant en représentation continue, tel un patchwork déployé sur une scène infinie dont les décors et les acteurs ne symbolisent que la phénoménologie d’une seule particule.

Babel, tesseract de l’univers, l'être des êtres, simulation simultanée de tout ce qui peut être en un seul aspect.

Pensée unique d’un champ d’énergie dont l’ossature de sa totalité malgré sa diversité ne reproduit qu’une seule réalité.

Un livre fait de tous les livres du plus élaboré au plus insignifiant qui les vaut tous et que vaut n’importe quel livre.

Pour découvrir le secret des secrets, il faut certainement unir en une seule image l’un et sa divergence n'étant certainement qu'une réplique de lui même.

Une seule vérité disséminée dans toutes ses apparences.

Un organisme vivant dont chaque élément inséré dans un même ensemble assure malgré sa différence le fonctionnement d'une même entité.

Il suffit de comprendre une seule chose pour comprendre toutes les choses, car toutes les choses sont liées à cette chose comme étant la diversité de sa récurrence.

Une vérité infinie de formes dynamiques et transitoires, un samsara existant et s’évanouissant tout en renaissant sans cesse dans un mouvement d’énergie incessant.

Pour être viable, l'étude d'un objet se doit d'être toujours en accord avec l'esprit qui l'analyse et qui en constitue la synthèse en fonction de sa perception.

En observant une plante, chacun remarquera immédiatement qu'elle ne fait que reproduire son archétype sur toute son étendue.

Chaque feuille métamorphosée élabore par sa récurrence l'envergure générale de chaque variété de plantes.

Il n'existe donc qu'une seule vérité disséminée dans toutes ses apparences au même titre que celle de chaque esprit sur tout ce qui l'entoure.

Une expérience sensorielle permettant à chaque entendement de se constituer une enveloppe commune, en fonction de l'émotion qu'il ressent face à l'objet qu’il contemple, auquel il apporte par son ressenti une dimension unique.

Il suffit simplement de faire de notre conscience une image de l'univers ou toutes les choses malgré leurs différences ne sont que les divers aspects d'une même réalité.

De cette façon, le poète par ses vers finira toujours par contempler une nature belle et harmonieuse qui l'aura lui-même élaborée, en relation avec sa personnalité accordant ainsi son ressenti avec une réalité en accord avec l'image de ses réflexions.

Un roman correspond à la visite d'une aventure achevée que notre lecture reconstitue page par page de manière sensitive.

La simultanéité de toute une rédaction privée de vibrations sollicite de notre part la constitution d'une imagerie séquentielle afin que nous ressentions son émotionnel dans ses moindres détails.

Un cercle représente la figure géométrique d'un roman en simultané, c'est à dire l'accomplissement de son parcours en une seule vision.

Les différents polygones figurant à l’intérieur d’un cercle représentent la réalisation chapitre par chapitre de toutes les émotions que nous moissonnons tout au long de sa lecture.

Un livre ne pourra jamais se réaliser s’il n'est pas pendant toute sa consultation au contact de son accompli.

Le livre de l'univers certainement tissé dans l'éternité de son non être accompli mais non réalisé, projette anonymement dans son écriture un déterminisme inconscient que nos sens métamorphosent en révélation.

Tout ceci veut dire que si nous étions en possession du livre de l'univers nanti de la totalité instantanée de son devenir sans le ressentir, nous deviendrions suite à sa consultation page après page, l’interface de sa réalisation sensitive et séquentielle dans l’espace et le temps.

Notre esprit est une incarnation émotionnelle du miroir désincarné vide et plein de l’univers de Dieu, dont nous entretenons à chaque instant l’intensité par notre ressenti.

Nous sommes les vibrations de l’absence.

Et comme le dit le grand oiseau à Emilie Jolie :
N’oublie pas de tourner toutes les pages.