Une fois n'est pas coutume, je vous fait une critique d'un livre lu :"La lumière du silence" que je n'ai pas entièrement assimilé mais il fallait que je vous en parle parce que l'auteur l'a revu et corrigé. Son texte: "l'univers du néant L'essentiel : Essai de monadologie" de Jean-Paul Desverchère pourra se lire en format numérique gratuit du 22 avril au 26 avril.
Parce que l'auteur a consacré 22 ans de réflexions dont onze années à l'élaboration de cet essai, au côté surprenant et atypique dont il est fier, et il y a de quoi.
Parce que c'est un homme passionné , par ce qu'il fait, qui est sur le site et est prêt à en discuter avec vous.
Parce qu'il utilise des citations pertinentes ou des exemples basés sur des films, ce qui devrait intéresser les cinéphiles.
Parce que c'est un livre où nous sommes actifs, où nous vagabondons, où des récurrences nous permettent de comprendre ce que Jean-Paul Desverchère veut dire suivant notre sensibilité.
L'auteur croit à son texte avec ferveur et enthousiasme, et je pense sincèrement que tout auteur, tout livre mérite que l'on s'y intéresse. Depuis que je lis, j'ai fini par constater qu'il y a toujours un petit je ne sais quoi qui fait que toute lecture a de l'intérêt. Alors n'hésitez pas, lisez L'univers du néant L'essentiel : Essai sur la monadologie. Soyez curieux.
Commenter  J’apprécie         3210
Un aphorisme est une pensée qui autorise et provoque d'autres pensées, qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions. Même si sa formulation semble prendre une apparence définitive, il ne prétend pas tout dire ni dire le tout d'une chose.
L'obscurité se terminera par un nouveau siècle de lumière.
Nous serons plus frappés du grand jour après avoir été quelques temps dans les ténèbres.
Jean Le Rond d'Alembert Discours préliminaire de l'encyclopédie.
Citation découverte et reproduite suite à la lecture du roman Deux hommes de bien de Arturo Perez Reverte.
Tout semble se dissoudre fautes de motivations dans le divertissement et la perception des choses les plus simples.
Les messages ne passent plus ou ne semblent plus captés que par d'irréductibles acharnés continuant coûte que coûte à élargir leurs connaissances. Les temps sont à la fête et au désoeuvrement. La peinture de Georges de la Tour rassemble dans ses clairs obscurs l'austérité d'une époque. Un ennui profond, un obscurantisme pesant tissé dans une histoire privée de luminosités intellectuelles. Un personnage semble contempler une lumière qu'il ne peut atteindre destinées à d'autres esprits encore endormis dans le temps.
Une petite flambée explicative entre l'auteur et un journaliste fictif dans un entretien paisible révélant quelques parcelles d'un essai destiné à des esprits désireux de tourmenter leurs acquis par de nouvelles perceptions atypiques. ( l'entretien p . 113)
Ou qu'il aille, il avait toujours l'impression d'être au centre du monde.
Kim Stanley Robinson Chronique des années noires.