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Critiques de Dominique Dupuis (18)
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Emerson Lake and Palmer

Tout d'abord, laissez-moi vous dire que quand, vers quinze ans vous prenez en pleine poire, les Doors, les Beatles, les Stones, les Who, Bob Dylan, Creedence… J'en passe… Ca vous change de la production française de l'époque.

Quand King Crimson à déjà publié « In the Court… », quand Patrice Blanc-Francard, même si c'est tard le soir, présente Pop 2, ça provoque l'effet Obélix : quand on est tombé dedans étant petit, ça vous marque pour la vie.

Alors, quand en 1971, vous voyez arriver « Tarkus », je vous laisse imaginer…



Emerson, Lake & Palmer ! Mythique !



Aussi suis-je très heureux et reconnaissant aux éditions du Layeur et à Babélio pour ce somptueux cadeau de Noël : un bouquin grand luxe qui retrace toute la carrière de ce groupe en partant des origines de chaque musicien dans divers groupes de l'époque.

Une iconographie non moins somptueuse judicieusement commentée.



Et à nouveau, nostalgie…



Nostalgie d'une époque qui voyait de nouveaux groupes « sortir chaque semaine » ; nostalgie de « Rock & Folk » de « Hamster Jovial » qui naquit dans ses pages, suivi un peu plus tard par la guitare à Dadi qui m'initiera au finger picking ; nostalgie d'une époque où il y avait des musiciens pour tenir les instruments… Bref, nostalgie…



Nota 1 : mille excuses pour ne pas parler de Pink Floyd, qui n'était pas, à l'époque, dans mes écoutes favorites.

Nota 2 : Uriah Heep, Jethro Tull, East of Eden, Zappa & the Mothers of invention, et bien d'autres… étaient déjà dans le chaudron quand je suis tombé dedans…

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Grateful Dead Cover

Les Grateful Dead est un groupe qui représente le mieux l'aventure de la musique hippie californienne.



Ce groupe , qui apparait en 1965, a fédéré une communauté mondiale et totalement fidèle; capable de faire des milliers de kilomètres pour aller applaudir ce groupe mythique qui a inventé le rock psychédélique. dont les membres , encore vivants aujourd'hui sont Mickey Hart, Bill Kreutzmann, Phil Lesh et Bob Weir.



Dans cet ouvrage illustré qui fait la part belle aux couvertures de disques, l’auteur Dominique Dupuis raconte album après albums le parcours du groupe qui a récemment célébré le 50eme anniversaire de leur groupe devant des stades combles .



On connait assez mal finalement ce groupe issu du mouvement hippie en Californie dans les années 1960, et avec ce livre complet et iconomiquement riche, on découvre au fil des 160 pages de cet ouvrage à grand format, toute la petite et la grande histoire de ce groupe mythique , et qui parle autant du mouvement Flower Power que de l'industrie musicale.



Cet ouvrage de Dominique Dupuis, expert de groupes des années 70/80 comme les Pink floyd ou King Crimson, fait la part belle aux couvertures des disques et présente l'histoire de la création du groupe à travers anecdotes percutantes et captivantes à souhait !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La prise de la Bastille

La prise de la Bastille fait partie des Histoires à jouer des Editions Posidonia.

Une histoire à jouer permet de devenir un personnage et de traverser l'histoire, comme dans un jeu de rôle.

Un crayon, une gomme, un dé, des capacités physiques et intellectuelles mais aussi un potentiel d'éloquence, des armes et des points de vie.

Votre personnage Edmond Roch de Beauvert a participé à la révolte de 1788 à Vizille dans le Dauphiné. Edmond a été élu à la députation et il monte sur Paris afin de participer aux Etats Généraux.

La suite résulte de vos différents choix tout au long de cette histoire.

Cela peut être très court , un duel qui se passe mal , une mauvaise rencontre et Edmond passe de vie à trépas.

Ou au contraire , à force d'abnégation, de rouerie, d'intelligence vous devenez un personnage incontournable de la prise de la Bastille.

Vous pouvez faire l'expérience seul avec Edmond ou vous pouvez vous entourer d'autres joueurs pour donner plus de fun à cette prise de la Bastille.

Voila un bon moyen pour réapprendre l Histoire avec ses enfants et petits enfants.

Ah ! ce n'est pas un jeu video mais le côté vintage a du charme. Pas dit néanmoins que les petits enfants resteront longtemps autour de Papy !

Merci à Babelio et aux Editions Posidonia pour l'envoi de l'Histoire à jouer dans le cadre d'une Masse Critique.






Lien : http://auxventsdesmots.fr
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Histoires à Jouer : Complot sous la Terreur

Merci encore une fois à Masse Critique pour cette jolie découverte.

J'ai voulu jouer à fond, résultat je suis morte deux fois, poignardée et emprisonnée, je me suis fait poursuivre dans les rues, accuser, rouler dans la farine à cause d'un malheureux lancé de dés...Et j'ai aimé.

L'histoire nous plonge bien dans l'ambiance de l'époque de la Terreur. Je regrette peut être un peu le manque de descriptions et le rôle essentiellement masculin, mais j'imagine qu'il faut se positionner. Peut être aussi quelques facilités de passage de chapitres en chapitres avec seulement un jeu de pousuite juste d'un lieu à un autre ( surtout si comme moi on a une mémoire de poisson rouge et que deux jours après on ne sait plus à quel numéro on était...). Mais dans l'ensemble pour un petit lecteur c'est parfait, il y a une bonne dynamique et l'originalité historique, pas forcément la préférée des ados est donc un chouette défi. Dynamique aussi les choix du début, armes, argent, potentiel qui donne une dimension au personnage.

Je vais essayer de le glisser dans les pattes d'un de mes ados pour refaire une critique plus ciblée.

Mais j'aime ses livres qui peuvent faire découvrir la lecture et l'aventure autrement. Si mon lecteur cible (qui lit peu),accroche et joue le livre en entier je met 4,5 ; rien que ça " jouer le livre" c'est beau !!
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La prise de la Bastille

Je remercie Posidonia éditions et Babelio pour l'envoi du livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse.



Quoi de mieux pour découvrir l'histoire en jouant ! Ecrit par Dominique Dupuis, un passionné de la période révolutionnaire et illustré par Marcel Laverdet, dessinateur entre autres pour Presses de la Cité, et Tristan Dupuis, on est en pleine immersion, au coeur de l'histoire en incarnant un député du Tiers État.



A la manière des livres dont vous êtes le héros, le lecteur fait des choix sur les actions. Pour rédiger ce retour, j'ai joué dans un premier temps avec mon compagnon puis seule. Nous avons tenté plusieurs combinaisons pour nous faire une idée globale de ce livre.



Je m'attendais à pouvoir mieux comprendre les enjeux de cette période historique, sans connaissance préalable. En lisant dans un premier temps l'introduction, j'ai été surprise de trouver autant d'informations plutôt difficiles d'accès. Je suis passée outre et ai pris connaissance des règles de jeu.



Ce livre où on joue un rôle à part entière a ceci de particulier qu'en plus de pouvoir déterminer de nous-même la suite de l'histoire, on se retrouve confronter à des combats, contre des révolutionnaires plus que hargneux. le lecteur doit donc de prime abord compléter une feuille de personnage et déterminer sa capacité physique, manuelle, de communication et son potentiel d'éloquence. Tout ça par un lancé de dé. L'issue des combats à venir dépendra de ces résultats : autant partir avec le plus de munitions possibles. Les règles du jeu peuvent être abscons mais au fil du jeu, on comprend un peu mieux.



Une fois cette feuille complétée, le lecteur peut se lancer dans l'aventure.



Dès la première page, le prologue nous remet dans le contexte, en précisant notre rôle pour les pages à venir. Une fois encore, j'ai trouvé que les informations qui nous sont délivrées sont peu abordables : la double représentation du Tiers État, le vote par tête, … Ce livre m'ayant été envoyé dans le cadre d'une masse critique jeunesse, je m'attendais à un livre plus facile à appréhender. La couverture du livre ne précise pas à partir de quel âge il peut être lu. Ces termes auraient pu être davantage expliqués pour aborder au mieux la suite.



Par la suite, on peut donc rencontrer différents personnages. Venant directement de notre province, il nous est difficile de déterminer si nos rencontres sont en notre faveur ou non. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de regretter des rencontres, notamment (surtout en fait) des femmes…



Parce que oui, des femmes, notre député va en rencontrer. Elles vont lui tourner autour, et notre député va difficilement pouvoir s'en détacher une fois pris dans leurs filets. Elles sont souvent là pour remettre en cause le projet de notre héros, qui détourne difficilement les yeux. le public cible jeunesse de ce livre est assez étonnant d'ailleurs. On se retrouve à devoir affronter des ennemis bien coriaces après les avoir rencontrées.



Lorsque le lecteur rencontre ces personnages bien échaudés, on se retrouve à devoir combattre. Notre feuille de personnage entre donc en jeu. le lecteur doit lancer à plusieurs reprises le dé pour combattre l'ennemi. Les règles doivent être bien comprises pour aborder le combat. A deux, on a fini par comprendre, je crois. Les combats sont visiblement acharnés puisqu'il a fallu lancer à de (très) nombreuses reprises le dé pour trouver l'issue du combat. Il faut avoir une certaine chance dès le départ pour espérer une issue positive au combat, sans quoi notre histoire trouve une fin précoce.



Fort de cette expérience malheureuse, j'ai tenté d'éviter les femmes et je me méfiais de tout type de rencontres. Même si on reste dans le droit chemin, il nous arrive des aventures violentes.



Il est donc difficile de déterminer quel choix le lecteur doit prendre pour essayer d'aboutir à une issue positive. J'ai essayé plusieurs choix et n'ai pas réussi de finir l'aventure avec succès.



Je pense que ce livre pourrait être utilisé dans le cadre scolaire, avec une explication supplémentaire sur les termes difficiles. En tant qu'adulte, je n'ai pas vraiment eu la patience d'approfondir le sujet pour comprendre pleinement les enjeux de cette période.



En bref, un livre immersif, ludique et original mais difficilement abordable sans un peu de connaissance préalable.


Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Emerson Lake and Palmer

Merci à Babelio et à masse critique pour ce somptueux cadeau de fin d'année.



Un ouvrage exceptionnel, de poids et de taille conséquente difficile à caser dans une bibliothèque que méritait hautement ce groupe concept prodomique au leader charismatique, pianiste et clavieriste virtuose toujours à l'affut de sons nouveaux, calme dans la vie, intenable en public, martyrisant ses moogs sur scène de manière extravagante.



Un trio complémentaire au caractère bien trempé dont il faut colmater du mieux possible les divergences musicales de manière à ne formater qu'une pensée unique malgré les différentes résonances de chacun.



Indispensable compromis entre la dissonance et la consonance, la diversité et l'harmonie, le décalage et la mélodie ne faisant plus qu'un, disséminés dans des opus complexes ou chacun incorpore ses affinités, qu'elles soient virulentes ou plus pondérées.



Synthétiseurs symphoniques chauffés à blanc, baryton sensitif, et percussionniste accrocheur offrant des partitions étendues et déconstruites parfois difficiles à décoder pour un profane habitué à des mélopées plus simples et calibrées.



Un confort d'écoute malmené par de nouvelles distorsions, bizarreries dérangeantes, potentiel d'une musique presque cacophonique, qu'il faut avoir le reflexe et la volonté d'analyser et surtout de visiter comme étant la surface d'une demeure expérimentale libre de l'agencement de ses murs.



Car tout ici est imprévisible, modulable, novateur et perturbant surtout en haut des cimes quand tout est permis et que l'on en abuse un peu trop, ceci engendrant à court terme un recadrage des autorités inéluctable annonçant le déclin de la prestation libre et vitaminée de trois esprits novateurs obligés de rentrer dans le rang en respectant les contraintes d'un système.



Un peu plus de trois minutes par morceau au lieu de vingt précédemment.



La production s'en ressent. le rendu devient plus basique. L'esprit « Foreigner » n'est plus bien loin.



Calciné par l'intensité de sa propre lumière, E.L.P devient terne et n'interpelle plus et surtout ne scintille plus par son indépendance, délaissée de ses décibels innovants que le groupe peine à déclencher s'ayant trop diversifié dans ses opportunités personnelles.



Le logo n'a plus de jus et ne fait plus que pondre au lieu de créer.



Un chant du cygne ressemblant étrangement au crépuscule des fab four n'étant plus capable de s'exprimer dans sa collectivité.



Finalement tout groupe de légende ne finit-il pas ainsi, détrempé par sa propre envergure?











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Yes

«Soon, oh soon the light

Ours to shape for all time, ours the right

The sun will lead us

Our reason to be here. »



Merci infiniment à Babelio et à masse critique pour ce très beau cadeau de Noël, formidable livre sur un groupe mythique aux multiples facettes, à ce jour au trois quart décimé, ne lâchant rien, toujours productif que ce soit en studio ou en vadrouille par monts et par vaux.



Que de belles révélations et de merveilleux souvenirs remarquablement détaillé tout au long de ce péplum somptueusement imagé sur le parcours de cette brochette de musiciens hors pair, optant tout le long de leur carrière pour une production morcelée de nombreuses parcelles curieuses et innovantes.



Un premier contact pas toujours facile suite à leurs nombreuses variations thématiques autant idylliques, planantes et initiatrices que robustes et vitaminées.



Changement d'atmosphères auxquelles il faut s'accoutumer lentement galette après galette sans frémir devant ses nouvelles tonalités inquiétantes semblant surgir d'un autre monde.



Parsemé d'une voix ésotérique sur le toit du monde, valorisant dans un état second, les textes de mélopées complexes, longues et décousues, éparpillées dans des albums concepts parfois difficile à cerner.



Une approche presque céleste aux propos abondamment cryptés, envoutant ou agaçants d'éventuels nouveaux adeptes prêts à se démunir d'un confort de lecture, constant et gentillet.



Ici on est ailleurs, surtout pour écouter, apprendre, analyser et ressentir l'offrande de nouveaux accords et de nouveaux sons, perturbant une oreille habituée à capter des conceptions linéaires beaucoup plus disciplinées.



Déroutée devant un processus original et déstructuré, n'appartenant qu'à ceux qui l'exprime par d'insolites émanations éclectiques, compilées sur des plages complètement débridées n'étant plus esclave de leurs minutages.



Une véritable provocation dont on ne ressort pas indemne menaçant la tolérance d'un auditoire conventionnel ronronnant paisiblement dans son patrimoine.



Accepter une telle mutation n'est pas simple et nécessite dans un premier temps une attention et surtout une tolérance appuyée.



Le vacarme et l'accalmie, tourbillon docile et désordonné en alternance de Gates of delirium est un bon exemple.



De gros efforts à faire dans une nouvelle dimension presque quantique, sonorité divergente d'un ensemble qu'il faut avoir le courage de visiter sans craindre de se perdre.



Tenir sans claquer la porte suite à la disette de certains repères, complètement annihilés au contact d'une palette déconstruite voir inaudible.



Comme si le groupe prenait la clé des champs sans se soucier un seul instant des conséquences de ses décrochages.



Tenter l'aventure sans craindre de se réinventer en parcourant concentré au maximum une autre manière de faire s'exprimant parfois à la limite du supportable.



Yes, sorte de théorie du tout, mur de Planck, frontière entre l'ordre et le désordre va néanmoins devoir afin de mieux se faire connaitre aplanir temporairement ses productions et produire de la matière un peu plus digestive.



Ce qui va nous donner le dispensable « owner of a lonely heart.» plus abordable qu'une « pléthore » d'albums concepts ne s'adressant qu'à des initiés.



Quelques escapades seront néanmoins réussies dont l'album « Drama » représente du moins selon mon ressenti le plus beau fleuron.



Le groupe amputé de plusieurs cadres majeurs possède le mérite de continuer d'enregistrer et de tourner.



Chris Squire et Alan White, ne sont plus de ce monde.



Jon Anderson est évincé, pendant que Rick Wakeman caritatif défend la cause des chiens errants maltraités tout en poursuivant sa carrière en solo.



Il ne reste plus que Steve Howe toujours au top pour faire tourner la baraque, très bien entouré par de nouveaux membres perpétuant la continuité d'un groupe de légende qui sans ses pièces maitresses continue néanmoins de s'exprimer.



Pourvu que ça dure.





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Au début était le jaune... : Une histoire subje..

Souvent quand on veut se plonger dans un domaine, on se dirige vers le "Que sais-je?". Mais l'aura d'une époque s'est dissipée de nos jours. Donc pour ce qui est dans la bande dessinée, passez votre chemin. Autant se diriger vers un passionné de la première heure, Dominique Dupuis. D'ailleurs, il préfère dire dès le titre qu'il ne peut pas être neutre dans sa vision de l'Histoire du 9e art. C'est assez parlant : "Une histoire subjective de la bande dessinée". Ainsi on ne s'étonne pas un instant quand il évoque avec fougue et exaltation de certains auteurs ou certaines bd. On sent l'authenticité et l'envie de partager avec les lecteurs.



Pour ne pas propose un pavé remplis d'informations, il a choisi de séparer les éléments par chapitre. Ainsi on peut aller à la découverte de la presse avant la Seconde Guerre mondiale, la bd underground ou la bd des années 80. Enfin, on peut comprendre le lien entre les évolutions scientifiques et la production de la presse, l'éducation et la lecture, les interdictions légales et les catholiques ainsi que les communistes, le passage entre culture pour les enfants vers les adultes. La taille des chapitres n'est pas égale entre elle. Quoi de plus normal aussi? Il y a des périodes plus importantes et des choses plus inspirantes aussi. En plus, l'auteur ponctue ses explications ici et là avec des images en noir et blanc. Extraits de page, morceaux de strip, des couvertures d'albums ou de magazines, il y a juste ce qu'il faut pour rendre la lecture agréable.



Pour les fans du 9e art, ils trouveront toujours des noms qui leur parle. Ainsi on lit ceux de Franquin, Tillieux, Bilal, Trondheim, Uderzo, Gotlib... Rien de tel pour piquer notre curiosité pour lire ou relire les classiques du monde entier tout genre confondu. C'est une mise en bouche intéressante. Par contre, si vous cherchez vraiment un ouvrage complet avec des dates, des références précises, elles deviennent de moins en moins présentes au fur et à mesure du bouquin. Vous ne trouverez pas non plus d'approche sur le pourquoi c'est toujours considéré une lecture pour enfants, nous n'aurons pas de chiffres sur les acheteurs, la typologie des lecteurs... Juste une approche historique ainsi que créatif et c'est déjà pas mal. Pour en avoir la preuve, il suffit de regarder la taille de la bibliographie. Au final, on a passé un bon moment avec encore plus d'amour pour la bande dessinée et tous ces créatifs passionnés.
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Pink Floyd

Je suis un fan de Pink Floyd depuis l’âge de mes 12 ans, 39 ans que la musique de ce groupe berce mes songes et ma vie, Dogs erre dans les vestiges de mon adolescence comme un écho immuable, ce morceau flotte dans l’atmosphère pour épouser mon âme, il sera à jamais en moi, ainsi que la musique de Pink Floyd. Lorsque Babelio propose lors de sa masse critique Pink Floyd de Dominique Dupuis, je suis comme un lion en cage, je le veux, Noël approche, il sera le cadeau surprise de cette fin d’année 2021, la nuit est encore présente, mon réveil m’éveille pour une seul chose, pouvoir recevoir l’ouvrage magnifique de Dominique Dupuis, l’ordinateur s’allume, je vais sur Babelio et coche le livre de Pink Floyd, voilà mon destin est scellé, je dois vérifier mes e-mails, attendre si j’ai été choisi, je le suis et quelque jours plus tard je le reçois, je déchire le carton qui le protège du voyage, je l’ai en main , c’est un magnifique ouvrage, splendide , illustrée de belles photos glacées, la première de couverture représente la pochette de l’album Wish you were here, deux hommes debout se serrant la main dont un s’enflamme, incrusté dans un vinyle, en caractère blanc Pink Floyd, ce beau livre s’impose comme une œuvre majeur de ce groupe mythique anglais , culte.

Merci Babelio pour ce présent qui va me faire revivre la discographie de Pink Floyd sous la plume de Dominique Dupuis et les photos qui illustrent ce livre, le sublime côtoie le sublime, dans son introduction, Dominique Dupuis invite avec sa citation en préambule André Breton.

« La liberté demande à ce qu’on jouisse d’elle sans restriction »

Résumant parfaitement la musique de Pink Floyd, en citant étonnement Rainer Maria Rilke, imaginant décrire la musique de l’album More avec un extrait du roman Les Cahiers de Malte Laurids Brigge, Dominique Dupuis prose avec littérature les Pink Floyd pour en faire les égéries virtuels de grands noms littéraires, laissant le groupe par ces compositions musicales et en faire une discographie et aussi de tous ces membres, une plongée musicale qui réveille des morceaux oubliés dans le passé d’un adolescent , d’un étudiant, d’un jeune homme découvrant le marché du travail et aussi d’un homme vieillissant. Ce qui est magnétique c’est à chaque album de Pink Floyd, je découvre chaque titre composé par les membres, les réécoutant, posant le livre un instant, puis l’oubliant pour fuir le temps et s’évanouit dans un univers qui s’étire au loin, la musique remplit toute l’atmosphère, une dimension nouvelle m’emporte, je glisse lentement dans l’abime sourde de l’apaisement, mon corps se liquéfie, je deviens moléculaire, comme le tableau de Dali, Galatea des sphères, Pink Floyd me désintègre de mon enveloppe charnelle, je suis gazeux , comme un nuage qui danse sur la rivière d’une brise printanière, mélodieux dans l’absolu, la musique Floydienne reste une aventure intime comme le dit Dominique Dupuis dans son avant-propos.

J’écoute les sons et lis la prosaïque comme la symbiose qui charpente le livre et la musicalité, je redécouvre Umma Gumma, cet album déconcertant par son originalité, entre live et son studio, laissant à chacun libre court à son imagination artistique, je n’oublie mes nuits d’errance sur Astronomy Domine, la force de Set The controls for the Heart of the sun et Grantchester Meadows un morceau où la Nature trouble les sens, Relics nous fait découvrir deux titres de Syd Barett, Arnold Layne et See Emily Play , que j’écoute rarement, le plaisir est là, cette compilation que j’ai dans mes cassettes audio ( j’ai encore ce genre de support musicaux), il faudra que je pense à l’acquérir en Cd, je peux continuer ainsi sur beaucoup de morceau de ce groupe, comme Obscured by clouds, ces deux morceaux Burning Bridges et Mudmen m’aspire dans les méandres du vertige et je me retrouve quelque fois sur les cordes de la guitare, vibrant au rythme des notes pour m’élever vers des cieux inconnus imaginaires, dans Atom heart mother, Alan's Psychedelic Breakfast est une composition reposante, un petit déjeuner musicale en quatre parties, chacune épouse les membres du groupe, une pur délice, une petite bulle d’air vous happe lentement vers des contrées aériennes survolant un paysage de campagne où autour d’un table les quatre mélomanes anglais se livrent à un petit déjeuner hors du temps, je m’égare encore une fois, ce son magnétique m’emporte à chaque fois, mon âme vagabonde toujours pour s’enivrer de cette quintessence psychédélique kaléidoscopique. Pink Floyd fait partie de moi, comme le dit Dominique Dupuis « Parler de Pink Floyd, c’est souvent évoquer une histoire personnelle. », c’est plus intime.

Chaque album du groupe est dans ce bel ouvrage analysé, Dominique Dupuis, sacralise le groupe à son œuvre musicale et non pas aux membres et leurs déboires, pour ma part, je suis un fan de la musique de Pink Floyd et non de Pink Floyd, je trouve dans cette musique une harmonie qui apaise mes sens, mon esprit s’évapore, la mosaïque des albums se succèdent sous la plume de Dominique Dupuis et mon voyage se poursuit avec la musique qui accompagne ma lecture, je découvre certain morceau oublié, perdu dans les méandres du temps, les incontournables scintillent de leurs auras comme The dark side of the moon restant 900 semaines au Billboard 200, étant le troisième album le plus vendu de tous les temps, Wish you were here tinte l’écho lointain de Syd Barrett, et ce morceau Shine On You Crazy Diamond qui reste dans ma mémoire , morceau qui débute le concert dans l’enceinte de Bercy, derrière mes 19 ans , je n’oublie pas l’atmosphère, la vapeur dans mon regard au-dessus du batteur Nick Mason, cette onde musicale qui m’aspire dans les paradis artificiels où Baudelaire s’invite, ce concert l’unique restera en moi, The Wall et son film, un opéra rock hors du temps, névrose de Waters, un album éponyme à cœur ouvert ou s’entremêle image et son comme un écho l’un à l’autre, presque éternel , comme ce bruit de l’eau de Signs Of Live qui immaculé inaugure A momentary lapse of reason, cet album qui me fit rencontrer ce groupe lors de sa tournée, il y a des moments de peu de raison qui fissure le temps pour laisser place à la magie psychédélique et envoutante de la musique Floydienne. The division Bell marquera une rupture inconsciente, boudant le concert, la peur d’être déçu, laissant tous mes amis à l’abordage de cette tournée s’arrêtant en France, se moquant de mon scepticisme et surtout de ma bêtise, j’assimile cet album avec ce regret de ne pas avoir eu l’audace de les écouter.

Les photos illustrant les albums sont de belles qualités, laissant une intimité avec les membres du groupe, chaque pochette est présente, le tout fusionne à merveille, je parcours cette partie peu connue, comme les enregistrements de la BBC, et les compilations comme celles sous le nom The Early Years, elles se fractionnent en différente période 1965-1967, 1968 Germin/ation, 1969- Dramatis/ation, 1970- Devi/ation, 1971- Reverber/ation, 1972-Obfusc/ation, 1967-1972 : Continu/ation, finissant avec The later years 1987-2019, toute cette collection apporte des inédits, des jets, des morceaux aux structures balbutiantes des grands titres aboutis sur les albums , des chutes de studios, nous entrons dans l’antre de la création et le cœur de ces cinq artistes. Dominique Dupuis chine même dans les disques pirates, nommé Bootlegs, avec précision la discographie de Pink Floyd s’étouffe de certains concerts comme Landing on the lagoon, celui de Venise en 1989, Pink Floyd meets Zappa, lors d’un festival , sous le chapiteau de l’Enclus à Amougles en 1969, Atom Hyde Park , lors d’un concert gratuit sur Hyde Park, en 1970, d’autres encore parsèment les bacs des disquaires comme celui de mon album culte de la tournée d’Animals, In the Flesh en 1977, et enfin tous les membres et leurs albums solo sont tous inventoriés de Syd Barrett avec son premier album The Madcap Laughs en 1970, Roger Waters et son Music from the Body , premier album solo en 1970, le deuxième sortira en 1984, The Pros and Cons of Hitchhiking, à la base un projet proposé au Pink Floyd , le refusant , le trouvant trop personnel, David Gilmour et les autres .

Bravo pour ce beau livre où Pink Floyd respire tous ces albums et ceux de leurs membres dans ces pages sous la plume de Dominique Dupuis et truffées de belles photos , magnifique cadeau, je remercie encore une fois Babelio pour cet ouvrage inestimable.

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Emerson Lake and Palmer

Très beau livre, livre d’art d’ailleurs et je ne m’y attendait pas Légère contrariété car ma bibliothèque refuse obstinément d’autres ouvrages mais bon on va s’arranger.

Que dire d’un tel ouvrage ?

Il reprend par ordre chronologique la création d’ELP d’abord par auteur du plus important Emerson ensuite Lake et enfin le lien entre les deux Palmer et ensuite leur palmarès

L’historique de l’avant ELP est plutôt réservé aux aficionados car très technique et n’apporte à mon sens pas grand-chose au ressenti de cette musique. Les définitions divergentes rock progressif ou rock psychédélique indiffèrent certainement les auditeurs du moment babas cool pour la plupart ainsi que les excentricité scéniques sauf pour ceux qui ont eu la chance de les voir sur scène à l’époque, les musiciens de proximité pour la plupart ne sont quasiment pas connus du grand public.



les photos de tous les albums sont au rendez-vous au détriment de photos des trois compères on les aurait aimé inédites mais surtout plus nombreuses par contre elles sont superbes et le papier glacé donne un excellent rendu (un très beau livre si, si, vous pouvez le glisser sous l’arbre de noël… de l’année prochaine)

On appréciera au passage les pages et photos sur « the court of Crimson king » avec Lake fabuleux album qui a l’époque dénotait sur le contexte musical mondial.

Un groupe certes exhibitionniste mais surtout intello aux vues des hards rockers anglais de la décennie 60/70 The Rolling Stones, The Beatles, The Yardbirds, Suzi Quatro, Deep Purple,The Kinks, Led Zeppelin, Black Sabbath et The Who pour ne citer que ceux-là

Un trio qui reste dans l’esprit des auditeurs comme étant le groupe qui a mélangé musique classique et rock ainsi que l’entrée monumentale et pompeuse de «Pictures at an Exhibition» à l’orgue en live précédée d’une formidable ovation ou visiblement Emerson se fait plaisir à être le maître de cérémonie: une musique classique très bruitée

Pour le reste on a droit aux explications sur le groupe, sa musique, ses albums, le contexte musical du moment, les autres musiciens ayant approché le groupe par ses membres: interviews qui renforcent le mythe du groupe qui mettent en reliefs les divergences parfois, l’unité du trio et l’individualisme de chacun.

Un bien beau livre pour une bibliothèque et pour les fans d’ELP
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Yes

Reçu grâce aux éditions du Layeur que je remercie, cet ouvrage volumineux (plus de 360 pages) fait la part belle aux pochettes d'albums. Ce qui est logique, puisqu'il fait partie de la collection "Cover". La thématique veut donc que la discographie du groupe soit abordée de façon très complète, incluant lives et compilations. On parle ici de Yes, un monument du rock progressif, présent depuis la fin des années 1960 et qui a encore sorti un album en 2023 ! Alors Yes, c'est bien plus que le tube planétaire "Owner of a Lonely Heart", qui a relancé la carrière du groupe dans les années 80.



Commençons par les illustrations. Pour la plupart des albums, il y a au moins une illustration pleine page, souvent deux. On profite donc entre autres des superbes réalisations de Roger Dean, paysages fantastiques propices aux horizons musicaux explorés par Yes.

On pourrait craindre que cette contrainte thématique des pochettes réduise la portée de l'ouvrage. Il est vrai qu'à part les pochettes, les autres illustrations sont systématiquement extraites des albums, que ce soit les photos des artistes ou les illustrations intérieures. Mais la carrière des bonshommes est tellement riche qu'au final l'amateur que je suis est amplement rassasié sur ce point. Ca c'est pour la partie "beau livre".



Passons aux textes. Je me suis précipité sur mes albums préférés, et les commentaires de Dominique Dupuis rendent justice aux morceaux-phares du groupe. C'est donc rassuré que j'ai ensuite parcouru l'ouvrage dans l'ordre pour découvrir le cheminement opéré par Anderson, Howe et consorts dans l'élaboration de chefs-d'oeuvre intemporels comme Close to the Edge, Tales from Topographic Oceans ou Awaken, parsemés de citations d'époque.



Sont abordées aussi les carrières solo, ainsi que les participations aux albums d'autres groupes, comme King Crimson, Asia, Jon & Vangelis.

Au final, une somme à appréhender petit à petit, qui me donne envie d'écouter les nombreux albums qui me restent à découvrir dans la galaxie Yes.
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Pink Floyd



A la base je ne suis pas une experte de Pink Floyd. Dans le cadre de masse critique, c'est mon mari qui a choisi ce beau livre.

Et je suis ravie de l'avoir gagné car il est magnifique.

Tourner les pages et regarder les photos c'est magique : explosion de couleurs et de photos plus belles les unes que les autres.

Ce livre parle de la carrière de Pink Floyd et de ses musiciens.

Pink Floyd est considéré comme le troisième groupe le plus important de la POP.

L'intro nous explique la formation du groupe ainsi que l'ambiance londonienne des Sixties.

Ce livre est divisé en 4 chapitres :

- albums live

- compilations

- bootlegs (principaux concerts)

- albums solos( de chaque membres du groupe).

Dans chacun des chapitres on retrouve les photos des albums et des pochettes disques ainsi qu'un article consacré à l'histoire de l'album, à ceux qui l'ont composé ainsi que quelques anecdotes.

On découvre également la liste des titres qui composent le disque (face A face B)

Dans le chapitre album solo on peut lire un résumé rapide de la carrière de chaque musicien ainsi que toutes leurs oeuvres.



En résumé cet ouvrage retrace de manière complète et rapide l'histoire de Pink Floyd et de ses membres et répertorie leurs créations.



A feuilleter ou lire avec plaisir et qui donne envie de redécouvrir la musique de ce groupe mythique.

Un grand merci à Babelio et aux éditions du Layer pour ce très beau cadeau.

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Histoires à Jouer : Complot sous la Terreur

Mes fils aînés, à un moment donné de leur adolescence, ont eu une période LDVELH (aux univers fantastiques) et j'ai eu envie de savoir ce que l'on pouvait ressentir en "jouant sa lecture". Une première pour moi. Une expérience que je n'ai pas regrettée.



Titre du livre : @Complot sous la Terreur. le décor est planté, le contexte historique bien décrit. La mission : notre frère, accusé de trahison, est incarcéré à la Conciergerie. Il va nous falloir prouver son innocence en enquêtant sur un complot auquel, nous en avons l'intime conviction, il ne peut être mêlé.



Les règles du livre à jouer et la mise en page sont simples, claires. Les schémas le sont tout autant. Première "épreuve" : choisir le personnage que nous allons incarner. La peau de l'aristocrate m'a convenue. Je souhaitais miser davantage sur l'intellect que sur la force.

Les protagonistes de cette histoire ne sont pas sans personnalité, loin s'en faut mais de leur physique, nous ignorons tout.

Après avoir rempli consciencieusement ma feuille d'aventure (peu utilisée en définitive), j'ai commencé à déambuler dans le Paris révolutionnaire de 1793 entre clubs politiques, bistrots souvent mal famés et à rencontrer des hommes de différents bords, du sans-culotte au nostalgique de la monarchie en passant par le financier, l'aventurier…

L'auteur a le mérite de rendre très bien compte de la complexité de cette période pendant laquelle une grande méfiance régnait. Comment être sûr de la sincérité, de l'honnêteté de tel ou tel révolutionnaire ? C'est la guerre. Qui est susceptible de pactiser avec l'ennemi ? Contre la révolution ou tout simplement par opportunisme et appât du gain.

L'intrigue est crédible et on se laisse prendre au jeu. Je l'ai réalisé lorsque, lisant l'un des paragraphes qui s'adresse à "VOUS", je me suis surprise à penser : "Ah oui ! JE vais aller au numéro x plutôt qu'au numéro y.". J'étais DANS l'histoire.

Les énigmes à résoudre n'ont pas été nombreuses. Cela m'a un peu manqué. Les combats n'ont pas été fréquents. C'était parfait pour moi. le hasard n'a pas pris une grande place puisque je n'ai pas eu à lancer souvent le dé. Tout cela dans mon parcours. D'autres sont peut-être très différents.

Dans mon cas, l'histoire a pris clairement le pas sur le ludique et pour les jeunes lecteurs/joueurs à qui s'adresse ce livre à jouer, je me suis dit que cela pouvait être frustrant.



En ce qui concerne le style de l'auteur, il n'y a rien à dire. Rien de remarquable. C'est juste correctement écrit. Les illustrations s'intègrent bien au texte. le dessinateur a du talent. Il faut aimer son style bien particulier avec des "trognes" pas franchement attrayantes mais qui sont cohérentes avec la noirceur ambiante.



Un élément de ce livre me semble TRES IMPORTANT à relever : LA PLACE DES FEMMES. Elle est pire qu'inexistante. Les femmes qui apparaissent dans le livre sont uniquement là pour faire le service dans les bistrots ou alors pour la "bagatelle". J'ai rencontré un certain nombre de filles faciles avec lesquelles j'ai pu me détendre pour terminer mes soirées. J'ai trouvé cela réducteur bien entendu et pour le moins misogyne. Pensées émues vers Olympe de Gouges et ses contemporaines qui se battaient pour leurs droits civiques et d'autres, physiquement, sur les champs de bataille, parfois déguisées en homme mais pas toujours.

D'un point de vue pédagogique, @Complot sous la Terreur pourrait être intéressant. Lire et jouer à plusieurs est à mon sens plus amusant et stimulant que seul. le défi consistant à être LE héros qui réussit à innocenter son frère et à le faire sortir de prison devrait être plus motivant avec des challengers.

Et que de recherches à faire ! Un exemple : la place des femmes au temps de la Révolution ;)

J'imagine des ateliers de lecture, d'écriture, d'histoire. Dans cette histoire à jouer, il faut prendre des décisions, faire des choix, les défendre, argumenter... beaucoup de compétences importantes à exercer.



Merci à Babelio et aux Editions Posidonia. Un nouveau livre est toujours une aventure dont nous sortons indéniablement plus riche. Quelle chance !
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Histoires à Jouer : Complot sous la Terreur

1793 : le roi Louis XVI vient d’être condamné à mort et guillotiné. Les nobles ont émigré un peu partout en Europe, mais surtout en Allemagne et en Angleterre. Les députés du peuple siègent à la Convention. Cette assemblée est dominée par les « Montagnards », révolutionnaires les plus radicaux. Dans le même temps, les frontières du Nord et de l’Est sont menacés par les armées autrichiennes et prussiennes. Une insurrection royaliste éclate dans l’Ouest. Les Vendéens, menés par quelques nobles et prêtres restés fidèles à la royauté tiennent encore en échec les armées révolutionnaires qui commence déjà à pratiquer le génocide et la terre brûlée. Partout, des comités de Salut Public et des tribunaux révolutionnaires siègent sans relâche pour juger des crimes commis contre la République, selon une procédure expéditive et dont le seul verdict prononcé est la mort…

« Complot sous la terreur » est un livre-jeu plutôt destiné aux ados. Il permet aux jeunes lecteurs de se familiariser avec l’ambiance très particulière de cette période troublée de notre Histoire. La réalité historique, du moins celle présentée dans les manuels, est soigneusement respectée. Il n’y a pas qu’une seule intrigue à suivre linéairement, mais plusieurs que l’on peut aborder successivement en fonction de nos réactions, car tout fonctionne de façon interactive. Il suffit de se munir d’un dé à jouer (même pas indispensable, vu que la pagination peut le remplacer) et d’un crayon et de suivre les instructions de jeu au fil des postes. Selon les résultats obtenus aux tests (d’éloquence, de communication, de commandement) ou aux duels et autres combats, le lecteur peut progresser dans son aventure ou terminer très vite avec la tête tranchée tombant dans le panier de son. Les illustrations en noir et blanc de F'MuRR, remarquables de noirceur, mettent très bien dans l’ambiance. Une belle réussite. Nul doute que les ados férus d’Histoire liront et reliront ces histoires de complots passionnants.

(Ouvrage critiqué dans le cadre d'une opération "Masse Critique")
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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New wave vinyls

C'est présenté avec des images et des textes écrits autant en anglais qu'en français.

J'ai découvert d'anciens groupes grâce à ce livre. Il est agréable à regarder (de la couleur, bien présenter etc...)

Je le conseille pour les personnes intéressées par la musique des années 80.
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La prise de la Bastille

Avant de commencer cette critique je tenais à remercier Babelio et les éditions Posidonia pour l’envoi de ce livre dans le cadre de l’événement Masse Critique !



De prime abord le jeu m’avait semblé facile d’accès et n’ayant besoin que d’un crayon, une gomme et un dé (optionnel étant donné qu’il y a une table de hasard dans les premières pages) je pensais naïvement que cela me demanderait peu d’effort. Que nenni ! J’ai par la suite découvert tout le système de points de vie, de capacités etc.

Ma première surprise a été de découvrir la relative difficulté d’accès. Le décor est bien planté mais le contenu ne s’adresse pas à un public jeunesse jeunesse. De plus la tranche d’âge n’est pas indiquée. Pour comprendre un minimum le contexte il faut avoir assisté à des cours niveau 3e haha.

J’ai relevé une petite coquille et une incohérence lors de ma partie.

Les issues sont évidemment totalement aléatoires car décidées par le dé. Mieux vaut partir avec un total de points élevé…

Je n’ai eu à lancer le dé que trois fois alors que ma session de jeu m’a semblé plutôt longue.

L’histoire m’a parue assez creuse et courte ainsi qu’in fine sans grand intérêt : une seule confrontation, un test de communication et un autre de capacité physique… On ne peut pas dire que j’aie exploré toutes les ressources de cette histoire à jouer.



La survenue d’un événement violent accompagné d’un dessin m’a fait penser à 10 ans comme âge minimal.



Une nouvelle fois, merci à Babelio et aux éditions Posidonia pour ce cadeau très ludique !

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Yes

Difficile de passer après la critique de Jipi qui résume parfaitement la qualité de ce livre qui fait un très beau cadeau. Ce fut l'occasion pour moi de découvrir ce groupe dont je ne soupçonnais pas l'existence. De plus, c'est un bel objet ( la couverture m'a séduite).
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Pink Floyd

Pink Floyd : groupe culte et pourtant souvent connu à travers des chansons phares telles que The Wall.

J'avoue que j'ai connu le groupe grâce à mon père, sans être plus fan que cela. Ce livre, qui se lit comme une encyclopédie du groupe, m'a permis de redécouvrir certaines chansons, des albums que je ne connaissais pas et de connaître l'histoire du groupe et savoir pourquoi et comment il s'est dissout...



Le livre est intéressant en ce sens, même si forcément, il ne se lit pas d'une traite. Il vaut mieux partir à la découverte d'un album au fil du temps puis l'écouter, ou inversement pour bien s'imprégner du contexte de chaque chanson et apprécier chaque sonorité.



Petit bémol sur la taille de la police utilisée : trop petite à mon goût, mais il faut avouer que c'est un bel ouvrage qui fait la part belle aux photos et autres images !
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