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Critiques de Editions A. Eichler (14)
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Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaite..

J’aime bien lire de temps des histoires policières parues en fascicules au début du 20ème siècle et quand, en plus, elles répondent à des items de challenges, c’est encore mieux ! On y trouve parfois des petites perles mais ce n’est pas le cas avec celle-ci !



Nat Pinkerton est surnommé “Le détective le plus illustre de nos jours” ! Je veux bien croire que le vrai Pinkerton soit illustre, tout autant que ses méthodes, puisqu’il a créé une Agence de détectives en 1850 et qu’elle est toujours en activité avec presque 50 000 détectives !



Par contre, ce Pinkerton est, non pas totalement nul, mais pas loin, assez imbu de sa personne, genre Poirot, sans les petites manies ni les cellules grises d’ailleurs !



J’ai trouvé cette histoire totalement inintéressante et assez bancale dans sa structure avec des malfrats jubilants, genre Dalton mais sans humour, mais grandement idiots !!



Nat Pinkerton, ça sera sans moi, il y a beaucoup d’autres historiettes de cette époque de meilleure qualité !



Challenge Jeux en Foli...ttérature 12

Challenge 50 Objets 2022/2023

Challenge Riquiqui 2022
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Nat Pinkerton : Une traversée mouvementée

Alors qu'une série de vols de bijoux a eut lieu sur ses lignes, et notamment sur son paquebot « le Celtic », la compagnie Cunard embauche le célèbre détective Nat Pinkerton pour débusquer le ou les auteurs. « le maître » comme certains l'appellent, embarque incognito à bord du Celtic pour une traversée entre New York et Southampton. L'occasion pour lui de démontrer, une fois de plus, ses talents.



Je ne dévoilerai pas l'intrigue, me contentant de dire qu'ici le talentueux détective fait coup double.



Court roman de 32 pages, ce livre fait partie de la série des aventures de Nat Pinkerton détective, publié en 1910, attribuée à un auteur allemand ou français resté anonyme, et porte le numéro 137. le style est simple, le rythme rapide tout comme l'enquête. L'objectif était de courtes publications en forme de feuilleton, inspirées des mémoires du vrai Nat Pinkerton, lequel créa une très réputée agence de détectives à New York.



L'auteur va à l'essentiel. Pas de temps à perdre en psychologie ou description. Mais les personnages sont néanmoins bien cernés et le décor est bien planté. En quelques pages il réussit à nous raconter une intrigue simple mais efficace et à nous plonger dans l'atmosphère des premières classes de ces luxueux paquebots transatlantiques qui réunissaient la jet-set de l'époque.



Un court roman policier plaisant et qui offre un moment de détente entre deux lectures plus rudes (j'ai notamment souri à l'évocation de la tirade de "l'Avare" de Molière : au voleur, à l'assassin… »).



CORRECTIF : on me signale que Nat Pinkerton n'a pas existé mais que le créateur de l'agence est Allan Pinkerton

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Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaite..

Le grand, l’illustre détective Nat Pinkerton aimerait bien se reposer de temps en temps, mais quand on a sa notoriété les sollicitations ne manquent pas. Mais lorsqu’un homme lui demande d’intervenir immédiatement pour enquêter sur le meurtre d’une pauvre concierge le fin limier sent tout de suite qu’il y a quelque chose de louche.



Les éditions Oxymoron ont remis sur le devant de la scène un certain nombre de séries policières de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. C’est ainsi que sont incluses dans le catalogue les aventures de Nat Pinkerton, détective qui n’a rien de fictif. La série policière, publiée au début du XXe siècle, d'auteur inconnu, supposé français ou allemand, s’inspire des mémoires du vrai Nat Pinkerton, si célèbre qu’il est a donné son nom à une école de détectives de renommée mondiale.



Ce premier tome introduit le personnage, dont on ne peut pas dire que la modestie l’étouffe. Opérant à New York il est l’ennemi de la pègre, des malfaiteurs de tous bords. S’il collabore avec la police il a aussi une équipe qui travaille pour lui. Avec « une conjuration de malfaiteurs » on sent que sont posées les bases des futures aventures du détective.



Le style nous paraît bien vieillot, avec des descriptions et des dialogues comme on n’en écrit plus. Pas de psychologie, pas de perte de temps. Même l’intrigue est d’une époque totalement révolue. Les gangsters ne sont plus ce qu'ils étaient ! Le récit est court (une quarantaine de page) et l’affaire rondement menée. Idem pour la lecture.

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Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaite..

Nat Pinkerton est un personnage littéraire né au tout début du 20ème siècle d'un auteur anonyme, qui ne semble pas avoir très bonne presse sur Babelio. Pourtant, je trouve que le "détective le plus illustre de nos jours" est plutôt drôle. Publié à l'origine par l'éditeur de séries populaires A. Eichler, il s'agit plus d'une parodie que d'une affaire sérieuse et réaliste. le seul réalisme à déplorer est la peine de mort et la menace de la chaise électrique en vigueur à l'époque.

On peut lire en introduction : "Il avait découvert une bande de voleurs puissamment organisée, et il venait de la livrer à la police. Ce n'était, à son avis, qu'une affaire bien ordinaire qui n'avait pas demandé trop d'efforts intellectuels. Il se sentait pourtant fatigué." Voilà qui est à prendre au deuxième degré.



Comme les nouvelles policières de Sherlock Holmes, j'ai téléchargé gratuitement sur ma liseuse "Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaiteurs", une aventure qui se passe à New-York. le détective est accompagné de deux agents pour l'aider dans son enquête, le français Paul Périer et l'allemand Bob Ruhland. Il cherche à comprendre pourquoi un certain Charley Smith est venu le chercher chez lui suite au constat du meurtre de sa vieille voisine et qui s'est sauvé quand il a voulu passer au commissariat pour prévenir la police. C'est d'autant plus troublant que le lendemain il a une autre visite douteuse, celle de Bill le rouge un bandit que Pinkerton à faire emprisonner à Sing-Sing et qui lui laisse une bombe en souvenir. Heureusement, le détective s'en aperçoit avant qu'elle n'explose.



Le titre indique qu'il y a bien une conjuration mais il est facile pour lui de déjouer tous les pièges car il a un instinct inouï, une véritable prescience. C'est facile aussi pour construire n'importe quel scénario mais c'est ce qu'on appelle le flair dans les polars.





Challenge Riquiqui 2024

Challenge XXème siècle 2024

Challenge ABC 2023-2024

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Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaite..

J'aime beaucoup ces petites histoires parues en fascicules au début du XXème siècle. Ça se lit vite, c'est sympa et distrayant, parfois même attendrissant de tant de kitsch et j'aime y voir le témoignage d'une ère passée.

Je n'ai pourtant pas trop accroché à cette première aventure de Nat Pinkerton, pas fan du personnage et j'ai trouvé le texte vraiment très peu qualitatif.

Je redonnerai toutefois sa chance à cette série.
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Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaite..

Bonjour,



Nouvelle chronique en retour de lecture : "Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaiteurs aux éditions Oxymoron.



Cette série de petits fascicules retrace les aventures de Nathaniel Pinkerton, extraites de ses mémoires. Pour info, dans le préambule, on apprend que ce détective a réellement existé et a créé la première agence de détective.



Un homme fait irruption chez Pinkerton car un crime a été commis. Une affaire complexe qui requiert tout le savoir faire du détective pour résoudre cette histoire d'assassinat, puisque la voisine de ce monsieur venue en catastrophe, Betty Shipland, est la victime. Nat va écouter le récit de Monsieur Smith. Mais le détective n'est pas convaincu et soupçonne quelque chose de louche.



Pinkerton va réunir son équipe, des agents de terrain bien entraînés. Parmi eux, un français, Paul Périer et un allemand, Bob Ruhland. A eux de découvrir et de démasquer le meurtrier de cette pauvre femme.



Il y a certains héros qui marquent et d'autres qui sont à oublier ; celui-ci fait parti de la deuxième catégorie. Un détective qui se croit meilleur que tous les autres et qui s'adjoint les services d'autres détectives pour mieux les rabaisser dans leur métier et les remettre à leur place d'apprentis. Je n'ai pas aimé ce sale caractère qui ressort, l'enquête s'en ressent d'ailleurs.



Il est qualifié "d'illustre détective" mais l'était-il vraiment dans la vraie vie ? C'est toute la question que l'on peut se poser vu sa façon de régler cette affaire. Même les malfrats sont imbus de leur personnes et jouent avec le détective comme s'ils le narguaient. Leur crédibilité en matière de crimes et autres méfaits en prend un coup. Le piège qu'ils ont tendu au détective se retourne contre eux avec une telle facilité qu'on se demande si leur plan était tout réfléchi dès le départ.



Bref, ce n'était pas le meilleur de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent, je n'en retiendrai pas grand chose d'ailleurs. La seule chose qui m'a plu c'est le style d'écriture de l'époque, complètement désuet mais qui a gardé tout son charme.



Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Nat Pinkerton : Un drame sur un viaduc

On lit généralement pour se divertir, parfois pour s’instruire, d’autres fois pour ressentir des émotions, trembler, rire, s’enthousiasmer…



Mais, parfois, on peut avoir envie de lire uniquement pour passer un petit moment sans se prendre la tête.



C’est un peu dans cette dernière optique qu’il faut aborder la série fasciculaire « Nat Pinkerton » créée au tout début du XXe siècle pour surfer sur le succès déferlant dans toute l’Europe de « Nick Carter », une série fasciculaire américaine créée dans le dernier quart du XIXe siècle dont les centaines et les centaines d’épisodes eurent un succès phénoménal.



Apparemment écrits par un ou plusieurs auteurs allemands, traduits et distribués dans toute l’Europe, dont la France par les éditions Eichler (tout comme Nick Carter), les fascicules, bien que plus petits que ceux contant les aventures du détective américain (plus petit en format, mais aussi en taille de texte), reprennent une iconographie très proche : couverture à bandeau rouge affichant le titre de la série, image illustrant une scène de l’histoire en dessous…



Nat Pinkerton, d’abord aux éditions Eichler, puis aux éditions Sobelli (qui rachetèrent le catalogue de Eichler), vécut plusieurs centaines d’aventures…



« Un drame sur un viaduc » porte le n° 153 dans la collection Eichler et paru sous la forme d’un fascicule de 32 pages contenant un récit indépendant de 10 000 mots.



Un ouvrier sur un chantier de construction d’un immense viaduc vient de toucher un gros héritage. Le soir même, il est assassiné dans sa cabane, pour le dépouiller. L’homme qui partageait sa cabane a été assommé et ligoté. Le surlendemain, il tombe dudit viaduc.



La fiancée de la première victime rend visite au célèbre détective Nat Pinkerton pour le supplier de retrouver l’assassin de son grand amour. Nat Pinkerton accepte et, accompagné de son fidèle lieutenant, parvient à se faire embaucher sur le chantier afin de fréquenter de plus près les divers ouvriers et pouvoir les interroger discrètement.



Comme je le disais au début de la chronique, il faut aborder cette série dans le seul but de passer un petit moment de lecture sans se prendre la tête.



Car, déjà, dans un fascicule de 32 pages, difficile de proposer une bonne intrigue ou de bons personnages (peu d’auteurs y sont parvenus). Mais, dans les épisodes de Nat Pinkerton, le ou les auteurs ne cherchent même pas à tenter l’expérience.



D’entrée de jeu, avant même que le crime ne soit commis, le lecteur devine qui sera l’assassin. Les éléments sont tellement gros que l’on peut même dire que le lecteur SAIT plus qu’il ne devine, tant l’identité du méchant ne fait aucun doute. Quand ça a des pattes de canards, un bec de canard et que cela fait « coin coin », il s’agit très probablement d’un canard. Ici, c’est tout juste si le méchant ne fait pas « coin coin ».



Mais, peu importe, on sait très bien que l’intrigue compte très peu dans cette série.



Pas d’intrigue ou très peu, des personnages très manichéens et, de plus, qui ont l’air de ce qu’ils sont (ceux qui ont des tronches de méchants et des comportements de méchants sont des méchants ; ceux qui ont des tronches de gentils et des comportements de gentils sont des gentils…), alors, que reste-t-il ? Juste un petit moment de lecture pas désagréable, mais surtout pas inoubliable. On n’en demande pas plus, un peu comme on regarde parfois des séries Z pour se vider la tête.



Au final, le genre de lecture qui n’offre rien d’autre que d’occuper un petit moment sans se prendre la tête et sans penser à rien…
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Nat Pinkerton : Au pouvoir de l'ennemi

Nat Pinkerton est un personnage littéraire né en 1907 de la plume d’auteur(s) allemand(s) afin de naviguer sur le succès de deux séries provenant des É.-U. : « Nick Carter » et « Buffalo Bill ».

Tout comme les deux séries citées, celle-ci fut distribuée dans toute l’Europe par les éditions Eichler (puis Sobelli quand celle-ci a racheté tout le catalogue de la précédente).



Comme rien ne se créée, rien ne se perd, tout se transforme, Nat Pinkerton est un savant mélange entre les deux séries phares de l’époque. Bien que policier (détective), Nat Pinkerton s’attache moins au milieu urbain que son confrère Nick Carter et se rapproche en cela, parfois, des grands paysages de Buffalo Bill.



Bien évidemment, Nat Pinkerton tente de capitaliser sur une figure emblématique de l’Histoire de l’Ouest, le fameux Allan Pinkerton, créateur de l’Agence de détectives Pinkerton bien qu’on constatera bien vite que le premier personnage et ses méthodes n’ont rien à voir avec celles du célèbre détective américain.



Les aventures de Nat Pinkerton, en France, se comptent par centaines, sous la forme de fascicules de 32 pages, simple colonne, contenant des récits indépendants de 10 000 mots.



« Au pouvoir de l’ennemi » est le n° 22 de la collection chez Sobelli.



Une jeune femme, orpheline, vit chez son vieil oncle riche. Quand son cousin se rapproche du vieillard, et qu’il devient l’héritier, elle surprend une conversation entre ce dernier et son frère dans laquelle il manigance la mort du vieux pour toucher l’héritage. Décidant de protéger son oncle, elle veille la nuit jusqu’à ce qu’elle surprenne son cousin en train de tenter d’empoisonner le vieil homme. Surpris, le cousin se lance sur elle et elle l’abat.



Par la suite, le frère du défunt cherche à se venger et de l’assassiner. Elle a, depuis, échappé à une fusillade et à un colis piégé.



Pour s’en sortir, elle décide de faire appel à Nat Pinkerton qui va mettre en place un piège pour prendre l’introuvable cousin.



Mais le plan ne va pas se dérouler comme prévu…



Pas grand-chose à dire sur cet épisode qui se démarque assez peu des précédents et de la série.



Du fait de la concision inhérente au format, toute la présentation des événements liminaires est faite par l’intermédiaire des explications données par la jeune femme au détective.



La seconde partie du récit, lui, est consacré au déroulement du plan et des différentes péripéties qui vont suivre.



Bien évidemment, pas grand suspens, d’autant que l’intrigue est très simple et la narration relativement linéaire et les personnages, manichéens.



Reste un petit texte qui comble un moment de lecture, sans plus.



Au final, un épisode qui remplit le même office que les autres, un petit encas littéraire, sans grande saveur, mais pas indigeste pour autant.
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Nat Pinkerton : La tête de l'inconnu

Nat Pinkerton est un personnage littéraire né en 1907 de la plume d’auteur(s) allemand(s) afin de naviguer sur le succès de deux séries provenant des É.-U. : « Nick Carter » et « Buffalo Bill ».

Sachant que les deux séries citées ont été distribuées dans toute l’Europe par les éditions Eichler (puis Sobelli quand celle-ci a racheté tout le catalogue de la précédente), il n’y a rien d’étonnant que « Nat Pinkerton » utilise le même moyen de transport.

Nat Pinkerton est un savant mélange entre les deux séries phares de l’époque. Bien que policier (détective), Nat Pinkerton s’attache moins au milieu urbain que son confrère Nick Carter et se rapproche en cela, parfois, des grands paysages de Buffalo Bill. De même que ce dernier, Nat Pinkerton tente de capitaliser sur une figure emblématique de l’Histoire de l’Ouest, le fameux Allan Pinkerton, créateur de l’Agence de détectives Pinkerton.



« La tête de l’inconnu » est un fascicule de 16 pages publié aux éditions Sobelli en 1931. Il contient un récit indépendant de 10 000 mots.



Une banque a été cambriolée en pleine nuit sans que les voleurs n’aient fracturé ni les portes ni les coffres-forts. Ils ont dû utiliser un jeu de clés, mais tous ceux qui en possèdent un sont au-dessus de tous soupçons, selon Mr Bickson, le directeur de la banque.



L’inspecteur de police chargé de l’enquête étant dans le flou, décide de faire appel au grand détective Nat Pinkerton, au grand dam du directeur qui ne porte pas le détective en haute estime.



Mais, soudain, on repère un petit vieux qui a suivi l’enquête depuis le début ainsi que la conversation actuelle. L’inspecteur se tourne vers lui pour lui demander ce qu’il fait là : surprise, il s’agit de Nat Pinkerton déguisé.



Encore une aventure de Nat Pinkerton (qui en a vécu des centaines) qui n’apportera pas grand-chose à la littérature.



Effectivement, malgré la concision du format (10 000 mots) on pourra regretter que les intrigues soient toujours simples, voire simplistes.



Comme beaucoup de ses confrères de l’époque et du format, Nat Pinkerton fait avancer ses enquêtes soit par la chance soit par son instinct infaillible, ce qui est pratique quand on n’a pas beaucoup d’espace à offrir à l’enquête.



Et ce n’est pas du côté de la plume que le lecteur pourra trouver son plaisir, celle-ci est fade à souhait, une fadeur que l’on peut mettre sur le double compte de l’écriture et la traduction rapide.



Mais, contrairement à Nick Carter, qui peut pâtir des mêmes défauts de plume, ici, point de rythme, d’actions pour attraper le lecteur en cours de route.



Au final, un épisode fade, à l’image de la série, qui n’a d’autre utilité que de remplir une heure de lecture sans se prendre la tête (à défaut de celle du fameux inconnu)…
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Nat Pinkerton : Les faux Indiens

Nat Pinkerton est un personnage littéraire créé par un ou des auteurs allemands pour surfer sur le succès de la série Nick Carter dont les traductions déferlaient avec succès sur toute l’Europe du début du XXe siècle.

Traduite et diffusée en France par le même éditeur que Nick Carter (Eichler, puis Sobelli), la série reprend les mêmes caractéristiques à peu de chose près (fascicule de 32 pages, simple colonne, là où les Nick Carter proposent 32 pages, double colonne. Du coup, un texte moitié moindre d’environ 10 000 mots).

Le traitement de l’éditeur est le même, même format, même genre de couvertures…

Mais là où Nick Carter œuvre dans les grandes villes et dans les bas-fonds, Nat Pinkerton travaille, lui, plutôt dans les grands espaces, offrant un aspect moins moderne, plus « Western » à la série qui se rapproche plus, dans l’esprit, de la série fasciculaire « Buffalo Bill » de la même époque.



« Les faux Indiens » fut publié au tout début des années 1900, aux éditions Eichler, n° 160 de la collection.



Des Indiens ont pillé la ferme des Everton, dérobé l’argent de la vente des récoltes et tué un ami de la famille présent sur place. Criant vengeance, Everton fait appel au grand détective Nat Pinkerton. Mais ce dernier contrairement aux apparences (peut-être a-t-il lu le titre et vu l’illustration de couverture) est rapidement persuadé qu’il s’agit de faux Indiens et va chercher qui se déguise pour commettre des crimes et faire retomber la culpabilité sur les Peaux-Rouges.



Autant le dire tout de suite, la série « Nat Pinkerton » ne fait pas dans la subtilité. Pas le temps, me direz-vous, quand on propose un récit sur seulement 10 000 mots. Mais, tout de même…



Ainsi, les intrigues sont minimalistes et les enquêtes le sont encore plus. Effectivement, en une explication, quelques détails, le maître détective (et le lecteur) sait déjà qui est le coupable. Reste plus alors qu’à le confondre et l’arrêter, ce qui est toujours fait sans subtilité, car le méchant tombe toujours dans un piège grossier. Là où le gentil est intelligent et courageux, le méchant et bête et fourbe.



D’un point de vue littéraire, on ne retirera pas plus que du côté histoire. Quant aux personnages, ils sont manichéens à souhait et donc très peu fouillés (là aussi, pas le temps).



Alors, que peut-on attendre d’une telle lecture ? Juste qu’elle remplisse un petit moment sans se prendre la tête. Et, avec Nat Pinkerton, on passe un petit moment et on ne se prend pas la tête. Rien de plus, rien de moins.



Au final, un épisode dans la veine des autres de la série, à lire et à oublier aussitôt.
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Nat Pinkerton : Une conjuration de malfaite..

Nat Pinkerton est un personnage littéraire né en 1907 de la plume d’auteur(s) allemand(s) afin de naviguer sur le succès de deux séries provenant des É.-U. : « Nick Carter » et « Buffalo Bill ».



Sachant que les deux séries citées ont été distribuées dans toute l’Europe par les éditions Eichler (puis Sobelli quand celle-ci a racheté tout le catalogue de la précédente), il n’y a rien d’étonnant que « Nat Pinkerton » utilise le même moyen de transport.



Nat Pinkerton est un savant mélange entre les deux séries phares de l’époque. Bien que policier (détective), Nat Pinkerton s’attache moins au milieu urbain que son confrère Nick Carter et se rapproche en cela, parfois, des grands paysages de Buffalo Bill. De même que ce dernier, Nat Pinkerton tente de capitaliser sur une figure emblématique de l’Histoire de l’Ouest, le fameux Allan Pinkerton, créateur de l’Agence de détectives Pinkerton. Ce n’est pas pour rien que l’encart de la 4e de couverture du premier numéro, « Une Conjuration de Malfaiteurs » annonce Nat Pinkerton comme un personnage ayant réellement existé et mort récemment et déclare que les histoires contées sont celles de ses réels exploits. Vous me direz, c’était une coutume à l’époque.



Si la série « Nat Pinkerton » reprend une présentation similaire (même genre de couverture, même genre d’illustrations, titre en cadre rouge, fascicule 32 pages contenant un épisode indépendant...), celle-ci diffère de sa consœur dans le fait qu’au lieu de contenir des pages en doubles colonnes, les 32 pages ne sont couvertes que d’une colonne à la police de caractères nettement plus grosse ce qui, au final, au lieu de produire des textes d’un peu plus de 20 000 mots, en propose un peu moins de 10 000.



Une Conjuration de Malfaiteurs est donc le tout premier épisode édité par Eichler en 1907-1908 (sur 336 titres édités en français parmi les 476 écrits en allemand).

Bien que la série « Nat Pinkerton » ne s’attache pas aux villes, comme déjà dis, et qu’elle voyagera parfois dans le monde des cow-boys, des militaires... c’est avant tout une série qui veut profiter du succès des Nick Carter et de l’engouement des lecteurs pour des aventures policières « modernes » où l’apache avec un petit a est remplacé par son confrère urbain avec un grand A.



Il n’y a donc rien d’étonnant que Nat Pinkerton commence dans les rues de la ville même si ce texte liminaire laisse entendre que le détective n’en est pas à son coup d’essai et est déjà célèbre dans son pays. On ne suit donc pas l’ascension d’un détective ni même la naissance de celui-ci (comme dans les séries « Toto Fouinard » de Jules Lermina ou « Le Petit Détective » de Arnould Galopin) mais les péripéties d’un enquêteur déjà averti et reconnu (tout comme dans les Nick Carter).



Nat Pinkerton reçoit la visite tardive d’un bonhomme qui le prit de se rendre immédiatement dans l’appartement de sa vieille voisine qu’il vient de trouver morte égorgée chez elle. La précipitation du type à vouloir l’amener sur place et sa tronche patibulaire font que le détective se méfie et insiste pour aller d’abord à la police. Le gars finit par accepter visiblement à contrecœur et à quelques pas du poste de police, il file sans demander son reste.



Bien décidé à éclaircir le mystère, Nat Pinkerton se rend avec quelques policiers à l’adresse indiquée et y découvre effectivement le cadavre d’une vieille femme. Mais, pourquoi a-t-on tué cette personne alors qu’elle vivait dans le dénuement ? Nat Pinkerton se doute que quelque chose se cache derrière tout ça et va envoyer un de ses adjoints sur la piste du voisin qui s’est carapaté pendant que lui va enquêter auprès des connaissances de la victime.



Moins de 10 000 mots, on se doutera que le principal atout de ce texte ne réside pas dans l’intrigue (ce n’est d’ailleurs pas le but de ce genre de série qui favorise l’action et l’aventure à la réflexion et l’instigation).



Effectivement, l’intrigue ne réserve que peu de suspens et le lecteur suivra le cheminement physique et non de pensée de l’enquêteur pour savoir dans quel piège il va tomber et comment il va s’en sortir.



Sans être d’une qualité littéraire extraordinaire (c’est le lot de toutes ces séries de l’époque qui ont été traduites aussi vite qu’écrites), l’ensemble se lit pourtant plutôt agréablement et offre son bon petit moment de lecture qui ne sera certes pas inoubliable, mais qui en vaut un autre.



Au final, ni mieux ni pire que des Nick Carter, mais avec des aventures et des intrigues plus réduites, les aventures de Nat Pinkerton proposent une petite heure de lecture distrayante à défaut d’être éblouissante. Mais, pour le prix de l’époque, pouvait-on en demander plus ???
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Nat Pinkerton : Une Révolte à la Prison de Sing..

Nat Pinkerton est un personnage littéraire né de la plume d’auteur(s) allemand(s) suite au succès de la série des Nick Carter, au tout début du XXe siècle.



La série fût initialement éditée et distribuée par la même maison d’édition que les traductions des « Nick Carter », sous un format similaire (fascicule 32 pages, couverture avec bandeau rouge, dessin d’illustration) avec, pour différence, d’être édité en texte simple colonne, contrairement au double colonnage des Nick Carter. Les épisodes des Nat Pinkerton s’étalent donc sur un peu moins de 10 000 mots contre un peu plus de 20 000 mots pour les Nick Carter.



Le personnage de Nat Pinkerton a pour double ambition de surfer sur le succès du détective Nick Carter, donc, mais aussi sur la personnalité morte une vingtaine d’années auparavant, Allan Pinkerton, a qui l’on doit la fameuse Agence Pinkerton, l’agence célèbre de détectives.

Les films de « prison » sont assez nombreux, au cinéma, et, notamment dans les films de série B. Parmi ceux-ci, nombres relatent l’histoire d’un policier qui se fait passer pour un prisonnier afin d’infiltrer une prison et y découvrir ce qui s’y trame (« Coups pour coups » de Deran Sarafian avec J.C. Van Damme ; « Bloodfist III - Forced to Fight » de Oley Sassone avec la star des arts martiaux Don « The Dragon » Wilson, ou encore le trop méconnu « Hard Justice – Justice maximum » de Greg Yaitanes avec David Bradley).



C’est un peu l’histoire de Nat Pinkerton dans cet épisode qui doit, pour mettre un terme à un projet d’évasion à Sing-Sing, se faire passer pour prisonnier afin d’infiltrer les lieux et découvrir qui est le fomenteur du projet ainsi que les complices parmi les gardiens.



On comprend donc vite, au vu du synopsis ainsi que de la taille très réduite de l’épisode que l’intrigue ne sera pas au cœur de celui-ci. En effet, l’histoire se contente de dérouler rapidement le procédé par lequel Nat Pinkerton entre, découvre le pot aux roses et met un terme aux agissements des criminels.



Rien d’exceptionnel donc, que ce soit d’un point de vue de la narration, de l’histoire, ou de la qualité littéraire, mais cela n’empêche pas l’épisode de remplir son office : se lire rapidement et proposer un agréable moment de lecture à petit prix.



Au final, une série et un épisode sans autre ambition que de remplir un petit moment de lecture sans déplaisir et sans se ruiner. La mission de la série, de cet épisode, tout comme celle de Nat Pinkerton dans ledit épisode est remplie !!!
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Nat Pinkerton : Aux grandes manoeuvres

Nat Pinkerton est un personnage littéraire créé par un ou des auteurs allemands pour surfer sur le succès de la série Nick Carter dans le monde entier au début du XXème siècle.



Traduit et diffusé en France par le même éditeur que Nick Carter (Eichler, puis Sobelli), la série reprend les mêmes caractéristiques à peu de chose près (fascicule 32 pages simple colonne là où les Nick Carter proposent 32 pages double colonnes. Du coup, un texte moitié moindre d'environ 10 000 mots).



Le traitement de l'éditeur est le même, même format, même genre de couvertures...



Mais là où Nick Carter oeuvre dans les grandes villes et dans les bas-fonds, Nat pinkerton travaille, lui, plutôt dans les grands espaces, offrant un aspect moins moderne, plus « Western » à la série.

Pendant les manoeuvres du 43e régiment, un officier est retrouvé poignardé sous sa tente. Le lendemain soir, un tireur d'élite du même régiment est contraint d'abattre un Colonel estimé de ses hommes. Mais, le tireur refusant de commettre un crime, il tire sur les lampes afin d'empêcher ses kidnappeurs de remplir la tâche qu'il refuse d'assumer. Il recevra deux balles pour son refus d'obéir.



Le colonel visé décide alors de faire appel au célèbre détective Nat Pinkerton.



Celui-ci arrive le lendemain et est très vite persuadé que le responsable de ces horribles actes est un ancien militaire et il se lance rapidement sur la piste de celui-ci.



Pas grand chose à dire de ce court roman (10 000 mots), ni en bien ni réellement en mal, puisqu'il ne fait rien de plus que de remplir son office qui consiste à divertir les lecteurs pendant une petit heure. L'intrigue est minimaliste, du fait de la concision du texte, et l'ensemble se résume en un bref exposé des faits et l'intervention de Nat Pinkerton.



Rien de bien extraordinaire, donc, rien qui restera en mémoire, mais ce n'est pas le but de la série.



Rien de bien méchant à dire non plus sur l'épisode. Cela se lit bien pour peu qu'on prenne la série pour ce qu'elle est : une série de petits moments de lecture sans prétention.



Au final, un épisode qui ne marquera pas les esprits mais qui occupera une petite heure de lecture sans déplaire. C'est déjà bien.
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Nat Pinkerton : Le Juge Lynch

Nat Pinkerton est un personnage littéraire créé suite au succès de celui de Nick Carter, le détective américain.



Créée apparemment en 1907, la série « Nat Pinkerton » est née de la plume d’un ou plusieurs auteurs allemands, avant d’être traduite et éditée en France par les éditions Eichler avant d’être reprise par les éditions Sobelli (tout comme les Nick Carter).



Difficile de ne pas penser que ce personnage est fortement inspiré par Allan Pinkerton, le célèbre détective ayant créé une Agence éponyme au succès international. Il est à noter que, tout comme Buffalo Bill, Allan Pinkerton a, dans l’esprit populaire, une image plutôt positive alors qu’en réalité, son travail était bien plus sombre et moins avouable qu’on ne le pense puisqu’il a participé à dénoncer et faire exécuter des grévistes et à casser les mouvements de grève. Notons que l’homme qui représente l’invincible et téméraire détective serait mort d’une gangrène après s’être mordu la langue !!!



Mais revenons-en à Nat Pinkerton !



La volonté du ou des créateurs de la série est donc de surfer sur le succès des deux séries populaires Nick Carter et Buffalo Bill. Nat Pinkerton navigue donc entre ses deux confrères. Détective, comme Nick Carter, le personnage œuvre plutôt dans le monde du Far West que dans les milieux urbains, comme Buffalo Bill.

Nat Pinkerton œuvre donc dans les grands espaces des fermiers, comme c’est le cas dans ce titre, puisqu’il est chargé de trouver le véritable assassin d’un riche fermier et éviter le lynchage d’un innocent injustement accusé du meurtre.



Rien de plus « Western » que le sujet de ce court roman (fascicule 32 pages = un peu moins de 10 000 mots) puisque l’on parle de lynchage, de pendaison à un arbre, de fermiers...



Si le genre (sériel policier aventures) et le format (fascicule) rappellent la série des Nick Carter, l’éditeur (Eichler, puis Sobelli), n’hésite pas à offrir une mise en page (notamment en 1re de couverture) copiée sur celle des Nick Carter. Titre en haut de la page, cadre rouge, illustration dans un cadre en dessous...



Le style est également similaire même si le théâtre des évènements est différent. Pas de circonvolutions littéraires, de temps morts, de présentations excessives de personnages. L’auteur va droit au but : de l’action, de l’action et de l’aventure.



Le lecteur n’est certes pas face à de la grande littérature, ni même à une tentative de présenter quelque chose d’innovant, mais simplement à un texte qui n’a d’autre but que de le divertir durant une petite heure et, il faut bien l’avouer, celui-ci remplit correctement son office.



Ici, a priori, pas de petits problèmes de traduction comme on a pu en trouver dans certains épisodes de Nick Carter. Pas de grands méchants, non plus, ni d’utilisation de masques pour se grimer ou de technologies, comme on peut en trouver dans les épisodes de Nick Carter, mais peut-être cela vient-il en cours de série, je ne sais pas.



Au final, une série minimaliste : une heure de lecture, histoire complète, donc intrigue faible. L’ensemble est concentré sur l’action, sans temps morts et sans perdre du temps à présenter dans le détail les personnages ni les motivations des protagonistes. Pour autant, quand on sait à quoi s’attendre, le texte remplit son office de distraire le lecteur et c’est déjà pas mal.
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