Dans un pays de pénurie endémique comme l'URSS, les livres - les vrais, et non la camelote qui ornait les rayons des librairies d'état et dont personne ne voulait - étaient une denrée rare. Ils faisaient l'objet d'un trafic juteux et ils s'écoulaient sous le manteau - "sous le comptoir", selon l'expression russe.