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Critiques de Elodie Morgen (82)
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Monstrueusement humain

Il y a quelques années, Angelina a fugué, fuyant une situation familiale des plus pénible. Depuis lors, elle vit dans la rue. Elle survit grâce à quelques petits larcins qui lui permettent de manger. Mais à la tombée de la nuit, il lui faut, à tout prix, trouver un abris afin d'échapper aux crocs affamés des vampires ... Angelina en a plus qu'assez de cette vie, lorsqu' un article de journal, proposant de gagner une grosse somme d'argent, lui atterri littéralement dessus, elle y voit un signe du destin. Et si c'était un piège ?



Merci, à Babelio et aux Éditions "L'Alsacienne Indépendante" pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique "mauvais genre".



Attention, âmes sensibles s'abstenir !



Une écriture légère, parfois cynique, pour une histoire sombre dont les thèmes centraux sont la maltraitance, la prostitution d'enfants, la vie dans la rue et les expérimentations scientifiques sur êtres humains.



L'intrigue est prenante et se lit rapidement. Angelina est très attachante. On la suit pas à pas, espérant qu'elle finisse par s'en sortir.

Quelques longueurs cependant. J'ai moins apprécié les passages avec Émeric. Pas suffisamment convaincant à mon goût.

Une bonne idée pour le dénouement final même si on s'en doute un peu ...

A découvrir.



Challenge multi-auteures SFFF 2022



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Chroniques de Sefar : Pour l'amour d'une re..

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement la maison d'édition pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.



J'ai tout de suite été intéressée par la couverture représentant des êtres mi-humain, mi-animal et le résumé m'a directement donné envie de découvrir ce livre.



La nouvelle m'a immédiatement captivée et j'ai été étonnée de plonger dans un récit aussi bien défini. En plus, l'univers fantasy est intéressant et emmène le lecteur dans un monde rempli de magie et de mystère.



La plume de l'autrice est poétique, fluide et bien détaillée. Je dois vous avouez que c'est la nouvelle la plus approfondie et la plus complexe que j'ai lue jusqu'à maintenant, l'autrice nous donne toutes les informations nécessaires à la compréhension de l'histoire et aucun élément n'est laissé de côté, elle prouve également qu'un récit d'une cinquantaine de pages peut contenir une intrigue complète sans prise de tête.



Je ne m'attendais pas à un tel dénouement final, il est inattendu et est parvenu à totalement me chambouler.



J'ai beaucoup apprécié les personnages de Kithra et Neith, ils sont bien développés et attachants. L'autrice leur a également donné des valeurs profondes et actuelles.



Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus sous peine de vous spoiler.



Je tenais également à vous toucher quelques mots sur l'objet livre que je trouve absolument magnifique et les illustrations que vous retrouverez dans la mise en page sont sublimes également.



Si vous avez envie d'une lecture rapide et que vous appréciez le fantasy, je ne peux que vous conseiller cette nouvelle.



J'ai rapidement lu les 54 pages de cette nouvelle, je ne les ai absolument pas vu passer. Le style d'écriture est grand et bien aéré pour permettre une lecture fluide.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer cette lecture pour 6,90 euros. Voici le lien de la maison d'édition : "https://alsacienne-independante.com/produit/amour-reine-elodie-morgen/".



Comme vous l'avez compris, cette nouvelle m'a vraiment plu et m'aura permis de voyager dans un univers qui m'a captivé. Je lui donne donc la note de 9 sur 10 uniquement car je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur même si je n'en étais pas loin.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Monstrueusement humain

Ce livre contient un double avertissement : l’un met le lecteur en garde, certains thèmes étant susceptibles de heurter les âmes les plus sensibles, l’autre s’adresse à l’héroïne dont la mère a un jour intimé sa fille de ne pas se fier aux apparences, car les véritables monstres ne sont pas ceux qu’on croit. Le récit met ainsi en exergue les abus de toutes sortes à l’aune des rapports de domination : on y parle de maltraitance infantile, de trafic d’êtres humains, d’esclavage sexuel, de violences psychologiques et physiques, d’expérimentation médicale sans scrupules ni conscience.



D’Alsace jusqu’au Cambodge, le récit promène le lecteur au fil des mésaventures d’Angélina dite Lina, qui traîne un passé douloureux. Enfant maltraitée, elle a fui l’enfer domestique en fuguant à l’âge de 16 ans et survit depuis dans la rue. L’histoire prend un tournant décisif le jour de ses 19 ans, quand un vent perfide place sous ses yeux l’annonce d’un journal recherchant des cobayes humains. Avec à la clé une coquette somme d’argent. Tentant. Pour qui se trouve dans la mouise. À ce stade, Lina ne se doute pas encore qu’elle va tomber de Charybde en Scylla. Elle sera alors livrée aux griffes du docteur Brainchips, un savant fou et sadique auquel un méchant de cinéma à la Tarantino aurait pu prêter ses traits et ses mimiques, une espèce de Christoph Waltz au sourire carnassier, à la fois cynique et sans pitié. Un scientifique qui a inventé un implant révolutionnaire…



Quel rôle joue la peur sur la psyché ? Où vont donc se loger nos angoisses les plus enfouies ? Même si Lina va payer un lourd tribut aux délires de ce triste individu, après moult rebondissements, elle parviendra néanmoins à s’échapper de la clinique aux côtés d’une autre captive : Meng, une jeune Cambodgienne de 12 ans dont l’innocence a également été bafouée et à qui jusqu’ici la vie n’a pas fait de cadeaux.



L’histoire appartient à la littérature fantastique, ce qui fait que l’atmosphère désenchantée se voit tempérée par d’intenses moments d’évasion empreints de poésie baroque et d’exotisme. De pas mal d’humour aussi. La confrontation au surnaturel apporte toute la légèreté nécessaire. À un moment de l’intrigue, notre héroïne succombera-t-elle au charme monstrueusement attirant d’un être à la beauté vénéneuse si caractéristique des buveurs de sang ? La plume addictive que l’autrice a trempée dans l’hémoglobine nous balade d’illusions en faux-semblants sans faire oublier que très souvent l’horreur la plus sordide prend racine dans le réel.
Lien : http://scambiculturali.over-..
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Monstrueusement humain

Quelle claque !



Il est certain que si vous cherchez une lecture feel good, ce n'est pas le bon titre 😆



La mise en garde en quatrième de couverture est claire: ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR



A partir de là vous savez que ça va être délicat. Et dans ce genre de lecture je suis difficile car tout ce qui est gratuit ça passe à la trappe !

Mais là on parle d'une très belle écriture, très intelligente et sensible, qui au travers d'un récit fantastique dénonce certaines des nombreuses atrocités de notre monde. Quelques une d'entre elles: les maltraitances juvéniles, les viols, la prostitution infantile, la traite des êtres humains...



Il y a énormément de sujets traités, si bien qu'on se retrouve dans un tourbillon d'horreurs où l'on veut voir l'héroïne réchapper à tout cela...



Si vous êtes de ceux qui savent faire la part des choses entre récit et réalité, et qui ne sont pas effrayés par ce genre de lecture, je vous recommande grandement !!



Un turn over et une fin comme on n'en fait que trop peu...

Une lecture marquante !



Merci à l'équipe Babelio de m'avoir permis de faire cette superbe découverte grâce aux massecritiques
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De la nuit naît l'aurore

Je tiens tout d'abord à remercier l'opération masse critique, la maison d'éditions et l'auteure. Le premier mot qui me vient à l'esprit est "juste" lorsque je pense à ce roman. Juste est la description d'une jeune diplômée infirmière et sa prise de poste, juste la description de sa collègue plus ancienne... Et puis le souci de rendre justice à toutes ces personnes âgées en institution qu'on oublie, qu'on invisibilise. Enfin le contexte de l'épidémie de covid est rendu sans pathos mais avec lucidité. Le noeud de l'histoire m'a moins convaincue mais peu importe j'ai été touchée par la sincérité de l'écriture et plus encore par la post face. Et bien sûr mon coeur a chaviré pour le félin à la présence discrète, continue et si précieuse.
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Monstrueusement humain

Déjà le dernier lundi de ce mois d’avril et au moment où je rédige ces lignes, j’entends la pluie sur les carreaux. Une atmosphère qui présente merveilleusement bien le roman que je vous présente aujourd’hui : Monstrueusement Humain par Élodie Morgen.



***Vivre ou survivre ?***

Elle survie dans la rue, seule avec sa galère et la mélancolie qui lui colle aux baskets. Elle cherche un refuge pour la nuit, elle espère un peu de repos loin du danger, du froid et de la brise glacée.



Alors elle vagabonde dans les ruelles, une proie facile pour la perversité des ivrognes dont l’odeur la répugne. Elle est si jeune Angélina, un joli prénom n’est ce pas ? Pourtant elle souffre d’un passé qui lui colle toujours à la peau. A seulement 19 ans, elle galère sans aucune issue. Vivre ou survivre ? Elle se fait maintenant prénommée Lina, elle a perdu ses illusions et découvre l’hypocrisie des “bénévoles” qui distribuent eau et nourriture. Elle préfère chaparder que de subir leur regard.



Lina, vous la croisez probablement tous les jours. Une SDF ignorée ou jugée pour sa condition.



***Aimer et être aimée***

Enfance malmenée, carence affective, la psychologie de ce personnage est impressionnante de réalisme. Les thèmes de ce roman sont malheureusement toujours d’actualité sans que personne n’en fasse une priorité. L’auteur nous embarque dans une aventure qui pose une question intéressante : jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour changer votre condition ?



Lina a besoin de fric, mais elle est aussi sensible, avec un grand vide affectif à combler : aimer et être aimée. Malgré ses traumatismes, Lina est amoureuse, bienveillante mais aussi Monstrueusement Humaine. La part de romance donne à cette histoire le clair obscure d’une autre route. A vous de découvrir que rien n’est tout noir ou tout blanc.



***La folie ?***

Élodie Morgen nous invite dans un univers particulier, aux portes de la folie et d’univers alternatifs. L’histoire de Lina est-elle réelle ?



“Lorsqu’un article de journal me tombe littéralement dessus, dois-je y voir un signe de ce foutu destin ?”



Que trouve-t-elle dans ce journal ?



Une écriture fluide, l’art des mots, du suspense, l’auteur réussi un magnifique exercice en semant le doute jusqu’à la dernière ligne. Un thriller fantastique où les vampires sauront vous surprendre et vous séduire. A découvrir avec un avertissement cependant : Attention, âmes sensibles s’abstenir. Certains passages peuvent heurter la sensibilité.



Je remercie L’Alsacienne Indépendante et Élodie Morgen pour cette lecture addictive.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..
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Eva Miller, tome 3 : La colline aux sorcières

Je tiens d'abord à remercier l'auteure, Elodie Morgen, de m'avoir fait confiance pour être bêta-lectrice de ce dernier tome des aventures d'Eva. Le simple fait que j'ai pu lire deux fois (dont une lecture hyper attentive) le même livre avec autant de plaisir est déjà une indication sur mon appréciation !





C'est un tome qui se concentre plus sur la psychologie des personnages que sur l'action et ce n'est pas plus mal car ainsi, on les voit évoluer. En revanche, il ne faut pas s'attendre à ce que les personnages plus secondaires soient plus approfondis, le format du livre n'en laisse pas le temps. On se consacre à fond sur Eva et Estevan, laissant les autres de côté. C'est dommage car je pense que l'auteure pourrait sans problème écrire une histoire plus complexe si elle avait le nombre de pages nécessaires, mais je préfère explorer à fond les sentiments de deux personnages plutôt que de survoler ce qui se passe dans la tête de tout le monde.





J'ai beaucoup aimé l'idée d'alterner les points de vue entre Eva et Esteban (un chapitre chacun son tour) qui permet de mieux comprendre ce dernier et même de l'apprécier. J'ai fini par le préférer à Eva malgré qu'il reste un "sale petit merdeux". Et c'est une des choses que j'ai aimé dans cette histoire : les vampires ne deviennent pas gentils ni parfaits, ils gardent leurs défauts et leurs caractères difficiles.





L'histoire suit un fil conducteur et n'en dévie pas. Là encore, c'est le format qui l'impose. On est donc directement emporté dans l'histoire et même si rien n'est vraiment prévisible, il n'y a aucune grande surprise non plus. La fin reste ouverte, et comme la plupart des questions (voire toutes) ont reçu une réponse, ce n'est pas gênant. Les personnages ne dévient pas non plus de leurs buts. C'est à la fois agréable et frustrant car on aimerait parfois en savoir beaucoup plus. Mais en ce qui concerne le principal (histoire et personnages), rien ne manque.





J'ajouterais que l'auteure a corrigé ce qui me déplaisait dans les tomes précédents, surtout au niveau des dialogues que je trouvais trop simples. Selon moi, son style s'est amélioré et je pense sincèrement qu'elle peut écrire de très bons romans (que je lirais alors avec plaisir).
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De la nuit naît l'aurore

Il y a des livres comme ça qui ne peuvent pas être noté comme un autre. Parce qu'ils vous font repenser à des moments de votre passé, ou de votre présent. Peu importe les circonstances, mais ce récit a chamboulé une part en moi. Merci à la maison d'édition pour cet envoi. Comme je l'avais indiqué sur insta, il est court (c'est une novella), mais il est intense du départ. D'ailleurs je ne l'ai pas lu d'une traite malgré le nombre de ages, impossible pour moi de continuer à tourner des pages avec des larmes aux yeux. Nous avons toujours un peu de nous dans une lecture, d'autant plus dans une chronique. Pour un auteur c'est toujours un peu plus que cela, car le livre qu'il décide de nous présenter à cette part d'eux qui va rester pour un lecteur au minimum. Plus c'est mieux, c'est certain. Je ne parle pas d'histoire qui défie l'entendement. Je parle de ces mots qui vous touchent parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'ils sont humains et que derrière ces quelques pages, il y a des vies. Qu'elles soient réelles ou imaginaires, nous avons toujours un certain ressenti. Pour cette nuit qui devient toujours une aurore, cela ressemble au vent qui chasse les nuages d'une pluie pour apporter un rayon de soleil. Un moment unique qui revient sans cesse, la course du soleil pour se lever ou se coucher. Une vie d'être vivant en somme. Il nait, il vit, il meurt, mais dans ce cycle, nous avons des moments de doutes, des moments de joie et de peine. Nous nous construisons avec le passé, celui de nos ancêtres, de notre famille, de nos propres erreurs et de nos victoires. Chaque minute grappillée pour chaque personne ne signifie pas la même chose et pour cause : nous sommes tous différents, nous attendons tous quelque chose de différent.





Abygaël a survécu, dans ce récit après avoir vaincu un crabe. Ces petites bêtes que nous enfants, nous attrapions avec ma grand-mère pour les observer ou les manger lorsque nous étions chez elle. Celui-là n'avait rien à voir, si ce n'est que cette bestiole s'accroche à tout ce qu'il trouve. Le cerveau d'Abygaël a gagné cette manche, pour combien de temps ? Ce n'est pas une course contre la montre, il faut se satisfaire de ce que nous récupérons, mais parfois l'envie de hurler nous tiens. Abygaël a réussi ce pari de devenir infirmière et elle se présente pour son premier jour dans cet EPADH, 20 ans après notre histoire sur le covid. Ce même virus qui nous a séquestré chez nous sans condition, qui nous a prouvé que l'humain pouvait être impuissant face à ce qu'il ne peut voir. Ce premier jour, elle va faire la connaissance d'une de ses collègues de travail, Fatima qui était déjà en place à cette époque et qui a vécu l'horreur de ne pas pouvoir sauver les habitants. Je passe sous silence ce que je pense de cette période qui n'est pas si éloignée que cela de nous (étant dans le domaine du secourisme depuis 20 ans cette année et que j'ai vécu aussi des événements qui nous ont marqué), et je reste sur ce récit. Les années ont passé et Abygaël doit faire ses preuves devant une Fatima qui est usée de voir des jeunes passer dans cet établissement pour ne pas rester. Le travail n'est pas évident, certes, mais il est enrichissant. Les fameux "vieux" qui ne servent à rien, sans eux, pas de passé, pas de présent pour nous, ni d'avenir. Grâce à eux, nous apprenons beaucoup plus sur l'Histoire d'une manière générale, mais surtout sur la nature humaine. Cette même nature mise en avant dans cette novella avec générosité et bienveillance.



Bienveillance comme l'auteur qui use de mots apportant une certaine nostalgie dans son texte. Je dois bien avouer que je ne savais pas où je mettais les pieds avant de débuter le récit, même en ayant lu le résumé. Le côté fantastique arrive très vite et forcément durant quelques pages nous nous demandons ce qui se passe réellement dans l'esprit de notre petite Abygaël. Un fantastique léger qui m'a fait penser aux premiers épisodes de Ghost Whisperer (oui, j'aime beaucoup cette série) et sans vraiment comment, notre jeune infirmière diplômée va plonger au cœur d'une tristesse qui dure depuis quelques temps déjà. La richesse de ce récit provient des sentiments des personnages dont je préfère laisser le suspense. Nous avons nos pensionnaires qui ont une part importante dans ce récit, avec leur regard, leur esprit et ses fichues maladies qui ne devraient pas exister, comme si la vie n'était déjà pas assez vilaine par moment. Pour mieux en profiter ? C'est émouvant, certaines scènes sont revenues en force dans mon esprit, cette main tenue dans ce lit, l'attente des résultats qui ne sont pas toujours les meilleurs, les choix faits pour éviter d'en dire de trop, la peur perpétuelle de voir revenir ce crabe de malheur qui vous a déjà fait disparaitre des êtres chers et qui s'accroche à vous comme une sangsue. L'histoire est bouleversante, criante de vérité, avec les moments clés d'Abygaël, ce qu'elle a vécu, ce qu’elle va vivre et puis ce qu'elle va devoir transmettre. N'étant qu'une sans cœur, au vu de mon état à la fin de ces mots, je n'ose imaginer celui de quelqu'un de plus sensible que moi.



Les sujets ne sont pas tous joyeux, mais quelque part il y a toujours cette lueur d'espoir, cette main tendue qui ne vous veut que du bien. La maladie, ou plutôt les maladies, le désespoir de trouver des solutions, la peine de perdre des pensionnaires, l'oubli, le manque de visite, oui, ces sujets sont forts, lourds et rempli de tristesse. Mais l'auteur souffle avec Abygaël cet espoir, celui de croire, d'être présent pour aider, de faire de son mieux, d'apporter cette bouffée de fraicheur à des êtres en mal-être, ou tout simplement oublié de tous. La difficulté n'a pas été que pour ces hommes et ces femmes qui n'ont pu voir personne durant des mois, les soignants ont dû faire face à des obstacles et même sans ce covid, il en ont toujours. L'âge des habitants est un fait et être à la retraite semble ne plus intéresser plus grand monde. Court, mais intense. Je le dis de nouveau, avec cette générosité, cette bouffée d'humanité qui ne nous lâche pas et en lisant l'après récit, nous le comprenons aisément au vu du passé propre de l'auteur. Les émotions sont vives, les sentiments importants et la recherche d'un peu de chaleur sincère sont mis en avant. Rien n'est simple dans cette histoire, entre la réalité et la fiction, la frontière est mince. Des chapitres très courts qui donnent envie d'aler plus loin et en même temps de pouvoir souffler entre deux. Un chat adorable qui a fait son temps sur les pages entre chapitres et qui nous apporte ces ronronnements régulièrement.



En conclusion, une novella qui a le mérite d'être juste, de redonner un peu d'espoir tout en gardant une part de fantastique. C'est un récit touchant, empreint de nostalgie, de bonté, de générosité, d'apprentissage, de peur, de lumière. Le monde dans lequel évolue notre personnage principal n'est pas simple, il faut faire des concessions, savoir répondre en gardant son tact. J'ai beaucoup aimé la façon dont le rire s'efface en se souvenant du pourquoi tel ou tel personnage agit d'une certaine manière. J'ai gardé volontairement certains sujets, certains personnages dans le noir, car c'est une histoire qu'il faut vivre et non lire et aucune chronique ne pourra rendre justice à ces mots si vrais. Je ne dirais plus qu'une chose : merci !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/de-la-nuit-nait-l-aurore-elodie-morgen-a215058887
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Chroniques de Sefar : Pour l'amour d'une re..

Merci à Babelio pour la découverte de ce livre, j'ai été particulièrement touchée par la dédicace de l'auteur avant de commencer cette histoire fabuleuse!



Bienvenue dans la cité de Séfar! Séfar compte de nobreux habitants, ceux-ci sont mi-humains mi-fennecs. Le royaume va connaître quelques turbulances, comment Sefar va t'elle vivre ces boulversements?



Captivée par la couverture des chroniques de Séfar: Pour l'amour d'une reine, celle-ci me plonge immédiatement dans le royaume de Séfar.



Elodie Morgen relève le défi de proposer un univers original ainsi qu'une histoire bien ficelée en à peine 54 pages. Lorsque j'ai tourné la dernière page de ce livre, deux reflexions me hantaient; la première etait "mais non, c'est deja fini? " et la deuxième "waouh, quelle imagination, cette histoire est courte et Séfar est si bien décrite!".



Elodie Morgen aborde plusieurs thèmes actuels dans ce voyage à Séfar comme la tolèrance et la cause LGBTQ.



Je conseille ce beau voyage à tous les amateurs de fantaisy ou les curieux qui souhaitent connaître ce style de livre.
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Le don d'Anoukis



Egypte ancienne

Fantastique

Romance (très peu de scènes canal+)

Les trois sont très bien mixés.

Livre dévoré en 2 nuits, je vais découvrir les autres ouvrages de l'autrice. Elle m'a embarqué dans cette histoire.

Je suis bénévole en maison de retraite, très réaliste les comportements des employés.

Bravo et Merci Élodie

#15kclubdo

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Monstrueusement humain

J'ai eu la chance de gagner ce livre lors d'un concours sur instagram et j'étais plus que curieuse de découvrir cette histoire. Nous suivons Lina, 16 ans, qui vit dans la rue depuis peu de temps. Les vampires sont sortis de leur caveau, mais ce ne sont pas eux les plus dangereux. Le passé de Lina est celui d'une enfant battue et sa fugue n'appellera pas de recherches. Alors qu'un ivrogne lui saute dessus, elle le tue, pour sauver sa vie. Une vie dans la rue qu'elle n'a pas désiré, une vie miséreuse où la peur de chaque instant la tenaille en son sein. 3 ans plus tard, après bien des cauchemars dès suite de son acte, elle fête ses 19 ans. Une tablette de chocolat volée pour inaugurer ce jour mémorable, un papier lui arrive par le vent innocent. Il s'agit de servir de cobaye pour une expérience médicale. Rien de transcendant, cela arrive régulièrement ce type d'offres. Lina voit en cette occasion la chance de retomber sur ses pieds et d'avoir un peu de bonheur. C'est là que commence véritablement le cauchemar.



Monstrueusement humain est un récit qui nous emporte dans le monde de l'esprit, celui d'une jeune fille devenue femme qui n'a pas eu la chance de vivre dans une famille aimante. Se retrouver dans la rue par choix, pour ne plus subir la violence du foyer, vivre dans la peur permanente de ne pas savoir de quoi sera fait demain dans la rue ou chez elle est un quotidien qui ne s'enlève pas en un instant ? Cette chance, cet espoir réduit à néant par d'autres est un poids supplémentaires sur les épaules de la jeune femme. Ne compter sur personne ! Cela pourrait être le slogan de ce récit. Il ne faut compter que sur soi-même et éviter les petits papiers qui traînent dans la rue. Toujours est-il que Lina n'a pas de chance depuis longtemps et cela ne s'arrange pas. Se retrouver seule dans un monde hostile, voir plus que nous ne le voudrions, faire partie d'une expérience de fou et laisser la peur nous guider... Voila ce que va vivre Lina dans sa jeune vie.



Le sentiment le plus dominant est bien entendu le manque de confiance, l'émotion ? La peur ! Comment ne pas être horrifiée face à certaines situations ? L'auteur nous entraîne dans un monde insoupçonné où la médecine n'est pas forcément la plus légale et où les trafics d'humains peuvent démarrer très jeune. Le fait d'indiquer en début de livre que ce dernier peut heurter la sensibilité des plus jeunes et peu habitués est un bon point. Personnellement, lisant des livres plus gores, plus coriaces, plus machiavéliques encore, j'ai trouvé mon plaisir dans cette lecture qui ne m'a pas heurté du tout. Au contraire, l'écriture est fluide, et les détails sont juste ce qu'il faut. Alors oui, il est question de viols, que ce soit pour des enfants ou des adultes, mais il faut remettre le contexte d'une part et d'autre part il faut gratter de plus près la plume de l'auteur.



Le contexte, il s'agit de la vente d'esclaves, jeunes, très jeunes, dans un pays où tout est permis (ou presque) : le Cambodge. Un pays bien connu pour ses vices et sévices qui est difficiles de maîtriser. Ces jeunes gens qui ont été enlevé à des familles, des enfants qui pensaient pouvoir aider leur famille en travaillant, mais pas en devenant des poupées de luxe. C'est un contexte difficile, certes, mais l'auteur a la plume qu'il faut pour en parler. Et puis il ne faut pas oublier l'hôpital. Les thèmes sont lourds, mais il n'y a pas d'insistance non plus des scènes de viols sur les enfants, tout juste évoqués sans les mots si brut. Les sensations ne ne pouvoir rien faire sont bien indiquées, le ressenti de Lina face à une scène est poignante, elle la voit sans que nous ne soyons spectateur. C'est une véritable force de ne pas décrire ces scènes par les actes, mais plutôt par les émotions du moment. Une seule pourrait être dérangeante, si elle n'était pas courte et si la vengeance ne s'effectuait pas en même temps.



Comme indiqué plus haut, il y a des thèmes forts comme cette violence sexuelle, mais surtout la violence psychologique. La peur est difficilement contrôlable et en jouer est la pire chose qu'un humain peut faire à un autre. Les diverses rencontres de Lina avec les autres personnages sont toutes « à choc », autant dire qu'il va survenir toujours quelque chose de violent qui va lui faire du mal. Celle de ne pas pouvoir aider, celle d'être obligée de frapper pour survivre, celle de ne pas pouvoir se libérer de ces chaînes psychiques. Ne pas pouvoir, il faut se battre tout le temps, ce qui fatigue énormément l'esprit humain qui est déjà en danger. Je n'entrerais pas dans les détails de ce qui arrive à Lina autre que ce que j'ai pu laisser au début de ma chronique, juste que le temps des expériences n'est pas terminé. Et puis il y a ces vampires qui sont dehors, un coming plutôt froid qui s'invite dans le quotidien de la jeune femme.



Seul bémol : la fin est prévisible. Certains faits n'étaient plus concordants avec les ressentis de la demoiselle en détresse et d'ailleurs j'en avais parlé à une amie de ce que je voyais comme fin et je suis tombée pile dessus. Si vous regardez bien, vous pouvez trouver ce qui va se passer : de nombreux indices sont déposés et puis il faut bien admettre que l'opération de Lina ne pouvait pas prêter à confusion.



En conclusion, c'est un univers sombre, teinté de réalisme qui fait froid dans le dos malgré tout, sachant que certains faits existent réellement. Le mélange fantastique/expériences médicales est bien amené. L'esprit humain n'est pas prêt pour le moment à surmonter réellement ses peurs. Ce fut une belle aventure (oui, j'ai bien mis belle) car j'ai découvert une nouvelle plume et une imagination à la fois morbide et étrange. Je lirais avec plaisir d'autres œuvres de Élodie Morgen.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/monstrueusement-humain-elodie-morgen-a210014994
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Le don d'Anoukis

Auguste a 99 ans, il est dans une maison de retraite depuis 10 ans, depuis son AVC qui lui a paralysé les jambes et un bras. Et Auguste est malheureux. Il n'a vécu que des tragédies tout en long de cette longue vie. Son plus grand souhait ? Mourir.

Alors que Veronique, son infirmière qu'il affectionne particulièrement, lui offre son cadeau d'anniversaire 1 semaine à l'avance, il va faire une découverte qui peut changer beaucoup de chose...

Alors malgré son désir de mourir si intense, est-ce que la découverte d'une entité égyptienne arrivera à lui redonner de l'espoir ? Ou autre chose ?



📝 Tout à fait un style de lecture que j'aime ! Le mélange de magie, de dieu et déesse égyptiens, d'humanité... J'ai adoré cette lecture. Elle est fluide et simple.

J'ai été tellement émue également par ce livre. Que ce soit par Auguste, tellement attachant, Anoukïs, enivrante et touchante, ou encore Eugénie que l'on a envie de prendre dans ses bras.

Celui-ci est dur à laisser repartir, mais son voyage fera rêver d'autre personnes.

De mon côté il est dans ma wishlist car je vais avoir trop envie de le partager.
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Eva Miller, tome 1 : De l'autre côté

Je dois avouer que j'ai pas mal hésité sur la façon dont j'allais écrire ma chronique. Elodie Morgen est une jeune auteur qui a encore beaucoup à apprendre et je ne peux que l'encourager. Elle a choisi l'auto-édition pour éditer son livre, notamment parce que les maisons d'édition le refusaient, mais quand les éditeurs refusent un manuscrit, ça peut tout simplement vouloir dire qu'il n'est pas bon.

L'histoire d'Eva Miller n'est pas publiable en l'état. Il y a encore énormément de travail à faire dessus, avant même de penser l'envoyer à des maisons d'édition.Beaucoup d'éléments de l'histoire sont aberrants, incroyables, ridicules ou manque de logique. On a l'impression d'être face à un premier jet de l'histoire plutôt que face à un roman fini.



L'héroïne est une idiote encore vierge qui passe ses journées à chasser le vampire et ses nuits à serrer un ours en peluche. Elle n'a pas de vie sociale, une seule et unique amie et déteste les vampires. Si l'auteur n'est pas fan d'Anita Blake, je veux bien être pendue...



En plus d'être ennuyeuse et peu originale, ce personnage est très fouillis. Son portrait de départ ne correspond pas à ses réactions dans la suite du récit. Elle ne s'étonne de rien, ne se pose pas vraiment de questions et accepte tout sans broncher. Quant aux autres protagonistes, ils sont là, et apparemment, c'est tout ce qu'on aura.



L'histoire n'est pas des plus originales non plus : une jeune fille qui extermine des vampires pour se venger, mais qui va se retrouver transformer à son tour, passe encore. C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, comme on dit. Malheureusement, le déroulement du récit est là encore très fouillis. En moins de 200 pages, Eva tue des vampires, devient vampire, se fait enlever, attaquer, re-enlever, tombe amoureuse, couche avec un autre, est trahie, deux fois, tue sa tante, démantèle une autre trahison, apprend l'histoire des vampires, de sa famille, découvre le grand secret de ses parents et participent à la grande bataille finale. Je vous laisse deviner à quel point le récit est développé...



Et pour couronner le tout, l'objet livre est une catastrophe. La couverture est de mauvaise qualité et la quasi absence de couleurs donne une impression de brouillon. Il y a un gros problème de ponctuation qui rend parfois la lecture difficile.

Enfin, chaque page est composée d'une vingtaine de lignes, et chaque ligne d'environ 5/6 mots. En 1 heure il était fini. Et le tout pour 10 euros.



Je suis un peu méchante, mais je pense qu’Élodie Morgen s'est tirée une balle dans le pied en choisissant l'auto-édition. C'est vraiment dommage car son histoire avait du potentiel. L'ensemble n'est pas mauvais, mais demande encore à être retravaillé.
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Chroniques de Sefar : Pour l'amour d'une re..

J’ai obtenu ce livre lors de la masse critique Babelio. J’ai été intriguée par le titre et par la longueur du livre. Il est arrivé dédicacé donc merci à l’autrice et à la maison d’édition pour cette personnalisation.



Ce livre ne fait que 54 pages, donc je ne vais pas développer le résumé de l’éditeur au risque de vous spoiler.



L’autrice nous transporte dans un monde peuplé d’être mi humain mi animaux. Les personnages principaux ici présentent une moitié de fennec. D’autres moitié d’animaux sont présents.



L’autrice réussit à installer son univers, tout en développant son histoire pas toute calme au fil des pages. Il y a des révélations et des rebondissements qui font bien vivre cette histoire.



Un petit attachement s’est développé chez moi envers Kithra. Les autres personnages, peu nombreux, ont un trait de caractère bien marqué.



En bref, l’autrice réussit en moins de 50 pages à me plonger dans son univers riche en rebondissements et révélations.
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Monstrueusement humain

Le titre de ce roman me plaisait énormément, ma formation littéraire, sans aucun doute qui ressort! Il y a là un très bel oxymore qui ravit mes yeux et mes oreilles. Vous ajoutez à cela le bonheur de découvrir une nouvelle autrice et une quatrième de couverture intrigante, il ne m'en fallait pas plus.



A dix neuf ans, Angelina a une vie loin d'être reposante. Elle avait été prévenue que les vrais monstres semblent parfois inoffensifs, mais cela ne l'a pas empêchée de se retrouver dans des situations périlleuses. Seule, isolée, luttant pour sa survie, elle est intriguée par une annonce alléchante et décide de tenter sa chance… mais cela va-t-il faire sa chance, ou son malheur? Une seule chose est sûre : l'avenir lui réserve bien des surprises.



Je commencerai cet avis par mentionner ce qui en a rebuté certains. L'autrice le dit elle-même, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité du lecteur. Des thèmes lourds sont évoqués : la prostitution infantile dans certains pays – l'esclavage sexuel pour être plus précis – , les violences sexuelles, des scènes de torture puisqu'un personnage se trouve être sujet d'expériences. Je comprends aisément que cela ne puisse pas correspondre à tous les lecteurs. Ayant lu une chronique qui évoquait sa gêne à ces thèmes, j'ai été un peu plus attentive à la question et force est de constater que cela ne m'a absolument pas dérangée. Il convient également de dire que je lis énormément de polars – parfois violents- et de fantasy, donc oui, il y a de la violence et des thèmes humainement lourds dans ce roman, mais l‘écriture telle qu'elle est pensée ne va pas dans la surenchère et n'ajoute pas une dimension sensationnaliste. La seule inconnue reste donc la sensibilité du lecteur, et vous seul pouvez connaître la vôtre.



La narration de ce roman est fluide, si on excepte les thèmes qui peuvent ne pas plaire, rien n'accroche l'oreille. C'est donc une lecture qui glisse entre les doigts et les pages fondent bien vite. Nous sommes portés en avant, curieux de connaître l'issue de l'histoire mais aussi d'être fixés sur la vérité.



En effet, Monstrueusement humain a la particularité de se trouver à la croisée des genres. C'est à la fois piquant pour le lecteur et un peu déroutant, ce qui fait que nous ne savons jamais à quoi nous attendre, ni sur quel pied danser. Cela crée une forme d'instabilité savoureuse. Je me suis beaucoup interrogée sur la tournure que prendraient les événements, sur les types de rencontres que ferait Lina. Cela ajoute donc un peu de piment au livre et nous place dans une situation analogue à celle de l'héroïne : comme pour elle, le quotidien n'est qu'une succession de surprises – pas toujours agréables – et d'imprévus.



Ce roman emprunte très clairement à la Science fiction puisqu'il est question d'implants, de manipulations scientifiques destinées à contrôler le cerveau. Cette thématique permet de flirter avec l'horreur également, sans basculer totalement dans le récit horrifique. le médecin responsable de ces essais se délecte manifestement de ce qu'il fait, la souffrance qu'il impose aux autres ne le dérange absolument pas, seules comptent ses expériences. Cela crée bien entendu une bulle de violence, mais pas plus présente que ce qu'on peut trouver dans d'autres types de romans. Monstrueusement humain pioche ensuite du côté de la fantasy avec la présence de vampires, parfois millénaires, parfois plus jeunes, avec les familles qui se mettent en place, leurs us et coutumes, leurs particularités. Un zeste d'histoire vient approfondir et donner corps à l'histoire des vampires, humanisant ces créatures et donnant un peu de profondeur au récit de leur vie, et enfin, une touche de romance parachève l'oeuvre, mais avec ce qu'il faut d'originalité pour que la réfractaire à la romance que je suis puisse se dire à la fin, « ah oui, c'était bien amené! ». Vous trouverez donc ici un maelström d'inspirations littéraires qui donnent un roman atypique et original, qui joue avec nos nerfs sans nous excéder.



Je mentirai si je disais que j'ai été totalement surprise par la chute du livre. Certains aspects du roman sont attendus, et ne nous surprennent pas. Pour autant, le flou est suffisamment bien entretenu tout au long du récit pour que le lecteur doute de ses intuitions et qu'il pense être trop méfiant. Alors, certes, j'ai vu venir les révélations du dernier chapitre, mais cela n'a pas enlevé le plaisir de le découvrir, et mes déductions sont sans doute liées à mon habitude de lire ce type d'oeuvres. Il n'y a donc rien de rédhibitoire là-dedans pour le lecteur.



Ainsi, j'ai passé un très bon moment avec Monstrueusement humain. J'ai beaucoup aimé découvrir cet univers panaché, empreint de mille et une références à divers genres, qui floute les contours de la réalité pour nous entraîner dans des aventures trépidantes et dans une étrange cavalcade. Âmes sensibles s'abstenir, âmes aventureuses : belle découverte à vous !
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Monstrueusement humain

J'ai été en situation de malaise presque tout au long des pages, et ce n'est pas faute d'avoir été prévenue dès le départ par l'auteure elle-même.



Les thèmes abordés sur la violence faite aux enfants au Cambodge mais également les expérimentations sur le cerveau de l'héroïne, Lina, et les violences sexuelles (viols) qu'elle a subi sont autant de chocs qui ont percuté mon imaginaire, et cela a été trop à un moment donné.



Je n'ai pas su faire le pas de côté pour m'extraire de cette noirceur contée avec un réalisme saisissant.



Même l'apparition de vampires ne m'a pas permis d'alléger ma lecture, et pourtant j'adore leur présence, leur côté charismatique, séculaire et ici presque bienveillant. Le petit bonheur de Lina étant cette petite fille Meng, je m'accrochais à elle deux positiver.



La fin n'en a pas été une pour moi qui était à mes yeux évidente et n'ayant pas été surprise, j'ai refermé le livre en me dépêchant de l'oublier. Les images qu'il a suscité en moi sont trop néfastes et cela a grandement perturbé ma lecture.



Mais comme toujours, faites vous votre propre opinion, ce n'est pas un roman comme les autres, cette plume réaliste pourrait en convaincre plus d'un.



Enjoy!
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Monstrueusement humain

Bonsoir,

Un livre ce soir une histoire étrange « Monstrueusement humain » d’ Elodie Morgen Auteur aux Éditions L'Alsacienne Indépendante que je remercie. Une jeune femme sdf, décide de répondre à une annonce demandant des cobayes médicaux pour gagner un peu d’argent. Elle va se retrouver dans une grande salle où elle va se lier d’amitié avec une petite jeune fille kmer de 12 ans. Les autres occupants de ce dortoir vont disparaitre au fur et à mesure jusqu’au moment où elles ne seront plus que toutes les deux.

Nous suivons avec angoisse ce qui va arriver à cette jeune femme. Un roman mêlant du fantastique et des vampires à une situation incroyable. Un livre prenant.

Quatrième de couv. Ma mère m’a dit un jour : « Ne te fie pas aux apparences, les véritables monstres n’en portent pas l’habit. »

Prendre en compte cet avertissement m’aurait évité bien des misères.

À dix-neuf ans, la vie me laisse dans la bouche un goût amer que même le chocolat ne parvient pas à adoucir. Lorsqu’un article de journal me tombe littéralement dessus, dois-je y voir un signe de ce foutu destin ?

Une éclaircie à l’horizon ?

Ou simplement la promesse d’autres monstres ?
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Le don d'Anoukis

J'ai d'abord été attirée par la couverture, chaude, avec ce magnifique Ankh en or (croix de vie Égyptienne, emblème d'immortalité et d'éternité), puis le résumé m'a interpellé : j'étais curieuse de voir comment l'auteur allait réussir à mixer croyances égyptiennes et les anciens dieux avec la vie d'un centenaire dans un EHPAD, sujets qui semblent opposés. Et ce challenge est totalement rempli, avec cette histoire originale!



On fait la connaissance d'Auguste, qui va devenir centenaire. Il a vécu les affres de la guerre et la perte d'êtres chers et en porte encore les séquelles psychologiques. Il veut mourir, il se sent diminué dans les actes des soignants, la toilette notamment. Il porte un regard vif, parfois cruel, sur certains soignants autour de lui, sur cette sensation de ne pas être pris en considération. C'est pour cette raison qu'il est depuis quelques temps terré dans son mutisme, refusant de s'adresser aux gens autour de lui, s'enfermant dans sa bulle, dans sa zone de confort.



Mais une infirmière, Véronique, va changer sa façon de voir le monde, en lui offrant avec bienveillance, et avec un peu d'avance, un cadeau spécial pour son anniversaire.

Un lien va alors se créer avec deux jeunes égyptiens, qui vivent une belle relation d'amour, quoique interdite et qui vont être au centre d'une malédiction. Auguste va alors passer un pacte avec la charmante et mystérieuse Anoukis.

Un lien mystique, qui l'emmène sur les rives du Nil, le soir venu.

On alterne d'ailleurs dans les chapitres entre ces deux mondes. Je pense que l'auteur a d'ailleurs dû faire un important travail de recherches, et elle permet au lecteur de bien appréhender les notions grâce aux notes de bas de pages.



Une nouvelle pensionnaire, tout aussi fragile que curieuse, va également changer la donne. Comme si une renaissance était possible.



Ce roman est classé dans sa maison d'édition en "romance paranormale". Je vous rassure, même s'il y a bien de la romance, elle ne prend pas le pas sur l'histoire, voir sur les histoires.



Une plume sensible, sur un sujet délicat (la mort et l'acceptation de la fin de vie), je remercie l'auteur pour cette plongée dans la vie d'un résident d'EHPAD. On voit souvent le ressenti des soignants, mais on en oublie celui de la personne, la prise en compte de son vécu, du malaise que cela peut provoquer de devenir dépendant.



Le ton est doux et tendre, empli d'humilité. Je me suis attachée à Auguste, et c'est avec un certain pincement au cœur que j'ai refermé ce livre (mais avec un léger sourire).



Un voyage au travers du temps et des croyances, entre mythe et réalité, avec beaucoup d'émotions qui saura, j'en suis sûre, vous ravir!

Seul petit bémol : le roman est probablement trop court, j'aurais aimé en lire plus.



En achetant ce roman, vous faites également une bonne action, avec 1 € reversé à l'association France Alzheimer.
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Le don d'Anoukis

Bonjour, un peu de surnaturel et de magie aujourd'hui avec un retour sur "le don d'Anoukis" d' Elodie Morgen Auteur aux éditions L'Alsacienne Indépendante que je remercie.

Nous sommes dans un roman un peu fantastique. Nous suivons les "aventures" d'un vieux monsieur de 100 ans qui finit sa vie dans une maison de retraite médicalisée. Il n'a qu'une envie mourir et ne parle plus volontairement depuis deux ans. Mais pour son anniversaire, une aide soignante va lui offrir un livre étrange qui va lui changer la vie et surtout il va faire la rencontre d'une nouvelle pensionnaire... Un roman plein de douceur, d'humanité, d'amour comme on en a besoin en ce moment. J'ai passé un très agréable moment et je me suis laissée embarquée dans cette histoire.

Quatrième de couv.Auguste ne souhaite qu'une chose : mourir ! Quel intérêt de poursuivre sa route sur ce chemin cabossé que représente sa vie ?

La déesse égyptienne Anoukis, revenue d'outre-tombe, pourra-t-elle insuffler l'espoir dans le coeur meurtri d'Auguste ?

A moins que ce ne soit le regard tendre d'une nouvelle résidente...

Plongez dans un univers où la magie des dieux se mêle au quotidien morose d'un vieil homme mystérieux.
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Eva Miller, tome 3 : La colline aux sorcières

Le livre se lit bien, assez rapidement et le fait qu'il soit court aide parfaitement. Je ne me suis pas ennuyée mais c'est vrai qu'étant donné qu'il s'agit d'un dernier tome j'aurais voulu plus de choses et là, telle que se présente la fin, ça donne la sensation qu'une suite va arriver ou un autre cycle. Elle reste assez ouverte, dans certains cas ça peut être bien mais ici, le fait d'avoir encore quelques questions en suspens donnent un sentiment d'inachevé et là encore c'est dommage parce qu’il y avait du potentiel et de bons éléments dans cette intrigue pour en faire quelque chose de plus consistant.

Peut-être Elodie Morgen écrira-t-elle une suite ?
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