Alors qu’ils ouvrent, avec les notes dont nous enveloppons nos matinées, des dictionnaires entiers que j’explore et que j’exploite aux fins d’écritures destinées, si peu talentueuses soient-elles, ou si illisibles qu’elles me paraissent, à l’éternité, ils ne tirent, tous autant qu’ils sont, que des notes qu’ils connaissaient déjà de leurs instruments, en des combinaisons relativement improvisées, mais qui retombent, comme l’eau des cascades, dans le grand lac de la musique dont ils n’auront, en fait, que légèrement brassé la surface.
Mes yeux ne savent où donner de la noirceur. C’est une musique telle que si j’ouvre les yeux, quelque chose va m’éclabousser, il en restera des marques quand le silence reviendra et je ne saurai expliquer ces étoiles en plein jour.