Fait que là, ben tu sors du métro. Tu fais semblant que ça t'a rien fait. T'en as vu d'autres, t'en es pas à ton premier sketch. T'arrêtes au Jean Coutu acheter des filtres Brita. Y t'en fallait. La vie, c'est beaucoup de quotidien, que tu te dis en prenant la boîte.
[...]
La vie, c'est beaucoup de quotidien, que tu te redis en regardant tes pieds qui évitent de marcher sur les lignes de trottoir de la rue Berri.
Dany Laferrière, lui, c’est pas compliqué, il dit toujours en mieux ce que tu voulais dire. Comme quand il parle de l’importance de ralentir : “Ce qui est merveilleux, c’est qu’en ralentissant on parvient enfin à mieux apprécier le paysage, et à s’intéresser à autre chose qu’à nous-même. Jusqu’à se faire avaler par le grand spectacle du monde avec les arbres, les gens, les sentiments, tout ce qui vibre autour de nous. Mais pour mesurer une pareille ardeur, il faut ralentir.”
(...) j'imagine que de se raconter des affaires ensemble, c'est une des plus belles choses qui nous reste, à nous, les mammifères sentimentaux.
J'imagine qu'on devrait le faire le plus souvent possible, alors merci. Vraiment. Parce que comme le disait Malraux : "Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu'ordinaires séparément."
C'est pas vrai, c'est pas Malraux qui a dit ça, c'est Meredith dans Grey's Anatomy saison 1, avec les yeux tout embués.
Y a eu un moment dans ma vie où se sont produits des événements qui m'ont apporté une certaine souffrance, pour ne pas dire une p'tite détresse, et avec ça, très fortement, le besoin d'en faire quelque chose de constructif.
Le monde est pas fait pour les grands sensibles romantiques, ça a l'air. Le monde est pas fait pour les espèces de Mère Teresa de l'amour pis les gros coeurs vintages.