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4.1/5 (sur 1489 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Trois-Rivières , le 25/08/1980
Biographie :

David Goudreault est slameur, chroniqueur, romancier, poète, dramaturge et performeur québécois. Il organise et anime des ateliers de création littéraire au Québec, notamment au Nunavik, ainsi qu’en France.

À Paris, en 2011, il est le premier québécois à remporter la Coupe du monde de Slam poésie. La même année, il reçoit la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec pour son implication sociale et ses réalisations.

En 2012, il cesse les compétitions sur les scènes de slam de poésie pour se consacrer à l'écriture. Il rassemble ses meilleurs textes clamés durant la période 2008-2011 et publie un recueil en France intitulé Mines à vacarmes aux éditions Universlam.

Il fait paraître son 2e recueil de poésie, "S'édenter la chienne", à l'automne 2014, finaliste au Prix COPO-Comité Poétique de France.

En 2015, il publie, aux Éditions Stanké, son premier roman intitulé "La Bête à sa mère".

Son quatrième recueil de poésie, "Testament de naissance," publié aux Écrits des Forges à l'automne 2016 est une réflexion sur la parentalité et le rôle de père.

"Ta mort à moi" (2020) est présélectionné au Prix France-Québec 2020. Très attendu, ce roman reçoit un très bon accueil des lecteurs et des critiques.

Depuis septembre 2016, il signe une chronique hebdomadaire dans les quotidiens du Groupe Capitales Médias (Le Soleil, La Tribune, Le Nouvelliste, Le Quotidien, La Voix de l'Est et Le Droit). Il est aussi un chroniqueur régulier à la chaîne de radio ICI Radio-Canada Première.
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Le Salon dans tes oreilles - S1E38 - La fuite, un remède au mal-être? Parfois, se retrouver implique de partir, de suspendre la course des jours et de s'offrir un nouvel angle de vue sur ce qui nous pèse. Ce mouvement nécessaire est au coeur du travail des trois auteurrices qui participent à cette table ronde. Présenté par SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL Et ALTO ÉDITIONS DE LA PLEINE LUNE STANKÉ Avec Hélène Dorion, Auteurrice David Goudreault, Auteurrice Valérie Garrel, Auteurrice Tristan Malavoy, Animateurrice Livre(s) Pas même le bruit d'un fleuveTa mort à moiRien que le bruit assourdissant du silence

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Citations et extraits (382) Voir plus Ajouter une citation
De toute manière, même quand je disais la vérité, on ne m’écoutait pas. J’étais un malentendu.

(Stanké, p.19)
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Je me rappelle les anniversaires en centre fermé. Je recevais un cadeau orné d'un chou. (…) Une carte accompagnait aussi le cadeau. Les éducateurs y griffonnaient quelques mots porteurs de morale ou de renforcement positif. Passionné de lecture plus profonde, je me débarrassais rapidement de la carte pour déballer le cadeau, excité. Chaque fois, j'ai été déçu.
J'ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayons. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça ! Les cadeaux, c'est le luxe, l'inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose.
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Le besoin de parler est souvent plus fort que celui de bouder. Le bouddhisme et la bouderie nécessitent un silence et une concentration peu accessibles au commun des mortels. Reynald était très commun et très mortel.

(p. 160)
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La psychiatrie, c’est comme la prison, en plus désinfecté. On joue sur les termes pour mettre la main sur des subventions spécifiques, mais au fond c’est pareil. Le trou s’appelle « pièce consacrée à l’isolement », la cellule se nomme « notre chambre », les menottes s’appellent « médication » et la détention s’appelle « thérapie », mais faut pas se tromper, c’est la même violence psychologique, la pire : l’enfermement de l’homme par l’homme.

(p. 29)
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Il est recommandé de voler les pauvres : ils ont moins d’armes, d’alarmes et de ressources. Dans la vie comme au tribunal, s’attaquer aux pauvres garantit une certaine impunité.

(p. 185)
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Les poètes sont encore plus paresseux que les détenus. Ils ne remplissent pas le quart de leurs pages, c'est du grand n'importe quoi. Je voulais de la vraie lecture alors j'ai fouillé par moi-même. J'ai repris Le Secret, pour la quatrième fois. Avec la ferme intention de le finir. Puis je me suis trouvé une histoire de dragons avec des chevaliers et de la magie, ça c'est toujours bon. Le genre le dit : c'est fantastique !
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Il n'y a pas d'homme idéal, juste des hommes idéalisés.
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J'ai glissé un chaton, puis deux sous ma chemise. Leur fourrure était douce. Il restait de la place et je suis parvenu à saisir Jean-Pierre. Laura est apparue avec la chatte à ce moment.
- Ha ha ! Qu'est-ce que tu fais ? (...)
- Je développe un système de chauffage à base de minous, tu veux essayer ?
- Tu me fais penser à Lenny.
- Qui ?
- Lenny, le personnage de Steinbeck, tu connais ?
- Ah oui, oui, je connais.
Je déteste les gens qui se croient supérieurs d'avoir vu un film avant les autres. Si elle voulait jouer les intellos, elle n'avait pas pigé le bon numéro. J'ai lu des dictionnaires, moi, madame !
- Tu as déjà lu L'Alchimiste, de Paulo Coelho ?
- Ouais, Paulo Coelho, évidemment, pourquoi ?
- Pour rien, c'est un bon livre philosophique, c'est tout.
Paf ! Aussitôt, j'ai senti que j'avais fait mon effet et remis les pendules à l'heure.
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On a beau y être soumis depuis l’enfance, on ne s’habitue jamais au rejet, à l’humiliation. L’humain étant un animal social, même le plus bête d’entre nous a besoin de contacts fraternels, à l’occasion. Si le social s’atrophie, il ne reste que l’animal. L’animal blessé.

(p. 164)
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On m’a dit que je ne comprenais pas tout, car je suis dysphasique. Ça ne m’impressionne pas, leur diagnostic bidon. Je ne comprends pas toujours le sens des mots ? On n’a pas compris le sens de la vie encore, alors que le sens de certains mots m’échappe n’est pas alarmant. (p. 20)
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