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Citations de Emmanuel Tugny (22)


Et pour que l’orme soit d’absence absous et fendu à son centre...
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Le muret s'en va par le pied
Sur un plan que la terre a fui
On voit l'homme pousser en lui
Par jeunesse et patience lié
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Ce roman que l’on n’écrit point, tout aux drames de Phanopée, à la mue de la retraite en une veille ardente de ce monde qui va dessous et dont la maison de Calliope devient chaque jour davantage le signalement astucieux : souliers abandonnant la terre d’encre et d‘huile, portes fracturées ou non, moues étranges de Terdmann, confusions de Calliope, mais immenses d’Uranie.
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Le chien aussi a disparu, au reste, ce chien-là, si sage : il a boulotté sa laisse, au chenil et il a disparu. Quand quelque chose disparaît, commissaire, c’est amusant comme ça vous entraîne le reste du monde…
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L’égale séduction des deux rives : celle, géométrique, où le sang noir de l’œil cave noir sanglote des figures.
Celle des bibliothèques et de la pierre griffée, celle de Ninive et des beaux tombeaux de bord de mer aux constellations d‘îles.
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Rien ne subsiste du pays que ce qui, face à soi, se présente : la sente de montagne bornée de cailloux en tas, le mur qui couleuvre, rouge rose et neige, dans un virage, la falaise qui vomit des arêtes et ces barques rondes qui cabotent au plus bas.
Le souverain bien.
Le devenir.
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On ensache, on tamponne, on scelle : on est un policier. On fait des réserves dans la vie, on archive, on distingue les objets et les forces des objets et des forces, de la prairie où sont les fossiles et peut-être les âmes. Et puis l’on a des classes, des milieux, il convient que tout ceci fasse pénitence et s’ordonne depuis le travail du neuf sur le déséquilibre frondeur.
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Elle dort et par sa paupière
On voit l'être renaître au jour
Et faire marche fier et sourd
Dans le souvenir qu'ont les pierres
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Et mange bouche ouverte la levée d’un beau jour.
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Et cède à un vallonnement léger de part et d’autre du dévalement des ciels Anne s’assied et de part et d’autre passe la main sur les piliers rouges comme Dominique la guide au grand dépôt de meubles et d’une proue de coiffure fine au dromadaire de quelques traits sommaires lui trousse la nuque et la majesté où s’épand un voile cru de champignon amande
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Il y a sur l’orme qui est en mer un trou par lequel.
Et de ce trou pend un matin où les cuisses ramenées d’Anne font levier vers les montants du monde.
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Almaïra cogne Foscolo à la poitrine et le mord au cou. Les noirs sur la coudée caressent la noix et la carpe aux lèvres. L’écoute prend sur soi verticale le filet d’une boue lentement reportée sur le monde levé parce qu’à la trajectoire s’oppose/ décline au fond du pli le rayonnement de la joue et à l’œil un caprice de rouge fraîche fleur.
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Au cœur de la terre l’axe est ménagé par les rameurs et le silence de la nage fait cran à la proue d’éternel/ et fait face. Mais parallèlement c’est un nœud où fondent les mesures de tempête et la mort ceinturée par les claires que raffine le galbe ressourcé des chairs pour qu’une glande sourde ouvre les dents et mime la grande peur.
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C’est la raison, c’est le chemin : les choses prennent sens, nous en sommes au réveil : vous voyez la nature et je vois la ville. Elles font les belles, elles se distinguent, je vous promets qu’elles ne manqueront pas, le jour prochain venu, de prendre sens.
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Rien dans Saturne
Et rien dessous
Si ce n'est du sable et des dunes
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C'est un espace immense
D'où remonte le pas
De deux vies à deux pas
Et qui danse
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Ô saison je bois à la paume
Le lait neuf et le sang nouveau
Que tu as au front pour la frime
Et nos vies pareilles
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Sebastião de Solís a deux filles dont l’une, Anne/Quand Juliano Garcia prit Anne, un rocher entra dans l’orme pour qu’y dansât et tranchât la lune d’un long voyage à la voix en allée.
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Nous fumâmes la nuit, muets, ramassés, assis.
Il y eut un matin. 
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Nous fumâmes la nuit, muets, ramassés, assis.
Il y eut un matin. 
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