En liaison, correspondance avec une fresque de
Bernadette Février, détaillée en rectangles qui introduisent des strophes, un voyage dans l'exubérance de la peinture, la mer, la forêt, les animaux, les ports, Venise, les villes (sans mer mais en passé profond), les noms, l'érotisme, comme un torrent qui soudrait d'un volcan. Me suis laissée emportée par les mots, par la violence tropicale des images aussi. Cela restait mystérieux, comme sacré, ne passait que la chaleur, la violence, l'érotisme, mais l'histoire qui est là dite, et non racontée, est donnée à la fin.
M'a manqué la musique de Tugny, faute de l'équipement adéquat, me suis contentée de celle des mots : « Anne sinue, nue, entre les sangs d'humeur et miel. »