Emmanuelle Eeckhout

Noir c’est noir… noir… oui, mais tellement poétique, je ne pensais pas que le noir, quoique, paraît-il, très « classe » dans l’habillement puisse servir à ce point la poésie.

Quel bijou que cette délicieuse histoire !



Cette famille vit dans le nord, la première page nous introduit dans le monde des mineurs, c’est le métier du papa de l’enfant qui raconte.

Le soir venu, la maman et son enfant transforment ce « noir quotidien » en quart d’heure poétique, en minutes de bonheur. Et la maman demande : Que veux-tu de tout noir pour peupler la nuit ma belle ? Et l’on allume la bougie à douze secondes, le noir quart d’heure commence : on commence par l’histoire du ver luisant sur le nez de l’aveugle, puis du grain de café qui se marie avec un flocon de neige , on n’oublie pas la fable à bruits parmi lesquels, la délicieuse chaise hantée qui fait « hou-criii-hou-crii » que de belles histoires en attendant Papa.



Cet album est admirable, il nous offre une histoire simple mais profonde où la poésie est au service de l’amour d’un père et d’une mère bienveillants.

Merci à Carl Norac ainsi qu’à l’illustratrice, Emmanuelle Eeckhout pour ce joyau en noir et blanc.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..

L'album a été présenté au prix Versele en 2004 pour les enfants lecteurs débutants en Belgique. Chaque année quatre livres sont soumis aux petits lecteurs de différents âges pour un vote final.

En salle des instits, nous en avions assez bien discuté.

Comment présenter un livre, certes simple à lire mais bourré de disputes et de jalousies?

Germaine et Lulu sont deux poules qui se disputent souvent. Lulu est jolie, dodue. Tout lui réussit, de beaux oeufs, de beaux poussins, des amoureux.

Germaine est maigre, aucun coq ne veut d'elle.

Elle parvient péniblement à pondre un œuf malingre.

Elle passe sa journée à ruminer de mauvais plans contre Lulu.

A la grande joie de Germaine, Lulu passe à la casserole et est ainsi appréciée pour la dernière fois !!!

Les réactions avaient été fort diverses et le contenu du livre avait été débattu en classe et c'était très enrichissant pour l'expression de l'enfant qui, comme les grands n'a pas que de bons sentiments.

Personnellement, je n'éprouve toujours pas de sympathie pour le livre.

Il m'est revenu dans les mains car je triais les livres du prix Versele des années précédentes dans notre bibliothèque scolaire.

Une vraie perle !



D'abord parce que c'est un magnifique objet avec de très belles planches en noir, gris, blanc et doré.

Et le texte très poétique accompagne à merveille ces planches si douces.



Une belle invitation à rêver avant de dormir et avec ces jeux sur les contrastes noir/blanc, montrer que le noir de la nuit n'est pas si terrifiant... parce qu'au fond, c'est dans cette noirceur qu'on aperçoit les étoiles !

Pour un enfant, un papa qui se retrouve brutalement au chômage, ça peut sembler réjouissant : il va rester à la maison et enfin, il aura le temps de s'occuper de vous.

En effet, au début, quand il a toujours la pêche, mais après... Petit à petit, à mesure que ses recherches d'emploi restent vaines, le père en question est moins enjoué, se laisse aller, sombre dans la déprime.



Ce petit album évoque les problèmes induits par le chômage sans dramatiser à outrance : les difficultés financières, la perte d'estime de soi, la dépression. L'alcoolisme est implicitement évoqué par le dessin, comprenne qui pourra, et c'est parfait... L'ouvrage montre également l'importance d'être bien entouré pour retrouver l'énergie lorsque tout semble perdu.



A découvrir à partir de huit ans.

Ce petit album tombe à point. Mon petit prince de 8 ans et ma petite princesse de 5 ans aimeraient bien avoir un animal de compagnie. Leur choix se porterait a priori plus sur le chien de Belle et Sébastien.

Je ne peux pas dire que je sois emballée et j'ai bien besoin de ce petit livre pour me trouver des excuses en béton et si par la même occasion je pouvais larguer un petit poisson rouge dans les pattes de mes bambins... ¨Parce que qui va sortir le bon gros chien chien à 23 h par - 10 degré au lieu d'être au chaud sous la couette ou de fureter sur babelio???



Bref pour revenir à cet album qui m'a bien fait rire devant autant de mauvaise foi parentale, j'ai adoré les illustrations (en particulier le lion qui sa fait faire un brushing par Lili).



Lili aimerait bien avoir un animal de compagnie mais elle est originale dans ses demandes: un kangourou, un lion, un singe, un éléphant...

Les parents lui décrivent les défauts supposés des animaux: le lion hyper coquet, le kangourou égoïste qui va lui piquer tous ses jouets, le crocodile qui pleure pour un oui ou pour un non; avec à chaque fois une illustration représentant Lili avec l'animal.



Très drôle et ça sent le vécu.

Mouztik est une petite mouztique qui a beaucoup d'imazination, parce qu'elle lit beaucoup. Mais quand elle a faim, elle a faim... et en zet inztant prézis, son ventre crie famine, il faut vraiment quelle parte chercher à manzer. Qui sera-donc sa victime ???

Mon avis : J’ai découvert ce petit album au cours d’une navigation sur internet, à la recherche de documents pour ma prochaine commande jeunesse. En fait, sa première de couverture m’a immédiatement happée, de par son originalité et son réalisme. Et puis le profil du jeune enfant me faisait tellement penser à mon propre petit-fils, il y a quelques années ! Alors, vous vous doutez bien que j’ai été ravie de retrouver ce titre parmi les livres qui m’ont été attribués au hasard pour mon prochain comité lecture. D’autant plus ravie que je suis complètement sous le charme de cette petite histoire toute simple, humoristique et tendre à souhait. Le zézaiement de Mouztik ajoutera pour moi une petite difficulté lors des lectures animation pour les classes de maternelle, mais quel plaisir cela sera pour les enfants qui m’écoutent, ils réagissent toujours dans la bonne humeur et avec le sourire quand il y a un défaut de prononciation dans un récit (il en est d’ailleurs de même quand c’est ma langue qui fourche…). Quand aux illustrations, je vous assure que les promesses de la première de couverture sont tenues jusqu’au moment où on referme le livre avec regret. Mouztik est croquée au dessin, elle est attendrissante au possible, on en oublierait presque combien les moustiques peuvent nous horripiler ! Les décors naturels (si vous pouviez voir cette fleur rouge où Mouztik se réfugie pour lire !!!) sont somptueux et colorés pour se détacher sur le ciel. Quand à la petite victime, c’est un petit bonhomme qu’on a vraiment envie de le « bizouiller » tant il nous semble réel puisqu’il est le fruit d’images de synthèse qui nous donnent l’impression d’être dans un livre 3D ! Ses pieds, ses mains, son profil et son visage sont toujours en gros plan et ses expressions sont aussi touchantes qu'amusantes. Un album à découvrir, vraiment, idéal pour la lecture du soir puisqu’il se termine par :

« Un bon repas, un bon livre et un grooos dodo !

ZZZzzzzZZZZZZzzzzzzZZZZZ »

Public : à partir de trois quatre ans mais de toute façon à découvrir pour l’originalité du graphisme…

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteure et illustratrice, Emmanuelle Eeckhout, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.eeckhout-emmanuelle.be/

Le narrateur, un petit garçon a toujours peur de rencontrer Grand Guilli en allant se coucher. Il regarde partout et n'est pas rassuré quand la porte grince. Et voilà, Grand Guilly arrive et le chatouille, mais ce soir, il va réagir!

Joli petit album pour ne plus avoir peur le soir.

Son papa est décédé, il conserve une photo avec lui et l'attends. Mais sa maman a un nouvel homme dans sa vie et il s'installe à la maison. Papa ne reviendra-t-il plus jamais? Album jeunesse illustré sur le thème du deuil, la perte d'un être cher, le remariage et la famille recomposée.

Un petit bijou, qui va vite devenir incontournable dans les bibliotheques, les familles.

Carl Norac et Emmanuelle Eeckhout ont retrouvés un rituel du soir belge. Mais ici, la poésie du texte, la tendresse, les vire langues, l'imagination déployée assorties de grands aplats d'illustrations oniriques aux couleurs de la veillée forme un album extrêmement abouti et précieux. Vous avez le choix, dès la derniere page ou de vous confier dans les bras de Morphée ou de recommencer du début pour de nouveau vous laisser bercer...

Juste sublime prenez juste un noir quart d'heure pour écouter la lecture de l'auteur !
Lien : https://m.youtube.com/watch?..

Encore quelques minutes. Quelques mots dans le noir.

Le filet d'argent de la bougie, celle des douze secondes, chatouille encore un peu l'instant des histoires dans le noir. La nuit est percée d'étoiles, le silence de la chambre bercée des contes, d'elle et moi, le temps du sommeil arrive pour clore les paupières.

Encore quelques minutes. La nuit noire et le silence prennent le relais des derniers chuchotements avant que l'heure du noir quart d'heure ne prenne fin et que les bruits de pas ne s'inscrivent enfin. Point de marchand de sable. Il est l'heure.

C'est la dernière histoire, celle du père qui revient vers les siens dans la nuit noire...



: Ce temps de lecture avant le dodo et le thème de la peur du noir sont merveilleusement bien amenés.

Original et astucieux. La maman utilise cet espace plongé dans le noir comme un temps ludique, la nuit occupe la chambre de la petite fille et participe pleinement au moment des dernières histoires. Les illustrations de Emmanuelle Eeckhout joue des contrastes blanc et noir, charme de la nuit argentée qui offre un théâtre d'ombre onirique.

Les courtes histoires se multiplient le temps que le papa mineur rentre du travail. Que peut-il faire dehors à l'heure du dodo ? Lui n'ont plus n'a pas peur du noir.



Un petit écho qui entre également dans l'ensemble de cette imagerie rassurante pour l'enfant. Le texte est ciselé d'une belle poésie des mots, un joli voile de délicatesse et de sérénité. Un thème généralement abordé pour les tout-petits qui raviront les plus grands.

A découvrir.

Le soir, dans le noir, une maman et une petite fille se raconte l'une à l'autre des histoires pour apprivoiser le noir.



Il s'agit apparemment d'une tradition Belge, plus précisément autour de Mons, au cours de laquelle les famille de mineurs et d'ouvrier racontaient pendant un quart d'heure des histoires aux enfants dans le noir.

Le texte est très poétique. J'ai beaucoup aimé les illustrations dans une sorte d'obscurité lumineuse.

Tout cela donne un très bel album qui j'ai trouvé malgré tout un peu décousu. La maman et la petite fille passe d'une histoire à l'autre, ça donne plus un catalogue d'histoires possibles que de vraies histoires.

Mais l'album est beau moment de tendresse et il m'a en plus fait découvrir une tradition que je ne connaissais pas du tout.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Premier livre que j'ai lu à mon fils. Il est tout simple: en noir et blanc. Ce qui correspond bien à la vision d'un bébé dans ses premières semaines. Et une pointe de jaune pour attirer son regard.



Le plus de cet album:



- Des couleurs simples mais qui suffisent à captiver le regard de l'enfant.



- Une histoire courte pour aider à s'endormir.



- Une répétition du mot nuit. Elément rassurant pour un enfant.



- Pour babychou, c'est son album doudou dont il ne se lasse pas de l'entendre encore! Il sait ce qui se passe à chaque détour de pages.



- En définitive un très bel album que je conseille vivement.
Lien : http://lepaysdefalbala.canal..

Avez-vous déjà eu un ami imaginaire ? Si oui, cette jolie histoire devrait vous rappeler quelques souvenirs... En rentrant de l'école, un petit garçon croise un monstre au regard triste. Pris de pitié, il décide de le ramener à la maison et ils deviennent alors meilleurs amis. Mais le jeune garçon grandit chaque année et, un jour, oublie l'existence de son petit monstre. L'histoire ne s'arrête heureusement pas là...



J'ai vraiment un coup de coeur pour cet album qui parle subtilement des amis imaginaires et du cycle de la vie. L'histoire est touchante et j'aime beaucoup les illustrations, ce petit monstre rose avec ses deux minuscules cornes est particulièrement mignon !

Mouztik est une petite mouztique avec énormément d'imagination grâce à tous les livres qu'elle lit.

Mais elle a un problème, elle à faim.

Alors, elle décide de piquer un petit garçon, mais celui-ci résiste. Mais n'oubliez pas Mouztik a plein d'imagination...



Voici un album intéressant pour expliquer aux enfants leurs piqûres, mais un aussi un album drôle et tendre sur notre vision des insectes....

Un livre qui permet aux parents de trouver des excuses pour ne pas offrir d'animaux à leurs enfants.

Car les enfants ont parfois une imagination débordante, ainsi la petite fille est prête à accueillir des animaux sauvages chez elle.

Un livre très drôle.

Qui a peur des monstres, le soir en montant se coucher? Allez avouez, vous n'êtes pas toujours rassuré, non? Qui regarde derrière sa porte? sous son lit? C'est P'tit Louis. Mais malgré tout, tous les soirs, il attend Grand Guili, pour le moment câlin de la journée.



Les jeunes enfants étant comme des éponges, on voit sur le visage de l'enfant qui écoute cette histoire les changements d'émotion, à condition que vous, parents lecteurs, mettez le ton dans votre lecture!

De la crainte à la rigolade, un bon moment à passer... et à reproduire!

Petite séquence émotion avec cet album .... comme un brin de nostalgie sur le thème du "tu sais moi aussi j'ai été petit". Les confidences de ce papa à sa petite fille, et la découverte de ce souvenir d'enfance qui refait surface dans les jeux de celle qui compte tant pour lui.



L'histoire est touchante peut être un poil trop émouvante et un poil trop sérieuse pour l'histoire du soir.



Quoiqu'il en soit, c'est toute en poésie et toute en douceur et ce tant au niveau des textes qu'au niveau des dessins.



Un bel album à partager pour un moment de confidences dans le calme.

Une fable modernisée avec un lièvre moqueur – il a lu La Fontaine – et une tortue opiniâtre. Pendant que le lièvre se prélasse, mange des Mac Bunnies, parade devant son fan club, la tortue fait de la musculation et prend des vitamines.

Le lièvre trop occupé à draguer les pom pom girls va-t-il perdre la course comme son prédécesseur?

Pour rire de ce lièvre bien vaniteux, une histoire rondement menée aux illustrations irrésistibles.

Un jour, au retour de l'école, le petit garçon qui nous raconte son histoire rencontre un monstre, un monstre si triste qu'il le garde avec lui. Il devient son meilleur ami, celui à qui il dit tout, celui avec qui il joue mais aussi celui avec qui il se dispute parfois. Et les années passent ainsi, et l'enfant grandi... il oublie son monstre et avance dans la vie. Il devient père et, un jour, son monstre réapparaît... Mais chutt... c'est un secret...

Mon avis : Un album délicieux, plein de tendresse, aussi bien par le texte que par l'illustration. A n'en pas douter, les enfants solitaires qui s'inventent un copain imaginaire pour se sentir moins seuls et plus forts s'y reconnaîtront. Mais le livre, au format à l'italienne, saura séduire les autres aussi !

Public : à partir de trois ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteure et illustratrice, Emmanuelle Eeckhout, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.eeckhout-emmanuelle.be/

Un mignon petit livre pour jouer à sa faire peur. Au début, j'étais dubitative, je trouvais que c'était un peu "livre d'horreur" pour enfant et mon petit bout de 4 ans était un peu mal à l'aise. Heureusement la suite de la lecture dédramatise la situation et amène le rire. Mais il faut quand même le lire quelques fois pour évacuer le stress induit chez l'enfant. Au final ça lui plaît. Mais ça pourrait en faire angoisser certains à mon sens. Je suis partagée.