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Critiques de Eric Powell (209)
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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Mon ressenti: Une très bonne BD de Buffy contre les vampires que j'ai beaucoup aimé lire.

~ On retrouve le personnage principal Buffy. Elle est la tueuse de vampires, la seule et unique au monde à être l'élue pour accomplir cette tâche.

~ Ici Dawn, sa sœur, reçoit une peluche : un ours. Elle pense que c'est sa sœur, Buffy, qui la lui a envoyée. Après avoir découvert qu'elle était la tueuse et été à Vegas dans le tome précédent, Buffy a fuit de la maison familiale. Ses parents espèrent son retour, ainsi que sa sœur Dawn. Mais cet ours se révèle être vraiment terrifiant !

~ Le deuxième épisode fait notamment référence à un moment dans la série lorsque Buffy est dans un hôpital psychiatrique et fait douter le lecteur / spectateur qu'elle est bien la tueuse...

~ Le dernier épisode de la BD est avec Drusilla et Spike. Drusilla a tué une tueuse dans le passé et cette tueuse est vengée plus tard...

~ J'ai aimé l'épisode avec Dawn, beaucoup. C'est un épisode que j'ai apprécié par l'histoire avec l'ourson et je trouve qu'on y voit bien l'attachement de Dawn pour Buffy mais aussi celui de Joyce, leur mère.

~ J'ai moins aimé celui avec Drusilla et Spike. J'aime pourtant beaucoup ces deux personnages dans la série télévisée mais là je pense que c'est le contexte dans lequel ils se trouvent qui m'a moins touchée.

~ La plume est fluide et les illustrations magnifiques.
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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Second et dernier tome de la saison 1, cet album comprend trois épisodes : “Dawn et Hoopy l'ourson”, “Une vie volée” et “C'est la foire”.



Dans le premier épisode, “Dawn et Hoopy l'ourson”, Buffy est toujours en fugue, l'histoire se focalise sur Dawn. Cette dernière se voit remettre par erreur un ours en peluche, un cadeau empoisonné par un démon. Alors qu'il n'est qu'une peluche aux yeux des autres, pour Dawn, Hoopy prend vie et la défend lorsqu'elle est contrariée. Mais cela finit mal à chaque fois.

Personnellement, c'est un épisode qui ne m'a pas convaincue. Il est plutôt inutile d'ailleurs. Il s'agit en réalité d'un faux souvenir implanté dans l'esprit des proches de Dawn, les dessinateurs ayant décidé d'inclure le personnage dès les origines, comme si elle avait toujours existé, dans la droite ligne de la technique qui a été utilisée dans la saison 5 de la série TV pour justifier la présence de cette sœur.



Je pense que je n'ai pas accroché à cet épisode car je n'ai jamais vraiment adhéré au personnage de Dawn, surtout que là elle est particulièrement cucul. Et l'histoire de l'ours en peluche qui se transforme est trop grossière. J'ai du mal à comprendre comment une telle chose peut passer inaperçue contrairement aux vampires et autres démons. De plus, les informations télévisées annoncent des attaques d'ours mais des ours se baladant à Los Angeles, ce n'est pas vraiment crédible.



Heureusement, le deuxième épisode vient tout rattraper ! “Une vie volée” est l’épisode central de ce tome, à tous les points de vue. Buffy, de retour de sa fugue, n’a pas droit à un accueil des plus chaleureux. Dawn, qui a lu le journal de sa sœur, l’a montré à leurs parents. Buffy se retrouve internée dans un institut psychiatrique où il se passe des choses étranges. Des malades se prétendent être les épouses de Rakagore, un démon dévoreur d'âmes, obligeant Buffy à reprendre du service lorsque l’une d’elles, après lui avoir demandé de l’aide, tente de se suicider. Et en plus de cela, la psychiatre qui la suit s’avère être une ancienne Observatrice…

En parallèle, Giles passe une épreuve imposée par le Conseil pour prouver qu’il mérite d’être l’Observateur de la nouvelle Tueuse. Il doit affronter le Giles qu’il était dans sa jeunesse.



“Une vie volée” est le meilleur épisode des trois. Il illustre la référence de Buffy à son internement lors de la saison 6, épisode "À la dérive". Une confusion demeure cependant : Buffy finit-elle par croire qu’elle est effectivement folle ou fait-elle semblant pour donner aux psychiatres ce qu’ils veulent ? Dans la première hypothèse, ce serait un peu bizarre dans la mesure où Buffy a trucidé pas mal de vampires depuis son appel à être la Tueuse et sa virée à Las Vegas ce qui techniquement devrait suffire à lui faire prendre conscience que tout est réel...

C’est aussi dans cet épisode qu’elle se rend compte que sa mission ne se limite pas qu’aux vampires lors d’une confrontation avec son premier démon.



Le troisième et dernier épisode, “C’est la foire”, met en scène Spike et Drusilla qui visitent la foire internationale à Chicago en 1933. Alors qu’ils sèment les corps exsangues derrière eux, ils sont poursuivis par les frères de la Tueuse chinoise tuée par Spike lors de la révolte des Boxers, bien déterminés à obtenir vengeance.

C’est un épisode qui n’apporte pas grand chose, il s’agit plus d’un épisode bonus pour les fans du couple vampirique. Si Spike est plutôt bien dessiné, ce n’est pas le cas de Drusilla dont les traits sont un peu trop lisses. Mais en dehors de cela, c’est plutôt sympa de suivre leurs aventures avant leur arrivée à Sunnydale.
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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Dawn & Hoopy l'ourson :

Un démon veut éliminer la tueuse et il a un plan bien différent des autres, il n'usera pas de la violence mais opérera par la ruse. Il fait donc envoyer un ourson mais pas un ourson ordinaire, il s'agit d'un djinn ! Le seul problème, c'est que Buffy est toujours en fugue et c'est Dawn qui recevra l'ours…

L'histoire est sympathique et a au moins le mérite de mettre en avant le personnage de Dawn. Par contre, j'ai eu un peu de mal avec les dessins de Paul Lee, à moins que ce ne soit les couleurs...En tout cas, il y a dans son style un côté trop "roman photo" à mon goût.



Une vie volée :

Tout d'abord, la page titre est vraiment très belle et on fait de suite le lien avec l'épisode de la saison 6 "A la dérive" qui lui aussi traite de la folie. Donc c'est une Buffy en camisole qui nous acceuille pour cette histoire. Déjà, ça met le ton.

Suite directe du tome précédent, Dawn lit le journal intime de Buffy (qu'elle découvre dans "Viva Las Buffy") et fait une surprenante révélation, malheureusement, elle va provoquer des évènements qui seront fâcheux pour sa sœur. En effet, le contenu de ce journal relatant sa mission de tueuse l'enverra directement dans un asile.

La meilleure histoire de ce tome, non seulement elle poursuit la construction du personnage que sera Buffy dans la série mais aussi parce qu'elle explore le passé de Giles et nous révèle son parcours également atypique pour un observateur. Ainsi, au fur et à mesures des comics on se rend compte que Giles et Buffy étaient réellement destinés à former le meilleur duo toutes générations confondues : un observateur sans pareil et une tueuse pas comme les autres. Les clins d'œil aux personnages de la série sont toujours aussi nombreux et ça ne fait que renforcer le réalisme de l'univers des tueuses.



C'est la foire :

Autant j'ai bien aimé le dessin de la page titre, autant j'ai moyennement apprécié ceux de l'histoire. Très sombres et avec un style très différent des autres comics de Buffy. Pour autant, ça colle plutôt bien à Spike et Drusila.

Cette histoire m'a fait un peu penser aux nombreux flash-back des séries Buffy et Angel qui reviennent sur les grands évènements concernant les vampires récurrents de cet univers (Spike, Drusila, Angel, Darla, etc.). Donc, elle s'insère parfaitement et nous offre une petite pause dans l'histoire de Buffy. L'intrigue en elle-même est vraiment bien et on en apprend plus sur les évènements autour de la mort de la première tueuse éliminée par Spike.
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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Les deux premiers tomes se concentrent sur la vie de Buffy avant qu’elle n’arrive à Sunnydale,.. L’action se déroule donc à Los-Angeles avec une halte à Las Vegas et un petit détour en Angleterre. Buffy apprend qu’elle est la Tueuse de la bouche de son observateur Merrick, elle affronte Lothos et sa horde de vampires, elle est obligée de mettre le feu au gymnase de son lycée, elle sort avec Pike (et non Spike) qui est au-courant pour les vampires parce que son ami Benny en est devenu un, Buffy et Pike affrontent les jumeaux siamois Marcus et Mary Lou, Buffy se retrouve en asile psychiatrique où elle combat le démon Ragakore,.. Angel est caché dans l’ombre parce qu’il surveille Buffy de loin et il souhaite l’aider dans sa quête. Whisler est présent à ses côtés. Quant à Rupert Giles, il est testé par le conseil des observateurs. Il doit affronter ses démons intérieurs et donc Ripper qui est sa phase rebelle d’il y a 20 ans avant de devenir le nouvel observateur de Buffy. J’ai aimé avoir plusieurs références à la série comme la première scène entre Buffy et Merrick que l’on peut voir dans Acathla, partie 1 il me semble, la présence de Gwendolyn Post et de Wesley Wyndam-Pryce, mais aussi celle de Dawn qui est directement intégrée dans l’histoire. Concernant Spike et Drusilla, ils sèment la terreur un peu partout. Les histoires sont intéressantes à lire pour les fans de la série. J’ai un peu moins aimé celle avec l’ours, en plus elle n’a pas vraiment de fin.. Pour la suite, j’aimerai bien avoir des retrouvailles entre Buffy et Pike. Les dessins sont plutôt réalistes.




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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Buffy nous revient donc pour un nouveau tome de ses aventures pré-Sunnydale, mais pas seule. Si une majeure partie de ce numéro est consacré à la tueuse, le début et la fin ont d'autres personnages comme vedettes.



Ainsi, dans la première partie d'Une vie volée, Buffy est toujours à Vegas. Nous suivons donc Dawn qui reçoit, par erreur, un cadeau empoisoiné destiné à sa soeur.

Bien qu'il soit intéressant de découvrir un de ces évènements qui, en réalité, ne sont jamais arrivé, l'histoire est ennuyeuse et mal tournée. On accroche difficilement aux péripéties d'une chipie coléreuse, vengée par son ours. D'autant que la fin est assez banale.



Heureusement, « l'histoire principale » de ce tome relève le niveau. Si vous avez déjà vu la série, et en particulier, la saison 6, vous êtes au courant que Buffy, avant d'arriver à Sunnydale, a fait un séjour en hôpital psychiatrique. Et bien nous avons aujourd'hui la chance de découvrir ce qui s'est passé là-bas.

Comme on peut le voir, son séjour n'a pas été de tout repos. On se rend bien compte, au fur et à mesure que l'histoire avance, que nous approchons du début de la série et du départ vers La Boca del Inferno, autrement dit, La Bouche de L'enfer, avec les apparitions furtives de Willow, Harmony et Cordélia, pour qui tout va bien (ou presque) dans leur Californie ensoleillée et d‘Angel, qui surveille Buffy de très près.



Pendant que Buffy se débat avec ses démons extérieurs, Giles lui, doit se confronter à son démon intérieur pour avoir la « chance » de devenir le nouvel observateur de la tueuse. Combat intéressant puisque nous avons la chance de (re)voir Ripper, qui avait fait une apparition très remarquée dans un épisode de la saison 2. Un tome encore et nous devrions sûrement retrouver notre cadre californien familier.



Pour la dernière histoire, c'est avec plaisir que l'on retrouve Spike et Drusilla pour une aventure en 1933, qui fait directement référence à la série puisque dans cet opus, les frères de la tueuse que Spike a tuée pendant la révolution des Boxers viennent se venger. Qu'on le dise clairement, ces deux-là savent s'amuser! Dommage que le graphisme ne les servent pas vraiment.



En ce qui concerne le graphisme justement, il est toujours très agréable et fidèle aux acteurs de la série, comme pour le premier tome. On y reconnaît parfaitement les personnages du premier coup d'oeil. Petit plus pour les dessins « Buffy au pays des Merveilles » qui apportent une certaine fraîcheur à l'histoire centrale. On dénotera juste un trait un peu trop épais pour l'histoire de Spike et Dru qui ne permet pas de profiter à 100% des visages des acteurs que l'on connaît.



Fusion Comics, en ce qui concerne l'édition, fait toujours un très bon travail. L'impression est bonne, le papier agréable et le rendu des couleurs est parfait. Mais le meilleur réside bien évidemment dans la couverture, plus belle encore que celle du premier tome, qui met en valeur Dawn. En tout cas, bien que ce tome déçoive un peu, on ne peut s'empêcher de vouloir la suite à tout prix.
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Chimichanga, tome 1

Autant j'ai eu du mal à entrer dans The Goon, autant pour Chimichanga, je suis totalement fan.

J'ai accroché à absolument tout : dialogues, graphismes, personnages, enchainements, ...

Certains auteurs qui croient faire de la BD humoristique de haut vol peuvent venir prendre une leçon. C'est pas cher et ça vaut clairement le détour.

Chapeau bas M. Powell.
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Chimichanga, tome 1

Chimichanka s'adresse à un public très jeune. Il est question d'une petite femme à barbe qui apprivoise un monstre poilu (lui aussi) dans le cadre d'un cirque (et non de l'Eurovision). Bref, un phénomène de foire !



C'est résolument naïf sauf le passage sur l'industrie du médicament qui en prend pour son grade dans le genre excès du capitalisme. Il est également question d'amitié et d'acceptation de la différence.



Pour le reste, c'est trop poussif et pas assez inventif malgré un accent cartoonesque et burtonien. Pour la petite histoire, le chimichanga est une spécialité mexicaine. En conclusion, une oeuvre trop caricaturale malgré un humour en toile de fond.
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Chimichanga, tome 1

La petite Lula, est une fillette charmante, dotée toutefois d'une petite particularité : elle a une barbe et une moustache !

Elle vit heureuse dans le cirque du Père la Ridule, jusqu'à ce qu'un homme d'affaires véreux s'intéresse à cette pilosité ,douée de pouvoirs thérapeutiques extraordinaires, et décide de l'obliger à se faire raser. Heureusement, Lula est entrée en possession d'un monstre sorti d'un oeuf qu'elle baptise Chimichanga, qui va lui venir en aide. Cette surprenante fable, à la fois tendre et féroce est l'oeuvre d'Eric Powell, créateur de" The Goon".
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Chimichanga, tome 1

Les personnages sont attachants et rigolos. [...] Les dessins de Powell sont, de plus, somptueux. Les traits et les couleurs font penser à un livre pour enfant qu’on a envie de feuilleter encore et encore.
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Chimichanga, tome 1

Un comic loufoque, déganté avec des personnages savoureux! On reconnait bien la patte du père de the goon!

Quelle est attachante cette petite fille à Barbe avec son Mimi adoré!

J'espère qu'il y aura une suite à ses aventures.



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Chimichanga, tome 1

Lula est une petite fille de caractère qui travaille au sein du cirque du père La Ridule. Sa particularité : orner une belle barbe noire dont elle est très fière ! Un jour, en revenant d'acheter son snack préféré, le chimichanga, elle récupère un étrange œuf en échange de quelques poils de barbe auprès d'une sorte de sorcière. Bientôt, l’œuf éclot et le monstre qui en sort est tout de suite adopté par Lula qui le prénomme Chimichanga. Alors que ce dernier devient la nouvelle attraction du cirque sous les yeux désapprobateurs des autres employés jaloux, Lula ignore encore qu'elle va être kidnappée à cause de sa barbe dont les poils sont les ingrédients indispensables d'une mixture anti-flatulence !



Eric Powell, dessinateur et scénariste dans le monde des comics (The Goon, entre autres) nous offre ici une histoire bien différente de ce à quoi il nous avait habitué. Destiné initialement à un projet de dessin animé pour enfants, l'histoire de Chimichanga resta dans les placards un moment. Mais l'attrait de ses propres enfants pour les personnages poussa notre auteur à ne pas l'abandonner.

Et de fait, Chimichanga est une belle réussite !

Ce conte tout public nous plonge dans le monde du cirque et des freaks plus précisément. Le cirque La Ridule emploie des acteurs aux particularités aussi délirantes les unes que les autres : Lula donc et sa fameuse barbe, un poisson à visage humain qui parle, une voyante qui prédit l'avenir grâce à sa chèvre borgne à deux yeux, un hercule de 70 kgs doté de la force d'un homme de 75 kgs, ... ! Malgré ses phénomènes de foire, le cirque est en perte de vitesse. L'arrivée de l'effrayant monstre de Lula relance l'activité mais génère la jalousie des autres acteurs qui craignent pour leur situation. Ces derniers s'emploient donc à évincer le dit Chimichanga. En parallèle, la vieille sorcière qui a récupéré les poils de Lula découvre que sa potion se révèle un heureux antidote à ses flatulences intempestives ! Cette dernière s'empresse de vendre sa recette à une multinationale pharmaceutique dont le problème est désormais d'avoir à disposition un grand stock de poils de barbe... Je vous laisse imaginer la suite !



Totalement réjouissante, cette histoire ravit tout d'abord pour sa galerie de personnages hors normes ! Malgré leurs spécificités monstrueuses, les acteurs du cirque sont très attachants. Lula convainc par sa simplicité, sa manière d'assumer sans honte sa différence et surtout par son fort caractère qui lui permet de tenir tête à quiconque vient l'ennuyer. De fait, elle protège son gros Chimichanga poilu qui met le désordre dans la communauté et gobe des bestioles et autres joyeusetés à tout va ! Les répliques de la petite fille sont bourrés d'humour et sont à l'image du récit qui joue sur la loufoquerie et le fantastique.

Pour autant, Chimichanga n'est pas un simple récit humoristique. A travers l'histoire de Lula et de ses amis, Eric Powell pointe du doigt sans avoir l'air d'y toucher le problème de la différence et de son acceptation. Si Lula accepte sans se poser de questions l'arrivée d'un nouveau "monstre", les autres freaks rejettent avec beaucoup d'intolérance ce dernier, à l'image peut-être de ce qu'ils ont subit de leur pairs. Plus loin, on découvre également une critique assez violente des sociétés pharmaceutiques qui sont ici décrites comme le summum de l'hypocrisie, n'hésitant pas à vendre de faux médicaments provoquant certains maux qui engendreront à leur tour la vente massive de médicaments !

Graphiquement, c'est tout aussi chouette ! Le trait plutôt cartoon et arrondi, les couleurs très douces, les personnages très expressifs, donnent un univers fantasque où on sent que l'auteur s'est beaucoup amusé



Tout concourt à faire de cette histoire un truc à la fois barré et mignon, entre fantastique et conte pour enfants. Une histoire qui mélange poésie et univers freaks avec beaucoup d'habileté.

Bref, une petite perle à ne pas rater !
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Chimichanga, tome 1

Lula, petite fille à barbe travaillant dans un cirque, fait un étrange marché avec une sorcière : quelques poils de sa barbe contre un monstre aussi laid qu’encombrant. Les vertus médicinales de l’étrange pilosité de la jeune fille vont éveiller la cupidité d’un odieux biznessman. Un conte fantastique drôle et irrévérencieux sur le droit à la différence doublée d’une critique de l’industrie pharmaceutique
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Chimichanga, tome 1

« Lula est une adorable petite fille très spéciale. Elle arbore une barbe dont elle est très fière et vit parmi les gens du cirque itinérant du Père La Ridule. Un jour, elle échange une mèche de sa barbichette magique contre un bien étrange œuf qui se transforme en un énorme monstre poilu, et foncièrement gentil, qu’elle baptise Chimichanga. Elle ne se doute pas qu’elle vient de mettre la main sur l’attraction qui peut sauver le cirque de la faillite. En revanche, elle a également attiré l’attention d’un homme d’affaire peu scrupuleux qui s’en prend à elle. Mais Chimichanga veille au grain… » (Quatrième de couverture).



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On plonge très vite dans l’univers imaginé par Eric Powell, un univers décalé – pour ne pas dire déjanté – doté de dialogues politiquement incorrects et peuplé de marginaux. Eric Powell (l’auteur de The Goon) campe rapidement une ambiance digne des univers de Tim Burton en imposant des personnalités fortes et atypiques, à commencer par celle de la jeune Lula, une gamine effrontée et barbue, dotée d’un certain sens de la répartie, d’un franc-parler redoutable et d’une bonne humeur communicative. Un rayon de soleil perdu au milieu des loosers, aux faciès parfois difformes, qui composent la troupe du cirque : Randy « l’homme de 70 kg qui a la force d’un homme de 75 kg », Horace « l’homme qui a vu Elvis (à la télé) » ou Freddy Ficelle-Raide « champion de yo-yo truqué »…



A la lecture des bonus de l’album, on apprend qu’Eric Powell s’est attelé à l’écriture de Chimichanga pour assouvir la curiosité de ses enfants, fortement intrigués par les croquis qu’il laissait traîner çà et là. Un album jeunesse qui ravira un large lectorat !



Au contact de ces mines patibulaires, le lecteur va pourtant s’enfoncer avec plaisir dans cette intrigue extravagante. On s’attache à des individus antipathiques que l’on aurait eu tendance à mépriser dans d’autres circonstances ; ils ne sont pas réellement attractifs, loin (très loin) d’être en capacité de proposer du spectaculaire aux badauds venus assister à leurs représentations. Eric Powell a créé de toutes pièces un cirque miteux et crade.



« Les caisses sont à sec. Si Chimichanga ne fait pas un tabac, on pliera le chapiteau pour de bon »…



Ces propos du Père la Ridule ne font que confirmer un constat que l’on avait déjà posé. D’ailleurs, c’est à se demander si sans l’intervention de ce généreux chef de troupe, figure paternelle très crédible, ces « artistes » ne seraient pas en train de traîner dans un caniveau quelconque à la recherche d’une piécette misérable, l’haleine chargée d’un fort relent d’alcool… On se convainc de l’existence d’une fibre artistique en chacun d’eux et on se plaît malgré tout à l’idée de déambuler dans les allées qui mènent à leur chapiteau. Car si ce cirque en est arrivé-là, c’est qu’ils sont en capacité de convaincre quiconque de payer pour profiter du spectacle. Du moins, l’auteur nous en persuade facilement… la preuve en est : l’avidité avec laquelle on tourne les pages pour découvrir ce que le sort réserve à la troupe… et à Lula plus particulièrement.



Côté graphique, on appréciera la précision et le soin accordé à chaque illustration. Les teintes sépia servent parfaitement le côté décalé de l’univers. Eric Powell accorde beaucoup d’attention au moindre détail visuel et met en scène des personnages on ne peut plus expressifs. Sans trop exagérer le trait, il fait évoluer une palette d’individus hors normes, aux personnalités bien trempées. L’ambiance de l’album repose entièrement sur les épaules de la fillette dodue (et barbue !) ; sa présence donne du peps à cet étrange microcosme. A ses côtés, on remarque bien sûr la présence de Chimichanga, imposante créature aussi touchante que terrifiante, et celle du Père La Ridule, généreuse figure paternelle qui apporte un peu d’humanité dans cet univers déjanté.
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Chimichanga, tome 1

Excellent ! Une nouvelle fois, Eric Powell se révèle un auteur de grand talent qui délivre une histoire pleine de tendresse et de poésie, de glauque et d'humour, d'intelligence et de finesse, d'inventivité et d'originalité.

A noter, le très bon travail du traducteur qui rend à merveille toute la verve des dialogues.
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Chimichanga, tome 1

Bienvenue au cirque itinérant du Père la Ridule ! Venez admirer ici et là Hératio, le poisson à gueule de marmot ; Esméralda et son incroyable chèvre borgne à 2 yeux ; Horace, l'homme qui a vu Elvis (à la télé) ou encore Randy, l'homme de 70 kg qui a la force d'un homme de 75 kg ! Et le clou du spectacle : Lula, la fillette barbichue et son gigantesque monstre féroce, Chimichanga! Depuis qu'elle l'a échangé à une vieille femme contre quelques poils de sa barbe, qu'elle porte fièrement d'ailleurs, le cirque de son papy, le Père la Ridule, ne désemplit pas. L'on se presse pour admirer cette créature hors norme. Ce qui n'est pas sans provoquer quelques crises de jalousie de la part des autres itinérants. Mais, ce que Lula ne sait pas, c'est que cette vieille femme s'est servi des poils de sa barbe pour créer une potion anti-flatulences. Un remède qu'elle a revendu à une grosse société...



Bienvenue dans cette ambiance irréelle, à la fois absurde et juste. En effet, dans cet album, Éric Powell traite aussi bien de l'exclusion que du capitalisme à travers des personnages hors norme, que ce soit Lula, cette petite fille potelée à barbe qui ne manque pas de répartie ou Chimichanga, ce monstre à la fois féroce et tendre. L'auteur nous décrit une belle amitié entre ces deux-là. L'on assiste à un véritable spectacle original, extravagant, tantôt drôle, tantôt émouvant. Un récit subtil servi par un graphisme d'une grande précision, un brin cartoonesque, et par de magnifiques couleurs.
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Chimichanga, tome 1

Il s'agit d'une histoire complète en 1 seul tome. Ce dernier regroupe les 3 épisodes initialement parus en noir & blanc en 2009/2010, écrits, dessinés et encrés par Eric Powell. Pour cette édition, ces épisodes ont bénéficié d'une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart, et ont été complétés par une histoire courte de 10 pages mettant en scène les mêmes personnages, ainsi que par quelques pages de croquis.



Lula est une petite fille avec une barbe, au poil déjà bien noir et bien dru (une future femme à barbe, qui fait partie du cirque Wrinkle's traveling circus. Un jour, elle baguenaude aux environs du cirque et s'achète un chimichanga (sorte de pâtisserie proche des chichis). Alors qu'elle s'en retourne au cirque, Dagar la sorcière lui propose de lui acheter des poils de sa barbe (dont elle a besoin pour une de ses potions). En récompense, Lula choisit un œuf non éclos. Alors qu'elle approche du cirque, il en sort un gros monstre qu'elle appelle Chimichanga.



Eric Powell est avant tout connu dans le monde des comics pour sa série "The Goon". Il dispose d'un sens l'humour un peu tordu, d'un amour véritable pour les monstres, et d'une capacité surnaturelle à dessiner des monstres à l'allure à la fois repoussante et drôle au second degré. Le lecteur reconnait d'ailleurs immédiatement ces qualités dans cette curieuse histoire. Il y a à la fois de l'humour (la sorcière se prépare une potion pour diminuer la quantité de gaz digestifs dont elle est affligée), un amour véritable pour son personnage principal (une fillette à barbe), et un monstre aux yeux qui ont du mal à rester dans leur orbite.



Le monstre Chimichanga est une véritable réussite visuelle, un tour de force graphique associant une carrure impressionnante (il en impose par sa force), avec une exagération savoureuse (les dents de sa mâchoire inférieure en forme de triangles, son incapacité à maîtriser la place de ses yeux, ses manières d'enfant un peu primaire), et un comportement touchant (la manière dont il se laisse réprimander par Lula.



Lula est tout aussi réussie comme personnage. À nouveau, Eric Powell associe des éléments visuels inattendus. Lula est vraiment une petite fille (entre 5 et 7 ans), habillée avec une robe trop courte qui laisse voir sa culotte de type "Petit bateau" (blanche à gros pois rouge). Elle a un caractère charmant et très déterminé. Elle ne s'en laisse conter par personne et ne baisse pas les bras devant l'injustice. Sa barbe la met à part de enfants normaux, et l'a obligée à acquérir une certaine maturité. Elle sait se contenter de plaisirs simples (un bon chimichanga), mais aussi s'énerver ou pleurer. Elle est à la fois mignonne (avec sa petite fleur dans les cheveux) et impressionnante (sa façon de dire non).



Autour de ces 2 personnages centraux, Eric Powell crée une galerie de gugusses aussi impossibles que savoureux dont il a le secret. Il y a Heratio le poisson à visage de garçon dans son bocal qui craint la survenance d'une sécheresse. Il y a aussi le magnifique et étonnant Randy l'homme avec une force d'un individu légèrement plus grand que lui (sans parler d'Horace, l'homme qui a vu Elvis une fois).



Ces personnages évoluent dans une véritable intrigue mêlant une firme pharmaceutique aux pratiques douteuses, à la survie financière du cirque dont les artistes ne font pas rêver le spectateur. La narration est bien sûr loufoque, avec des gags qui font mouche, et un humour visuel d'une expressivité irrésistible. Contre toute attente, Powell intègre également un ou deux points de vue perspicaces sur les effets du capitalisme. Il y a cet exposé qui fait froid dans le dos sur le véritable objectif des entreprises pharmaceutiques, qui n'est pas de guérir les individus, mais de leur fourguer le plus possible de médicaments (d'où le sort peu enviable du chercheur qui a trouvé le remède contre le cancer).



L'histoire courte supplémentaire s'avère tout aussi réussie que l'histoire principale. Comme à son habitude, Dave Stewart effectue un travail tout en nuances, au service des dessins, sans se mettre en avant. Les pages de croquis permettent de se faire une petite idée du processus créatif de développement des personnages, par Eric Powell.



Bien sûr, cette histoire n'a rien d'indispensable et il est possible de vivre sans l'avoir lue. Toutefois les lecteurs de la série "The Goon" auraient tort de se priver de ce récit court (et pas cher) dans lequel ils retrouveront toute la verve visuelle et écrite d'Eric Powell. Les lecteurs de base seront ravis de découvrir un récit à la narration très personnelle, avec des dessins irrésistibles, un humour piquant sans être grinçant, adulte sans être cynique, et des personnages générant un degré d'empathie incroyable.
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Chimichanga, tome 1

Une sympathique pochade au cynisme débridé, oscillant entre le potache et le cinglant.



Un cirque et ses freaks d'un côté. Un labo pharmaceutique de l'autre. Une sorte de sorcière bas-de-gamme entre les deux.

Rajoutez une fillette à barbe qui trouve et adopte un gros monstre poilu, et vous êtes prêt pour le Chimichanga Show.



La galerie des personnages du cirque est savoureuse entre sa chèvre borgne à deux yeux, son monsieur muscle de 70kg ayant la force de quelqu'un de 75kg ou son poisson à visage humain.



C'est parfois très potache. Ça mitraille sévère sur les firmes pharmaceutiques (amusant à lire en ce moment covidien). C'est distrayant sans être transcendant.
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Chimichanga, tome 1

Avec ses couleurs étranges, son ambiance tendre et tordue, cet album relève de l'exercice parfait de création.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Chimichanga, tome 1

Eric Powell réussit avec succès sa nouvelle création. Dotant sa petite Lula d’un caractère bien trempé, il offre une nouvelle série à l’humour caustique.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Chimichanga, tome 1

Eric Powell, le créateur du Goon, signe ici un conte décalé, poétique et drôle. Les personnages principaux sont originaux et attachants, tant par leurs caractères que par leur apparence graphique. On suit ainsi leurs aventures avec curiosité et intérêt.
Lien : http://www.bdselection.com/p..
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