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Critiques de Eric Powell (209)
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

J'ai trouvée cette lecture instructive. Les auteurs ne sont pas dans le sensationnel. Ils ont fait beaucoup de recherches et savent de quoi ils parlent.



C'était intéressant de s'attarder sur l'enfance de Ed Gein et de sa relation avec sa mère. Je ne peux pas juger l'histoire qui se base sur des événements réels. Tout et documenté et il y a même des interviews.



Les graphismes représentent bien les caractéristiques physiques des protagonistes.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

En bref, un true crime graphique réussi. Attention aux âmes sensibles car l'illustrateur n'épargne pas ses lecteurs en images chocs mais la vie d'Ed Gein est bien retranscrite grâce à un gros travail de documentation.



Ed Gein est sans doute l'un des plus célèbres serial killer des USA, il a d'ailleurs inspiré de nombreux auteurs et réalisateurs de cinéma, notamment Hitchock dans "Psychose".



On découvre, à travers des dessins travaillés, mais en noir et blanc, l'enfance puis la vie d'adulte d'un homme qui va sombrer petit à petit dans la folie. Les planches sont assez crues et explicites malgré de nombreuses ellipses et peut-être une chronologie un peu trop succincte...



Néanmoins, ce roman graphique est une bonne base pour découvrir Ed Gein et peut-être avoir envie d'approfondir ses recherches par la suite.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

J’ai vu passer cet album sur le blog de Belette, The Cannibal Lecteur, et il m’avait intriguée. Je ne connaissais pas l’histoire de ce tueur en série, décédé en 1984, surnommé « le boucher de Plainfield ». J’ai pu en apprendre énormément sur son histoire en lisant ce roman graphique de 234 pages (oui, quand même !).



Tout commence à sa naissance… Sa mère, une bigote acariâtre, cul de bénitier, voulait absolument une fille. Elle portait la culotte à la maison et personne n’avait son mot à dire, même pas son mari. Evidemment, avec une telle personnalité, nul doute qu’elle a influé sur celle de son gamin, un peu timide, au physique peu agréable. Bon, vous allez me dire, malheureusement, beaucoup ont subi une enfance difficile et n’en sont pas devenus des tueurs en série pour autant… Cela est vrai. Mais il devait déjà y avoir quelque chose de pas net dans le cerveau de cet homme et, à la mort de sa mère, il a totalement vrillé.



Les dessins sont à la hauteur de l’histoire : ils retranscrivent à la perfection cette atmosphère glauque et oppressante. Un conseil, ne lisez surtout pas cet album avant de manger ou d’aller dormir !
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Hillbilly, tome 2

Rondel, le Hillbilly, est de retour dans les Appalaches. Et avec lui, tout une flopée de monstres et autres êtres magiques. Au mieux, égoïstes et dangereux. Au pire, emplis de mauvaises intentions et très dangereux. Heureusement, rien ne résiste au hachoir géant qui pend au bout de sa puissante main.



C’est donc parti pour cinq nouveaux chapitres des aventures de Rondel : « Il y a de nombreuses histoires qui courent à propos de Rondel, le Hillbilly errant. En voici une. » Le personnage est le même : silhouette massive, de longs cheveux noirs courant jusque sur la peau d’animal qui la couvre, un chapeau qui cache dans l’ombre ses yeux noirs, fendus, aux larmes définitives. Même assurance dans sa démarche. Même tristesse aussi sur son visage. Car Rondel est témoin de situations souvent noires. Les missions qu’il se donne à lui-même le conduisent devant la lie de l’humanité. Il est le témoin des pires sentiments, exacerbés : orgueil démesuré, folie de la cupidité. Quand l’homme est un loup pour l’homme et pour les autres êtres vivants.



Et comme cela ne suffit pas, il a également affaire à des créatures surnaturelles rarement sympathiques : Tailypo, un monstre à la grande queue, qui perd cette dernière et ne l’accepte pas ; Ezerat, un serpent gigantesque, aux crocs (car oui, ce serpent possède des pattes) acérés et aux dents pointues et tranchantes ; Hogslopp, « un rat à grosses bajoues », qui ressemble à un homme difforme à la tête monstrueuse et aux bras terriblement musclés. Et d’autres encore, dont trois sorcières terrifiantes dont le chapeau pointu semble dévorer le haut du visage. Pas de quoi s’ennuyer. Pas de quoi retrouver foi en l’humanité et les autres.



Mais tout n’est pas sombre. Par exemple, le chapitre 2 est l’occasion de découvrir comment Rondel et Lucille, l’ourse plus que massive qui l’accompagne partout, se sont rencontrés et sont devenus amis. Rencontre qui correspond bien à la façon dont on voit leur amitié s’exprimer : tout en remarques bourrues, mais pleines d’affection. Et surtout pleines d’un profond respect et de sentiments très forts. Et c’est amusant de voir Lucille jeune, petite ourse déjà bien solide sur ses pattes et au caractère déjà bien affirmé.



Plus tard, dans le chapitre 5, on retrouve un personnage qui ouvrait le premier tome. James, le petit garçon que Rondel avait sauvé d’une sorcière pleine d’appétit, a grandi. Et se trouve enlevé par Hogslopp pour le compte de trois sorcières (c’est fou ce qu’il y a comme sorcières ans les Appalaches). L’histoire, et donc l’album, reste en suspens. L’auteur maintient le suspens et il faudra attendre le tome 3 (déjà paru, donc tout va bien) pour comprendre ce qui s’est passé dans cette grotte entre James et les trois femmes aux chapeaux pointus.



Eric Powell n’a pas travaillé seul sur cet album.Steve Mannion l’a accompagné, au dessin, pour l’épisode de flash-back intitulé « Tailypo et l’enfant de fer ». Rondel y voit son visage affiné, plus affûté. Et on retrouve le personnage de l’enfant de fer, comme promis par Eric Powell dans le premier tome. Dans le chapitre quatre intitulé « Le clochard Opossum rafle tout », il est aidé par Simone di Meo pour le dessin et Warren Montgomery pour la couleur. Les personnages sont plutôt cartoonesques et m’ont un peu fait penser à un autre comics que je lis en parallèle, Tony Chu, détective cannibale, de John Layman et Rob Guillory. Cela correspond au ton de l’histoire, un peu caricatural et exacerbé dans ses sentiments, très agréable à lire si on aime l’humour noir et qu’on ne se fait aucune illusion sur l’humanité et ses aspirations. Enfin, dans le chapitre 3, l’auteur tente une expérience : suite à une absorption de drogue, Rondel a des visions. Eric Powell propose alors treize pages en 3D. Mais si vous n’avez pas de lunettes adéquates (vous savez, les lunettes rouge et bleu), pas d’inquiétude : ce passage est très lisible. Et ça claque !



Même si j’ai été moins admiratif qu’à la lecture du premier tome (l’effet de surprise est passé), j’ai beaucoup aimé lire les nouvelles aventures de Rondel. Je suis toujours subjugué par la force du trait et le choix efficace des couleurs. Tout est magnifié, dans la beauté comme, surtout, dans l’horreur. Une série à laquelle je reste attaché.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Je suppose que tout le monde a vu le film "Psychose" et connait le twist final… De toute façon, je ne le divulguerai pas, des fois qu'Alfred Hitchcock viendrait me tirer les doigts de pieds, la nuit…



D’ailleurs, c’est le romancier Robert Bloch qui, le premier, s’inspira de ce tueur pour son roman, du même titre que le film qu’Alfred en tira ensuite.



Alors, qui a inspiré le personnage de Norman Bates (et pas que lui : Hannibal et le mec de Massacre à la tronçonneuse,…) ? Edward Gein… Et je parie que comme moi, vous n’aviez aucune idée de qui il était ?



Un gamin au physique disgracieux, bizarre, le genre qui se fait harceler à l’école, qui pleure souvent, qui voit sa mère comme un Dieu, qui vit en solitaire, qui a l’air un peu demeuré et qui a une vie sexuelle plus pauvre que celle d’un pape (même s’il se branle de temps en temps).



Ce comics, tout en noir et blanc, est très bien dessiné, surtout les expressions, notamment celle de la mère d’Edward Gein, une femme pieuse, bigote, qui pense que toutes les femmes sont des salopes, des sodomites, échappées de dieu sait où et qui mène tout le monde à la baguette (son mari alcoolo et ses deux gamins).



Il ne faut pas s’étonner, avec une génitrice pareille, que le petit Ed Gein ait été plus que perturbé et ait fini en tueur en série, nécrophile et pilleur de tombes. Je ne dis pas que tous les enfants élevés de la sorte finiront en mecs dépravés (heureusement) ou serial-killer, mais pour ceux qui tourneront assassins en puissance, on saura d’où ça vient.



Ce comics assez épais (plus de 200 pages), est une autopsie d’un tueur en série, où les auteurs se sont attachés aux faits, rien qu’aux faits, même s’ils nous donneront un aperçu de toutes les sornettes que les gens de la ville de Plainfield (Wisconsin) balanceront sur Ed, une fois celui-ci arrêté (en 1957). Les rumeurs courent plus vite que la vérité et les horreurs font vendre plus de journaux…



Ce récit n’est pas pour les esprits sensibles ou les jeunes enfants… Les ambiances sont malsaines, angoissantes, flippantes, sans pour autant basculer dans le gore ou la surenchère inutile.



Les auteurs ont réussi le difficile équilibre entre montrer les horreurs commises par Ed Gein, sans s’appesantir dessus, afin de ne pas provoquer l’effet contraire. Ce qui aurait été contreproductif, alors que là, on imagine sans mal et on en tremble d’effroi.



Un terrible fait divers mis en scène de manière remarquable par les deux auteurs dans cet album qui retrace l’enfance et la vie d’Ed Gein, son arrestation, l’enquête, son internement et les faits qui lui ont été reprochés.



En lisant ce comics, vous saurez tout sur celui que l’on a surnommé "le boucher de Plainfield"… Pour un public averti, tout de même !


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Hillbilly, tome 1

Un homme au physique de géant, à la longue chevelure désordonnée et qui se confond avec la peau de bête qui lui protège les épaules, à la posture voûtée de celui qui a reçu plus d’un coup du destin, des yeux noirs d’où coulent des larmes sombres, indélébiles. Et, dans la main, un gigantesque hachoir, qui attire immanquablement l’œil par ses dimensions et sa forme reconnaissable entre toutes. Voici Rondel, vagabond aveugle, sans cesse à la recherche d’êtres maléfiques qu’il fait passer de vie à trépas.



Il était une fois… plein de vilaines sorcières très laides aussi bien sur le plan physique que sur le plan moral. Pas grand-chose à en tirer de ces vieilles peaux purulentes qui ne souhaitent que causer du mal et des souffrances. La durée de vie d’un jeune garçon qui désobéit à sa mère et s’éloigne de la maison est de quelques minutes. Car elles aiment la chair fraîche, ces monstrueuses créatures. Mais à présent, elles trouvent sur leur route un obstacle aux arguments tranchants. Car Rondel s’est fait une spécialité de débarrasser l’univers de ces créatures sans cœur qui créent tant de souffrances.



Ce premier volume est composé de quatre histoires (et un carnet de croquis). Dans la première (sans titre), on découvre les causes de cette haine qui porte Rondel. Le traumatisme gît dans son enfance. Et dans le genre traumatisme de compétition, Eric Powell a gâté son héros. Je n’en dirai rien, mais c’est ainsi que se forge une destinée. Dans le sang, la tristesse la plus cruelle, la vengeance. On y découvre aussi d’où vient cette arme particulière. À ce propos, les croquis de la fin du volume sont accompagnés de commentaires qui expliquent certains éléments de la genèse du personnage. Et l’on y découvre qu’en première idée, Rondel utilisait un mousquet, l’auteur a vite dévié vers une hache, car il voulait pouvoir utiliser des épées aussi. Or, contre une arme à feu, elles sont quasi inutiles. Son coup de génie, du moins à mon avis, c’est l’invention du hachoir. Un objet banal, moins connoté que haches et autres instruments traditionnels de ce genre de récits. Après, avec le dessin, il en a fait un objet impossible à oublier.



Les histoires suivantes n’ont pas de lien entre elles. Elles permettent de découvrir l’univers dans lequel vit Rondel. Un monde de souffrance, où la trahison peut venir de partout, où la malveillance peut prendre n’importe quelle forme, même la plus paisible, où les enfants eux-mêmes peuvent être les vecteurs de la cruauté et de la mort. La mort, justement, apparaît dans le deuxième récit, « In Rode Death ». Elle m’a un peu fait penser au personnage de Terry Pratchett, avec son côté flegmatique et, surtout, implacable. Sans volonté de faire le mal, elle est là et fait ce qui doit être fait. D’ailleurs on apprend même d’où elle vient. Et là, c’est plutôt drôle. Autre preuve qu’Eric Powell ne se prend pas au sérieux.



Le troisième chapitre met un scène un objet magique volé, plusieurs êtres étranges et un lynx gigantesque. Rien pour effrayer la compagne de Rondel, dont je n’avais pas encore parlé. Car il ne promène pas seul à travers les montagnes. Il partage son destin avec Lucille, une ourse gigantesque, adorable par moments, tueuse sans pitié le plus souvent. Un couple vraiment parfait et très attachant. Ce côté, Lucille est là en roue de secours est très sécurisant. On sait bien que Rondel viendra d’une manière ou l’autre à bout de ses ennemis. Ce qui compte, c’est le nombre de souffrances qu’il n’aura pas pu empêcher. Car, je l’ai déjà dit, ce n’est pas un joli monde. Ici, on a mal.



Dès les premières pages, j’ai été marqué par le coup de patte d’Eric Powell. C’est lui qui s’occupe de tout : Hillbilly est son œuvre à lui tout seul. Le trait est gras au premier plan, plus fin dans l’arrière-plan ; les détails sont rares, mais tranchés et significatifs. Les silhouettes aussitôt reconnaissables. Les personnages ont de ces trognes qui font qu’ils sont tout de suite attachants ou détestables. En regardant le visage de Rondel, j’ai tout de suite perçu une infini tristesse. Avec ses yeux, noirs, fendus (l’explication de cette forme et de cette couleur vient dans le premier chapitre). Et sa pose voûtée renforce cette impression de détresse. On sent l’homme qui continue envers et contre tout, mais sait, au fond de lui, que des crocs-en-jambe vont parsemer son existence et qu’il sera témoin d’horreurs.



Les couleurs aussi sont importantes. L’auteur choisi une tonalité et en varie la clarté, allant du gris clair au gris foncé, du jaune sale au jaune plus vif. Ce choix donne une superbe unité à l’ensemble et renforce l’idée que nous sommes dans un conte noir, un conte où les choix sont tranchés (comme les têtes et les bras, d’ailleurs).



Enfin, j’ai adoré l’efficacité des scènes d’action. L’auteur réduit au minimum ce qu’il représente. Plus de décor, parfois certains morceaux du corps seulement : des yeux au-dessus de crocs menaçants. Et le couperet du Diable, qui n’hésite pas à sortir de son carde pour montrer avec plus de force la menace qu’il représente.



C’est grâce à Thomas Day qui a parlé de cette série sur le forum du Bélial’ que j’ai découvert Hillbilly. Et je ne saurais le remercier assez tant j’ai adoré cette lecture. Elle correspond tout à fait à ce que j’apprécie : des personnages forts qui luttent face à un destin, mais sans véritables illusions ; un dessin efficace, marquant, tranché ; des monstres en veux-tu en voilà. La suite m’attend sur mes étagères. Normal…
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Fascinant et révélateur, ce récit offre une plongée profonde dans la psyché d'un individu aux pratiques aussi horribles que macabres, telles que la découpe de ses victimes pour se confectionner un sinistre costume.



L'analyse de ces comportements aberrants suscite une réflexion sur les rouages complexes qui peuvent mener un homme à de pareils extrêmes.



Saluons également l'effort de recherche accompli pour présenter une approche aussi factuelle que possible de ce cas emblématique. En effet, la notoriété de l’affaire Gein a engendré une multitude d'œuvres culturelles qui s'en sont inspirées, comme "Psychose", "Massacre à la tronçonneuse" et "Le Silence des agneaux". Cette influence manifeste dans la culture populaire souligne l'ampleur de l'impact de cette histoire sur l'imaginaire collectif, tout en marquant l'importance de contextualiser et de comprendre ces événements pour mieux appréhender les aspects les plus sombres de la nature humaine.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Bien avant l'avènement d'Internet et du streaming, on achetait des DVD. Je me souviens du jour où, fièrement, j'ai acheté l'édition spéciale de "Massacre à la tronçonneuse". En bonus, un documentaire expliquant les origines de l'affaire qui aurait inspiré le film de Tobe Hooper. Leatherface, monstre infâme dépeçant des femmes pour créer des objets usuels et des masques en peau humaine, ce film est atroce de beauté crue.



Il y a 30 ans, il était difficile de vérifier les sources, et cette légende d'Ed Gein me semblait excessive. Qui serait assez fou pour se coudre une ceinture de tétons de femme?



Ce livre est d'excellente facture; il ne rend pas hommage au tueur. Ce n'est ni une apologie ni une propagande de la violence. Le dessin léché nous emporte dans une narration propre et efficace qui dévoile le destin tragique ayant conduit un jeune garçon à sombrer dramatiquement dans les pires atrocités de son époque. En conclusion, nous apprenons que Ed Gein aurait simplement souhaité devenir la fille parfaite que sa mère avait tant désirée.



Récit d'une cruelle beauté.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ed Gein autopsie d'un tueur en série est un roman graphique de Harold Schechter au scénario et Éric Powell pour la partie graphique, racontant l histoire, basée sur des faits réels , d'un tueur en série des années 50 aux États-Unis dans le Wisconsin. Éd jeune homme vivant au sein d une famille mal assortie, où le père boit,la mère est la véritable matriache, castratrice et imposant ça vision de la femme et de la vertu à ses enfants. Ces bases chancelantes n aident pas les 2 garçons à s épanouir et grandir sereinement.

Ce tueur inspire et a inspiré de nombreux artistes que ce soit dans la bd comme celle-ci, mais aussi le cinéma avec psychose, le silence des agneaux.

Le côté graphique est super vivant et basé sur le réalisme, avec de très belles planches encrees au premier plan et crayonnés à l arrière. Vraiment un réel plaisir dans ce comics où on voit de petits clin d œil à dc comics de temps en temps et deux planches entières avec un style plus comics.

Attention cependant car comme la couverture le dit bien avec son logo, ce roman graphique est destiné aux lecteurs avertis car la thématique et certains plans pourraient choquer.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ce roman graphique est réalisé tel un documentaire sur la vie de Ed Gein. Il relate les faits depuis son enfance en passant par les éléments le faisant basculer dans le meurtre et autres horreurs commises et enfin, jusqu'à la découverte de ses crimes.

Le graphisme est plutôt réaliste en noir et blanc.

Le récit est coupé en chapitres. L'histoire, bien qu'horrible, est prenante. D'autant plus terrible que cette histoire est vraie et que ce meurtrier n'a jamais été jugé pour ses crimes.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Avant de lire la BD je connaissais déjà le personnage d'Ed Gein, puisqu'au lycée j'avais fait un exposé sur comment il avait inspiré, à sa manière, plusieurs films au cinéma.

Mais ce n'est pas parce que je connaissais déjà toute l'histoire que je n'ai pas apprécié cette bande dessinée, bien au contraire, je l'ai adorée.



Ed Gein est un homme connu pour ses méfaits en Amérique où il a tué des femmes et déterrées certaines afin d'utiliser leurs corps pour différents usages : abats-jours, bol avec une partie de leur crâne, et surtout déguisements. Car oui, Ed aimait se travestir avec de la vraie peau humaine. Âmes sensibles s'abstenir.



Dans cette BD on suit l'évolution du petit Ed jusqu'à l'âge adulte, où on le voit grandir auprès d'une mère croyante et haineuse qui a sûrement joué un rôle essentiel dans ce qu'Ed est devenu. Rien ne nous est épargné, pas même les scènes atroces, le tout jusqu'à la fin.



Avec des dessins uniquement en noir et blanc, très réalistes, j'ai trouvé cette BD visuellement irréprochable, belle malgré la laideur qu'elle dépeint. La scène où Ed revêt les peaux humaines est juste épique et magistrale. Le seul bémol de ce livre je dirais, c'est sa couverture car elle ne rend pas du tout hommage aux superbes dessins qu'il y a à l'intérieur.



J'ai vraiment adoré ma lecture, j'ai aimé me replonger dans cette affaire et découvrir de nouvelles choses, bref, sauf si vous avez l'âme sensible je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée, elle est très réussie.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

L'histoire de cet homme a inspiré des livres, des films (Psychose), des histoires d'horreur racontées en forêt, et fait parti de bon nombre de documentaires sur les crimes, meurtres et maladies mentales.

Dans cette bande dessinée est retracé l'histoire de la vie de Ed Gein, mais surtout des événements macabres et absolument terrifiants qui ont marqué l'univers criminel à jamais.

Je n'ai pas les mots pour exprimer les horreurs que j'ai pu lire dans cette BD, et pourtant je connaissais déjà plus ou moins le récit de cette homme, excepté pour son enfance (ce dernier point nous permet d'approfondir le profil de cet homme). Le fait que ce soit mis en image joue sûrement pour quelque chose dans mon effroi.

J'ai aimé cette lecture qui montre une belle maîtrise de la part des auteurs, mais elle ne conviendra pas à tout le monde, car très glauque.

Si vous voulez vous faire une belle frayeur, je vous conseille cette bande dessinée, mais âmes sensibles s'abstenir évidemment...
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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Les deux premiers tomes se concentrent sur la vie de Buffy avant qu’elle n’arrive à Sunnydale,.. L’action se déroule donc à Los-Angeles avec une halte à Las Vegas et un petit détour en Angleterre. Buffy apprend qu’elle est la Tueuse de la bouche de son observateur Merrick, elle affronte Lothos et sa horde de vampires, elle est obligée de mettre le feu au gymnase de son lycée, elle sort avec Pike (et non Spike) qui est au-courant pour les vampires parce que son ami Benny en est devenu un, Buffy et Pike affrontent les jumeaux siamois Marcus et Mary Lou, Buffy se retrouve en asile psychiatrique où elle combat le démon Ragakore,.. Angel est caché dans l’ombre parce qu’il surveille Buffy de loin et il souhaite l’aider dans sa quête. Whisler est présent à ses côtés. Quant à Rupert Giles, il est testé par le conseil des observateurs. Il doit affronter ses démons intérieurs et donc Ripper qui est sa phase rebelle d’il y a 20 ans avant de devenir le nouvel observateur de Buffy. J’ai aimé avoir plusieurs références à la série comme la première scène entre Buffy et Merrick que l’on peut voir dans Acathla, partie 1 il me semble, la présence de Gwendolyn Post et de Wesley Wyndam-Pryce, mais aussi celle de Dawn qui est directement intégrée dans l’histoire. Concernant Spike et Drusilla, ils sèment la terreur un peu partout. Les histoires sont intéressantes à lire pour les fans de la série. J’ai un peu moins aimé celle avec l’ours, en plus elle n’a pas vraiment de fin.. Pour la suite, j’aimerai bien avoir des retrouvailles entre Buffy et Pike. Les dessins sont plutôt réalistes.




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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ce roman graphique retrace la vie du tueur en série Ed Gein. C'est d'ailleurs de lui dont s'est inspiré Hitchcock pour Norman Bates dans son film Psychose.

Autant le dire tout de suite, c'est une lecture pour un public averti. Même moi, à certains moments, je me suis demandée si j'allais tourner la page tellement la folie, la noirceur, le glauque, les déviances et les atrocités commises peuvent donner des hauts le cœur.

On voit le travail de recherche pour transposer la vie de la naissance à la mort de Gein, de l'impact de la mère et de l'éducation reçu.

On n'en ressort pas indemne de cette lecture où l'horreur est omniprésente. Une lecture glaçante de bout en bout.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ce roman graphique est une somme, c'est une brique pour laquelle deux heures m'ont été nécessaires afin d'en venir à terme (ce qui est rare pour une BD "classique" qu'on lit généralement en 30 à 45 minutes).

Dense, complète sur le sujet, un dessin, un découpage et surtout un scénario qui ont contribué à me rendre cette oeuvre très lisible et captivante.

Alors oui, c'est vrai que ça ne respire pas la joie de vivre et qu'il faut vraiment avoir une drôle de curiosité pour être absorbé, captivé de la sorte par les chroniques d'un type aussi "monstrueux".

Notre attirance pour ces êtres que les choix de vie ont amené aux marges de l'humanité n'est plus à démontrer ou à expliciter : c'est ainsi (hélas ?...).

Que n'aurais-je lu un biopic sur mère Teresa, Gandhi ou Pic de la Mirandole : j'y aurais appris plus de belles choses sur ce que la nature humaine produit de meilleur...



Roman graphique très bien documenté, on réalise que le travail de restitution a été solidement étayé, notamment la dernière partie, dévolue aux considérations juridiques, mais aussi aux répercussions sociétales induites par l'approche journalistique qui en a été faite à l'époque.

Le lecteur passe de la stupéfaction à la sidération.

Enfant d'un couple mal assorti, Ed Gein a baigné dans la violence intra-familiale, l'alcoolisme du père aidant, la bigoterie excessive de sa mère très possessive (voire castratrice). La cellule familiale comme "incubateur de folie" pure (comme il est si bien dit dans la BD).



La conclusion est que cette sordide histoire d'être déviant (le premier a avoir choqué l'Amérique des années 50) est à l'origine de la fascination états-unienne pour la figure du tueur en série psychotique - notamment dans la culture populaire - à l'origine du roman "Psychose" qui a donné naissance au film que vous savez, lui-même matrice des "Massacre à la tronçonneuse", "Silence des agneaux" et bien d'autres encore.



Il est à préciser qu'il s'agit d'une lecture pour lecteurs avertis.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Un récit documenté, minutieux, se focalisant sur la famille et l’enfance du tueur en série Ed Gein. Un fermier, bien sous tous rapports, qui s’avère être depuis quelques années ‘Le Boucher du Wisconsin’. Je vous passe les détails gores de l’affaire.



Ce roman graphique nous explique le cheminement de ce meurtrier qui au décès de sa mère sombre dans une profonde psychose. Les différents aspects de la personnalité de l’homme sont abordés. La responsabilité des parents est soulevée. Le rapport au corps et à la sexualité sont décryptés.



J’ai reçu cet ouvrage comme une enquête : comprendre l’évolution de cette folie meurtrière au fil des années et de l’influence que cela a eu sur le cinéma.

La lecture n’aura pas été simple, j’en confesse, il m’a fallu souffler, fermer les yeux car le contenu est lourd mais j’ai trouvé cela très intéressant.

À ne pas mettre entre toutes les mains !



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/07/20/39980278.html
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Je ne suis pas experte en tueurs en série mais je connais Ed Gein qui, outre la personnalité 'historique' a inspiré de très nombreux personnages de films d'horreur.

Cette importante BD reviens sur le parcours du célèbre tueur nécrophile, depuis sa naissance jusqu'à sa mort en passant par les deux meurtres qui lui sont attribué et sa passion pour la couture maison ( sur base de morceaux de cadavres).

C'est détaillé, c'est intéressant mais je ne suis pas vraiment convaincue par la démarche qui repose essentiellement sur des faits supposés car Ed Gein n'a jamais vraiment parlé de sa vie (sauf erreur de ma part). Les 'faits' restent édifiants mais se noient un peu dans le reste.

Pour le dessin, je n'ai pas du tout aimé. C'est irrégulier et c'est terriblement statique. Les vignettes se répètent inlassablement avec juste une modification d'orientation de regard ou d'ouverture de bouche.

Bref, pas vraiment convaincue.
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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Mon ressenti: Une très bonne BD de Buffy contre les vampires que j'ai beaucoup aimé lire.

~ On retrouve le personnage principal Buffy. Elle est la tueuse de vampires, la seule et unique au monde à être l'élue pour accomplir cette tâche.

~ Ici Dawn, sa sœur, reçoit une peluche : un ours. Elle pense que c'est sa sœur, Buffy, qui la lui a envoyée. Après avoir découvert qu'elle était la tueuse et été à Vegas dans le tome précédent, Buffy a fuit de la maison familiale. Ses parents espèrent son retour, ainsi que sa sœur Dawn. Mais cet ours se révèle être vraiment terrifiant !

~ Le deuxième épisode fait notamment référence à un moment dans la série lorsque Buffy est dans un hôpital psychiatrique et fait douter le lecteur / spectateur qu'elle est bien la tueuse...

~ Le dernier épisode de la BD est avec Drusilla et Spike. Drusilla a tué une tueuse dans le passé et cette tueuse est vengée plus tard...

~ J'ai aimé l'épisode avec Dawn, beaucoup. C'est un épisode que j'ai apprécié par l'histoire avec l'ourson et je trouve qu'on y voit bien l'attachement de Dawn pour Buffy mais aussi celui de Joyce, leur mère.

~ J'ai moins aimé celui avec Drusilla et Spike. J'aime pourtant beaucoup ces deux personnages dans la série télévisée mais là je pense que c'est le contexte dans lequel ils se trouvent qui m'a moins touchée.

~ La plume est fluide et les illustrations magnifiques.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

J’imagine que vous connaissez tous le personnage de Norman Bates, incarné par Anthony Perkins dans le film Psychose d’Alfred Hitchcock ou plus récemment par Freddie Highmore dans la série Bates Motel. Mais saviez-vous que ce personnage était inspiré d’un homme ayant réellement existé ? Edward Gein.



Edward Gein, dit Ed, est né le 27 août 1906 dans le Wisconsin. Son père était un homme bon à pas grand chose écrasé par la personnalité de son épouse Augusta. Très pieuse, elle méprisait tout le monde car personne n’était digne de Dieu à ses yeux. Autoritaire et mauvaise, elle régentait la maisonnée sans laisser de place à son mari ni à ses deux garçons. Le frère aîné d’Ed a mis du temps mais il a fini par s’affranchir de la tyrannie de sa mère. Enfin… quelqu’un l’a semble-t’il bien aidé à ne plus être en mesure de le faire, suivez-mon regard.



Lorsqu’Ed a enfin eu Augusta pour lui tout seul, le bon temps ne dure pas. Elle meurt rapidement. Et c’est là que les choses commencent à prendre un tour macabre.



Ed, le paysan solitaire du coin, pas futé mais pas méchant, qui rend des services par-ci par-là pour gagner sa vie. Quelle stupeur dans la petite ville de Plainfield lorsqu’on découvre les actes d’Ed Gein depuis toutes ces années !



Dans sa maison, la police trouve une véritable boutique des horreurs. Il fabriquait des costumes à partir de cadavres, qu’il allait déterrer dans leurs tombes. Des masques, des ceintures, des breloques… Inimaginable.



Pour essayer de comprendre Ed Gein, comme le veut la théorie psy, cherchez la mère. Le fils maltraité semblait vénérer la sienne, qui a largement contribué à faire de lui un puceau vieux garçon, névrosé, complètement dérangé.



Le sujet est glauque et malsain mais authentique, et vaut ainsi la peine qu’on se penche sur le cas de cet homme. Le récit de Harold Schechter et Eric Powell permet de suivre son histoire depuis les origines jusqu’à sa mort, et à défaut de comprendre ce qui a pu se passer dans la tête d’Ed (c’est impossible), de saisir comment cette affaire a marqué les Américains. Le dessin noir et blanc est bienvenu, cela atténue le macabre de nombreuses scènes.



Un excellent album docu-fiction que je n’ai pas pu lâcher !
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Je vais passer pour un monstre sans cœur, mais nous proposer l'autopsie d'un tueur en série qui n'a "que" deux meurtres reconnus à son actif, c'est léger. Voilà bien la plus courte série de meurtres possible.

Il n'en reste pas moins qu'Ed Gein aura marqué plusieurs générations. Et ceci plus grâce à ses déviances et autres perversités que par son irrépressible envie de tuer.

Les auteurs nous offrent ici un voyage aux origines du mal , une immersion totale au cœur d'une machine à fabriquer des monstres: Augusta Gein. Car on ne va pas se mentir, si Ed n'a pas eu une enfance facile, il le doit en grande partie à sa maman. et de nous demander ce qu'il serait advenu si le père et le frère n'avaient décidé, chacun à sa manière, de fuir cet atmosphère un poil oppressant.

On en oublierait presque de noter le travail de desseins tellement celui ci s'efface devant la complexité des personnages. Comme le signalent les auteurs en annexes, seuls les faits rien que les faits nous sont relatés dans cette autopsie, et le graphisme simple et épuré vient contrebalancer la gravité du propos.

C'est un vrai coup de cœur que j'ai eu pour cette BD.

Bonne lecture.
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