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Critiques de Erin E. Stead (42)
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Ours a une histoire à raconter

Voici un album jeunesse tendre et sensible, plein d'humour comme aime l'édition Kaléidoscope.Les textes de Stead sont illustrés par sa femme Erin qui illustre à l'aquarelle l'histoire d'un ours qui n'arrive pas à raconter son histoire.

Ses amis sont tous occupés à se préparer pour la saison froide.

Mais lorsque l'hibernation d'Ours sera terminer, sa mémoire lui fera défaut.

Sur le thème des saisons qui filent et de l'amitié un joli ouvrage pour les trois à six ans.



Une belle histoire d'ours aux illustrations superbes



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A-A-A-A-Atchoum !

Amos est gardien de zoo et, malgré des journées bien remplies, il trouve toujours du temps à consacrer à ses vieux amis: une partie d’échec avec l’éléphant, une course contre la tortue, un moment doux avec le manchot timide, un geste attentionné pour le rhinocéros et une histoire à la chouette. Mais aujourd’hui, Amos est malade et ne peut pas sortir de son lit… Qu’à cela ne tienne, ce sont donc ses amis qui viendront à lui!



Voilà une bien jolie histoire d’amitié, à la fois douce et tendre, servie par de magnifiques illustrations “so british”, tant dans le choix des couleurs et des motifs que dans le style! La finesse du trait et la multitude de détails dans chaque illustration servent à merveille la délicatesse de cette histoire où la solidarité et la bienveillance sont de mise! C’est mignon et terriblement émouvant avec en prime un final de toute beauté! Choubi, à 23 mois, était charmé et maman, avec quelques décennies de plus, aussi!
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L'enlèvement du Prince Oléomargarine

Il était une fois un écrivain de génie… Mark Twain a inventé de belles histoires, pleines de personnages attachants, de péripéties et de dialogues irrésistibles – Les aventures de Tom Sawyer et celles de Huckleberry Finn figurent sans aucun doute parmi les lectures les plus marquantes de notre petite famille. Imaginez-vous un peu la chance des filles de notre écrivain pour qui il inventait quotidiennement des histoires ! C’est ainsi qu’un beau soir de 1879, Mark Twain imagine une histoire aux allures de conte : dans un lointain et étrange royaume, Johnny, un jeune garçon dépourvu de tout est contraint de se séparer d’une poule qui est sa seule amie. La suite de l’histoire implique une mystérieuse vieille dame, des graines magiques, un prince, les animaux les plus inattendus et deux dragons… Si les histoires du soir de la famille Twain n’ont malheureusement jamais été documentées et ont disparu avec elle, l’écrivain a eu la présence d’esprit de consigner l’essentiel de la trame de celle de Johny sous forme de notes griffonnées.



L’enlèvement du prince Oléomargarine est le fruit du talent de Philip et Erin Stead, écrivain et illustratrice, qui ont entrepris de reconstituer le récit. L’objet-livre est de très belle facture, avec une belle couverture magnifiquement illustrée, un titre intriguant – et bien sûr, la perspective de découvrir une histoire inédite de Mark Twain ! Nous nous sommes donc plongés avec avidité dans cet album dont la lecture a été riche d’impressions.



La principale, surprenante, a été celle de retrouver la manière d’écrire de Mark Twain. Si, à la lecture de ses romans, mes garçons s’étaient surtout délectés des bêtises de leurs galopins de protagonistes, j’ai pour ma part pris conscience en les relisant avec eux de la vive critique sociale qu’ils expriment et qui confine souvent à la satire – qu’il s’agisse de l’hypocrisie morale de la société américaine, de la ségrégation sociale et raciale, de la violence éducative, ou encore de la prégnance des superstitions les plus farfelues... Comme je l’expliquais dans la chronique consacrée aux Aventures de Tom Sawyer, j’ai pu craindre d’avoir initié cette lecture un peu trop tôt. J’écrivais ainsi : « Le roman n’est pas construit autour d’une intrigue progressant de façon linéaire, mais plutôt par l’enchevêtrement de plusieurs lignes narratives développées en séquences irrégulières et interrompues par des chapitres plus descriptifs dans lesquels Mark Twain ironise, dans un langage fleuri, sur l’école du dimanche, les remèdes de charlatan de la tante de Tom ou encore la cérémonie d’examen à l’école. […] Rapidement convaincue qu’Antoine et Hugo percevraient ce type de passage comme rédhibitoire et se décourageraient vite, je dois reconnaître que je me suis trompée. Passionnés par les différentes intrigues, ils se sont impatientés à deux ou trois moments, mais n’ont jamais souhaité interrompre la lecture. Et la tension narrative monte en puissance à la fin du livre, si bien que nous n’avons pas regretté du tout ce choix de lecture. Par contre, de nombreuses explications étaient nécessaires et je ne pense pas qu’ils auraient été capables de se lancer eux-mêmes si je ne le leur avais pas lu.»



Il me semble que l’on pourrait dire des choses très similaires de L’enlèvement du prince Oléomargarine. L’histoire est pleine d’imagination, de revirements et de générosité ; les illustrations d’Erin Stead sont somptueuses et d’une sensibilité un peu sauvage ; Johnny nous donne une belle leçon de simplicité, de gentillesse et de résistance face à la tyrannie. Mais le texte est très exigeant pour de jeunes lecteurs : les phrases sont longues, le vocabulaire délicieusement riche, la critique sociale omniprésente et le récit volontiers interrompu par des échanges imaginaires entre Philip Stead et Mark Twain. Le procédé est ingénieux, lorsque l’on est chargé d’une tâche aussi impressionnante que de redonner au corps à un texte d’un monument de la littérature ! En intégrant au récit la conversation qu’il aurait pu avoir avec Twain sur le cours de l’histoire, les scénarios possibles et leur plausibilité, Philip Stead nous associe à ses interrogations et prend une distance ironique vis-à-vis de l’exercice qui n’est pas sans rappeler certains passages des romans de Twain… Cela permet également, en représentant l’écrivain en train d’évoquer l’histoire autour d’une tasse de thé, de restituer l’histoire du prince Oléomargarine en tant que récit oral. C’est très bien trouvé, mais je crains (peut-être à tort !) que de trop jeunes lecteurs soient un peu déroutés face à cette forme de récit. Mais l’écrivain, qui a pensé à tout, semble d’ailleurs avoir anticipé ce questionnement !



« Et tu peux penser qu’une histoire peut être racontée convenablement malgré des interruptions constantes. Mais malheureusement tu aurais tort. Car cette histoire est chaotique. Et même si tu t’attends à ce que Johnny mène ses troupes courageusement dans la bataille…

- Oui !

- Et même si tu t’attends à ce que Johnny, en dépit des probabilité, en sorte victorieux et sans grands dommages…

- Oui !

- Et même si tu t’attends à ce que Johnny porte lui les leçons qu’il a apprises de la guerre pour le restant de sa vie…

- Amène toujours quelque chose à grignoter !

- … Il n’en sera rien. »



Merci beaucoup aux éditions Kaleidoscope (L’école des loisirs) de nous avoir permis de découvrir ce bel album plein de malice et d’optimisme, singulier et déroutant comme une fleur de juju !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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A-A-A-A-Atchoum !

Un belle histoire d'amitié avec des images pleines de douceur.



Amos McGee a une vie réglée comme une pendule, il va tous les jours au zoo voir ses amis les animaux, ils jouent aux échec, font la course, lisent une histoire... Mais un jour Amos ne vient pas, alors tous ses amis décident de venir le voir.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Ours a une histoire à raconter

"Ours a une histoire à raconter", c'est l'histoire d'un ours - of course - qui veut raconter une histoire - sans blague - à ses autres amis animaux. Mais chacun d'entre eux se prépare pour l'hiver et ils n'ont pas le temps de l'écouter...



Je trouve les illustrations de cet album magnifique. Elles sont d'une grande douceur. Leur style et les teintes utilisées m'ont subjuguée.

J'ai également adoré l'histoire. Une histoire d'hibernation parfaite en cette saison où l'on découvre comment chaque animal survie à l'hiver. C'est une histoire simple, avec un bon rythme et de belles retrouvailles finales. Très sympa pour la lecture à voix haute.
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Et puis c'est le printemps

Voici un album empreint de délicatesse et de douceur tant dans les mots que dans les illustrations. Un petit garçon et ses trois comparses – une tortue, un chien et un lapin –, contemplent la nature alentour. Si la fumée sort encore des cheminées, l'hiver s'achève. Le printemps sera bientôt là. Finis bonnets écharpes et mouffles. Les animaux, tout engourdis par la saison froide, apparaissent doucement dans le paysage. La terre a pris une jolie couleur brune, prête à accueillir quelques graines...

Le garçonnet rempli alors son chariot de pots et de sacs de graines et commence ses plantations en oubliant pas de piquer un petit écriteau juste à côté. Puis vient la longue phase d'observations : guetter le sol, regarder le ciel, espérer un peu de pluie, souhaiter ensuite le soleil, écouter les petits bruits souterrains... Attendre patiemment le réveil du printemps.

Les images un brin rétro– la maison en bois rouge, le chariot, le pull rayé, le ciré jaune, le pneu-balançoire... – s'harmonisent à merveille avec la poésie du texte. Il se dégage de chaque page une grande sérénité et une foison de détails très drôles – la tortue qui observe les semis à la loupe, le chien qui détère un os, un oiseau avec une serviette autour du cou, le lapin qui grimpe dans un pot... Un album qui se déguste avec lenteur. Comme le petit garçon de l'histoire, on laisse le temps et le ciel faire son oeuvre pour découvrir avec bonheur enfin un peu de vert.


Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Lenny et Lucy

Les éditions kaléidoscope viennent de traduire et publier cet album qui commence à avoir un bel impact international. Et à la lecture des jolis sentiments universels autour de la famille et de l'amitié qui sont sublimement représentés, on comprend que cet album touche au coeur.



Le grand format, les planches qui envahissent les double-pages se déroulent pour un contraste entre noirs et blancs et notes de couleurs du meilleur effet.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Si tu veux voir une baleine

L'album propose de nombreux conseils pour voir une baleine.

Des conseils judicieux, des conseils malicieux, des conseils loufoques... . Chaque page commence par "si tu veux voir une baleine'. les phrases sont courtes, tout cela crée beaucoup de rythme.

Les illustrations sont très fines et répondent parfaitement au texte.

L'album oscille entre humour et poésie.

J'ai trouvé l'album atypique mais très beau.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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A-A-A-A-Atchoum !

C'est un très joli album, sur le thème de l'amitié et de la solidarité. C'est tendre, et ça fourmille de petits détails mignons, qui ne manqueront pas d'être relevés par la vigilance toujours épatante des enfants : le nounours avec lequel Amos dort, les pantoufles en forme de tête de lapin, la petite souris et le petit oiseau qui ne sont jamais loin, et le ballon rouge, sorte de fil rouge de l'album... Les illustrations, au crayon de papier et délicatement colorées au crayon de couleur pastel (du moins, c'est l'impression que j'ai), donnent un je ne sais quoi de délicieusement suranné et rétro à l'album. Un livre plein de bienveillance et de tendresse, pour passer un doux moment réconfortant. Hmm, ça fait du bien...
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Lenny et Lucy

Peter est un petit garçon qui déménage. Sa nouvelle maison est située en bordure d'une forêt. Un pont sépare la maison de cette forêt. Nouvelle maison, pont, forêt... tout cela revêt un caractère inquiétant pour Peter. Alors il compose un bonhomme avec des oreillers, des tissus, du rembourrage.



Ce sera Lenny. Il gardera le pont.



Puis Peter rencontre Millie une petite fille d'à-côté. Ils vont trouver que Lenny, seul, doit s'ennuyer. Alors ils créent Lucy. Et tout va mieux. La forêt, le pont, la maison.



L'histoire est directe, racontée avec douceur et simplicité. Et cela touche. Le tout est renforcé par des dessins efficaces, une mise en couleur soft et apaisante. Comment avoir peur de déménager en bordure d'une forêt après cette lecture?
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Lenny et Lucy

Un album très abouti sur le déménagement, un acte d'apparence anodin mais qui figure en haut du palmarès des grands stress de l'existence.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Ours a une histoire à raconter



Ours aimerait beaucoup raconter une histoire à ses amis. Oui mais voilà, ceux-ci sont trop occupés à se préparer pour l’hiver. Tour à tour, Ours se rend chez chacun d’eux…. Mais l’hiver arrive, et Ours se prépare à hiverner…



Un bel ouvrage tout doux qui aborde le changement de saisons, et la façon dont les animaux vont affronter l’hiver, en se créant un abri, en faisant des provisions, en se préparant à hiberner.



C’est un album charmant, qui met aussi en exergue l’amitié dans sa deuxième partie. Les illustrations sont très belles et délicates, avec de jolies teintes automnales.



Une adorable petite histoire qui enchante les jeunes enfants.
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Lenny et Lucy

Peter déménage. Il est à l’arrière de la voiture, ses parents conduisent et n’ont pas l’air de comprendre ses sentiments. Heureusement qu’il y a Harold, son chien et son fidèle ami. La première nuit qu’ils passent dans leur nouvelle maison, ils n’arrivent pas à dormir : la forêt en face de leur chambre est effrayante, d’autant qu’un pont la relie directement à la maison. Pour apaiser ses angoisses, Peter construit Lenny, un gardien fait de tissus et de coussins, chargé de surveiller le pont. Il est rejoint par Lucy, une autre gardienne qui lui tient compagnie dans sa tâche. Peter et Harold, quant à eux, pourront compter sur l’arrivée de Millie.









Peter déménage. Il est à l’arrière de la voiture, ses parents conduisent et n’ont pas l’air de comprendre ses sentiments. Heureusement qu’il y a Harold, son chien et son fidèle ami. La première nuit qu’ils passent dans leur nouvelle maison, ils n’arrivent pas à dormir : la forêt en face de leur chambre est effrayante, d’autant qu’un pont la relie directement à la maison. Pour apaiser ses angoisses, Peter construit Lenny, un gardien fait de tissus et de coussins, chargé de surveiller le pont. Il est rejoint par Lucy, une autre gardienne qui lui tient compagnie dans sa tâche. Peter et Harold, quant à eux, pourront compter sur l’arrivée de Millie.





Lenny & Lucy et un album idéal pour évoquer le déménagement tout en douceur et montrer comment on peut apprivoiser un endroit et un environnement qui nous fait peur. L’amitié occupe une belle place et Peter est un petit garçon sensible et attentif.



Les dessins sont surtout en noir et blanc, avec quelques touches de couleurs, essentiellement pour les personnages. Erin E. Stead ne crayonne que l’essentiel, mais a une grande force dans son trait, si bien que, couplées au texte, les illustrations rendent à merveille les émotions de Peter tout en étant pleines de retenue.
Lien : https://monrockingchair.word..
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Ours a une histoire à raconter

Très belles illustrations. Une histoire à plusieurs personnages (un régal pour le raconteur) que mes enfants me demandent régulièrement.
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A-A-A-A-Atchoum !

Un livre pour les enfants mais aussi pour les adultes. Un livre sur l'amitié qui nous parle aussi de solitude et de tendresse. Le calme, la plénitude, le silence, la présence rassurante c'est ce que nous fait ressentir l'illustrateur dans la dernière page qui est tout simplement magnifique.
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Et puis c'est le printemps

Un album empli de douceur et de poésie, comme un éloge à la lenteur et à l'observation de la nature.



Je cherche toujours de nouveaux livres pour la petite fille que j'accompagne. Au moment des changements de saison, j'essaie donc d'en trouver sur ce sujet, pour l'aider à se repérer dans le temps.



C'est l'histoire d'un petit garçon, accompagné de son chien, d'une tortue, et d'un lapin.

Cela commence à la fin de l'hiver. Le petit garçon, encore bien emmitouflé dans son écharpe, son bonnet et ses gants, est dans un champ... tout brun.

On le voit ensuite planter des graines.

Il retourne régulièrement dans le champ, mais rien ne se passe ; pas de plante à l'horizon.

Il s'inquiète. Il imagine des raisons, plus ou moins farfelues.

Il colle son oreille au sol, pour écouter s'il se passe quelque chose sous la terre.

Il patiente.

Jusqu'à ce que le brun ait disparu, et laissé la place au vert !



Au premier abord, j'étais sceptique. Même s'ils sont très beaux et doux, je trouvais les dessins peu enfantins, presque désuets.

Et puis, le côté poétique, qui me plaisait personnellement, sera-t-il au goût de la petite ?

Eh bien, j'ai été agréablement surprise, car elle a eu une très bonne compréhension de l'histoire (malgré le peu de texte), et on a beaucoup travaillé sur tous les détails que l'on retrouve sur les illustrations. Il y a de quoi faire et de quoi discuter.



Une belle surprise !
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Si tu veux voir une baleine

"Si tu veux voir une baleine", il faudra attendre et attendre, sans que ton attention ne soit détournée.



C'est un album sympathique où les images évoluent selon les énumérations du texte et jouent un rôle à part entière. C'est doux, ça nous berce et les enfants apprendront peut-être un peu de patience. La rencontre finale en vaut parfois la peine.
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Si tu veux voir une baleine

Une lecture amusante et étonnante.



Une traduction française d'un album américain qui nous laisse un goût délicieux sur la langue à la lecture.



La poésie est une friandise tendre, un bonbon menthe rafraîchissant pour l'imagination, nous aimons.



Nous ouvrons grandes les fenêtres pour laisser passer ce petit vent d'inspiration.



A propos d'imaginaire et de bleu, voulez-vous voir une baleine?







Les auteures se sentent prêtes à vous en montrer une.



D'un coup de crayon et de pinceau magiques!



Elles invoquent toute la magie de la fiction pour la faire apparaître sur notre page blanche.



Nous observons un petit garçon, prêt à jouer, deja immergé dans l'envie d'aventure et qui patiente, nous avons nous aussi envie de fermer les yeux et d'y croire tandis que la scène se place.







L'album est vraiment ingénieux sous son humble petit format, certains lecteurs auront peut-être la chance de saisir une belle interprétation, tandis que la baleine se profile dans la ligne d'horizon de l'illustration.



Nous sommes dans l'acte de création.







Partant de la grande page blanche au choix du thème, en passant par celle des couleurs dans un sens caché.



Cette création sera crédible, donc pas de rose, laissons cela aux éléphants de fantaisie, du bleu, voici ce qu'il faut, il fera venir l'animal avec son fond de mer.



L'imagination est une bête aussi insaisissable que la baleine, il ne faudra pas se détourner de l'idée, presque une douce lutte.



La création est un art de patience, le héros sera t-il récompensé d'une jolie baleine?



Un album apaisant et réjouissant qui peut peut-être donner envie d'écrire de jolies poèmes ou de dessiner sur son animal préféré.
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Et puis c'est le printemps

Un petit album pour faire comprendre aux enfants qu'il faut du temps, dans notre société où tout va très vite, où on a tout assez facilement grâce à cette petite histoire on peut (essayer) de leur apprendre la patience.
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Si tu veux voir une baleine

Depuis longtemps déjà je souhaite vous parler de cet album fort poétique qui invite à la contemplation, à l'émerveillement et à la rêverie. Julie Fogliano signe un texte sans ponctuation qui se lit d'une traite, comme dans un souffle, comme on le dit. Propre alors à chaque lecteur de trouver son rythme pour s'imprégner du récit...

Pour les illustrations, le travail d’Erin E. Stead joue sur les focales et les cadres, tantôt à fond perdu, tantôt plein cadre, pour laisser le choix aux lecteurs iconographiques d’aller plus loin. Avec des couleurs surannées qui donnent un ton très nostalgique à l’ensemble, on se prend à contempler le livre comme on regarde le ciel ou la mer, espérant enfin voir cette baleine que ces merveilleux conseils nous promettent.



Un livre délicat, comme une ode à l’imagination et à la paresse, à lire dès 2/3 ans.
Lien : http://boumabib.fr/2017/03/2..
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