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Critiques de Eva Meijer (27)
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Les animaux et leurs langages

Et si les animaux s'avéraient être beaucoup plus intelligents que l'homme ne l'avait jamais pensé jusqu'à cette époque?



Dans la vague de parutions récentes qui cherchent à redorer l'image des animaux, "Les animaux et leurs langages", l'essai d'Eva meijer, jeune doctorante néerlandaise en philosophie, prouve combien les comportements animaux peuvent bousculer nos préjugés sur l'intelligence animale.



Eva Meijer nous conduit ainsi à réfléchir sur notre place dans le règne animal, à ne plus considérer l'homme non plus comme son centre, mais comme un simple maillon de ce règne.



Les animaux sont ainsi vus dans cet esprit comme des partenaires dans un milieu que nous avons à partager avec eux.



Si les animaux sont la plupart du temps absents de la philosophie du langage, l'étude de ce langage peut améliorer la vision que l'homme a d'eux.



Résultat de recherche d'images pour "les animaux et leurs langages"



Eva Meijer s'est ainsi penchée sur la vaste question de la communication animale, considérant l'animal comme un individu à part entière, doté de conscience et de sensibilité, et c'est cela qui rend sa démarche aussi passionnante que salutaire..



A noter qu'Eva Meijer continue sur cette voie mais sous l'angle de la fiction avec un premier roman, qui sortira en France en octobre 2019, Bird Cottage, qui raconte l'incroyable histoire de l'angaise Len Howard, poétesse et musicienne, qui, dans les années 30 va tout quitter pour aller observer les oiseaux..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le cottage aux oiseaux

Ce livre je l'ai lu rapidement, un texte simple mais efficace. Il romance la vie de Len Howard qui s'est retirée de sa vie de musicienne à Londres pour observer les oiseaux dans un cottage.



Si au départ, j'ai trouvé l'écriture froide, comme détachée, j'ai avancé dans les pages avec de plus en plus de plaisir. L'auteure écrit avec la simplicité toute relative d'un haïku et se penche sur l'observation de la nature et plus particulièrement des oiseaux du jardin.



La vie de cette femme est décrite de façon simple mais belle. J'ai apprécié la découvrir dans sa façon d'être, dans son rapport aux autres, dans ses fêlures. Dans sa quête d'authenticité et de respect de la nature.



L'auteur nous fait comprendre le destin de cette femme qui a un moment a eu ce besoin viscéral de retourner à la nature.



On observe avec Len Howard la nature et tous les oiseaux qui viennent dans son jardin et dans sa maison quand elle s'installe finalement seule. Tout est relatif d'ailleurs, car il y a foule d'oiseaux de toutes sortes dans ce cottage.



Ici aussi à la maison, des oiseaux sont là dans le jardin, sur les arbres et dans les arbustes et les haies. Ils m'accompagnent de leurs chants et de leurs vols et sont très actifs en ce moment. Bien sur, j'ai un chat, vous le savez, et Nougat est bon chasseur... Alors j'ai toujours peur qu'il en attrape un... Il est à l'affût très très souvent...



D'ailleurs Len Howard a tissé des liens très forts avec ses oiseaux (oui ce sont un peu les siens, elle leur permet de rentrer et même dormir chez elle) et son oiseau fétiche Star sera victime d'un chat du voisin... Quelle tristesse...



Len Howard était également musicienne, violoniste, elle a consacrée sa vie aux oiseaux et à la musique. Sachant que le langage des oiseaux est une belle musique. Une partie de sa vie, elle la passera à Londres en faisant partie d'un orchestre. Mais très vite ce besoin de retour à la nature, à l'essentiel sera son principal souhait.



Même à Londres elle n'aura de cesse d'observer la nature.



Le livre est court 218 pages et alterne entre épisode de la vie de Len Howard (de son enfance à sa vieillesse) et ses observations des oiseaux dont la star est Star, une mésange très intelligente avec qui elle va tisser des liens forts et réaliser des expériences d'apprentissage.



Une belle osmose se dégage de ses pages, cette femme a su reprendre sa place dans la nature. Avec respect et une profonde humilité.



Une belle leçon de vie donnée par des oiseaux aux caractères tous différents et une femme au destin que je trouve admirable.



Je vous invite à observer les oiseaux autour de vous et même si vous êtes en ville, en ce moment la nature reprends ses droits, l'occasion de permettre aux animaux de prendre la place qu'on a oublié de partager...



Bonne lecture, bon confinement. Vive la nature ! Vive la musique !

Portez-vous bien !



Merci à NetGalley et aux Presses de la Cité pour ce partenariat.



#LeCottageauxoiseaux #NetGalleyFrance
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Les animaux et leurs langages

Pourvoyeuse d’anecdotes qui fascineront ceux qui comme moi sont captivés par la vie animale sauvage, Eva Meijer entrelarde habilement des tranches de théorie du langage niveau confirmé avec de riantes descriptions de la faune la plus variée.



Ce fut un régal d’apprendre les dernières nouvelles de ce monde parfois à 2 pas de nous, mais qui nous échappe dans ses grandes largeurs, le langage animal.



Comme bien souvent, l’ethnocentrisme nous aveugle, nous faisant juger toute chose à l’aune de nos propres repères. Les langages animaux, incroyablement variés, sont souvent hors fréquence, en ultra-sons ou infra -sons, ou dans une symbolique qui n’est pas la nôtre, un langage corporel hermétique, des phéromones hors de notre système de perception.



Un iceberg passe, on a vu un apéricube. L’histoire de l ‘homme .



Non seulement les animaux ne sont pas les taiseux du bocage qu’on se figure en tant que citadins, mais, surtout en ce qui concerne les animaux sociaux, ils ont toujours un truc à dire, de véritables sociopathes du bout de gras.



Par exemple, les poissons, eh oui, même eux. Comme quoi, soit le père Cousteau avait les portugaises ensablées dans sa combi, soit l’oreille humaine est hors fréquence, mais le fameux « monde du silence » déborde de conversations. A l’aide de leur vessie natatoire qui leur sert de caisse de résonance, de nombreux poissons plopent, grognent et cliquètent, parfois pendant toute la journée. Les baleines, quant à elles, peuvent tenir un chant pendant des heures, avec des variations de groupe, ; il n’est pas rare qu’un tube en sorte dans la saison, repris avec entrain par tous les membres et diffusé au-delà dans les autres groupes, dans un gospel où tout le monde craque la nageoire.



De nombreux animaux portent des prénoms au sein de leur groupe, c’est le cas notamment des dauphins, perroquets, singe-écureuils, chauve-souris. Rien que ça, je trouve ça stupéfiant. A propos des perroquets, l’auteur nous cite le cas d’un perroquet éduqué par une femme à reconnaitre les chiffres et les couleurs. Il y arrivait très bien mais parfois, il en avait tout simplement marre de faire ces exercices et il se mettait à répondre n’importe quoi, par défi et mauvaise foi. Quand elle lui demandait de quelle couleur était la boite, il répondait juste :« aucune », histoire de faire comprendre que ça commençait à bien faire.



Impressionnants aussi, les chiens de prairie, cette sorte de marmotte qui vit en communauté soudée. Avec leurs petits bourrelets attrayants, ce sont des proies idéales et ils ont donc développé un système de communication sophistiquée pour s’alerter mutuellement si le prédateur vient des airs ou du sol, de quelle couleur il est , quelle est la forme et la taille de son corps, à quelle vitesse il se déplace. Ce qui inclut l’équivalent de substantifs, adjectifs, verbes, adverbes.

Souvent, le langage animal fait donc apparaître l’équivalent d’une syntaxe, d’une grammaire, les élément changeant de sens selon leur position au sein des phrases.



Autre exemple : en combinant 4 éléments, position du corps, hochement de tête, nombre de pattes posées au sol, gonflements de gorge, certains lézards peuvent obtenir des milliers de significations possibles, dont 172 très courantes.



L’auteur aborde aussi les notions de gratuité, allant à l’encontre d’un animal-machine focalisé sur sa seule survie ; le jeu et l’altruisme sont souvent gratuits, sans contrepartie, ouvrant une continuité naturelle avec notre espèce et nos notions de plaisir de vivre, de partage et une morale qui finalement tirerait sa source d’un vivant qui nous a précédés de bien longtemps.



Il y aurait tant à dire et à raconter, de croustillantes merveilles nous redonnant le goût d'ouvrir les yeux et de découvrir ce monde parallèle que nous avons trop longtemps snobé et qui apparaît lentement sous nos yeux incrédules, grâce aux éthologues. Fantastique.

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Le cottage aux oiseaux

Dans la vague de parutions récentes qui cherchent à redorer l'image des animaux, "Les animaux et leurs langages", l'essai d'Eva meijer, jeune doctorante néerlandaise en philosophie, prouvait combien les comportements animaux peuvent bousculer nos préjugés sur l'intelligence animale.



Dans cet essai, Eva Meijer nous conduit ainsi à réfléchir sur notre place dans le règne animal, à ne plus considérer l'homme non plus comme son centre, mais comme un simple maillon de ce règne.



Eva Meijer s'est ainsi penchée sur la vaste question de la communication animale, considérant l'animal comme un individu à part entière, dôté de conscience et de sensibilité, et c'est cela qui rend sa démarche aussi passionnante que salutaire..



Eva Meijer continue sur cette voie mais sous l'angle de la fiction avec un premier roman, Le cottage aux oiseaux ( titre original)Bird Cottage, on notera la belle traduction d'Emmanuelle Tardif) qui s’inspire de la vie et du travail de Len Howard.



On suit dès lors l' 'incroyable histoire de l'angaise Len Howard, poétesse et musicienne, qui, dans les années 30 va tout quitter pour aller observer les oiseaux..



L’histoire suit Howard tout au long de sa vie, d’une jeune fille ayant une enfance privilégiée, mais malheureuse, au Pays de Galles. Elle partira dès lors pour Londres, pour consacrer sa vie à la musique en tant que célèbre violoniste de concert à Londres pendant l’inter-période de guerre, et finalement va exercer un quasi-retrait de la vie publique pour se consacrer à l'étude des oiseaux. Hélas, son approche de l’étude des oiseaux peu conventionnelle sera rejetée par l'institution scientifique peu avant gardiste .



Par sa plume qui sait se faire envoûtante et émouvante, Eva Meijer évoque avec beaucoup d'empathie le monde de Howard et son lien si singulier avec les oiseaux d’une manière très intime, sensible et empathique.
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Le cottage aux oiseaux

Une douce lecture qui offre un regard frais en cette période de printemps naissant sur les oiseaux, leur vie, leur intimité, leur langage...

Un récit émouvant d'une femme du milieu du XXe siècle vouée à devenir violoniste, qui change de voie radicalement pour vivre en autarcie dans une cabane dans la forêt, pour étudier de près les oiseaux, comme une véritable ornithologue.



Nous apprenons quelques éléments sur la vie des mésanges charbonnières notamment, sans pour autant aller bien loin dans les détails, la recherche scientifique, cela reste tout de même romancé.



Un style d'écriture léger, facile à lire, divertissant. Il m'aurait fallu un peu plus de profondeur, de détails dans la psychologie des personnages, un petit plus dans la plume de l'auteur, pour que ce soit un coup de coeur.
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Le cottage aux oiseaux

J'ai découvert ce livre grâce à une vidéo de Lucy the Reader. Elle m'a tant donné envie de le lire que j'ai quand même attendu jusqu'à récemment, pour faire durer le plaisir !

Au départ, j'ai tout de même eu un peu de mal, j'avais l'impression de regarder l'histoire en spectatrice, j'étais très déçue et ça m'a pris un peu de temps pour finalement intégrer le livre. Le fait que ce soit un roman-roman sans une once de biographie m'a perturbée, je pense, et sa jeunesse ne s'est pas passée dans un grand océan d'affection. Je comprends pourquoi elle est partie dès qu'elle a pu ! Mais à un moment, ça y est, j'ai eu le déclic et j'ai accroché à l'histoire.

Len (Gwendolen) était violoniste dans un fameux orchestre londonien mais finalement, elle a tout plaqué pour vivre tranquillement à la campagne, aussi loin que possible des gens mais surtout au contact des oiseaux, particulièrement les mésanges. Son père avait l'habitude de s'occuper des oiseaux accidentés et Len s'est toujours intéressée à eux, les a soignés, a beaucoup lu sur eux.

Elle a acheté une petite maison dans l'intention de les étudier. Elle laissait ses fenêtres ouvertes pour que les oiseaux puissent circuler, elle avait une table spéciale dédiée à la nourriture pour les oiseaux, elle faisait des pieds et des mains pour se procurer du beurre pendant la seconde guerre mondiale pour les aider à passer l'hiver avec un peu de graisse. Ils volaient autour d'elle, se posaient sur ses mains, sa tête, parfois faisaient une sieste sur ses genoux.

Plus impressionnant, elle a appris à taper un certain nombre de fois à quelques-uns d'enntre eux, d'abord par l'exemple, puis en leur disant clairement le nombre de tapotements nécessaires pour obtenir une graine. Star, sa mésange favorite, la comprenait parfaitement et prenait plaisir à taper/jouer. Len étudiait aussi leur chant, ce qu'il pouvait signifier, retranscrivait les chants en partitions.

Comme ce n'était pas une scientifique, les scientifiques ne la prenaient pas vraiment au sérieux, ils pensaient que ses articles sentaient l'anthropomorphie à plein nez, que c'était une femme bizarre vivant seule en croyant qu'elle pouvait parler aux oiseaux. Elle avait une relation formidable avec les eux, ils venaient la voir pour de l'aide, elle arrangeait sa vie autour de leurs préoccupations - mouvements doux, peu de bruits.

Quoiqu'en aient pensé les scientifiques, elle a écrit deux livres célèbres : L'oiseau cet inconnu (Living with birds) et Birds as individuals (titre français exact ?), qui ont eu un succès international et furent traduits en plusieurs langues. Elle était interviewée, on écrivait sur elle dans les journaux, elle a utilisé toutes les influences qu'elle y a gagnées pour protéger son sanctuaire aux oiseaux. Ce qui est très étrange est qu'aujourd'hui, on l'a totalement oubliée, hélas. J'ai essayé d'acheter ses livres, ils ne sont plus édités et sont généralement hors de prix (sauf un que j'ai acheté), L'oiseau cet inconnu. J'espère que le succès de ce roman conduira à la republication de ses livres, j'espère vraiment !

Tout cela pour dire : ce roman fut une grande découverte pour moi et je suis certaine que c'est d'ores et déjà une de mes meilleures lectures de 2020.

PS : Sur mon blog, il y a des photos et des vidéos que je n'ai pas mises ici en lien...


Lien : https://booksnlivres.blogspo..
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Le cottage aux oiseaux

Ce roman m'a beaucoup plu car ça n'est pas seulement une histoire simple et tendre. C'est aussi l'amour de cette femme pour les oiseaux, surtout les mésanges et pour l'étude de leurs comportements. Elle les connait tellement bien qu'elle arrive à les différencier , elle leur donne à tous un prénom (Star, Timmy, tête chauve, monocle...) Les chapitres alternent entre son histoire au milieu des différentes sortes d'oiseaux et la vie de Star cette mésange qui la fascine et qui le lui rend bien. Elle écrira d'ailleurs deux best-sellers.



En fermant ce livre, je sais que dorénavant je verrai les oiseaux autrement. J'aimerai vraiment qu'ils puissent se poser sur ma fenêtre, venir chercher quelques brins de laine sur le linge étendu pour confectionner leurs nids. Une lecture qui fait beaucoup de bien et que je vous conseille.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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Le cottage aux oiseaux

"Difficile" de critiquer une bio romancée. Pourtant ce livre est un vrai enchantement, on entend les oiseaux chanter au fil des pages. et on se prend d'amitié pour Lenn.

Amoureux des mésanges et autres petits compagnons ailés, ce livre est pour nous !
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Le cottage aux oiseaux

Un roman sur les petits oiseaux au fin fond de l'Angleterre, voilà qui aurait pu promettre de larges dérapages dans le mièvre et le sirupeux. J'avoue d'ailleurs avoir emprunté ce livre à la bibliothèque en espérant tomber sur une romance qui aurait été à l'image de la couverture : jolie et inoffensive. En fait, Len Howard est bien excentrique à souhait et quelques unes de ses amours sont esquissées. Sa vie se déroulant dans la première moitié du XXe siècle, les deux guerres s'inscrivent en fond. Voilà pour le romanesque attendu et plutôt bien rendu. Mais notre héroïne n'est pas pour autant gouvernée par l'urgence de se trouver un statut matrimonial, pas plus que par le dévouement à la patrie ou à sa famille que la société de ce temps aurait pu exiger d'elle. Non, ce qui anime Len, c'est une volonté farouche d'indépendance et de solitude, un rapport unique au temps et au monde qui passe par la tranquille observation des oiseaux du jardin. De ses patients relevés jaillit une vision originale de leurs moeurs, de leurs individualités. Et en filigrane de la place de l'humain parmi tous les autres êtres vivants. Alors on lit de jolies descriptions de mésanges faisant leur nid avec les fils du tapis persans, d'amusantes anecdotes sur la manière dont certaines ont appris à compter mais dans le précaire équilibre de ce petit monde, on trouve surtout toute une philosophie de l'existence.
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Le cottage aux oiseaux

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Roman biographique, que j'ai aimé de la première à la dernière page.

Len Howard quitte tout, amour, travail, confort de la ville, pour se retirer loin de tout, pour retrouver la paix, mais surtout pour pouvoir s'occuper de sa passion pour les oiseaux.

On commence immédiatement à voir comment elle est prête à tout pour défendre les oiseaux, sa haie étant remplie de nids d'oiseaux, mésanges entre autres, elle fera tout pour s'opposer à ce que l'on décime ses nids, éviter de tailler la haie, évidemment.

Mais c'est surtout de comportement animal chez les oiseaux qu'elle va nous raconter, allant même jusqu'à apprendre aux mésanges à communiquer avec des tapotements pour obtenir ce qu'ils veulent, par exemple une graine. Les fenêtres de sa maison sont ouvertes invitants ses amis ailés à y entrer pour venir chercher, soit de la nourriture, ou encore des choses qui pourraient leur servir pour leur nid. Le plus mignon, c'est qu'elle semble reconnaître ses oiseaux qui vont et viennent, elle a même nommé ses petits volatiles. Elle se fait aussi la défenderesse en chassant les prédateurs qui s'approchent de trop, comme les chats.

J'ai ressenti un sentiment de paix en lisant ce livre, et ça m'a aussi donné le goût de m'intéresser encore plus aux oiseaux, ces oiseaux que j'aime observer de près ou de loin. Elle se fait aussi la défenderesse en chassant les prédateurs qui s'approchent de trop, comme les chats.

Len Howard, de son vrai nom Gwendolen Howard, est une pionnière dans son domaine : les animaux. Elle a écrit quelques livres à ce sujet nous parlant d'une de ses passions.

Le roman est très bien écrit, et nous permet d'entrer complètement dans l'histoire, qui m'a aussi poussé à faire des recherches sur Len Howard, je voulais en savoir plus.

En ce moment, avec le confinement qui affecte la plupart des gens sur la planète, il faisait bon se retrouver au milieu des ces oiseaux, de cette nature, l'auteure a vraiment réussi à me faire sentir comme si j'étais sur place. Je vous recommande cette lecture si vous aimez les oiseaux, la nature, etc. Un vrai petit coup de cœur !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Le cottage aux oiseaux

Len Howard, violoniste pendant 20 ans dans un orchestre londonien a passé les 35 dernières années de sa vie seule dans un cottage isolé, avec pour colocataires des dizaines d’oiseaux qu’elle étudiait. Ses articles et ses livres portant sur l’étude des comportements des mésanges par exemple ont connu un certain succès, mais elle aura vécu ses dernières années incomprise, et comme on l’apprend dans la postface, peu considérée.

Les aller-retours entre les différentes époques historiques, les nombreux noms d’oiseaux, d’amis, de frères et sœurs, et le caractère radical et donc agaçant du personnage principal m’ont un peu lassée, et j’avoue avoir lu un peu plus en diagonale passées les 200 premières pages…
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Le cottage aux oiseaux

Cette biographie romancée de l'ornithologue Len Howard permet de se plonger dans un mouvement de pensée qui marque l'époque contemporaine mais reste fragile et dénigré: celui qui reconnaît aux autres animaux la possibilité d' une existence individuelle, d'une personnalité, d'une psyché. Sans relever de l'anthropomorphisme qui ne considère les individus des autres espèces que dans le prisme des comportements et représentations humains . Len Howard s'est distinguée par sa sollicitude pour les petits oiseaux, son positionnement éthique et méthodologique, par son parcours de musicienne, de femme, de naturaliste, par son souci d'indépendance et son rapport d'intimité étonnant avec les oiseaux qu'elle a pu côtoyer. Ainsi, le personnage est captivant et ses pratiques éclairantes pour qui aime la compagnie des oiseaux. L'écriture d'Eva Meijer sert véritablement son sujet de manière sobre et puissante. Bien-sûr, le livre donne envie de lire Len Howard, et là, tout devient très compliqué car ses trois livres sont difficiles à trouver.
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Le cottage aux oiseaux

Ce roman est inspiré d’une histoire vraie, celle de Len Howard, pionnière de l’étude ornithologique.



Ce roman alterne entre 2 périodes de temps au fil des chapitres : d’un côté l’enfance puis la jeunesse londonienne de L. Howard et de l’autre la seconde partie de sa vie et ses observations sur les oiseaux de son jardin.



En effet, à quarante ans L.Howard quitte Londres et son travail de violoncelliste dans un orchestre pour se consacrer à sa passion depuis l’enfance, l’étude des oiseaux et en particulier des mésanges. Elle vit dans un petit cottage, aux fenêtres constamment ouvertes pour laisser entrer les oiseaux. Elle va écrire de nombreux articles et livres qui révolutionnent la manière d’envisager le mode de vie et l’intelligence des oiseaux. Malgré la pertinence de ses observations, elle sera souvent moquée car elle n’avait aucun bagage scientifique. Comme tant d’autres l’histoire la presque effacée et on en sait aujourd’hui assez peu sur la vie de cette femme. C’est pourquoi une partie du récit est fictionnelle.



J’avais repéré ce roman au fil de mes pérégrinations sur bookstagram et offert à mon amoureuse passionnée de nature et d’oiseaux à Noël dernier. Bien sûr j’ai eu moi aussi envie de le lire !



Au début, j’ai eu un peu de mal à comprendre les liens entre les personnages, car on entre directement dans le quotidien de la famille sans que les personnages ne soient vraiment introduits. Cela m’a déstabilisé mais j’ai tout de même poursuivi ma lecture. Globalement, ma première impression est restée la même sur l’ensemble du roman. J’ai beaucoup apprécié les passages sur la seconde partie de la vie de la protagoniste ainsi que ceux consacrés aux oiseaux de son jardin mais je me suis ennuyée sur les autres chapitres plus prosaïques autour de la vie quotidienne de l’héroïne à Londres.
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Le cottage aux oiseaux

Tout d'abord, je tiens à préciser que la quatrième de couverture m'a un peu induite en erreur; elle fait penser à une histoire qui se déroule à notre époque, hors celle-ci s'étale de 1900 à 1973. Pour moi, l'ambiance anglaise de cette période me convient, je m'y sens tout à fait à l'aise, donc, pas de souci. Toutefois, certains lecteurs pourraient être dépités, d'où mon petit bémol.



A part cela, c'est une très jolie plume qui nous raconte l'histoire vraie de Len Howard qui a observé les oiseaux du jardin de son cottage, et surtout vécu avec eux, sa porte leur restant toujours ouverte, pendant plusieurs décennies. Elle livre ses observations qui seront un peu écoutées mais surtout critiquées par le milieu scientifique qui voudrait qu'elle reproduise cela en laboratoire pour le valider (!)

Durant toutes ces années, elle écoutera plutôt ses oiseaux que les humains et fera tout pour assurer leur bien-être.

Il y a énormément de profondeur dans ce livre, que ce soit dans la manière de vivre, de regarder la nature, d'appréhender ou de ressentir le monde. Je n'en dis pas plus pour laisser à celles et ceux qui se laisseront tenter le bonheur de la découverte à chaque page tournée.
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Le cottage aux oiseaux

Je me suis laissée tenter par "Le Cottage aux oiseaux" de Eva Meijer après avoir flashé sur la couverture, ma liseuse ne lui rend pas justice !

J'ai passé un agréable moment avec ce roman et j'ai découvert une femme formidable qui a réellement existé.

- Le style de l'autrice peut dérouter dans un premier temps, mais on s'habitue rapidement.

- L'héroïne, Len Howard, est passionnante. Violoniste de talent, elle décide de s'installer dans la campagne anglaise pour étudier le comportement des oiseaux. Peu prise au serieux par les scientifiques, elle n'abandonne pas et voue sa vie aux oiseaux

- Le roman tout en douceur est une ode à la nature, mais aussi à ces femmes scientifiques qui ont fait des avancées majeurs dans leur domaine de recherche et qui n'ont pas eu la reconnaissance qu'elles méritent.

En conclusion, Le Cottage aux oiseaux est une très belle découverte ! A lire absolument !
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Le cottage aux oiseaux

Le récit se construit autour de la vie singulière et oubliée d'une musicienne, devenue pionnière de l'ethologie des oiseaux. Une évocation de son enfance permet de comprendre la genèse de cet attrait pour les oiseaux. On suit sa formation de violoniste et son entrée dans un orchestre classique à Londres, jusqu'au jour où elle tourne le dos à cette vie pour s'installer dans une maison de campagne isolée. Les oiseaux y sont les d'autant plus les bienvenus qu'elle commence à observer et noter leurs comportements avec précision, inventant les méthodes expérimentales de l'ethologie.

Ce livre trop peu lu nous offre un beau portrait de femme indépendante et un peu excentrique, comme la découverte d'une scientifique méconnue.
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Le cottage aux oiseaux

J'avais envie d'une lecture légère pour commencer l'été. Des oiseaux, un cottage dans la campagne anglaise ... ce petit roman tient toutes ses promesses. On y suit l'histoire de Gwendolen (Ou Gwen, ou Len) dans une Angleterre aux prises avec la première guerre mondiale, puis la seconde. La jeune fille essaie d'y faire sa place, d'abord auprès de sa famille, puis à Londres dans un orchestre, puis dans le coeur de son amant. Des chapitres ponctués des notes d'observation de sa mésange charbonnière favorite, l'élégante Star. On y lit tout de suite son admiration et sa passion pour les oiseaux qui la conduiront au coeur du Sussex pour y écrire l'oeuvre de sa vie.
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Le cottage aux oiseaux

Biographie romancée, Le cottage aux oiseaux nous retrace le parcours de Gwendolen Howard, l’une de figures marquantes de l’ornithologie britannique.



Grâce à un travail méticuleux rassemblant recherches et témoignages, Le cottage aux oiseaux nous offre le portrait riche et infiniment instructif d’une femme ayant choisi de se reclure au sein d'un cottage pour se consacrer entièrement à sa passion : l’ornithologie.



Entremêlant des chapitres relatant les dernières années de sa vie à une trame chronologique nous relatant son enfance jusqu’à sa reconnaissance par certains de ses pairs, ce premier roman compte de nombreuses qualités. Captivant, écrit de manière très fluide, il rend un bel hommage au travail d’une passionnée et parvient à susciter non seulement l’envie d’approfondir le sujet de la communication animale mais également de découvrir les ouvrages de Gwendolene Howard (plus connue sous le pseudonyme de Len) que sont Vivre avec les oiseaux (1956) et Les oiseaux en tant qu’individus (1952).



Issue d’une famille de quatre enfants, Gwendolen Howard (1894-1976), grandit dans un milieu privilégié au Pays de Galles. Son père, Newman Howard, ancien expert-comptable reconverti en poète lui transmet l’amour de la musique et des oiseaux. Sa mère, Florence Warman Howard, se consacre à son foyer et aime se divertir lors de soirées littéraires. Enfant, elle a pour animal de compagnie une corneille nommée Charles et écrit déjà des histoires sur le comportement des oiseaux tout en s’adonnant à la musique. Il n’est d'ailleurs pas rare qu’elle accompagne au piano ou au violon son père pendant qu’il récite ses interminables poèmes.



Plus tard, sa passion pour la musique lui permettra de rejoindre Londres pour se faire engager en tant que violoniste à l’orchestre du Queen’s Hall dirigé par Harold Stockdale. Même si elle s’investit de toutes ses forces dans son activité, elle n’abandonnera pas pour autant sa ferveur pour l’observation des oiseaux.



Mais à l’âge de quarante-quatre ans, en 1938, sa carrière de violoniste ne la satisfaisant plus, elle décidera de se retirer dans un endroit qu’elle surnommera « Le cottage aux oiseaux » à Ditchling. Grâce à l’héritage que lui lèguera son père, elle fera de son rêve une réalité : créer un espace exclusivement réservé à l’étude du comportement des oiseaux et essayer de s’imposer dans la communauté scientifique.



Avec ce premier roman, Eva Meijer redonne voix avec beaucoup d’émotions à cette personnalité qui intrigue, habitée par une force bienveillante à l’égard de ses protégés. Très impliquée elle-même dans la recherche liée au langage animal, il n’est pas surprenant que l’auteure ait trouvé la bonne approche pour nous embarquer dans un univers si particulier. Néanmoins , si vous souhaitez vous reconnecter à la nature avec cet ouvrage, vous risquez d'être déçu. Car il s’agit avant tout d’un portrait. Celui d’une femme qui voulait apporter une pierre à l’édifice de la science en allant à contre-courant des pratiques habituelles en matière d’ornithologie et pouvoir observer l’animal dans son habitat naturel, loin du milieu clos des laboratoires.



A certains moments, Len Howard peut également agacer. Obnubilée par le bien-être de ses compagnons de route, cette sorte de nouvelle famille qu’elle parvient à se recréer à l’écart du monde, elle ne semble manifester plus le moindre intérêt pour l’espèce humaine. L’auteure nous donne quelques pistes sans nous fournir de réponses sur les raisons qui l’ont menée à un tel retranchement. Sa relation tendue avec sa mère, les années passées dans une métropole bruyante et surpeuplée, …



Il est normal de souhaiter créer son cocon et de réinventer sa vie. Mais comment pouvoir supporter autant de solitude quand on a connu une enfance si entourée ? Quand on s’est investie auprès de musiciens de talent pour transmettre au public le meilleur de son art ? Ou quand on consacré une part non négligeable de son temps auprès de jeunes plus défavorisés ?



En relisant certains passages consacrés à sa première vie de musicienne, l’auteure évoque l’envie de voler pendant que Len s’adonne au violon. Ces quelques lignes sont assez troublantes :



Jouer, c’est voler - l’altitude, la vitesse, la légèreté, la confiance en l’idée qu’il est possible de préserver la magie, d’y croire, tant qu’elle dure. Jouer, rien que ce mot. Nous jouons. Par là même, nous laissons entrevoir quelque chose à ceux qui sont en bas, au sol, rivés à leurs jumelles, impressionnés, eux qui ne voient jamais rien d’en haut, à moins que d’autres ne les portent sur leurs épaules.



Pouvoir voler, prendre de la hauteur, découvrir, emprunter de nouveaux chemins, de nouvelles voies. En compagnie de Star, de Tête-Chauve, de Binocle, de Pierrot, de Zig-Zag et des autres mésanges qui trouvèrent refuge au cottage, Len parvint au fil du temps à trouver un public à ses recherches. Face un monde scientifique réfractaire considérant les oiseaux comme de simples machines, dénués de la moindre capacité émotionnelle et réduits à subir leur instinct, elle trouvera la voix vers une certaine reconnaissance.



Libérée de toute communication humaine, Len souhaitait avant tout comprendre les échanges entre les oiseaux : pouvoir retranscrire et analyser leur langage, comme si, épuisée par les jacasseries du monde, il était le seul à ses yeux réellement porteur de sens.













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Les animaux et leurs langages

Quand science et philosophie se rencontrent.



Voici une étude très sérieuse sur les différentes façons de communiquer des animaux, dans la nature, entre eux, ou avec l'Homme.



Étonnant, amusant parfois, on en apprend beaucoup et ce livre mène surtout à une vraie réflexion philosophique sur le langage et plus encore sur la place de l'Homme dans le règne animal.



Anecdotes ou expériences scientifiques, l'ouvrage fourmille d'exemples luttant contre l'ethnocentrisme.



Certaines parties intéresseront le lecteur plus que d'autres. Il ne s'agit pas d'un documentaire animalier mais bien d'une étude du langage sous ses différentes formes menant à une réflexion philosophique.



Pour des lecteurs intéressés et particulièrement motivés par le sujet.
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Le cottage aux oiseaux

L'auteure est néerlandaise mais l'histoire se passe en Angleterre, essentiellement dans la campagne du Sussex. Nous faisons la connaissance de Len, l'héroïne, enfant puis jeune fille et enfin adulte. Les époques se complètent et nous dressent un portrait sensible de cette femme qui est plus à l'aise en compagnie de son violon et des oiseaux.

Len va-t-elle réussir à convaincre ses parents qu'elle va partir à Londres pour parfaire sa formation musicale et jouer dans un orchestre ?

On la retrouve des années plus tard, vivant seule dans son cottage grand ouvert pour que les oiseaux puissent lui tendre visite. Que s'est-il passé entre temps ?



C'est une charmante parenthèse, loin de l'agitation de nos villes, que nous propose Eva Meijer. Avec Len, nous prenons le temps d'observer mésanges, merles, rossignols, pies, bouvreuils … dans leurs attitudes, leurs caractères, leurs chants et leurs plumages. Loin d'une étude scientifique, Len partage son quotidien, rythmé au gré des heures et des saisons.

C'est apaisant. Qu'il est bon de s'attarder sur la nature qui nous entoure. Ce livre nous en donne l'occasion et ça fait un bien fou.



#LeCottageauxoiseaux #NetGalleyFrance
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