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4.04/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bourges , 1975
Biographie :

Fabrice Grenard est un historien spécialiste de divers aspects de la Seconde Guerre mondiale en France.

Diplômé de l’IEP Paris (1997), agrégé (1999) et docteur (2004) en Histoire, il a été enseignant dans le secondaire (professeur agrégé au lycée Olympe de Gouge à Noisy-le-Sec, 2004-2017) et maitre de conférences à Sciences Po Paris (2002-2013). Il a obtenu l'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) à l'École Normale Supérieure en 2013.

Il est Directeur historique, chef du département recherche et pédagogie à la Fondation de la Résistance depuis 2017.

Il est spécialiste des aspects économiques et sociaux de la décennie des années de Guerre, d’Occupation et de Reconstruction entre 1939 et 1949, dont le ravitaillement sous l’Occupation, la Résistance, et de l’histoire des maquis.

Il est l’auteur de plusieurs publications, ouvrages, et articles parus dans des revues scientifiques sur le marché noir, le ravitaillement et le fonctionnement du contrôle économique des années 40.

Il a aussi contribué à plusieurs ouvrages collectifs sur le thème de la Seconde Guerre mondiale et a été conseiller historique du film documentaire d’Emmanuel Amara sur le massacre de Tulle.

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Les Maquisards - Combattre dans la France occupée Avec Fabrice Grenard agrégé, docteur en histoire et directeur historique de la Fondation de la Résistance. Des maquis, on connaît la légende. Celle de ces jeunes hommes qui, à partir de 1942, choisissent la clandestinité pour combattre l'occupant. Celle des batailles des Glières ou du Vercors. Celle des résistants qui libérèrent des villes entières, avant même l'arrivée des armées alliées. Hors de ces images d'Epinal, pourtant, les maquisards restent des inconnus. de quel milieu venaient-ils ? A quelles motivations obéissaient-ils ? Comment ont-ils été formés, comment se sont-ils comportés devant l'ennemi ? Comment ont-ils vécu ensemble, parfois pendant près de deux années, dans des conditions matérielles souvent très précaires ? de quels soutiens ont-ils pu bénéficier parmi les populations locales ? Ont-ils inconsidérément livré celles-ci aux représailles allemandes ? Les réponses ne sont pas univoques.

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Dans une formule restée célèbre, de Gaulle a estimé à la Libération que le régime de Vichy était "nul et non avenu"(...)
Sont en conséquence nuls et de nul effet, tous les actes constitutionnels, législatifs ou réglementaires ainsi que les arrêtés pris pour leur exécution promulgués sur le territoire continental postérieurement au 16 juin 1940. Mais en ajoutant que "des textes législatifs et réglementaires sont intervenus qui n'eussent pas été désavoués par le régime républicain" (...) Certaines mesures continuent d'ailleurs à faire partie de notre vie quotidienne. On peut notamment retenir l'instauration de la carte d'identité, celle du carnet de santé, le passage à l'heure d'hiver pour faire des économies d'énergie, l'essai de sirène chaque premier mercredi d mois, l'adoption d'une loi sur la protection des naissances (accouchement sous X), mais aussi la création des comités sociaux d'entreprise (qui prennent en 1945 le nom de "comités d'entreprise"), de la médecine du travail ou encore le développement du sport, avec l'instauration d'une épreuve au baccalauréat.
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Né à Luingne, dans les Ardennes belges, le 22 octobre 1922, d'un père médecin qui refuse de le reconnaître et d'une mère ouvrière qui ne s'occupe pas de lui, Jacques Desoubrie connaît une jeunesse vagabonde et difficile. Il travaille avant la guerre comme électricien dans la région de Tourcoing, près de la frontière franco-belge, et se montre très tôt attiré par l'idéologie nazie. Il est l'un des premiers, et des plus jeunes (il n'a que 19 ans), VM recrutés en France au début de l'Occupation par la Geheime Feldpolizei pour infiltrer les organisations résis- tantes naissantes. S'il est relativement inexpérimenté, le jeune homme présente de nombreux atouts pour les Allemands, notamment des compétences linguistiques (il parle français, allemand et anglais) et une adhésion totale au nazisme, dont il souhaite servir la cause. Desoubrie portera des coups très durs à la Résistance, jusqu'à la fin de la guerre. Le groupe de La Vérité française constitue sa première victime.
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Vecteurs de la mémoire collective, cinéma et littérature ont porté des regards différents sur ce qu'à pu être le comportement des Français sous l'occupation (...)
Art soumis à de multiples pressions, le cinéma reste dans un premier temps prudent lorsqu'il aborde l'Occupation.
La littérature prend, elle, plus de libertés. Ainsi Jean-Louis Bory, avec Mon village à l'heure allemande (1945), ou Jean-Louis Curtis, avec Les Forêts de la nuit (1947), n'hésitent pas à offrir une approche plus complexe, où l'héroïsme se mêle à l'opportunisme, voire à de petites lâchetés.Marcel Aymé sera l'un de ceux qui portent le regard le plus acerbe.
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Dans les villes de ce qui deviendra la zone Sud, des cérémonies de deuil national sont organisées à l'annonce de la fin des combats. Les récits témoignent tous du grand recueillement de la population, qui se rassemble devant les monuments aux morts et bâtiments publics où les drapeaux tricolores sont mis en berne. Parfois ce recueillement qui s'accompagne de prières demandées par les autorités religieuses locales, prend la forme d'une cérémonie expiatoire alors que l'Eglise catholique retrouve certains accents des lendemains de la défaite de 1870 pour demander la purification d'un pays qui aurait pêché.
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Pétain ne sera jamais l'homme du "double jeu", contrairement à ce que certains espéraient en 1940. Il ne sera jamais non plus cet homme providentiel dont on s'attendait à ce qu'il se place au-dessus de toute logique partisane pour permettre de sauvegarder l'identité nationale du pays : le Maréchal était en réalité le chef d'un mouvement désireux d'imposer un régime autoritaire et une révolution culturelle plongeant ses racines dans l'idéologie nationaliste de la droite extrême.
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Au-delà de leurs propres instruments, les Allemands peuvent aussi compter sur l'aide croissante du régime de Vichy pour réprimer les résistants. En maintenant en France un gouvernement avec les apparences d'une certaine souveraineté et auquel revenait les tâches tra- ditionnelles du maintien de l'ordre, Hitler savait qu'il économiserait des effectifs considérables. Obsédé par l'affirmation de sa souveraineté et de son autorité, Vichy fait ouvertement le choix d'une collaboration policière qui permet aux forces de l'ordre françaises de garder la main sur les opérations traditionnelles de police et de maintien de l'ordre, même si cela sert en premier lieu les intérêts de l'occupant.
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Champ des martyrs de Cueille ,principal lieu de mémoire :

Passant,au soir du 09 juin 1944 dans ce coin de terre à jamais sacré mais qui n'était alors qu'un dépôt d'immondices furent ignominieusement enfouis quelques jeunes hommes sauvagement pendus par les SS de la division Das Reich sous les ordres du général Lammerding.
Auprès d'eux ont été pieusement rapportées quelques cendres symboles de leurs camarades déportés sans retour dans les camps de la mort.
Recueille-toi, souviens-toi.
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