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Citations de Faustin Bouchard (56)


Faustin Bouchard
Lorsque j’étais jeune, je ne peux pas dire que m’améliorer était ma priorité. J’étais trop occupé à trouver de nouvelles manières de saboter ma vie ou de stagner dans mes vieilles habitudes. Me comparer à moi-même était dérangeant, car je prenais conscience que je gâchais mon potentiel. Me comparer aux autres était donc devenu une seconde nature, mais bizarrement, je ne me comparais pas à ceux qui agissaient mieux que moi, mais à ceux qui agissaient pire que moi…

C’est pour cette raison que je me délectais des journaux à scandales qui décrivaient avec sensationnalisme tous les divorces, les infidélités, les dépressions et les cures de désintoxication des célébrités. Cet étalage arbitraire de faits divers engourdissait mon malaise à merveille, car même ceux qui réussissaient finissaient par être pires que moi…

Mais me comparer aux autres n’a jamais réussi à rendre ma vie agréable, ce qui n’était pas vraiment grave à l’époque, étant donné qu’être malheureux était pas mal ce que j’avais vécu toute ma vie. Ce laisser-aller a toutefois fini par entrer en contradiction avec mon ambition de devenir quelqu’un, car si nous voulons devenir quelqu’un, c’est parce que c’est agréable d’être quelqu’un : agréable d’être reconnu, d’être pris en exemple, d’être photographié, d’avoir beaucoup d’argent, etc. Il était donc grand temps que je cesse de courir après les situations désagréables…

Ce n’est pas le nombre de situations agréables que nous vivons chaque jour qui est important, mais le nombre de situations désagréables que nous réussissons à transformer en situations agréables.

Notre cheminement de vie peut se comparer à une énorme balance. Sur le plateau de gauche se trouvent toutes les situations désagréables que nous vivons et sur le plateau de droite se trouvent toutes les situations agréables. À tout moment, nous pouvons transférer nos situations d’un côté à l’autre de notre balance par la manière dont nous y réagissons.

Vous l’aurez peut-être deviné, mais personnellement, je ne faisais absolument rien pour rendre mes situations agréables. J’avais même une grande imagination quand venait le temps de rendre désagréables mes situations agréables…

Il est infiniment plus difficile de transformer une situation désagréable en situation agréable que l’inverse.
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Faustin Bouchard
Si je regarde comment j’ai agi tout au long de ma vie, je pourrais vous dire que les désirs de mon cœur arrivaient à mon cerveau comme une sorte de cri insistant qui n’arrêtait pas tant et aussi longtemps que je n’avais pas eu ce que je voulais.

Lorsque cela m’arrivait, c’était comme si mon cerveau devenait possédé. Je pensais uniquement à cette chose et j’imaginais n’importe quel stratagème pour l’avoir le plus rapidement possible. Tous les moyens étaient bons. J’étais prêt à harceler les autres, à leur mentir, à les manipuler, à leur faire des promesses, à emprunter de l’argent et même, parfois, lorsque j’étais plus jeune, à voler pour l’avoir.

C’était vraiment désagréable pour tous ceux qui subissaient ma pression et mes sautes d’humeur. J’étais loin de les respecter en pensant me respecter. Pour couronner le tout, lorsque je n’arrivais pas à obtenir ce que je voulais, je leur faisais une crise ou je les boudais en pensant détruire leurs dernières défenses de cette manière. C’est pour cela qu’avec des personnes comme moi, la seule manière de les calmer est malheureusement de crier plus fort qu’eux…

Pour ma conjointe, c’était tout le contraire. Les désirs de son cœur lui arrivaient comme une sorte de murmure, ce qui faisait en sorte que son cerveau les prenait davantage pour des suggestions que pour des désirs réels.

Étant donné qu’elle n’était pratiquement jamais attentive aux désirs de son cœur, elle ignorait ce qu’elle aimait et ce qu’elle voulait vraiment. Mais son cerveau avait tout de même besoin d’agir durant la journée, alors ma conjointe était à l’affût des désirs des autres pour remplacer les siens.

C’est un peu comme si elle avançait à tâtons dans la vie, sans jamais savoir si ce qu’elle faisait lui permettrait d’améliorer son quotidien, puisqu’elle était trop occupée à se servir des désirs des autres pour combler le vide laissé par le mutisme de son cœur.

Elle était souvent déçue par la tournure des événements. Elle croyait sincèrement faire pour le mieux, mais se retrouvait souvent avec le pire. Et même si elle faisait tout pour contribuer aux désirs de ceux qui l’entouraient, elle était souvent la première à se faire dire qu’elle n’était pas correcte ou qu’elle n’en faisait jamais assez…
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Faustin Bouchard
C’est la même chose lorsque nous voulons devenir les êtres de joie et de lumière que nous sommes. Nous n’avons pas besoin de comprendre le fonctionnement de tous les organes de notre corps. Nous avons uniquement besoin de comprendre l’interaction entre notre cœur et notre cerveau qui sont de loin nos deux organes les plus importants.

Mon plus grand regret dans la vie a été d’ignorer cette collaboration entre mon cœur et mon cerveau. Je n’avais pas de temps à perdre à essayer de décoder les désirs réels de mon cœur et j’en avais encore moins pour analyser les raisons qui poussaient mon cerveau à refuser les demandes de mon cœur.

Je me moquais pas mal de mes petites voix intérieures qui me conseillaient de bien agir ou qui me persuadaient subtilement de nourrir mes peurs. Si ces petites voix me disaient de ne pas acheter trop de films ―car je suis un passionné de films―, j’en achetais deux fois plus; si elles me disaient de foncer et de me dépasser, je m’écrasais. De savoir si ces petites voix provenaient de mon cœur ou de mon cerveau était donc bien la dernière de mes préoccupations…

Je dois avouer qu’une bonne partie de mon refus à m’écouter intérieurement venait du fait que personne ne m’en avait vraiment parlé avant mes trente ans. Je n’ai pas trouvé ça évident de donner de l’importance à quelque chose dont je n’avais jamais tenu compte pendant autant d’années. Mes habitudes tenaient le coup même si elles me rendaient malheureux.

Mais la principale raison qui m’empêchait de m’écouter intérieurement était que j’avais un prétexte infaillible déjà tout trouvé pour justifier mes échecs. Quand je voulais quelque chose, mais que je n’arrivais pas à l’obtenir, ce n’était pas ma faute; c’était la faute des autres.

Mettre la faute sur les autres a toujours été ma meilleure façon de justifier mes échecs sans que je me sente trop mal.

Sauf que lorsque j’ai fini par prêter attention aux conflits intérieurs qui ravageaient l’entente entre mon cerveau et mon cœur, j’ai réalisé combien j’avais été stupide de croire que les personnes qui sont à l’extérieur de mon corps puissent avoir une quelconque responsabilité dans les erreurs que j’ai commises et les échecs que je me suis créés.
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Notre éducation éclipse haut la main notre nature profonde.
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Le pouvoir est conditionnel, l’amour est inconditionnel.
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L’éducation des enfants est la base du bonheur de l’humanité.
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Lorsque nous avons peur, nous trouvons toutes les raisons qui la justifie, nous créons toutes les situations qui la font grandir et nous faisons tout pour la partager, car c’est tout ce que nous avons à donner !
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Ce que nous n’avons pas compris, nous le recréons pour le comprendre.
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L’amour sépare le pouvoir à part égale,
La peur le donne à une seule personne.
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Il n’y a qu’une seule manière d’avoir le pouvoir sur notre vie, c’est de prendre la responsabilité de ce que nous faisons et de ce que nous disons.
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Tout se pardonne mais ce n’est pas tout qui se répare.
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Ce que nous n’avons pas compris, nous le récréons pour finir par le comprendre.
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Notre réaction face à l’adversité est toujours plus forte que l’adversité elle-même.
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Subir ne fait qu’encourager notre partenaire à nous faire encore plus subir!
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Je comprends, alors j’aime. Je me sens compris, alors je me sens aimé.
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Tout se pardonne, mais ce n’est pas tout qui se répare.
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Faustin Bouchard
Il faut aborder tout problème comme un défi qui n’est pas évident.
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Faustin Bouchard
Il n’y a pas de plus grand amour que celui qui nous permet de nous améliorer.
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Faustin Bouchard
La réussite est l’art de faire les bonnes choses dans les bons temps.
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Faustin Bouchard
Notre premier refus est uniquement le départ d’une grande aventure.
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