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Citations de Felicia Mihali (23)


Mon dilemme n’était que la révolte des débuts, lorsque l’être humain garde encore les mille possibilités de son parcours terrestre. […] « Imagine-toi que tu pourrais vivre en neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf autres endroits et être neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf autres personnes. Pour le moment, tu n’es qu’une fille des parents divorcés, en provenance du pays de Dracula, étudiante et travailleuse saisonnière dans une manufacture d’étuis. Comment connaître les autres options évanouies ?
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A une heure de l'après-midi, l'obscurité et le froid s'emparait de l'endroit. En un clin d'oeil, le soleil glissait sous l'horizon et la nuit polaire se fermait comme un rideau. Pendant la dernière semaine, le ciel ressemblait à un ruban fluide entre les collines blanches et le couvercle foncé de l'univers. Le court-métrage de la journée de quatre heures se déroulait à grande vitesse dans cet espace vide. Vers dix heures du matin, la lumière brumeuse de l'aube s'illuminait d'une tente orange qui éclairait timidement les collines jusqu'à midi. Ensuite,elle se ternissait rapidement à l'arrivée du crépuscule qui traînait au dessus de la baie pour une heure. Le soleil allait se coucher sans même avoir touché l'horizon, évanoui entre les eaux glacées et le couches d'ombre du ciel qui semblaient contenir l'univers entier.
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Les chauffeurs de taxi représentaient le nouveau visage d’Iqaluit. Le grand récit de la communauté ne se limitait plus aux igloos, aux baleiniers et aux chasseurs de phoque, elle incluait maintenant les histoires migrantes.
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À Iqaluit, les températures avaient chuté à moins cinquante. C’était quelque chose que je n’avais jamais imaginé. Les maisons étaient secouées par des vents violents, qui dévastaient les collines. Les gens ne pouvaient s’abriter nulle part contre les rafales d’air glacé. Le soleil dans le ciel était féroce, d’une lumière aveuglante.
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Cependant, comme tout individu arrivé dans le Nord, moi aussi j’étais en mission. Son but était d’oublier.
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J'aimerais bien trouver les bons mots pour te parler de l'Afghanistan. Mais tout comme avant, ce pays reste pour nous une fiction. Et le risque de décrire une fiction est d'en créer une autre. C'est peut-être l'explication de nos échecs. Nous essayons de mettre ensemble deux fictions qui fonctionnent différemment.
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Un soldat a une identité à part, et la guerre est cette identité, transnationale.
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Oui, la routine de chaque individu est intéressante, car même s’il répète dans les moindres détails la vie de son semblable, il reste un exemplaire unique dans le cycle du monde. L’alchimie qui se passe dans son esprit, en reproduisant les mêmes actes que le commun des mortels pour se nourrir ou faire l’amour, demeure un processus unique.
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La célébrité est problématique lorsqu’on n’a pas lutté pour l’obtenir, qu’on n’y a jamais rêvé. La célébrité vaut la peine d’être vécue quand on a un certain entourage et une grande famille qui s’intéressent à nous et à nos exploits. Lorsqu’on vit dans l’anonymat, à quoi pourrait bien servir la notoriété, sinon à nous créer des ennuis ?
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C'est arrivé en été, cette brève saison où tout devient possible.
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La fête s’était poursuivie jusqu’après minuit, jusqu’au moment où elle avait pris fin brusquement. Les Comans avaient vite remplacé les brocs par les couteaux. […] Les jeunes Slavines avaient à peine eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Au début, elles avaient cru à une plaisanterie et avaient commencé à rire lorsqu’elles s’étaient vues hissées, comme des sacs, sur l’épaule des hommes. C’est le cri aigu de l’une d’entre elles qui avait donné le signal des lamentations. Les femmes avaient alors compris, d’un coup, qu’elles étaient victimes d’un enlèvement perpétré à la faveur d’un repas censé être amical.
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Si j'avais posé les bonnes questions à Yannis, j'aurais compris la vérité, non pas sur la guerre, mais sur la Vie.
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Communisme, capitalisme, islamisme. Tout doctrine perd sa force au contact des Afghans, car chaque fois qu'ils y adhèrent, c'est par nécessité.
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Pensez-vous, tout comme moi, qu'on a besoin de pu de mots pour décrire l'horreur ? La douleur est impossible à supporter, même lorsqu'on la décrit.
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Quel sens donner à la routine de quelqu'un, ces petits riens qui ne concernent pas sa personne publique ?
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Dans son livre L'âge de sable, Dzevad Karahasan à écrit que la mère est la maison et le père, le pays. Je venais de perdre les deux.
P.144
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Sa capacité de haïr était aussi grande que son pouvoir de cacher ses véritables sentiments.
P.109
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On n'était pas malheureux, car on ne savait pas à quoi ressemblait le bonheur.
P.27
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Ce que je ne pouvais abandonner toutefois étaient mes propres erreurs. Le constat le plus dur est que ce sont surtout les cauchemars qui subsistent de votre passé.
P.15
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Hélas, toute femme qui trompe vit avec le regret de ne pas avoir rencontré l'homme qui vaille la fidélité.
P.9
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