(Critique pour les trois premiers numéros de la Gazette du château qui forme le tome 1)
En format journal, c'est original, c'est pensé jusqu'au bout puisque la présentation donne des articles, l'horoscope, des photos... Le tout dans le ton de la dictature qui règne dans cette histoire. Ce format nous offre surtout des pages plus grandes pour admirer les dessins qui sont très bien réalisés. Le animaux sont plus vrais que vrais avec de la personnalisation au niveau des visages qui sont aussi très expressifs.
Un premier tome assez dense qui met en lumière la façon de vivre dans le château, la politique, les forces en place, les personnages, leurs espoirs... Et même le début de la révolte.
C'est très prenant. Il y a déjà beaucoup d'informations et d'action. Avec de belles valeurs et de l'humour malgré la violence qui est omniprésente. Une bonne introduction qui promet pour la suite.
Les personnages sont très bien faits avec une vraie personnalité et du caractère. Ils fonctionnent tous très bien. Miss B est très attachante. Tout comme César.
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Un rat érudit, un chaud lapin et une chatte mère de famille se lancent dans la révolte pacifique.
Après une ouverture bien sombre, un second volet où l'on voyait les consciences s'ouvrir voici venu l'époque de l'espoir et du combat.
La complicité naissante entre miss B et César est touchante. Ensemble, sur les conseils du rat, ils vont tenter de lutter contre la dictature en employant d'autres moyens que la force. Il y a beaucoup d'espoir et de sentiments positifs dans ce 3e gazette du chateau. On s'est attaché au fil des pages aux personnages et on est avec eux dans leur combat.
Le travail graphique est toujours aussi sympa tout comme l'est le format journal qui donne une touche d'originalité en grand format.
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L'hiver est là et avec lui une nouvelle corvée pour les animaux du chateau : celle du bois. Les injustices s'accumulent et le désir de résistance se répand.
Miss B et César commencent à convaincre les animaux du chateau. La résistance prend forme. Un nouvel opus pour cette république animalière qui est vraiment bien faite et bien dessinée.
Le format journal est agréable et forme de grandes cases. Mais la brièveté est un poil frustrante.
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Dans la 5e gazette du chateau, la résistance passive se met en place au chateau des animaux pour réclamer la gratuité du bois.
Les animaux veulent lutter pacifiquement contre leur dictature mais clairement pour le moment ils récoltent surtout le froid et la douleur. Une partie pas très gaie donc pour miss B et ses animaux révoltés.
L'original format journal est agréable mais il faut bien avouer que la dernière page lue, cela a un gout de trop peu!
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La colère des animaux du chateau les a conduit à massacrer le chien numéro 1. Miss B se met alors à douter du bien fondé de leur lutte.
Cas de conscience, question sur les moyens. Jusqu'où peut-on aller même si la lutte est une bonne cause? Cela amène à réfléchir tout en passant un bon moment de divertissement.
Cette libre adaptation du château des animaux, diffusée sous forme de plusieurs gazette, est toujours aussi réussie. Le dessin mérite bien ce grand format mais cela parait toujours trop court (il faut 4 gazettes pour faire une BD)
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8e gazette du chateau, ce qui correspond à la 2e partie de la BD tome 3.
La résistance passive menée par les animaux du chateau, avec à leur tête la chatte miss B, s'organise. Les bases de leur envie de Republique se plantent mais Silvio et sa meute de chiens ne vont pas se laisser faire et serrer la vis.
C'est toujours très plaisant à lire et avec ce grand format on apprécie pleinement les dessins expressifs.
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Malgré leur victoire pour le bois, les animaux du chateau n'ont pas obtenu plus de liberté. Au contraire Silvio fait tout pour faire régner la peur. Il est temps maintenant d'aller plus loin dans la révolte mais cela sera dangereux.
Nouveau journal, le 9e, qui nous présente 20 pages en grand format.
Le combat pour la liberté est engagé, miss B donne et sacrifie beaucoup pour montrer l'exemple de la rébellion pacifique. Une bande dessinée inspirée du roman est frais et plaisant.
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Inspiré de "La ferme des animaux" de Georges Orwell, le récit s'est enrichi d'expériences politiques, révolutions non violentes, qui ont succédé à la parution du roman (1940) ; pour exemple de leaders, Mahatma Gandhi et Martin Luther King.
J'ai trouvé les dessins superbes, les animaux sont des personnages attachants, s'ils parlent comme des hommes, ils sont de vrais animaux, marchent à 4 pattes ou à 2 pattes, ont leurs problèmes d'animaux, de poils, de plumes, de laines et autres. J'attends avec impatience le 4è et dernier tome.
Une bande dessinée avait déjà été réalisée vers 1950 en pleine guerre froide, traduite dans de nombreuses langues, éditée et distribuée par la CIA à travers le monde entier pour lutter contre le communisme. Cette BD suit de très près le texte du roman d'Orwell, contrairement au dessin animé réalisé à la même époque, qui exclut toutes critiques sociales.
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Je n’ai pas lu la ferme des animaux, et je ne savais pas trop à quoi m’attendre et ce premier tome m’a vraiment captivé.
On est dans une dictature, les premières images nous mettent tout de suite dans l’ambiance.
Les personnages représentés par des animaux sont criants de vérités et d’humanité. Dans ce premier tome l’auteur nous met dans l’ambiance de l’injustice vécue par les habitants du château, que dis-je injustice, c’est plutôt une oppression maintenue par des policiers milice de chiens aux ordres d’un taureau tout puissant.
On s’y retrouve, oui, comme quoi rien ne change quel que soit les époques, le pouvoir et la milice contraint le peuple.
L’auteur ne s’embarrasse pas en essayant de donner de bonnes raisons au pouvoir, ce sont peut-être les animaux qui lui permettent de nous mettre face à l’incohérence du système. Les plus fort, les plus violents ont le pouvoir et les plus faibles ont juste le droit de se soumettre. La peur, aussi, est mise en avant, la peur de l’inconnu, la peur des autre qui nous permet d’accepter les pires horreurs pour garder quelques petits privilèges acquis à force de sang et de sueur.
Vraiment excellent quelques soit la lecture que l’on en fait cet album est excellent.
Alors un bémol sur la fin, avec notre ami le rat Azelar et son amour pour les stars du pacifisme, enfin, je me dis attendons de voir ce qu’il en fait dans le tome 2.
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Au château des animaux, le président Sylvio règne par la force et la violence sur sa basse-cour. Que peuvent faire une chatte mère de deux chatons, un lapin gigolo et un rat-conteur (héhé) contre lui?
Gros coup de cœur pour cette BD qui s'inspire du conte d'Orwell, la ferme des animaux, en proposant sa propre histoire originale.
Les dessins sont magnifiques, très expressifs et atmosphériques. J4aime énormément le design des personnages.
L'intrigue est bien menée, la tension est présente tout du long et il est très facile de s'attacher aux différents personnages. L'accent porté sur l'humour comme une arme de défense est prometteur, à voir où cela mènera dans les tomes suivants.
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J'ai bien aimé cette BD car je trouve les personnages attachants, les dessins sont jolis et réalistes. Cette BD m'a marquée de par la cruauté du président et de sa milice de chiens qui ont réduit en esclavage les autres animaux. Malgré cela, Miss Bengalore ne baisse pas les pattes et continue à essayer de faire prendre conscience aux autres de la dictature dans laquelle ils vivent. A la fin, on aperçoit une lueur d'espoir pour l'avenir et on a envie de découvrir la suite.
Emma.(4 étoiles).
J'ai adoré cette bd Le château des animaux car les animaux sont réprimés par le président avec la milice de chiens, mais Miss B ne va pas permettre que cette dictature perdure. Cette chatte intrépide, va se dresser contre le ¨président¨ : avec l’aide de César et inspirée par la mort de Marguerite, elle va se battre, mais pas physiquement puisqu'avec ses amis, ils n’ont pas les crocs aussi impressionnants que ceux de la milice. Ils prennent une autre option : discréditer cette dictature en la rendant ridicule. Et, en tout cas, Miss B ne va pas laisser l’injustice continuer ! FD. (5étoiles)
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Sous couvert d'une république égalitaire libérée de la domination humaine, le taureau Silvio, autoproclamé président, et sa clique de chiens de garde, exploitent et torturent le reste de la population animale.
Les quelques velléités de révolte sont réprimées dans un bain de sang.
Mais l'arrivée d'un rat, conteur itinérant, va souffler le vent d'une révolte d'un autre genre, moins frontale, inspirée les actions de Gandhi.
Les premiers convaincus sont ceux à qui on s'attend le moins: Miss Bengladore, une chatte veuve, épuisée, terrifiée, mère de deux chatons et César, un lapin gigolo qui jusque-là ne se préoccupait de pas grand-chose d'autre que son petit business.
Je n'ai pas (encore) lu le roman de Orwell, je ne peux donc pas dire si on a là une adaptation, une réécriture, ou encore une suite.
Le dessin est magnifique, les expressions humaines données aux animaux très bien dosées, sans leur enlever leurs caractéristiques animales.
Toute l'idée est de lutter contre la dictature sans violence et sans perdre ses valeurs.
Un premier tome qui donne furieusement envie de découvrir la suite.
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J’ai trouvé le livre très intéressant et assez violent. Il parle d’animaux qui, après le départ des hommes, ont fondé une république. Mais plus le temps passait, plus leur situation s’est aggravé. Heureusement, une résistance commence grâce à un lapin, un chat et un rat. Mes personnages préférés sont les chatons de Miss Bengalore. Ils sont plein d’entrain et très protégés par leur mère. Elle refuse de les exposer au danger et au sang, ainsi qu’à l’inquiétude au niveau de l’argent.
Mathilde, 5e
Cette BD m’a beaucoup plu, surtout Miss B qui est pour moi la plus mature de tous les animaux. Miss B est une chatte, qui a deux petits chatons. Les dessins sont bien faits et l’histoire est intrigante. Moi qui lis toute sorte de livre, le fait qu’il y avait du sang ne m’a rien fait. Mais je pense qu’il faudrait moins représenter la mort d’un personnage.
Otilia, 6e
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Les premières planches annoncent la couleur :
"- Il faudra se souvenir de ce jour Miss B.
- Oui, comme du jour de la mort d'Adélaïde.
- Non ! Comme du dernier jour où nous n'avons rien fait."
Si dans le roman d'Orwell, les animaux prennent le pouvoir, dans cette BD, la dictature est déjà installée et la résistance prend vie sous nos yeux...!
Je ne suis pas habituellement une grand lectrice de bande dessinée mais il m'a été impossible de résister aux charmes de cette oeuvre. Les dessins sont à la hauteur du scénario. Quel bel hommage à l'oeuvre de George Orwell...!
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Pas trop fan de zoomorphisme habituellement, j'ai pourtant été conquis et charmé par ce premier tome. Le dessin est remarquable de précision et de clarté, le tout mis en musique avec un rythme des plus entrainants. La morale de l'histoire est certes cousue de fil blanc mais là n'est pas le plus important.
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C’est un livre assez philosophique où des humains sont partis d’un château et des animaux les ont remplacés. Le chef/roi/président Silvio veut faire croire que les animaux sont dans un régime communiste/juste. Mais en regardant un peu plus loin, on s’aperçoit que les animaux reproduisent le même type de gouvernance que les humains à l’époque. C’est à dire une monarchie absolue.
Le président Silvio a le droit de vie ou de mort sur un animal. Les animaux doivent faire des corvées : ex : réparer le château. Les simple animaux (qui représentent d’une manière des paysans) doivent aussi faire des paiements : ex : en nature, comme donner presque toute leur récolte de nourriture au président. Stelvio va ensuite donner la nourriture à un humains en échange de bouteilles de vins pour son propre compte. Le président avec ses gardes domine les château grâce à la loi du plus fort. Le livre fait même allusion à Gandhi. Pour renverser Silvio, les animaux le provoquent. En tout cas, j’ai vraiment apprécié cette BD.
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J'ai aimé ce livre parce que c'était une histoire courte et simple et parce que les dessins sont précis et que j' aime ce type d'histoire et que cela dénonce l'esclavage, ou j'ai envie de dire que cela dénonce le fait que des gens qui travaillent tout le temps n'obtiennent rien en proportion de leur tâche . Cela dénonce la dictature . J'ai aimé le fait qu'il y ait un message et aussi les illustrations qui permettent de mieux comprendre.
Par contre au début du livre , quand ils ont protesté pour entrer dans le château , c'était intéressant mais je n'ai pas compris le changement du chef qui est devenu gentil .
Je pourrais mieux évaluer cette bande dessinée quand j'aurais lu les tomes suivants , ce que j'aimerais faire . Bonne découverte !
Alhaj milad mohamed 4C
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Le personnage principal est une chatte qui se nomme Miss Bengalore vivant dans la pauvreté sous la menace du président, le taureau Sergio, et sa milice. Un jour elle rencontre un petit bonhomme (petit animal) qui la convainc grâce à un spectacle assez spécial, de se rebeller pour peut-être trouver un jour la liberté.
Je trouve le livre intéressant surtout qu'il reflète bien la réalité de la société humaine mais avec des animaux.
J'apprécie le fait que la civilisation se révolte et le pouvoir qui tient tête. Le livre contient de belles citations, il ne nous voile pas la face mais nous montre la réalité et nous pousse à nous remettre en question sur la façon dont nous vivons : sous la menace, librement, pour quelqu'un...
Lucas L.
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