Citations de Francine Allard (28)
Les francophones de Colombie-Britannique se battent plus pour le français que les Québécois eux-mêmes. Mais je parle presque toujours l’anglais parce que mes amis et mes
clients sont anglophones. Il n’y a pas de différence dans
le métier que j’exerce.
S’il y a un endroit où l’on peut pleurer sans avoir l’air idiot, c’est bien à l’aire des arrivées d’un aéroport.
Ces enfants-là sont comme des petits chats. Du moment qu’ils reçoivent de l’amour, des soins et de la nourriture, ils s’attachent à la personne qui leur en donne.
Les amours naissantes, celles qui durent, celles qui s’achèvent sont les plus réjouissantes pour l’âme qui s’élève.
La liberté n’a pas de prix. Reggiani chantait : « Ma liberté, longtemps je t’ai gardée, comme une perle rare,ma liberté c’est toi qui m’as aidé à larguer les amarres.
Je pense que le mariage tue le génie de l’amour. Ce n’est pas chic ensuite de se séparer. Les enfants souffrent.
La pauvreté ne dédaigne pas automatiquement les gens et les choses raffinés.
Un homme a le droit d'avoir ses affaires privées.
Les deux hommes discutèrent longuement de la vie maritale, des amours humaines, de la force de Dieu dans une vie de recherche, de la vie moniale et de l'insouciance que permettait la vie communautaire.
— Je vais me faire avorter. Et je ne serai pas la première.
— Mais, c'est tuer un bébé, ça, Rosette. C'est saper dans la création divine. C'est briser la loi de l'Église. Tu ne peux pas...
Les Indiennes, qui étaient en majorité, mouraient, elles, de malnutrition puisqu'elles avaient été élevées dans les forêts, sur le bord des lacs où le poisson faisait partie de leur alimentation quotidienne. Donatienne avait toujours cru que les Sulpiciens s'étaient trompés : ce n'est pas en transformant les noms indiens en Simon ou en Montour que l'on en faisait des Canadiens-français.
-Tu nous aimes quand même? demandait de temps à autre Bijou à son fils.
-Mais oui je vous aimerais toujours, concluait Félix du haut de ses cinq ans. Et je serais là pour vous deux, Je serais votre petit cerveau. Vous n'aurez qu'à me demander quelque chose et je vous l'expliquerais. Grand-maman dit que je suis un petit singe savant. Que je connais des tas de trucs.
-Quel tas de trucs? demanda Bertrant en riant.
-Les oiseaux, les bêtes, les papillons. J connais mes chiffres et je sais écrire mon nom. Tu sais écrire ton nom, toi, papa?
-Bien, je vais essayer encore demain. Promis, répliqua Bertrant.
-Tu vois que je suis plus intelligent que toi.
-Je sais.
-- Je leur répète souvent que pour devenir un adulte branché, il faut deux choses : la curiosité...
-- ... et le doute.
(...) les histoires d'âmes errantes, de fantômes et de maisons hantées passionnaient les lecteurs et, je crois, leur offraient un espoir que la vie ne s'arrêtait pas avec la mort.
Je pouvais imaginer les articles dans tous les journaux à sensation et les demandes d'entrevues que je ne désirais pas vraiment donner.
La première nuit, quand les camions nous déposèrent dans le petit village minier, nous avons fixé le ciel. Il était tellement étoilé qu'on aurait juré une étendue de poussières lumineuses au-dessus de nos têtes.
J'étais heureux que mes élèves considèrent la lecture et la musique comme faisant partie de leur vie quotidienne.
La femme a été créée pour mettre au monde les enfants. Elle a tout ce qui faut pour les porter pis les expulser. L'enfantement dans la douleur est apparu le jour où elles se sont mises à avoir des petits sans les vouloir.
Les temps sont durs ; le monde n'a pas d'argent pour les gros mariages. Ou les jeunes veulent pas se marier tout de suite.
On ne parlait pas souvent des amours, des amitiés, des ruptures, des sentiments, des craintes ni des désirs. Ces sujets étaient évités.