Francis Carin

Ella Mahe tome 2 suit toujours les traces d'Ella (jeune et jolie "restauratrice de la bibliothèque de Paris") en Egypte, qui après avoir été abandonnée par un jeune archéologue mufle au "charme très british", rencontré dans l'avion puis lors d'une croisière sur le Nil, a récupéré la représentation de la "déesse Thonéris" aux yeux vairons (comme elle) achetée dans un souk et lu le manuscrit de son grand-père (contremaitre anglais en 1920 sur la nécropole thébaine) oubliés dans sa cabine. Rania, la jeune Egyptienne qu'il aimait alors,"engagée pour le séduire" avait été assassinée par des receleurs, tandis qu'il avait découvert la tombe princière de "celle qui n'a pas de nom".

Edfou, Louxor, Le Caire...Vive le dépaysement et l'invitation au voyage!

Les décors des illustrateurs belges Jean-François Charles et Francis Carin sont grandioses!

C'est en accomplissant sa mission de restauratrice de manuscrits, qu'Ella va lire ce coup ci une autre histoire, celle d'un jeune ingénieur français, qui se déroule en 1864 lors de la construction du Canal de Suez mais dont le dénouement croisera la route de la "princesse sans nom" aux yeux vairons. Sabotage, superstitions,amour,histoire, enjeux politiques, dangers au passé et au présent, suspense... le scénario de Maryse Charles tient la route et le lecteur, conquis a envie de connaitre la suite des aventures de la ....."sale petite fouineuse"!!!! Ca se corse. Enfin façon de parler!

Le dessin de Francis Carin reste efficace. Son trait n'a pas pris une ride. C'est vraiment de la bel ouvrage qui fait revivre avec talent quelques épisodes de la Grande Guerre. C'est bien reconstitué et vraiment, c'est amené avec un style assez rythmé et efficace !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

J'ai bien apprécié l'aventure jusqu'à la moitié de l'album. Nous retrouvons Lefranc à Bruge accompagné de sa cousine, menant l'enquête sur la disparition d'un tableau du Caravaggio. Il y a de l'action, du suspense, l'ambiance est mystérieuse. Et puis tout d'un coup on nous plonge dans une guerre avec des torpilles qui menacent le tunnel sous la manche, ça explose dans tous les sens. Les auteurs se sont emballés c'est certain.

Depuis plusieurs semaines le Kaiser prépare une nouvelle offensive mais impossible de déterminer d'où va venir l'attaque. Dans cette optique, il est important de décrypter les radiotélégrammes allemands. Après avoir déchiffré le code Zimmermann les britanniques sont chargés d'aider les français car évidement, une fois l'un découvert un autre arrive. Victor Sackville rencontre ainsi John West à Rome afin de le convaincre de joindre ses talents au service des français. Ce dernier est malheureusement rapidement accusé de meutre envers une personne de la noblesse. Victor va enquêter sur l'affaire car il est persuadé que c'est un coup monté afin de nuire à la France qui est sur le point de succomber sur le front.

Les dessins de Carin sont assurément le point fort de ce récit. L'action se passe pour la majorité de l'album dans la cité romaine, cela permet d'admirer les nombreuses architectures romaines. L'enquête quant à elle tient la route et nous surprend à plusieurs reprises.



Chronique extraite de l'univers consacré à Rome que j'ai créé pour Iznéo :

https://www.izneo.com/fr/universe/week-end-rome-en-bd-51

Un bon scénario d'espionnage. Des personnages bien pensés. Ça donne une très bonne conclusion au tome précédent.

C'est un standard dans les V. Sackville de faire une histoire en deux tomes, et quand l'intrigue est réussie, c'est sympa, ça donne envie de lire la suite !

Encore des images magnifiques et hyper-documentées.

J'ai relu cette BD en revenant d'un voyage à Prague : c'est superbe et l'histoire tient la route. Dommage que les aventures de Sackville soient terminées car je l'aurai bien vu espionner dans les Dardanelles et partout où l'on ne l'a pas encore vu en Europe, histoire de voir quelques jolies images de plus... Avis aux amateurs...

Je n'ai pas trop apprécié cette bande dessinée. Je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire... Peut-être parce que j'ai commencé par ce tome ?

Dans ce second tome, le lecteur retrouve Ella Mahé seule : "J'avais préféré m'abstenir de visiter la nécropole thébaine par crainte de croiser à nouveau ce mufle de Thomas Reilly qui m'avait dit participer à des fouilles dans la Vallée des Reines.", sur le point de prendre son poste au musée du Caire.

Sa première mission consiste à restaurer des manuscrits en rapport avec la construction du canal de Suez au musée d'Ismaïlia.

Au cours de son travail et en fouillant dans la bibliothèque, Ella Mahé trouve le récit de l'ingénieur Français Frédéric Labadie qui a supervisé les travaux en 1864.

Et là, quelle n'est pas sa surprise d'y découvrir que les travaux ont été retardés par plusieurs sabotages dont l'explication est fournie à Frédéric Labadie par l'un des ouvriers : à l'endroit même où l'ingénieur veut faire sauter la roche à l'explosif se trouve le tombeau d'une princesse antique à laquelle les habitants rendent toujours hommage : "Au village on l'appelait "La princesse des sables". Elle avait des talents de guérisseuse et des pouvoirs magiques. Elle avait aussi une particularité : ses yeux n'étaient pas de la même couleur. L'un était bleu et l'autre noir.".

C'est ainsi qu'Ella Mahé recroise la route de la mystérieuse princesse aux yeux vairons comme elle.



Ce deuxième tome est aussi réussi que le premier, cette fois-ci l'intrigue moderne y prend moins de place et la majorité de l'histoire est consacrée à Frédéric Labadie.

Cette partie a été confiée au dessinateur Francis Carin, dont j'ai apprécié le trait de crayon et qui a su redonner vie à cette période importante de l'histoire de l'Egypte.

Le personnage de Frédéric Labadie est intéressant, né d'un père Français et d'une mère Egyptienne il partage les deux cultures mais surtout celle Egyptienne.

C'est pourquoi les hommes du chantier finissent par lui faire confiance et lui avouer la raison pour laquelle ils ne cessent de saboter le chantier.

Plutôt que de se fâcher, Frédéric Labadie comprend la fascination qu'exerce cette princesse à l'occasion de la visite de son tombeau et du mystère qu'il renferme : "Un présent des dieux, monsieur Labadie.", et c'est Clara, une jeune journaliste dont il est tombé amoureux, qui va lui suggérer l'idée de déplacer l'intégralité du tombeau plutôt que de le détruire : "Ce qui importe, c'est de trouver une nouvelle sépulture pour la princesse.".

Ella Mahé comprend alors que le tombeau de la princesse n'est plus dans son lieu d'origine qui est aujourd'hui recouvert par le canal de Suez.

Le scénario est toujours aussi bien construit, je ne m'attendais pas à ce que l'intrigue remonte jusqu'au 19ème siècle, ce fut une belle surprise.

Quant au graphisme, il est toujours aussi beau et constitue l'un des attraits majeurs de cette série.



"Princesse des sables" est un très bon deuxième tome de la série "Ella Mahé" dont la fin ne donne qu'une envie : se précipiter sur le troisième.
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De l'espionnage et de l'amour. Deux sujets qui animent ce tome de bout en bout...

Et Victor Sackville est toujours aussi brillant !

Après s'être remise de sa déception avec Thomas l'architecte, Ella Mahé continue son voyage. Elle profite de celui-ci mais finit par retomber sur le même homme qui la suivait déjà au bazar. Elle arrivera quand même à sa destination initiale, le musée du Caire, où elle doit effectuer des restaurations de manuscrit. Cependant, elle décide d'en lire un au hasard et se retrouve nez à nez avec un nouveau morceau de l'histoire du tombeau de la princesse sans nom.



Ce deuxième tome est tout aussi agréable à lire que le premier. Les dessins de Francis Carin apportent un bon contraste avec ceux de Maryse et Jean-François Charles, on est encore transporté. L'intrigue avance tranquillement mais on n'est pas pressé, on apprécie le voyage. Ce tome prend aussi une petite dimension politique avec la construction de canal de Suez et quelques unes de ses problématiques qui ne déprécient en rien la lecture.



Le seul reproche à faire, serait peut-être quelque fois une intrigue trop prémâchée, il n'y a pas besoin d'être perspicace pour savoir où l'on va. Un peu plus de subtilité à certains endroits ne feraient pas de mal.



Mais ceci n'est qu'un détail, on finit le tome et on veut savoir la suite.

Album illustrant à merveille la ville de Bruges. On reconnaît facilement les rues et monuments de la cité belge. 

À contrario les visages sont figés et donc peut expressifs. 

Concernant l'histoire, le lien entre le vol de peinture et la menace d'attentat est peu compréhensible. On sent au fil de l'histoire que ce récit prépare le suivant et du coup cela donne un sentiment de trop peu. 

Je rentrais de Sirmione et j'avais envie de retrouver des images de cette extraordinaire presqu'ile sur le lac de Garde si proche de la ligne de front Italie-Autriche Hongrie en 1916.

Quelques planches montrent le château et les grottes de Catulle, pour le reste c'est décevant.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org

Deuxième tome de la série, la famille Charles s'est ce coup -ci associé à Francis Carin pour se partager le dessin. JF Charles débute et finit le tome, alors que Francis Carin va dessiner et mettre en exergue la partie centrale du tome qui correspond à la partie la plus ancienne de l'histoire.



Ella Mahe continue son chemin, sans Thomas Reilly qui a disparu, sans laisser d'adresse....En reprenant son activité de restauratrice, elle découvre un ancien document faite par un ingénieur qui a participé à la construction du canal de Suez....Cet ingénieur, à ses heures perdues est également aquarelliste, et décrit dans ce livre les évènements auxquels il a été confronté et qui ont un rapport avec un princesse aux yeux vairons. Malheureusement, sa sépulture est sur le trajet du canal de Suez.....



Le danger réapparaît en fin de tome pour Ella Mahe, qui va être enlevée par l'inconnu qui la suit depuis le début de l'histoire.....

Un très bon premier tome de ce diptyque, qui donne envie de lire rapidement la suite.

V. Sackville mène son enquête avec rythme et enthousiasme...

Seul bémol de cette BD, les couleurs un peu fade ....

Plus que de l'espionnage, c'est un tome qui est basé sur des sentiments. Avec différentes histoires d'amour qui se croisent, sur un fond d'enlèvement....

Le second tome de ce triptyque, complete bien le premeir et donne envie de finir la série. Beaucoup de rythme dans ce tome, et beaucoup d'action.

Toujours bien épaulé par le petit voyou, V. Sackville avance doucement dans son périple, malgré les perturbations des espions russes et allemenads.

J'aime les scénarios de cette série : assez peu ses dessins, et pas du tout ses couleurs ! C'est dommage, car chaque tome a un scénario bien construit, avec une hisotire originale à chaque fois !

Un scénario nébuleux pour un V. Sackville moyen !

On ne s'y retrouve pas, au point que j'ai cru que c'était une histoire en 2 tomes.

On y retrouve un Mr Tadjef, dont on ne comprend pas bien l'objectif. Et l'amie de Victor part au dernier moment pour l'Europe...avec Mr Tadjef ?

L'a t il envouté....?

Un tome ou V. Sackville retrouve une vieille connaissance....

Un tome où il est confronté à un cousin qui arche pour les austro-hongrois....

Un tome plutôt agréable à lire, avec quelques rebondissements bien placés !