Francis Simon

Le corps du vieux Léon et de Norbert sont retrouvés inanimés dans la maison des Martin. C'est la lecture d'un journal qui retrace ces années et une lettre d'adieu qui va donner des explications sur ce funeste sort. L'histoire débute au lendemain de la rafle juive en juillet 1942...



C'est un roman poignant que nous propose l'auteur, une histoire de guerre pas comme les autres. La rencontre du Juif et l'enfant n'auraient sans doute jamais eu lieu, si le cordonnier n'avait pas tout perdu...



On lui confie un rôle de substitution pour Norbert, il sera Léon le grand-père. Norbert devient le maître, à présent et d'aucuns ne chercheraient à le contrarier... Le Juif perd ses repères, va au-delà de ses capacités, de ses possibilités avec cet enfant colérique. Au fil des mots, on entend la complexité intime de cette relation, leurs codes, leurs secrets.



L'écriture est abîmée, brillante, cicatricielle. Elle remue, elle bouleverse. Norbert est un enfant difficile à cerner, et nous met mal à l'aise. On loue la bonté, le dévouement du cordonnier ; son assiduité à lui transmettre l'enseignement de ses ancêtres.



Ce duo improbable, d'écorchés joue une pièce grotesque et tragique. Et nous restons la gorge serrée, de n'y pouvoir rien...



Un roman noir, où le destin finit toujours par vous rattraper...
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Le est prenant des les premières page ,l'intrigue entre ce vieux juif et l'enfant mentalement déficient de la maison ,fait d'échange, rend l’attitude de cet homme à des hauteurs spirituelles qui inspire que le respect au vu des difficultés qu'il vit dans cette maison ,un grand moment pour moi qui me replonge dans mes origines.Un seul regret on le fini trop vite !!!
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