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Critiques de Franck Quitely (52)
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Jupiter's Legacy, tome 2 : Soulèvement

2e et dernier tome de ce graphique que j'ai emprunté à la médiathèque et dont j'ai vraiment aimé l'histoire ainsi que les dessins.

Dans ce tome "le soulèvement", nous allons suivre la rébellion de Chloé, son mari et fils qui libèrent les super-vilains afin d'être assez fort pour renverser le pouvoir despotique en place.

J'ai pas une grande culture comics donc je ne saurai juger de l'originalité du scénario mais, moi il m'a plu, j'ai aimé les super-pouvoirs de certains héros que je trouve original. Certaines planches sont vraiment magnifiques et dans l'ensemble le style graphique m'a bien plu.

Les concepteurs de cette BD ont écrit d'autres séries qui relatent l'histoire plus précise de certains personnages et si je trouve à les emprunter, je les lirai avec plaisir.
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Justice League : L'autre Terre

Grant Morrisson est un scénariste qui adore dépoussiérer les vieilles choses. Ici, il s’attaque aux personnages du Syndicat du Crime, une version maléfique de la Ligue de Justice, créée par Gardner Fox et Mike Sekowsky dans les années soixante et qui était rangée dans les placards de DC Comics depuis la fin des années quatre-vingt.



Quand on s’imagine Grant Morrisson s’attaquant au concept des Terres Parallèles et dépoussiérant les versions inversées des célèbres super-héros de DC dans ce monde alternatif, on s’attend tellement à un récit hyper compliqué qu’on aurait presque tendance à prendre préventivement une aspirine. Et bien non, à la surprise générale, l’auteur offre un scénario hyper accessible où la Justice League est appelée à la rescousse par Alexander Luthor, le dernier héros d’une planète jumelle de la Terre, où le Syndicat du Crime fait régner la terreur.



Mais attention, accessibilité ne rime pas forcément avec simplicité. Le scénariste écossais ne se contente en effet pas de proposer une belle baston entre la JLA (Justice League of America) et le CSA (Crime Syndicate of Amerika), qui se conclurait pas une cuisante victoire du Bien sur le Mal. Il évite d’ailleurs toute confrontation entre les deux équipes et se concentre sur l’essence même des deux mondes. Chacune des équipes se retrouve ainsi dans le monde de l’autre, mais aucune ne parvient à modifier l’ordre naturel des choses, le Mal triomphant toujours dans l’un et le Bien dans l’autre. Cette fatalité qui, dans un environnement qui, par nature, est vouée à privilégier le Mal, transforme chaque bonne action en une anomalie qu’il faut corriger, est approfondie avec intelligence par l’auteur, sans pour autant complexifier inutilement l’histoire.



L’autre force du récit est la caractérisation des personnages, Morrisson s’en donnant à cœur joie avec les versions maléfiques de Superman (Ultraman), Batman (Owlman), Wonder Woman (Superwoman), Green Lantern (Power Ring) et Flash (Johnny Quick). Quel plaisir de découvrir une version bad-ass de Superman , un Gordon chef de la mafia de Gotham ou une Superwoman en salope perverse.



Visuellement, Frank Quitely propose une mise en images d’une lisibilité exemplaire et force est de constater que le duo de « All Star Superman » fonctionne de nouveau à merveille. L’ouvrage est en plus agrémenté d’un bonus de près de quarante pages, comprenant notamment des extraits du script original et de nombreux croquis.



Profitant de la publication de l’event « Forever Evil », qui replace également les membres du Syndicat du Crime sur le devant de la scène, Urban Comics a donc la bonne idée de revenir sur cette très bonne collaboration entre Grant Morrison et Frank Quitely.
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All*Star Superman

Difficile de s'attaquer au mythe Superman. Le personnage est pourtant ce qu'il y a de plus simple, de plus représentatif du Héros, mais c'est bien cela qui le rend difficile à traiter en bande dessinée : que ou qui lui opposer pour tenir le lecteur en haleine ?

Morrison imagine un Superman condamné par un énième stratagème de Lex Luthor, nous voici face à l'impossible, l'improbable. Superman va disparaître. Comment va t-il réagir ? Quels vont être ces derniers actes sur Terre ? Morrison, épaulé par les magnifiques dessins de Frank Quitely, nous livre une oeuvre intemporelle, pleine de poésie et de beauté qui prend place dans le panthéon des oeuvres dédiés au fils de Jor-El.
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Flex Mentallo

Morrison/Quitely duo légendaire pour un voyage psychédélique entre introspection et mise en abime prométhéen.
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All*Star Superman

Cette intégrale « Marvel Deluxe » regroupe les douze épisodes de la maxi-série « All Star Superman », écrite par Grant Morrison et dessinée par Frank Quitely. Cette collection « All Star » – sorte de réponse de DC Comics à l’excellente collection « Ultimate » de Marvel – permet de revisiter des super-héros en dehors des classiques contraintes de continuité de l’univers DC.



Cette liberté scénaristique permet au duo écossais de puiser dans les éléments qui constituent le mythe de Superman, sans devoir se soucier de cette continuité parfois contraignante. C’est donc au sein d’une ville de Metropolis modernisée que le lecteur va retrouver de nombreux personnages et éléments issus de l’histoire de Superman, comme Lois Lane, Lex Luthor, Jimmy Olsen, Doomsday, la forteresse de la solitude, etc…, le tout servi par Morrison, comme bon lui semble. Cette liberté fait également du bien au niveau du personnage de Superman, que l’auteur parvient à rendre vulnérable tout au long du récit, l’obligeant à se surpasser au fil des douze épisodes de cette saga. L’Homme d’Acier de Morrison a pourtant plus de pouvoir qu’auparavant, mais il est intelligemment rendu mortel par l’auteur … et cette contradiction fonctionne parfaitement puisque l’auteur est libre de tuer son héros, une fois libéré des contraintes de continuité !



Même si les fans apprécieront de pouvoir replacer les éléments utilisés par Morrison, ce récit peut également se lire sans avoir aucune connaissance de l’histoire de Superman. Les douze chapitres de cette œuvre sont d’ailleurs à considérer comme des sous-récits indépendants, liés par un fil rouge commun et se recoupant sur la fin. Au fil de chapitres, qui sont au nombre des travaux d’Hercule, Morrison nourrit donc intelligemment son intrigue principale.



Le graphisme de Frank Quitely est également très réussi, avec un sens du découpage parfois surprenant. La différence entre le physique de Superman et de Clark Kent, qui a parfois des allures de petit trapu, est également surprenante.



Un récit original et plutôt bien construit. Il ne reste maintenant plus qu’à attendre le « All Star Batman et Robin » de Frank Miller et Jim Lee …
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The Authority, tome 1

The Authority est vraiment la meilleure équipe de super héros des comics.

Un peu l'esprit Valiant avant l'heure, en plus violent, mais tout aussi moderne.



Ses contradicteurs y verront une forme de groupe réactionnaire, qui privilégié la violence à une résolution pacifique et par le dialogue. Son auteur le présente plutôt comme une force d'extrême gauche radicale, lassé du statu quo, des résolutions onusiennes qui ne sont pas coercitives ou efficaces, de ces groupes privés qui placent des pions à la tête d'Etats corrompus pour mieux s'enrichir etc.



The Authority présente une solution simple, un bon coup de poing dans la gueule. Le raisonnement est basique mais difficile à contredire: si l'on tue ces fameux pions les uns après les autres, les candidats à ce poste ingrat vont se raréfier.



Une critique qui ne fait pas dans la demi mesure à l'égard des dizaines de supers héros de comics, et désormais du cinéma, qui film après film nous montre que toute alternative au capitalisme, à l'innovation à tout va et au consumérisme est forcément vecteur d'instabilité et de misère.
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Jupiter's Legacy, tome 2 : Soulèvement

Mark Millar est un auteur de comics très prolifique, et à chaque nouvelle sortie, il fait parler de lui !

S'il est capable de sortir du très mauvais comme du très bon, nul doute qu'avec Jupiter's Legacy nous sommes dans le très bon.



Avec Jupiter's Legacy, l'auteur britannique s'amuse à se créer ses propres super héros, après une première génération de héros (vivant pendant "l'âge d'or"), nous allons suivre la seconde génération, beaucoup moins prestigieuse.

Ces enfants qui vivent dans l'ombre de leurs parents, vivant un peu comme des stars de télé réalité mais ayant tout à prouver sur le plan super héroïque.



Et c'est la que ça marche vraiment bien.

Si les histoire de super héros se comptent par milliers, celles qui traitent le sujet comme Jupiter's Legacy n'existent tout simplement pas...

Le récit est intelligent, bien rythmé, et si je n'aime pas du tout le dessin de Frank Quitely habituellement, je reconnais que son trait est particulièrement efficace sur le titre.

Malgré un tome 2 un peu en deçà, Jupiter's Legacy reste un très bon Mark Millar, et un très bon récit tout court.



P.S. Le "Millarworld", label de Mark Millar ayant été racheté par Netflix, ne vous fiez pas à l'autocollant figurant sur la nouvelle édition qui dit "une série originale Netflix". Le comics existait avant le rachat, et si je ne suis pas de ceux qui critique toutes les adaptations de comics en série, cette fois ci je vais le faire, fuyez la série, elle est très mauvaise, en atteste son annulation seulement quelques jours après la diffusion de la saison 1.
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Jupiter's Legacy, tome 2 : Soulèvement

Beaucoup de choses et d'idées qui vont au-delà du simple récit super-heroïque sont exprimées dans cette maxi-serie en 12 episodes dessinée par le talentueux Frank Quitely.



De l'intimité des héros à leur vie publique, de leur champ d'action à leur allégeance... Autant de concepts qui n'empêchent pas une écriture linéaire et agréable. Ça ce lit bien !



Et pour une fois Millar traite son sujet avec suffisamment de profondeur pour ne pas laisser un goût d'inachevé ou une sensation d'expédier à la va-vite.
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All*Star Superman

J'essaie de me mettre aux comics depuis peu mais là, j'avoue avoir un peu de mal.

Malgré mon héros cinématographique préféré, je n'ai pas accroché plus que ça à All-Star Superman.

L'intrigue principale est constituée des douzes travaux de superman. Mais bon sang, ça va beaucoup trop vite ! Je m'attendais à quelque chose de plus philosophe avec une grande profondeur... Il n'en ai rien, tout s'enchaîne trop vite pour qu'on ait le temps d'apprécier la profondeur du personnage.

Les dessins sont sympa mais pas à la hauteur d'un récit se voulant épique.
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The Authority, Tome 3 : Le meilleur des mon..

Ce troisième tome commence très fort. Déjà, cette série présentait des héros très éloignés de ces types en collants qui volent même à la rescousse de chats coincés dans des gouttières. Mais en exterminant un à un et de manière expéditive et violente tous les membres de l’équipe, Mark Millar fait très fort.



Par contre, une fois la place libérée, le récit va perdre en efficacité. Non seulement Mark Millar laisse la place à Tom Peyer à partir du deuxième chapitre, ce qui rend la narration moins percutante et la construction plus confuse. Mais, en plus, Frank Quitely est remplacé par Dustin Nguyen au dessin et c’est graphiquement franchement beaucoup moins convaincant.



Néanmoins, la trame de ce troisième tome n’est pas mauvaise et la critique acerbe envers une politique américaine reposant principalement sur une soif de pétrole grandissante est très bien intégrée au récit et assez rare pour être soulignée.



A la limite, je dirais même que ce tome dont l’histoire est à suivre dans l’album suivant m’a plus plu que les deux précédents.

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The Authority, Tome 2 : Enfer sur Terre

La première moitié de cet album est totalement inintéressante et ne livre qu’une accumulation de cataclysmes : raz de marée, tremblement de terre, inondation et irruption volcanique sont au menu. Les victimes sont les êtres humains et ceux qui viennent à la rescousse sont nos gros-bras sans pitié de "The Authority". Franchement pas de quoi s’extasier !



La deuxième partie va gagner un peu en profondeur et l’intrigue développée va s’avérer plus ou moins intéressante. Mais, cela reste quand même un peu maigre, surtout que l’effet de surprise du premier tome concernant le concept de base de la série à disparu. Le côté trash et cruel des super-héros ne surprend plus, ni la violence gratuite qu’ils étalent au fil des pages. De plus, la narration par télépathie entre les différents protagonistes prête par moments à confusion.



Toujours pas emballé par cette série aux super-héros non-conventionnels !
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The Authority, tome 1

"The Authority" est un comics américain créé par Warren Ellis et Bryan Hitch et constitue une suite à la série "Stormwatch". L'équipe d'Authority est d’ailleurs constituée en bonne partie d'anciens membres de l'équipe de "Stormwatch". Après 12 numéros outre-Atlantique, ce sont Mark Millar et Frank Quitely qui reprirent la série.



Les héros de cette série diffèrent totalement des héros classiques US. On est donc carrément à l’opposé du super-héros genre Superman, qui est prêt à se sacrifier pour que les autres ne se fassent pas bobo et qui évite à tout prix de verser le sang. Ici, les super-héros sont des sadiques qui aiment que le sang gicle et que les adversaires souffrent. Certains sont homosexuels, d’autres toxicomanes et quasi tous d’une cruauté à toute épreuve.



De plus, au lieu de se battre contre des extra-terrestres ou des méchants monstres, ils consacrent ici leurs pouvoirs à des problèmes plus contemporains. Ils s’amusent ainsi à combattre les problèmes d’immigration et les mauvaises dictatures. Et last but not least : ils ne sont pas pro-USA, au point de balancer au président américain des phrases tels que : "Vous n'êtes pas en position de définir notre juridiction, monsieur le Président."



Au niveau du graphisme, Frank Quitely se met entièrement au service de ce scénario axé sur la violence et livre son lot de scènes gores.



Malheureusement, si l’idée de départ est bonne, le tout manque cruellement de profondeur et l’histoire n’est vraiment pas extraordinaire.
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Jupiter's Legacy, tome 2 : Soulèvement

Dans le tome 1, l'histoire débute pendant la grande dépression de 1929, avec deux frères qui acquièrent grâce à des extra-terrestres des super pouvoirs, et fait le pont avec la crise des années 2010. Suite à ces graves problèmes économiques, s'en suit une critique acerbe du modèle capitaliste. Un des vieux super-héros du nom d'Utopian, très connu et respecté, tente de donner un semblant d'éducation à ses deux grands enfants aux pouvoirs surhumains, sans vraiment y parvenir. Son fils Brandon accumule les gaffes et sa fille Chloé fait une overdose dont elle réchappe de justesse alors qu'elle est enceinte d'un narco-trafiquant, Hutch. Mais là où le bas blesse, c'est que le fils Brandon ne supporte plus d'être traité comme un enfant par ce père tyrannique à qui il tend un piège avec son oncle Walter, pour finalement l'exécuter lâchement. À qui profite vraiment le crime ? À l'oncle Walter totalement mégalomane et revanchard, ou à son neveu inexpérimenté qui ne rêve que d'exister ?

Arrivée à son terme, Chloé donne naissance à un enfant, Jason, qui hérite des pouvoirs de sa mère. Mais le renversement de pouvoir, devenu totalitaire, force la petite famille à fuir et à se cacher en Australie. L'histoire devient alors une chasse aux super-héros, devenus des hors-la-loi, un peu à la manière d'un Blade Runner.

La question que pose Jupiter's Legacy serait de savoir ce que des hommes doués de capacités surnaturelles pourraient en faire. Garderaient-ils leur intégrité ou au contraire, deviendraient-ils des nuisances pour l'espèce humaine ? Mark Millar dénonce également dans son propos, tout ce qu'engendre la système capitaliste, de la violence à la corruption, en passant par les inégalités et l'injustice. Sa vision est très noire et d'un grand pessimisme. Il déclare également qu'il ne sert à rien de défendre des opprimés qui ont porté eux-mêmes au pouvoir, par leurs votes ou leurs coups d'états, cette racaille politicienne. Une dernière question, écrite par Millar lui-même : « Tu penses vraiment qu'on peut y arriver ? Faire du monde une utopie ? » Libre à chacun de partager ces propos ou pas, mais Jupiter’s Legacy a le mérite d’affirmer la pensée politique de son auteur, ce qui n’est pas si fréquent. À part le scénario que j’ai personnellement beaucoup apprécié, j’ai également aimé les très belles illustrations de Franck Quitley. Excellent comics à mon avis.
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All*Star Superman

En réinterprétant avec grand talent les fondamentaux du super-héros le plus populaire du 20e siècle, l’auteur parvient à revenir à la source de ce qui a fait de lui une icône, tout en lui donnant une empathie nouvelle.
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Justice League : L'autre Terre

Enfin, le dernier tome de ma collection Eaglemoss et après j’en ai terminé ! Je ne chroniquerai pas les tomes 27 et 28, puisqu’il s’agit de Batman : Amère victoire que j’ai déjà lu et chroniqué. Dans ce 29e tome, on retrouve la Justice League… ou les Justice Leagues plutôt, puisqu’il s’agit d’une rencontre entre différentes Terres : la Ligue de Justice rencontre le Syndicat du Crime, leur double malveillant finalement.



C’est assez intéressant de découvrir le monde miroir que la Justice League va être amenée à visiter où le « mal » est omniprésent, les « gentils » deviennent « méchant ». Enfin plus ou moins. Malgré la présentation et recontextualisation de l’histoire qui précède le début du comics, ce monde n’est pas vraiment un « miroir » : les opposés ne sont pas toujours les mêmes personnages et n’ont pas forcément des origines liées. Par exemple, Superwoman nous est présentée comme l’opposée de Wonder Woman… mais la première est Lois Lane et non Diana Prince.



D’ailleurs, les remarques sur Superwoman m’ont un peu glacé le sang, bonjour les commentaires sexistes dispersés à tout va. Elle a l’air plus ou moins dans une relation avec Ultraman (équivalent de Superman) tout en fricotant avec Owlman (Batman hein). « Plus ou moins » parce que finalement, on la voit embrasser Owlman plusieurs fois, et rien avec Ultraman. Ce dernier a pourtant bien l’air de la considérer comme sa propriété, il menace Owlman et quand il demande à parler à Superwoman et qu’elle refuse, balance un « Salope ». Okay… Un peu plus loin, un personnage s’adresse à Clark Kent (le nôtre) en pensant qu’il s’agit de celui de l’autre Terre :



Pourquoi joues-tu à la mauviette, l’astronaute ? Épouser la reine des salopes t’a rendu homo ?



Le gras n’est pas de moi : comme c’était pas assez problématique et homophobe, les auteurs voulaient surtout pas qu’on loupe ça. Alors, j’imagine que les auteurs font tenir ce genre de propos aux personnages de l’autre Terre pour nous montrer à quel point ils sont méchants et mauvais. Pour moi, ça tombe à plat et continue à perpétuer des insultes malsaines dont on se passerait bien.



Outre cela, je ne trouve pas l’histoire si intéressante que ça finalement… C’est très manichéen, un peu répétitif et beaucoup trop rapide à mon goût : on apprend des éléments au détour d’une page sans s’y attarder alors que cela pourrait être intéressant, notamment l’identité et l’histoire de Owlman. Pour couronner le tout, je ne suis pas fan du dessin…



Dans le recueil, en plus de L’autre Terre, on trouve également « Crise sur Terre-3 » de Justice League of America datant de 1964 et c’est toujours intéressant de lire les origines des personnages et en l’occurrence de plusieurs versions d’entre eux, puisqu’il s’agit d’une confrontation entre les super-héros et super-villains des Terres 1, 2 et 3 !
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Flex Mentallo

Les éditions Urban Comics remettent au goût du jour un des super-héros les plus étrangers de l’histoire des comics pour un résultat satisfaisant.
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The Authority, Tome 2 : Enfer sur Terre

Trash, trash, trash.

On le redira jamais assez, The Authority est trash.

Pas dans le genre "on étale du vomi et du caca pour faire les pré-ados boutonneux", mais dans le style " Ceci est un comics qui se situe dans le monde réel. Si vous aviez des super pouvoirs, vous seriez aussi un salopard imbu de soi même qui impose sa volonté parce qu'il le peut."



The Autority est une super équipe à la base issue de l'univers Stormwatch, qui était une organisation de l'ONU opérant avec le concours de "super héros". Elle a été démantelée à cause de son ingérence dans des affaires politiques internationales. Stormwatch Black, l'équipe la plus violente, a survécu au massacre de ses collègues et a refusé de jeter l'éponge, quittant l'ONU et prenant le nom d'AUTHORITY.



En gros, Authority donne des ordres aux états sous peine d'execution sommaire, se bat contre Dieu, la Terre, des Extra-Terrestres.

On fait dans le grand spectacle, la violence et le politiquement incorrect avec une justesse de ton inégalée.



Dommage que la censure américaine ait réussi à tuer la série à petit feu après les événements du 11 Septembre...
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All*Star Superman

Cette œuvre poétique offre l'un des regards les plus touchants qu'on ait pu avoir sur Superman.
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New X-Men, tome 2 : L'arme douze

Cette deuxième intégrale regroupe les épisodes #127 à #138 des New X-men et livre donc la suite du run de Grant Morrison qui se terminera avec l’épisode #154.



En exterminant 16 millions de mutants à Genosha, dont Magnéto, en relookant les X-men en cuir noir et en présentant Cassandra Nova, la sœur jumelle du professeur Xavier, comme principale vilaine du tome précédent Morrison a solidement secoué l’univers des X-men.



On retrouve certes Fauve (Henry McCoy), Jean Grey, le professeur Charles Xavier, Cyclope, Wolverine et Emma Frost, mais Morrison a complètement modifié la dynamique du groupe. La relation entre Wolverine, Cyclope, Jean Grey et Emma Frost est totalement différente, Henry McCoy s’est déclaré homosexuel et Charles Xavier remarche. Avouez qu’il y a là de quoi perturber/secouer les lecteurs des X-Men. Personnellement, l’intrigue parallèle concernant la relation psychique entre Emma Frost et Cyclope ne m’a pas trop emballé dans ce tome. Ni la relation Bec / Angel d’ailleurs.



Si l’auteur conserve le thème principal des X-men, dont les idées d’intégration de Charles versus le séparatisme de Magneto, il va pousser l’idée un peu plus loin. Il va ainsi introduire des mutants qui ont un look plus monstrueux (Bec, Martha, etc...) et créer une forme de séparatisme au sein même de l’école du professeur Xavier. Au-delà de cette bande de mutants anormaux, l’auteur crée également un groupe dissident au sein de l’école. J’ai bien aimé l’idée de ce groupe de mutants séparatistes arborant des T-shirts de Magnéto au sein même de l’école, tout comme j’ai apprécié le concept des U-Men.



Tout comme le titre de cet album laisse présager, l’auteur recycle également le thème de l’arme X en partant du principe que le X correspond au chiffre 10. Partant de ce principe, Captain America serait l’arme I et Logan l’arme X et ce tome-ci nous présente l’arme XII et l’arme XIII. L’idée est originale, bien exploitée et le rôle de Fantomex, sorte de version moderne de Fantômas/ "Tanâtos", est intéressant et apporte beaucoup au récit.



Si tous les épisodes ne sont pas du même niveau et que les passages un peu trop science-fiction (beaucoup moins nombreux que lors du tome précédent) me rebutent toujours un peu, le travail de Morrison sur l’univers des X-Men est remarquable et très original. Au niveau du graphisme, les nombreux changements de dessinateurs (John Paul Leon, Igor Kordey, Phil Jimenez, Ethan Van Sciver, Keron Grant et Frank Quitely) sont parfois perturbants, mais, là également, dans l’ensemble, le dessin est de qualité, avec des X-men pourvus de nouvelles tenues de cuir noir, plus sobres et plus sombres.
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New X-Men, tome 1 : E comme Extinction

Cette première intégrale regroupe les épisodes #114 à #126 des New X-men et l'Annual New X-Men 2001.



Je ne suis pas trop fan de science-fiction et le scénario de cette histoire est très axé science-fiction, délaissant un peu le côté super-héros pur et dur. N’étant pas habitué à des scénarii de science-fiction complexes, j’ai mis un peu de temps à rentrer dans ce récit imaginé par Grant Morrisson. Mais, après 3 ou 4 épisodes j’ai complètement adhéré au récit.



Il faut dire que l’auteur a déjà l’intelligence de faire habilement le ménage au milieu des mutants (il en balaye quand même 16 millions d’un coup à Genosha) et de centrer son récit que seulement quelques personnages. Ce nombre de protagonistes restreint permet un développement psychologique un peu plus poussé. On retrouve ainsi Fauve, Jean Grey, le Charles Xavier, Cyclope, Wolverine et Emma Frost, mais surtout une nouvelle vilaine, nommée Cassandra Nova, qui constitue l’intérêt principal de ce récit.



Ce récit axé science-fiction est donc assez dense, plus complexe que les récits de super-héros classiques et riche en rebondissements. Tous les épisodes ne sont pas du même niveau, mais dans l’ensemble c’est tout de même du très bon. Au niveau du graphisme, les nombreux changements de dessinateurs (Frank Quitely, Ethan Van Sciver, Igor Kordey, Thomas Derenick) sont parfois perturbants, mais, là également, dans l’ensemble, le dessin est de qualité, avec des X-men pourvus de nouvelles tenues de cuir noir, plus sobres et plus sombres.
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