Il n'y a guère que les lycées pour faire trembler le château : quand ils se barricadent, quand la jeunesse est dans la rue, la rue exhale comme un parfum de révolution, de Grand Soir, de lendemains qui fredonnent. Puis les vacances arrivent; chacun rentre chez soi (c'est qu'en fin d'année il y a le bac, l'année prochaine les études de droit, et dans vingt ans le vote à droite).