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Citations de François Mancebo (46)


… les écolabels et les Quotas Individuels Transférables (QIT) [...] relèvent d’un compromis entre durabilité forte et durabilité faible.
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[les] facteurs communs aux deux approches [de durabilité faible et forte sont] :
_ Les ressources naturelles ne peuvent être utilisées ou dégradées à un rythme tel que leur disponibilité se raréfie de manière significative pour les générations futures.
_ Les déchets de l’activité humaine ne peuvent pas s’accumuler dans des quantités qui compromettraient le bon usage futur de la biosphère.
_ Il est impossible que le revenu de chacun soit au-dessus de la moyenne mondiale. Dès lors, il est également impossible que la croissance permette à chacun d’augmenter son revenu.
_ Les modèles de croissance et de D ne peuvent continuer à produire des biens et des services entretenant des situations inéquitables entre les espaces développés et les autres, quelle que soit l’échelle considérée
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Les tenants d’une durabilité forte (𝑠𝑡𝑟𝑜𝑛𝑔 𝑠𝑢𝑠𝑡𝑎𝑖𝑛𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑦) considèrent que le capital naturel et capital construit ne peuvent être substitués de manière parfaite. […] le capital construit est le plus souvent un agent de transformation (outil, travail, etc.) tandis que le capital naturel constitue la matière transformée. […] En examinant le monde depuis cette perspective, certaines actions humaines peuvent conduire à des irréversibilités graves. […] les décisions doivent donc viser la préservation 𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑜𝑟𝑖.
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Les tenants d’une durabilité faible (𝑤𝑒𝑎𝑘 𝑠𝑢𝑠𝑡𝑎𝑖𝑛𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑦) considèrent que capital naturel et capital construit peuvent être substitués l’un à l’autre de manière quasi parfaite. […] La durabilité faible se définit alors par la règle selon laquelle la somme du capital naturel et u capital construit doit être maintenue constante. […] Cela revient à n’accorder aux biens que la valeur des services qu’ils rendent et non une valeur d’existence. Le progrès technologique est censé générer en permanence des solutions aux défis environnementaux posés par l’accroissement de la production de biens et de services. […] La destruction d’écosystèmes fragiles, l’envahissement urbain, la surexploitation de ressources non renouvelables sont acceptables dès l’instant où des procédés de remplacement existent. Le rapport entre génération s’exprime ici comme dans une sorte de marché. Chaque génération a le droit de se favoriser un peu par rapport à la suivant et chaque génération peut faire un certain taux d’escompte par rapport à toutes les générations futures. Néanmoins, le taux d’escompte ne devrait pas être trop grand. Or il n’existe pas de mécanisme permettant d’allouer efficacement des ressources dont on estime mal la valeur, et les marchés existants sont impuissants à juge de la valeur future de ces ressources.
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Le capital naturel désigne les intrants de ressources naturelles et biens environnementaux (réserves renouvelables et non renouvelables, espace où l’activité économique a lieu, écosystèmes). Le capital construit désigne les avoirs fabriqués et accumulés par les activités humaines. Ces catégories sont interdépendantes. Par exemple, si une personne a un accès fiable à la terre (capital naturel), elle bénéficie d’un meilleur accès au capital financier […]
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… les avoirs à disposition […] peuvent être regroupés en quatre « capitaux » […] : […] physique […] (systèmes de transports, biens agricoles, immobiliers, approvisionnement en eau, énergie, etc) _ […] financier […] (stocks et influx réguliers d’argent) _ Le capital humain inclut les compétences qui permettent aux personnes d’obtenir leurs moyens d’existence _ Le capital social concerne les relations sociales formelles et informelles à partir desquelles les personnes peuvent bénéficier d’avantages divers.
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Dès lors, si le développement durable est supposé respecter la capacité de renouvellement des ressources […] comment estimer concrètement cette capacité et à l’associer à une hypothétique amélioration des conditions de vie ? La réponse […] varie […] entre trois couples d’intérêts antagonistes : _ génération actuelles-générations futures […] _ pays industrialisés-pays en développement […] _ besoin des êtres humains-préservation des écosystèmes […]
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Il convient de rappeler que le terme « développement » désigne originellement le processus de formation d’un être organisé à partir d’un germe. Dans cette perspective, le développement n’est jamais qu’un moment heureux dans un contexte essentiellement tragique, car au bout du chemin viennent la vieillesse et la mort. Transposé dans le domaine qui nous concerne, insister sur le moment du développement plutôt que sur sa finitude entretient la double espérance illusoire d’une amélioration continue et d’une vie infinie.
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Le Grand Dictionnaire de la langue français en donne une définition généraliste de la bonne gouvernance qu s’insère bien dans le DÉVELOPPEMENT DURABLE : « Art ou manière de gouverner qui vise un D économique, social et institutionnel durable, en maintenant un sain équilibre entre l’État, la société civile et le marché économique ». Elle fait écho au PNUED qui affirme que « la gouvernance peut être considérée comme l’exercice de l’autorité économique, politique et administrative en vue de gérer les affaires d’un pays à tous les échelons. Elle englobe tous les mécanismes, les processus et les institutions par le biais des quels les citoyens et les groupes expriment leurs intérêts, expriment leurs droits juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils s’adressent en vue de régler leurs différends.
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La bonne gouvernance suppose un contrôle par des acteurs extérieurs, par exemple les habitants.
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… on peut définir la gouvernance comme « l’aptitude, pour un ensemble complexe d’organismes, à prendre des décisions assumées par tous les acteurs et à mettre en œuvre un système de pilotage efficace.
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Utilisé pour la première fois en 1471 en Angleterre, [la notion de 𝑔𝑜𝑜𝑑 𝑔𝑜𝑣𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒] a été ressuscité[e] en 1937 par l’économiste Ronald Coase pour avant l’hypothèse que l’entreprise est plus efficace que le marché pour organiser certains échanges […] À la fin des années 1980, la notion est importée dans l’administration publique, lorsque le gouvernement anglais met en place une série de réformes limitant le pouvoir des autorités locales, jugées inefficaces et trop coûteuses. Les termes de « gouvernance locale » et de « gouvernance urbaine » apparaissent pour qualifier de nouveaux comportements, supposés vertueux, des gouvernements locaux britanniques. La terminologie, sinon la démarche, est reprise par nombre de pays européens, dont la France. Vers la même période, le concept fait également son apparition dan les relations internationales. La Banque Mondiale et le FMI introduisent le terme de 𝑔𝑜𝑜𝑑 𝑔𝑜𝑣𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 […] L’accent est is sur l’efficacité de gestion et la lutte contre la corruption. C’est pourquoi, lorsque le terme se popularise il le fait sur un constat d’incapacité des gouvernements à mettre en pratique les politiques, face au refus de certains groupes sociaux à reconnaître leur légitimité […] Dans les années 1990, la gouvernance désigne la capacité de la société à s’autoréguler […] En résumé, la gouvernance dénonce le modèle politique traditionnel qui confie aux seules autorités politiques la gestion des affaires […] Les autorités publiques voient leur rôle modifié : d’interventionnistes, elles deviennent animatrices et régulatrices. La gestion de l’action repose sur un processus de négociation permanent entre des intervenants hétérogènes. Il doit permettre de dépasser les intérêts conflictuels pour, éventuellement, parvenir à un consensus […] Pour certaines, elle est un instrument au service de la libéralisation des échanges dans la mesure où elle limite le rôle des gouvernements. Pour d’autres, elle est une voie ouverte à la démocratisation du fonctionnement étatique et aux initiatives locales.
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Sommairement, le développement durable aborde la gestion de l’environnement à partir de deux fonctions complémentaires. Quand nous consommons une ressource à un rythme supérieur à sa vitesse de renouvellement, nous détériorons de manière irréversible la fonction source du milieu. À l’inverse, lorsque nous rejetons dans une rivière des effluents pollués à un rythme supérieur à sa capacité d’auto-épuration, nous détériorons de manière irréversible sa fonction puits. Par contre, les dimensions économiques et sociales sont beaucoup plus difficiles à estimer. Elles s’appuient en grande partie sur une notion de bien-être fort circonstancielle.
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Le PLU doit reposer sur un Projet d’Aménagement et de développement durable (PADD) précisant l’évolution d’ensemble désirée.
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L’Union européenne a lancé en 1993 la Campagne Européenne des Villes Durables pour soutenir les collectivités locales qui souhaitent s’engager dans un agenda 21 local […]
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L’Agenda 21 est constitué d’une déclaration de 27 principes déclinée en 2 500 recommandations. Il est fondé sur trois idées fortes : - Court terme et long terme, préoccupations globales, doivent être articulée. Ainsi, une stratégie de long terme doit être incarnée dans des actions de court terme. _ La solidarité […] _ Il existe une solidarité partagée entre ls acteurs, locaux, régionaux et mondiaux, quant à la mesure des besoins et la mesure de leur satisfaction […]
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Un an plus tard, le troisième Sommet de la Terre de 2002 à Johannesbourg illustre jusqu’à la caricature la perte de sens subie par le développement durable en vingt ans d’initiatives plus ou moins heureuses. […] À l’inverse du Sommet particulièrement riche de Rio, les 189 pays présents ne se sont mis d’accord que sur des actions très vagues.
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En 2001, a lieu a New-York une réunion d’évaluation appelée Istanbul Plus 5. Les nations-membres étaient invitées à rédiger un rapport illustrant les activités réalisées depuis 1996 et ceux restant à déployer pour atteindre ls objectifs d’Istanbul. Le bilan est désastreux. Les problèmes recensés en 1996 se sont amplifiés.
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Au Nord, la ségrégation spatiale et la pollution, héritées du passé industriel ou engendrée par les transports, posaient les principaux problèmes. […] Les pays du Sud, quant à eux, étaient plutôt confrontés à une croissance démographique colossale générant des problèmes d’entassement, de réseaux d’adduction et d’assainissement des eaux sous-dimensionnés ou inexistants. Avec l’inexistence du traitement des déchets et les difficultés d’approvisionnement alimentaire, des problèmes de santé également. Même si ces agglomérations sont également polluées et ségrégées, là n'était pas pour elles le problème majeur.
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En 1996, la deuxième CNUEH – dite Habitat 2 – a lieu à Istanbul. Également nommée Sommet des Villes […]
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