Retrouvez l'émission sur : http://www.web-tv-culture.com/
La rentrée littéraire 2017 réserve de belles surprises parmi les 81 premiers romans français qui sortent actuellement. Parmi eux, «
Un dissident » de François-Régis de Guényveau mérite d?être signalé.
S?il travaille dans le conseil en stratégie, le jeune homme n?en reste pas moins un passionné de littérature. Il a pris goût à la lecture dès son enfance et ne cache pas non plus son intérêt pour le théâtre, classique notamment, montant lui-même sur les planches au sein d?une troupe amateur.
Pour son premier roman,
François-Régis de Guényveau nous parle de Christian, un jeune garçon né au début des années 80, petit génie mal dans sa peau, qui cherche à comprendre qui il est, entre des parents transparents et des copains d?école bien loin de lui ressembler, dans une petite ville sinistre de province. Mais un jour, son parrain qui est aussi son oncle lui offre une drôle de machine, un peu comme une calculatrice de l?époque. le destin de Christian en sera chamboulé, il partira aux Etats-Unis travailler avec son oncle sur des projets futuristes liés à l?évolution humaine. le génie de Christian pourra enfin s?épanouir mais lui, aura-t-il pour autant trouver la voie de l?apaisement. Saura-t?il enfin qui il est ? Avec une écriture rythmée, sans fioriture, presque froide comme son personnage qui est une espèce de anti-héros,
François-Régis de Guényveau nous propose à la fois un roman d?anticipation et de science-fiction mais aussi un voyage intérieur, une quête initiatique. Une réflexion sur la place de la science, de l?Homme, de la religion dans nos sociétés. Face à un monde qui va toujours plus vite, toujours plus loin, où l?homme ne semble plus maîtriser ce qu?il invente, faut-il s?inquiéter, faut-il avoir peur. Autant de thèmes développés dans ce premier roman maîtrisé, intriguant, plein de rebondissements et qui, jusqu?à la dernière page, gardera son énigme tout en interpellant le lecteur.
Une belle réussite. «
Un dissident » de François-Régis de Guényveau est publié chez Albin Michel.