Nationalité : France
Né(e) à : Saintes , 1982
Né(e) à : Saintes , 1982
Biographie :
Né en 1982 en Charente Maritime, François-Xavier Maigre a étudié le journalisme, avant d’intégrer le service religieux du quotidien "La Croix " en 2008, où il suit les questions liées aux Eglises d’Orient et à l’orthodoxie. Ses reportages l’ont amené à plusieurs reprises en Israël et dans les Territoires palestiniens, mais aussi en Serbie, au Kosovo, en Macédoine, en Russie ou en Turquie. Durant dix ans, il a été journaliste à "La Croix", puis rédacteur en chef pour "Panorama", avant de devenir rédacteur en chef du "Pèlerin" en 2018.
Passionné par les chemins de pèlerinage, il a rallié en 2006 Saint-Jacques et Compostelle et Fatima à vélo depuis Paris, en partenariat avec le magazine de spiritualité "Prier" où il fut chroniqueur. Au cours de l’été 2011, c’est avec sa femme et ses deux enfants qu’il a décidé de partir, à pied, avec un âne, jusqu’au Mont Saint-Michel. Pendant plus d’un mois, la famille a vécu de l’hospitalité, sur la trace des pèlerins du Moyen-Âge.
Ses poèmes, souvent liés au voyage ou à l’enfance, ont été publiés dans plusieurs revues.
+ Voir plusNé en 1982 en Charente Maritime, François-Xavier Maigre a étudié le journalisme, avant d’intégrer le service religieux du quotidien "La Croix " en 2008, où il suit les questions liées aux Eglises d’Orient et à l’orthodoxie. Ses reportages l’ont amené à plusieurs reprises en Israël et dans les Territoires palestiniens, mais aussi en Serbie, au Kosovo, en Macédoine, en Russie ou en Turquie. Durant dix ans, il a été journaliste à "La Croix", puis rédacteur en chef pour "Panorama", avant de devenir rédacteur en chef du "Pèlerin" en 2018.
Passionné par les chemins de pèlerinage, il a rallié en 2006 Saint-Jacques et Compostelle et Fatima à vélo depuis Paris, en partenariat avec le magazine de spiritualité "Prier" où il fut chroniqueur. Au cours de l’été 2011, c’est avec sa femme et ses deux enfants qu’il a décidé de partir, à pied, avec un âne, jusqu’au Mont Saint-Michel. Pendant plus d’un mois, la famille a vécu de l’hospitalité, sur la trace des pèlerins du Moyen-Âge.
Ses poèmes, souvent liés au voyage ou à l’enfance, ont été publiés dans plusieurs revues.
Source : http://www.cheminsdetoiles.com
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François-Xavier Maigre lit des poèmes extraits de son recueil "Trois foulées plus bas", paru ne 2019.
Citations et extraits (30)
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Le vent me dit
que tu portes souffle
Le vent me souffle
que tu portes vie.
que tu portes souffle
Le vent me souffle
que tu portes vie.
A flanc de berge ou contre toi
légère est la brume
qui soigne nos silences
Nous n'avons pas fini
de nous connaitre
et de lancer nos vies
Loin devant
loin devant
Comme des galets ronds
dans l'eau verte du soir.
légère est la brume
qui soigne nos silences
Nous n'avons pas fini
de nous connaitre
et de lancer nos vies
Loin devant
loin devant
Comme des galets ronds
dans l'eau verte du soir.
Retour de reportage
Hier encore,
j'écoutais cette fille de Syrie
ne sachant ni lire ni compter
mais apte à contrefaire
de ses lèvres menues
le fuselage sourd
qui éventra sa chambre
J'ai voulu suivre son père
entre les bâches et les cartons
nous avons erré autour du camp
comme deux bêtes
puis nous nous sommes assis
sans dire un mot
près de l'azur accusateur
Mes enfants je suis de retour
quelle heure peut-il être
j'abandonne besace et poussière
sur la pointe des pieds
pour ne pas vous réveiller,
et le silence de la nuit parisienne
m'est insupportable.
(Revue Arpa)
Hier encore,
j'écoutais cette fille de Syrie
ne sachant ni lire ni compter
mais apte à contrefaire
de ses lèvres menues
le fuselage sourd
qui éventra sa chambre
J'ai voulu suivre son père
entre les bâches et les cartons
nous avons erré autour du camp
comme deux bêtes
puis nous nous sommes assis
sans dire un mot
près de l'azur accusateur
Mes enfants je suis de retour
quelle heure peut-il être
j'abandonne besace et poussière
sur la pointe des pieds
pour ne pas vous réveiller,
et le silence de la nuit parisienne
m'est insupportable.
(Revue Arpa)
Chêne blanc,
Toi, l'être le plus lucide
qu'il m'a été donné
de connaître
Bloc de solitude
où remonte la source
Se taire
et demeurer
C'était cela, vivre.
Toi, l'être le plus lucide
qu'il m'a été donné
de connaître
Bloc de solitude
où remonte la source
Se taire
et demeurer
C'était cela, vivre.
Les lignes de ta main ( extrait)
A flanc de berge ou contre toi
légère est la brume
qui soigne nos silences
Nous n'avons pas fini
de nous connaître
et de lancer nos vies
Loin devant
loin devant
Comme des galets ronds
dans l'eau verte du soir.
A flanc de berge ou contre toi
légère est la brume
qui soigne nos silences
Nous n'avons pas fini
de nous connaître
et de lancer nos vies
Loin devant
loin devant
Comme des galets ronds
dans l'eau verte du soir.
Prière pour un loup
Le froid s'accroche aux persiennes
la lune inonde ma tanière
loup, j ai beau avoir vieilli
et ne plus croire en tes sortilèges
j'ai beau savoir que nos forêts
ne voient plus ton pelage argenté
briller sous les étoiles
à l'heure où faiblit l'opaline
il est doux de rêver
que tu rôdes encore
dans l'enfance de mes nuits.
Le froid s'accroche aux persiennes
la lune inonde ma tanière
loup, j ai beau avoir vieilli
et ne plus croire en tes sortilèges
j'ai beau savoir que nos forêts
ne voient plus ton pelage argenté
briller sous les étoiles
à l'heure où faiblit l'opaline
il est doux de rêver
que tu rôdes encore
dans l'enfance de mes nuits.
Je voyage léger
nu au-dedans
dépouillé au plus intime
avec rien - et moins encore -
oh ! J'avance
cela m'est suffisant
nu au-dedans
dépouillé au plus intime
avec rien - et moins encore -
oh ! J'avance
cela m'est suffisant
On se cramponne
à tout ce qui scintille
à cette part d'enfance
gravée au revers des ombres
Et à tout ce que la nuit
porte de nous-mêmes.
à tout ce qui scintille
à cette part d'enfance
gravée au revers des ombres
Et à tout ce que la nuit
porte de nous-mêmes.
Le vent, les klaxons
la procession des souffles rauques
Une bourrasque me harponne avec fureur
ici commence
la langue noire des solstices.
la procession des souffles rauques
Une bourrasque me harponne avec fureur
ici commence
la langue noire des solstices.
Premier soleil de juin
à cru sur nos rétines
Et l'odeur des pelouses
pour me perdre à ton bras
Au pluriel, à la chance
à nos ombres fertiles
Il est beau
d'être aveugle
lorsque c'est avec toi.
à cru sur nos rétines
Et l'odeur des pelouses
pour me perdre à ton bras
Au pluriel, à la chance
à nos ombres fertiles
Il est beau
d'être aveugle
lorsque c'est avec toi.
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