Françoise-Marie Santucci

Club N°55 : BD non sélectionnée

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biopic d'un grand révolutionnaire africain, intègre parmi les intègres.



Le Burkina Faso aurait pu devenir un exemple de développement à suivre pour toute l'Afrique.



Malheureusement le colonialisme aura toujours ses hommes de main pour éliminer les progressistes et les révolutionnaires.



BD de facture classique qui vaut surtout par son sujet.



Jacques

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J'ai aimé cette BD qui m'a permis de découvrir cet homme d'état africain dont je ne connaissais que le nom.



Sujet intéressant, d'un homme révolutionnaire qui a marqué son pays, ancienne colonie française, La Haute Volta aujourd'hui Burkina Faso.



Homme en avance sur son temps, qui a voulu transformer son pays, en état moderne, soucieux de la place des femmes dans la société, de la protection de l'environnement, de l'égalité des droits...



J'ai plus aimé l'histoire que le dessin en lui même.



Sophie

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"Première superstar populaire", Marilyn Monroe a inventé son personnage de blonde sexy à la voix sensuelle, de mystérieuse beauté fatale, pour effacer les différents traumatismes de l'époque où elle était Norma Jeane, celle qui "voulait tant être aimée".

Monroerama, énième ouvrage sur Marilyn, vient de sortir à l'occasion du cinquantenaire de sa mort en 1962 (une mort sur laquelle planent encore beaucoup d'ombres: suicide ou meurtre?) et nous rappelle son parcours chaotique avant de devenir icône puis sa fulgurante ascension de mythe encore adulé de nos jours. Cette biographie présentée par Françoise-Marie Santucci (rédactrice en chef de Next) et Elisabeth Dumas-Franck (journaliste à New-York et Paris) est originale car ses différents éléments s'assemblent comme les pièces d'un puzzle pour dresser un beau portrait de femme glamour, fragile, aux nombreux maris ou amants, "chérie des gazettes", actrice et chanteuse de jazz talentueuse. Différents textes et témoignages ont été recueillis par les deux co-auteurs auprès d'écrivains (Marie Darieussecq, Maylis de Kerangal..) , son professeur de chant, des photographes, une galériste, des journalistes..

J'ai été sidérée de trouver plusieurs cartographies (indiquant par ex l'hopital où elle est née, les endroits où elle a vécu..) pour fans en quête de pèlerinage.

J'ai apprécié sa filmographie (de Certains l'aiment chaud, à Niagara ou Certains préfèrent les blondes..).

J'ai aimé apprendre certains détails comme sa tentative de psychanalyse ou sa rencontre avec Sartre ou même les auteurs qu'elle lisait (de Colette à Proust).

Bref vous saurez tout, tout, tout sur ...Marilyn, même ses dix nuances de blond avec mèches symboliques à l'appui...

Emaillé de multiples citations et photos, cet ouvrage fort complet convient à tous les amoureux nostalgiques de cette "femme-enfant" hors normes.

A signaler l'ouvrage Kate Moss du même genre de Françoise Marie Santucci.

Léa-Thomas est une écolière de neuf ans, moquée à l’école pour son « prénom de garçon ». Ses parents décident qu’elle est assez grande pour qu’ils lui expliquent l’histoire de son prénom et l’hommage à Thomas Sankara. Thomas Sankara a été le Président du Burkina Faso, dans les années 1980. D’ailleurs, le pays s’appelait à l’époque Haute Volta, Sankara a changé son nom qu’on peut traduire par « patrie des personnes intègres ». Thomas Sankara a marqué l’histoire de son pays. Il était en avance sur son temps sur de nombreuses thématiques. Il a mis fin aux mariages forcés des jeunes filles, a interdit l’excision et a œuvré pour l’interdiction de la polygamie et de la prostitution. Il a aussi mené de grandes actions pour redresser l’économie de son pays et inculquer des valeurs fortes à son peuple comme celle du travail. Mais Thomas Sankara était aussi très dur, intransigeant et ses idées avant-gardistes ont finalement eu raison de lui.



J’ai trouvé ce roman graphique passionnant. J’ai aimé la manière dont les auteurs nous parlent de sa vie, à travers différents récits, anecdotes et fragments de sa riche et courte vie. Thomas Sankara est un personnage historique inspirant, il a fait beaucoup pour le Burkina Faso en quelques années seulement. Il fallait un sacré culot et de la verve pour y parvenir, cela ne peut que forcer au respect. De Thomas Sankara, je ne connaissais que le nom. Maintenant, j’ai une idée claire de la personne qu’il était. Enfin, j’ai aimé les illustrations, les personnages, le choix des couleurs. Ce roman graphique est une très belle découverte que je recommande les yeux fermés !
Lien : http://romansurcanape.fr/tho..

Un crève-cœur.

Il n’y aucun mot pour décrire l’atrocité de ce qu’a vécu M. Laurent. Son témoignage est révoltant et désarmant. Chaque mot est un coup de poing. On referme le livre les larmes aux yeux et la gorge serrée.

"Reviens Lilas", ou comment remuer ciel et mère.

Bouleversant.

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!



Quel témoignage nous livre Magali Laurent dans ce récit bouleversant, c’est le cœur d’une femme, d’une mère qui se livre sur la disparition de sa petite fille Lila de trois qui a été enlevé par son père. La mère et le père de Lila venaient de se séparer quand le père demande d’aller passer des vacances avec sa fille dans sa famille. Mais au contraire, Magali Laurent va apprendre que le père a amené la petite en Syrie, il revendique qu’il l’a amené avec lui pour la sauver de l’enfer, lui démontre au fil des rendez-vous virtuels avec son embrigadement pour le djihad.

Au départ, elle communique régulièrement avec lui et sa fille, elle remarque que la petite l’appelle de son prénom et non plus du qualificatif de maman. À l’été 2016, elle ne parle plus en français, donc le père doit traduire les discussions entre la mère et l’enfant, petit à petit les communications se distancent jusqu’en janvier 2017 où Magali et le père ont eu leur dernière discussion virtuelle.

Le témoignage de cette mère sur le kidnapping de sa petite fille de 3 ans, et très percutant. Pendant cinq années, Magali vit avec l’espoir de retrouver Lila et de la ramener en France auprès d’elle. Pendant toutes ces années, elle a cherché à savoir, à comprendre, et à retrouver sa fille, son enfant.

Magali Laurent a continué à vivre sa vie tout en gardant en mémoire près d’elle sa fille Lila dans son cœur, ses souvenirs, ses moments d’échanges et ses photos de la petite afin qu’elle soit à sa place au cœur de sa vie et de celle de sa famille actuelle.

C’est une lecture émouvante qui dépeint la réalité de bien des femmes qui divorcent, on peut se poser la question, quelles sont les raisons valables de douter des intentions d’un ex-conjoint lors de sa demande de visite à ses enfants ? Quelle place doit-on laisser à l’autre parent dans la vie de l’enfant quand on sent que celui-ci est en train de changer ou à des difficultés avec la séparation ou le divorce ?

Ce récit m’a touché droit au cœur, j’ai bien ressenti toute l’honnêteté du témoignage de Magali Laurent et je ne peux imaginer toute la douleur qu’elle vit, mais je lui témoigne beaucoup d’empathie.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

(LX971) - Le parti-pris de nous conter par bribes la vie de Thomas Sankara m'a pas mal gêné dans ce qui s'annonce pourtant comme une biographie en bande-dessinée. C'est du moins l'idée véhiculée par la couverture et le titre de l'album. Mais les auteurs ont choisi ici de passer d'abord par l'histoire d'une famille et de la petite Léa-Thomas qui se découvre une passion soudaine pour cette figure révolutionnaire, à travers son histoire familiale. Ce récit au présent m'a paru assez artificiel et peu convaincant, reléguant la vie et l'oeuvre de Thomas Sankara au second plan. Retracer le combat du chef d'Etat burkinabé en rendant hommage à son combat politique révolutionnaire aurait à mon sens mérité d'être beaucoup plus central dans le récit. Dommage...

Voilà une histoire très triste qui arrive de temps à autre. Anis, le père de Lila, S'est radicalisé et, sous couvert d'emmener Lila chez ses parents en Tunisie, il arraché la fillette de trois ans et demi à sa mère et l'emmène en Syrie. Très vite, Magali perd le contact avec sa fille (au début Anis l'appelaient visio sue Skype).

Comment se reconstruire quand on ignore où est son enfant et quel a été son destin? Je n ai pas d'enfant mais cette question me glace. J'espère que Lila seta retrouvée un jour même si elle a sans doute vécu des choses terribles. Mais au moins elle découvrirait tout l'amour de sa mère.

Je n'ai pas les mots.



Le combat d'une mère pour retrouver sa petite fille qu'elle aime tant. On partage, le temps de quelques pages, sa douleur, sa tristesse, ses craintes. On a l'impression de vivre ce cauchemar à ses côtés. Au-delà de ça, ce que j'ai beaucoup aimé dans ce récit est la force et la reconstruction de Magali Laurent. Cela m'a beaucoup inspirée. Ça donne de l'espoir.



Ce récit est à lire. Pour ne pas vivre sans savoir. Pour y être "préparé(e)" et savoir comment agir. Tout simplement, il faut continuer à faire vivre cette histoire pour un jour, peut-être, revoir Lila aux côtés de sa maman.

Tous les 3, 4 ans, quand le temps devient morose, je plonge dans la biographie de Kate Moss par Françoise-Marie Santucci.

Kate Moss, icône absolue d’une génération, star parmi les stars top modèles avec son attitude rock, son mutisme légendaire et son regard impavide, reste un mystère insondable que beaucoup ont tenté de percer, sans jamais y arriver : « (...) plus ils me rendent visible, plus je deviens invisible », dit-elle dans l’avant-propos de son Kate Moss book.

Dans la biographie extrêmement bien documentée de Santucci, l’auteure replace la carrière de Kate Moss dans le contexte politique et culturel des décennies qu’elle a traversées, des eighties jusqu’aux premières années 2000, ce qui rend l’ouvrage beaucoup plus intéressant. L’évolution de la mode et de nombreux courants musicaux y sont décryptés, jetant un nouveau regard sur cette icône rock à l’aura particulière, sans jamais dévoiler entièrement ce caméléon qui, adolescente, répliquait à sa mère : « Pourquoi, bordel, je ne pourrais pas m’amuser tout le temps ? »

Et nous y voilà, justement. Pourquoi, bordel, ne pourrions-nous pas nous amuser tout le temps ? En ces temps difficiles, nous avons certainement besoin d’un peu de légèreté et de joie de vivre.

Cette biographie m’a toujours aidée à relativiser et à lâcher prise face à certaines contraintes. Car il ressort surtout de ces écrits que, parfois, la vie tient à être là au bon moment et à profiter des opportunités qui nous sont données. Et en attendant, on apprend à vivre sa vie comme une rock star, c’est-à-dire en restant fidèle à soi-même, contre vents et marées. 📚💋

Un terrible témoignage !

À travers ce récit, Magali nous livre sa détresse de maman, depuis que le père (l’homme qu’elle a aimé) a emmené leur fille Lila quand il est parti faire le djihad, en Syrie du jour au lendemain. Magali nous parle en toute sincérité de ses doutes, de ses souffrances, mais aussi de la culpabilité de ne pas avoir vu ou voulu voir, d’avoir été manipulée, des interrogations qui la rongent. Avec une force exceptionnelle, elle nous livre son calvaire et celui qu’elle imagine de la vie actuelle de Lila qui un jour je l’espère pourra découvrir ce message d’amour, et retrouver sa maman enfin ...

Une fois de plus un récit révoltant mais nécessaire !!
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La petite Lila n’a que 3 ans et demi lorsque son père, profitant de son tour de garde, l’emmène en Syrie pour rejoindre Daech. La vie de Magali bascule dès lors dans une horreur compréhensible.



Si dans un premier temps et selon le bon vouloir de son ex-mari, elle a de rares contacts par Skype avec Lila, ceux-ci se font de plus en plus espacés jusqu’à cesser complètement. La dernière fois que Magali a pu s'entretenir avec sa fille, cette dernière ne parlait plus français, était voilée et s'appelait Fatima.



Magali nous livre son histoire bouleversante en toute honnêteté. Aurait-elle dû déceler les signes de radicalisation de son ex-époux ? A-t-elle eu raison de vouloir, malgré le divorce, laisser cet homme garder une place dans la vie de son enfant ?



A ses questionnements quant à sa culpabilité, s’ajoutent bien entendu la douleur et le désespoir. Et Magali a beau être bien entourée, personne ne peut comprendre ce qu’elle vit ni malheureusement l’aider à retrouver son enfant dans ce pays ravagé par la guerre.



A l’heure où Magali Laurent écrit ce livre, elle n’a pas retrouvé sa fille et ne sait pas si elle est encore en vie.



Partageons ce livre, faisons-le tourner sur les réseaux sociaux, sur les blogs, sur les divers sites littéraires, partout ! Car, comme le dit Magali à la fin de l’ouvrage :

« Et puis, qui sait, si par bonheur la mort l’a épargnée, elle tombait dessus ? »



C’est le moins que l’on puisse faire pour aider, un tant soit peu…



#NetGalleyFrance #Grasset #ReviensLila

Tout ce que vous voulez savoir sur Marilyn, que vous le découvriez ou que vous le relisiez pour la énième fois, se trouve dans ce drôle de livre, dont les chapitres abordent l’un après l’autre et dans des formes très variées, les multiples facettes de ce «monstre sacré» malgré elle.
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En entrecroisant témoignages et reportages, en rappelant les sauvageries subies par les Tutsi (décapitations, mutilations, viols et autres barbaries sans nom, les auteurs brossent un tableau sans concession de ces luttes sans merci.
Lien : https://www.bdzoom.com/18893..

Amatrice de parfums et de vins, Françoise-Marie Santucci a presque tout tenté pour retrouver les plaisirs olfactifs et ne plus ressentir ce manque cruel.
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Ce témoignage est une triste réalité !

Magali a eu une fille avec un homme dont son histoire était merveilleuse au début et c’est vite transformé en un désastre !

Anis, le père de la fille, a le droit à une semaine de garde, il l’emmène en vacances et elle la reverra plus jamais.

A travers ces pages, on s’approprie la douleur et la tristesse de l’autrice qui est bouleversante.

Comment vivre avec un enfant dont son destin n’est plus entre nos mains ?

Comment se remettre de cette épreuve et d’éprouver à nouveau de la joie et de l’amour ?

Malheureusement, cette histoire se répète de nombreuses fois !

Quel poignant témoignage que celui de Magali qui nous raconte sa douleur d'avoir perdu sa fille, Lila, qui lui a été arrachée par son ex-mari Anis.



Sous couvert d'emmener leur fille en Tuinisie lors de son tour de vacances à lui, c'est finalement en Syrie que celui-ci l'emmène, car il a décidé de faire le djihad. Et hors de question pour lui de laisser sa fille avec des mécréants...



Lila n'a que 3 ans 1/2 quand elle est arrachée à sa mère. Et malheureusement, Magali ne peut rien faire pour récupérer sa fille. Si au départ Anis se connectait sur Skype et montrait Lila à sa mère, les appels se font de plus en plus rares et bientôt Lila ne parle plus que l'arabe et son prénom n'est plus Lila mais Fatima.... Pire encore, elle appelle sa mère Magali et non plus Maman...



Ce livre est un SOS, Magali espère sa fille encore vivante, mais elle ne le sait pas puisqu'elle est désormais sans nouvelle et elle espère qu'un jour elle la reverra...



C'est terrible de se mettre à la place de cette Maman, de s'imaginer loin de son enfants. Enfant qui est dans un pays qui est bombardé, en proie à des personnes qui prônent des pensées extremistes... Un témoignage poignant et l'envie profonde que Lila soit un jour prochain rendue à sa mère, même si on imagine sans peine les séquelles auxquelles elles devront faire face...

A travers ce récit, Magali nous livre sa détresse de maman depuis que le père (l'homme qu'elle a aimé) a emmené leur fille Lila. Il est, en effet, parti faire le djihad en Syrie du jour au lendemain. Il revendique qu'il l'a emmené avec lui pour la sauver de l'enfer. Une fois en Syrie, il lui démontre virtuellement son embrigadement pour le djihad. Au départ, elle arive encore à communiquer avec sa fille. Puis, peu à peu,d e changement s'opère. Lila commence à appeler sa maman par son prénom, puis finit par ne plus parler français.

Ce témoignage est un crève-coeur. Il n' a aucun mot pour décire l'atrocité que vit cette maman. On referme le livre avec les larmes aux yeux. Ce roman m'a touché au plus profond de mon âme. Témoignage révoltant mais nécessaire.

Je vous parle de l’histoire touchante et malheureusement entendue beaucoup trop souvent d’une enfant enlevée par un de ses parents.

Celle-ci est le combat d’une mère pour récupérer son enfant chéri. Les doutes, les craintes, les angoisses. Chaque maman ou chaque papa imagine à la perfection quelle déchirure du cœur se produit rien que quand on s’imagine ne plus voir son enfant. Alors dans quel état est-on quand cela arrive réellement. On ne mange plus, on ne dort plus. On a l’impression de vivre dans un cauchemar qui n’en fini pas. Se retrouver face au manque d’engagement des autorités qui nous pousse encore plus dans l’abîme qu’est devenue notre vie. Tout ça parce qu’à un moment on a aimé une personne qui nous enlève la personne la plus précieuse au monde. Un combat de tout les jours ou nous n’avons pas le luxe de se laisser aller ou simplement baisser les bras. Ce roman m’a fait touchée au plus profond de mon âme. Un livre qui reste gravé en son fort intérieur.



Vous l’aurez deviné, je vous le conseille fortement pour ne pas vivre sans savoir.

En ce moment ma préférence va vers les livres policiers. Le résumé de celui-ci m’a intrigué et il a vite atterri dans ma pile à lire pour combler ma curiosité !



Le roman commence doucement, mais c’est souvent le cas dans les romans policiers. Avec celui-ci on apprend assez vite qu’une sombre histoire de vengeance est au cœur de l’intrigue, même si on en sait pas de quoi il retourne. Ce qui en soit n’est pas gênant c’est souvent le cas dans les livres policiers où l’auteur aime jouer avec les nerfs du lecteur. Ce qui l’est plus, gênant, c’est que tout ça se perd dans une exploration du monde de l’immobilier de Los Angeles.

L’autrice ne nous épargne rien : les trajets en voiture en citant toutes les autoroutes empruntées, la descriptions des rues, des quartiers, des maisons… La moitié du temps il m’a semblait lire un catalogue sur la ville de Los Angeles. Ce qui en soit peut-être intéressant, mais du coup l’intrigue passe en second plan et on en perd presque notre intérêt. Puis il est difficile de s’attacher à des personnages quand on en sait plus sur la ville qu’ils habitent que sur eux-mêmes.

Bon d’accord, j’exagère un peu. On découvre petit à petit la vie d’Amy et pourquoi elle est à Los Angeles aujourd’hui. Mais je n’ai pas réussi à m’attacher à elle. Je n’ai réussi à voir en elle qu’une gamine trop gâtée qui n’en fait qu’à sa tête. Alors que je ne pense pas que ce soit l’image que voulait en donner FM Santucci.

C’est dommage, l’idée de départ était bien, mais je pense que je suis totalement passée à côté.
Lien : https://mutietseslivres.com/..

3 septembre 2017, Manhattan Beach à Los Angeles: le récit s'ouvre sur Amy et sa soif de vengeance qui transparait au bout de trois pages: "tuer François". L'histoire est lancée car lecteur veut dès lors savoir qui est ce fameux François, et pourquoi la jeune femme désir ardemment la mort de ce dernier.



Mais qu'à cela ne tienne, on retourne trois semaines plus tôt, août 2017, histoire de trouver et placer toutes les pièces du puzzle.

Néanmoins, même si la vengeance d'Amy semble être le fil conducteur de ce récit, tout ne tourne pas autour non plus, et heureusement. de fait, on découvre l'univers de l'immobilier de luxe et de ses travers. On plonge également dans le monde de la réalité virtuelle car la talentueuse Amy est quand même sur le point d'inventer un appareil capable de révolutionner notre quotidien car son invention nous permettrait, par exemple, de visiter un appartement sans avoir à se déplacer, et pourtant, c'est comme si on s'y trouvait. Enfin, il y a aussi l'amour qui va unir Amy et l'incandescente Roberta.



Au final, ce livre a fini par beaucoup me plaire, même si ce n'était pas gagné d'avance. le style est très simple et peu fouillé, mais vous passerez tout de même un bon moment lecture.
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