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Critiques de Françoise-Sylvie Pauly (50)
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Marie-Antoinette, Sweet Lolita

Un album tout en délicatesse qui rend un hommage tout en finesse à Marie-Antoinette.



Les textes sobres et emprunts de mélancolie s'immiscent au beau milieu de "figures de mode", de coiffures mondaines, de délicates dentelles, de froufrous...

Marie-Antoinette aurait elle pu être l'égérie du style Sweet Lolita ? Sans doute...En tout cas, cet album tout habillé de tons pastels nous invite fortement à le croire.



marie-antoinette sweet lolita est un très bel ouvrage. On ne l'ouvrira pas pour compléter ses connaissances historiques mais plutôt pour y retrouver l' atmosphère frivole, légèrement corrompue, à la fois douce et rigoureuse des premières années de l'Autrichienne à Versailles qui peu à peu, se teintera d'incertitude, de peine et de chimères...
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Elizabeth Bàthory

Elizabeth Bathory était une comtesse hongroise qui a vécu au XVI-XVIIème siècle. Elle est restée célèbre dans l'histoire car elle a été accusée d'avoir torturé et assassiné de nombreuses jeunes filles. Selon la légende, elle se baignait dans leur sang afin de conserver sa jeunesse et sa beauté.



D'Elizabeth Bathory, je ne connaissais pas grand chose, si ce n'est que j'avais vu le film La Comtesse, sorti en 2010 avec Julie Delpy. Le sujet en lui-même est fortement dérangeant : c'est ce que j'avais ressenti en visionnant le film et surtout à la lecture de cette bande dessinée. Si certaines planches sont de toute beauté (je pense notamment à celles sur deux pages avec un cavalier ou un château perdus dans l'immensité de paysages hivernaux), d'autres m'ont paru carrément abominables, crues et terrifiantes (scènes d'emprisonnement et de torture de jeunes filles). D'ailleurs, cette bande dessinée n'est pas à mettre entre toutes les mains. Je pense que c'était le but de Pascal CROCI de choquer son lecteur mais j'avoue n'avoir pas saisi le sens. Je n'ai absolument pas accrocher à toute cette débauche de violence.



Néanmoins, je compte poursuivre la découverte de l'oeuvre de Pascal CROCI en lisant Dracula et Gloriande de Thémines.

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Lady Tara Cornwall

Depuis que j'ai vu Crimson Peak de Guillermo Del Toro au cinéma, j'ai eu envie de prolonger le plaisir en découvrant d'autres histoires dans la même mouvance, à savoir les romans gothiques. Rien qu'à la lecture du synopsis, c'est plutôt bien parti!



Nous sommes au début du XVIème siècle, en Ecosse, dans le domaine de Lord Cornwall. Ce dernier a adopté les jumeaux Tara et Hugo, après la mort de leur mère. Des années plus tard, Lord Cornwall décide d'épouser Tara qui se refuse à lui et qui projette de s'enfuir avec son cousin Roman. Ce dernier sera retrouvé assassiné avec le poignard de Tara, planté dans le coeur...



J'ai beaucoup apprécié cette bande dessinée aux accents très shakespeariens : elle m'a parfois fait penser à Macbeth que je viens de terminer. Le scénario est assez bien pensé et nous réserve quelques surprises. Si j'ai globalement bien aimé les personnages, j'ai eu beaucoup plus de mal à cerner celui de Lord Cornwall, plutôt trouble.



Quant aux dessins, je les ai trouvé plutôt agréables : j'ai particulièrement aimé les décors et les élements architecturaux. La seule chose que j'aurais à reprocher et qui m'a un peu gêné à la lecture, est la trop grande ressemblance des visages des personnages. Beaucoup ont une figure émaciée et des yeux semblables : je peux comprendre que les jumeaux se ressemblent, rien d'anormal à cela ; néanmoins, Mary et Roman n'ont pas été faciles à dissocier au début.



Bref, hormis ces quelques écueils, j'ai beaucoup apprécié cette bande dessinée et compte maintenant poursuivre la découverte des autres oeuvres de Pascal CROCI en me lançant dans Adolphe et Elizabeth Bathory.





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Elizabeth Bàthory

Après avoir lu les deux albums consacrés, respectivement, à Vlad Tepes et à Dracula, la seule chose que je trouve à dire sur celui-ci est que j'en sors très déçue.



Pascal Croci a utilisé les mêmes techniques que dans Dracula, allant jusqu'à faire intervenir le personnage narrateur de Bram Stoker - Jonathan Harker. Or, ici, ça ne prend pas , ça ne marche pas. Rien à faire.



Autant, pour les deux autres, la différence était claire entre le mythe et le personnage historique, alors qu'ici Croci semble vouloir slalomer entre les deux, ne s'arrêtant jamais ni sur l'un ni sur l'autre.

Et pourquoi ? Pour mieux créer la surprise avec les scènes de pornographie macabre ? Un effet sensationnaliste raté. Du moins en ce qui me concerne.



La Comtesse Erzsébet Bathory a pourtant bien existé, au grand dam des Hongrois... La suite logique veut bien sûr que sa cruauté et son sadisme en ont fait un mythe, célèbre jusque dans le monde littéraire aujourd'hui. Alors, rajoutez à cela la vie sexuelle débridée et "mouvementée" de cette dame, et là, pour le coup : bingo ! Les écrivains n'avaient plus qu'à broder de jolis mots pour nous faire frissonner à la lueur de nos lampes.



Malheureusement, dans son album, Pascal Croci ne parvient à rendre hommage ni au personnage historique, ni au roman.

Quel dommage !

Cette pauvre femme, toute diabolique et condamnable soit-elle pour toutes les raisons citées - et encore plus pour celles que je n'ai pas citées ! - méritait bien mieux. Surtout lorsqu'on considère la façon dont son homologue masculin fait vendre et nourrit l'imaginaire vampiresque aujourd'hui encore.



Ah,... Serai-ce que ces messieurs ne savent vraiment pas s'y prendre avec les dames ?
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Dracula : Le mythe raconté par Bram Stocker

Illustrer le mythe de Dracula écrit par Bram Stoker, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est un défi de taille !



Une fois de plus le graphisme naturellement gothique de Pascal Croci va comme un gant avec l'histoire qu'il raconte.



Le choix de ne jamais représenter le Comte pour ajouter au mystère est judicieux. On peut même dire que beaucoup de vignettes sont très "scéniques", on se croirait vraiment dans un film avec une caméra qui cherche à nous rendre paranoïaque. (pas étonnant de lire dans les annexes qu'il s'est beaucoup inspiré des films de vampires!!).

L'essentiel y est : l'atmosphère inquiétante, la correspondance de Jonathan et Mina et la rencontre avec le Docteur Van Helsing.

Toutefois, j'ai été un peu déçue par l'épisode du rasage dans la glace.



Par contre, le reproche que je ferai est qu'il n'est pas toujours évident de savoir qui est le narrateur de chaque partie et l'épisode de l'hypnose est lui aussi un peu "flou".
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Dracula : Le prince valaque Vlad Tepes

Dracula : Le prince valaque Vlad Tepes est le 3ème album de Pascal Croci que je lis.



J'ai retrouvé avec un vrai plaisir ses graphismes gothiques et ses ombres qui glacent le sang. Le tout dans sur fond de biographie (plus ou moins fictive) de Vlad III ou Tepes, plus connu sous le nom de Dracula.



Ici, la "plume" de Croci sert particulièrement bien l'histoire de ce personnage macabre ; aussi appelé "L'Empaleur" (c'est la signification de "tepes" en roumain) en Roumanie et devenu pour certains, une figure de nationalisme.



Le texte autant que les illustrations permettent de cerner au plus près cet homme sadique et pervers qu'était ce prince roumain.



Un autre aspect (qui n'est pas négligeable!) est que le dessinateur rend un bel hommage aux mythes fondateurs de la littérature sur les vampires.



Je n'en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de découvrir !



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À la recherche de Dracula : Carnet de voyag..

En cherchant de quoi lire pour m’occuper, mes yeux sont tombés sur cet ouvrage, publié au format dit « à l’italienne » et j’ai eu envie de me replonger dans ce livre graphique qui m’avait fait de l’oeil en bouquinerie, il y a longtemps.



Cela faisait 8 ans que je l’avais lu et mes souvenirs étant réduit à néant, le moment était idéal pour se replonger dans du vampire comme je l’aime.



La première fois que l’on prend cette bédé graphique dans les mains, on ne peut s’empêcher de la feuilleter, de l’admirer, de piocher des images de-ci de-là. C’est un très bel ouvrage et des années après, la magie opère toujours.



L’auteure s’affranchi ici de l’histoire conventionnelle telle que nous la connaissons dans le roman de Bram Stoker, même si elle reprend tous les personnages connus (hormis Arthur). Elle développe une toute autre aventure, nous la présentant sous la forme du récit de Jonathan Harker qui nous conte son voyage jusqu’au château de Dracula.



Oubliez le roman de Stoker et voyez celui-ci comme un récit de voyage fait par Jonathan et donné ensuite à Bram Stoker.



Il y a là, dans son carnet, la matière pour faire un livre sur les vampires, même si jamais le mot n’est prononcé. L’atmosphère fantastique est présente, le mystère aussi et si nous ne connaissions pas l’existence des suceurs de sang, nous serions perplexes, comme ce pauvre Jonathan.



Agrémentant son carnet de croquis, de recettes de cuisine, de cartes géographique qui nous montre le voyage, la topographie des lieux, le tout dans des tons sépias ou gris, donnent, à ce livre, des airs de carnet de voyage où le possesseur aurait ajouté des tas d’annotations.



Vu la manière dont on nous présente ce carnet (une trouvaille du jeune Miles Alastair James effectue un remplacement à la bibliothèque d’Exeter, section archives), on a vraiment l’impression d’être face à ce qui a servi de base pour le roman de Stoker, comme une mise en abyme qui nous prouverait, noir sur blanc, que tout n’est pas sorti de l’imagination de Stoker mais d’une histoire vraie.



Sans jamais parler de vampirisme, l’auteure arrive à nous les faire sentir, à nous les présenter sans que l’on sache jamais si nous sommes bien en présence des vampires (parce que nous les connaissons, nous) ou si nous sommes face à des phénomènes bizarres, étranges, oniriques et que c’est nous qui nous faisons un film.



Sans notre connaissance de l’existence des vampires, nous penserions comme Jonathan être face à des êtres étranges, bizarres, excentriques ou que nous avons bu un coup de trop…



Un beau roman/bédé graphique, qui est du plus bel effet dans une biblio et qui est à réserver aux amateurs de suceurs de sang.



Ma relecture fut un plaisir pour les yeux.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Dracula : Le prince valaque Vlad Tepes

La couverture de cette BD ne me faisait pas très envie, et j'ai un peu hésité à me lancer. Mais dès les premières pages j'ai été sous le charme des dessins, et je me suis laissé bercé par le graphisme plus que par l'histoire elle même.

Je dois avouer en effet, avoir eu un peu de mal à suivre les discourts de chacun, entre le XVème siècle et le XIXème, il n'est pas toujours facile de savoir qui parle.

Malgré cette complexité dans les dialogues, les premières pages sont glaçantes de monstruosités et toute la bestialité du personnage à l'origine du mythe de Dracula y est clairement montrée.

C'est toujours bon de réviser les classiques, et j'ai beaucoup aimé cet exercice.
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Elizabeth Bàthory

La comtesse Élisabeth Báthory, née le 7 août 1560 ; est issue d'une grande famille hongroise. On lui attribue un nombre de meurtres et de tortures exercées dans son château de Cachtice, situé dans l'actuelle Slovaquie. Après la mort de son mari, aidée de quatre complices, la Comtesse aurait pratiqué de nombreux sévices sur des jeunes filles qui lui a valu le nom de « Dame sanglante » des Carpates.



Cette bande dessinée est emballée dans du papier cellophane et pour cause ce n'est pas seulement une BD mais une description détaillée, dans les dessins, d'un château sordide et des obsessions morbides d'une jeune comtesse.

Désignée par l'Histoire comme une tueuse en série, la première, cette Bd nous conte le destin de cette jeune fille déjà troublante, un mariage de convenance, des liaisons tumultueuses et sa peur de vieillir. Elle pense d'ailleurs avoir trouvé la solution pour « guérir » de cette angoisse : pour ne pas vieillir rien de mieux qu'un petit bain de sang frais, le meilleur est celui de jeune vierge (le premier spa de l'histoire !!)

Pascal Croci nous montre des images crues, tortures en tout genre, jeunes filles sanguinolentes pendues par un crochet au dessus de la baignoire … Elle sera découverte notamment à cause de la disparition de tant de jeunes filles, et restera emprisonnée durant 4 ans dans son château, emmurée vivante, jusqu'à sa mort en 1614.



L'album est assez sombre tant par les dessins et couleurs utilisées que par les textes (commentaires, témoignages lors du procès), son apparent détachement par rapport à ce qu'elle fait subir fait froid dans le dos, présentée comme une parente de Dracula ne gâche rien. La comtesse a même servie de déclic à l'auteur de « Carmilla »

Splendide mais pour lecteurs avertis tout de même. (Scènes choquantes)



Un certain nombre de ses ancêtres avaient été des brutes sanguinaires, et dans sa parenté immédiate se trouvaient quelques homosexuels mâles notoires. Un de ses frères était un dépravé pour lequel tout était bon, la plus tendre fillette comme la plus ratatinée des femmes âgées. Une de ses tantes grande dame de la cour de Hongrie défrayait la chronique scandaleuse : lesbienne impénitente, on disait, tribade ” à l'époque, elle était tenue pour responsable de la dépravation de douzaines de petites filles. Et puis, la propre nourrice d'Elizabeth qui deviendra son âme damnée, personnage trouble et inquiétant, pratiquant la magie noire et les sortilèges les plus pervers, eut une influence déterminante sur l'évolution de son esprit.




Lien : http://www.stemilou.over-blo..
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Dracula : Le mythe raconté par Bram Stocker

Après avoir lu le premier tome hier, je fini la lecture ce diptyque dans le Week end. Ici, c'est la version illustré du roman de Bram Stocker, car tous les textes sont issus du roman lui même. Et je trouve l'exercice très réussi.

Evidemment, il n'y a pas tous les détails contenus dans le texte original, mais ces dessins sont très beaux et recrée une ambiance bien particulière.

C'est tout à fait le genre de BD que j'apprécie : je connais déjà l'histoire, donc je n'ai pas besoin de m'attarder sur le texte et je peux profiter pleinement du graphisme, et j'en ai pris plein les yeux.

Et en plus la fin du volume est constitué d'un dossier dans lequel, Pascal Croci explique l'origine de ce projet et comment il a construit sa narration. Tout ce qu'il faut pour satisfaire ma curiosité.

J'adore !!
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Janet Burroughs

Si c’est le nom de l’auteur (Maupassant) qui m’avait attirée dans le choix de la précédente BD, c’est en revanche uniquement le coup de crayon de l’illustrateur qui m’a fait me pencher sur celle-ci. Et très sincèrement, j’en ai pris plein les yeux pendant 104 planches… et j’en redemande ! Je vais très vite me renseigner sur les autres œuvres de Pascal Croci car j’adhère vraiment à ce qu’il fait. En revanche, une nouvelle fois (décidément, je suis difficile en matière de bande-dessinée), le fond m’a déçue. Enfin, c’est plutôt l’alliance du texte et de l’illustration qui n’a pas eu l’effet escompté.

On suit en effet les aventures de Miss Janet Burroughs, une jeune Lady anglaise du XIXe siècle, qui, contre l’avis de tous ses proches, a décidé de faire une excursion au cœur de l’Afrique. Sur le chemin, elle rencontre des paysages magnifiques, des animaux sauvages et surtout des tribus dont les us et coutumes sont complètement étrangers à son quotidien anglais. En voyant la référence à Tarzan dans la quatrième de couverture, je pensais le rencontrer rapidement au milieu des pages et je m’imaginais presque que cette jeune Janet puisse être la fameuse Jane de la légende. Mais non, pas du tout. Le célèbre homme élevé par des singes n’apparaît que dans les toutes dernières pages et il n’apporte absolument rien à « l’intrigue ». En fait, intrigue il n’y a pas. Il s’agit seulement d’un « journal de bord » illustré. Janet y décrit ses rencontres et découvertes de façon assez répétitives et sans grand intérêt, je le regrette.

En outre, si le texte ne me passionnait pas, j’espérais que les illustrations l’accompagnant puissent rattraper les choses… mais celles-ci ne correspondent pas aux mots couchés sur le papier. Certes, Croci nous offrent des images absolument fabuleuses de l’Afrique, mais elles n’ont que peu de rapport avec le journal qu’on lit en parallèle. Ces dessins sont tellement magnifiques qu’ils n’ont besoin de rien d’autres pour vivre et pour nous parler, mais dans ce cas-là, pourquoi avoir choisi de le lier à un texte ? Quelques légendes de-ci de-là auraient amplement suffit, à mon humble avis.

Je n’ai pas trouvé la connexion entre la narration de Janet Burroughs et les images censées l’illustrer… et je le regrette. Malgré tout, je me répète, le travail de Pascal Croci est absolument extraordinaire et je sais avec certitude que je n’oublierai pas son nom de si tôt ! Je vous conseillerais presque de feuilleter cette bande-dessinée et de savourer la beauté des dessins et des couleurs… en laissant complètement de côté le texte autour !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Dracula : Le prince valaque Vlad Tepes

C'était plutôt intéressant de revenir à l'origine de Dracula ou plus précisément au Prince valaque Vlad Tepes qui faisait empaler ses ennemis pour faire fuir les troupes turques qui menaçaient son royaume. Sa cruauté fut si légendaire qu'elle donna lieu à l'inspiration nécessaire à Bram Stoker. Encore fallait-il que cette énième adaptation soit à la hauteur de nos espérances ...



J'ai bien aimé le début de cette histoire mais la suite n'est guère très satisfaisante. Plutôt que d'axer son récit sur les aspects géopolitiques, on entre dans une espèce d'intimité touchant le frère et l'épouse du Prince. Cette direction prise n'a pas franchement eu l'effet escompté car je n'ai pas accroché. Reste que le dessin quasi-hypnotique souligne parfaitement le caractère gothique de l'oeuvre.
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Elizabeth Bàthory

La comtesse hongroise Elizabeth Bathory est réputée être l'une des premières serial killeuses. Pascal Croci décide de revisiter son mythe à travers cette bande-dessinée peu convaincante.



Peu convaincante ? Je m'explique. Si on fait abstraction du côté très cru et dérangeant de certaines illustrations, les graphismes, surtout ceux de paysages, sont réussis, ils sont harmonieux. Mais le scénario est très insuffisant. J'ai eu l'impression d'avoir une bande-dessinée très voyeuriste, pas une histoire construite, réfléchie, renvoyant à une certaine réalité. Il n'y a aucune profondeur et je n'ai pas compris l'intérêt du personnage d'Harker. Une réelle déception.

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Janet Burroughs

Une femme au 19e part en Afrique. Une histoire féministe ou coloniale ? Qu’importe ! Un choc de cultures, des rencontres, des paysages, des personnes.



Un carnet de bord tout en images et en voix off.



Un dessin très inspiré avec un narration subtile… trop, peut-être, et je m’y suis finalement un peu perdu.



Faute à un propos peu inspiré, une vision colonialiste trop datée ou un manque d’action ?



Restent les images, superbes !
Lien : https://www.noid.ch/janet-bu..
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Elizabeth Bàthory

Une vision d'Elizabeth Bathory, comtesse hongroise, s'ennuyant ferme et se distrayant en torturant des jeunes filles et en se livrant à quelque bacchanale de stupre et de fornication.



Dessins explicites et dérangeants. Atmosphère glauque et sordide. Extraits du procés en guise de légendes. Dessins pleines pages (doubles pages, même) d'une grande beauté. La beauté du diable, la fascinante beauté d'Erszebeth Bathory, première vampire.



Pascal Croci le fait à sa manière. Il faut rentrer dans son univers. Il étale les faits. Puis fait preuve de compassion. Il semble nous dire qu'il faut regarder par-delà les apparences. Il ne nous dit pas que la comtesse est innocente, non, évidemment. Il cherche à comprendre, au-delà du procès qui a mené à sa réclusion dans son château gorgé de lamentations extatiques et baigné de douleurs macabres.



J'ai été dérangé, mal à l'aise parfois. Je fais écho à la postface de Françoise-Sylvie Pauly, la compagne de Pascal Croci, qui dit aussi son malaise. Finalement, d'où vient ce malaise? Du dessin ou des faits? Nous sommes tous fascinés par l'insoutenable et insondable cruauté humaine. Pascal Croci a mis cette cruauté en dessin.
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L'Invitée de Dracula

Revenant d'un voyage de neuf jours en Roumanie, j'ai décidé de continuer dans ce sens lorsque j'ai pris des livres à la bibliothèque. L'invitée de Dracula veut expliquer la genèse de Dracula qui est bien sûr une femme. Au début, j'ai cru que c'était Lilith mais cette Karmina a vécu près cinquante ans avant Vlad Tepes. Le roman écrit dans le style de journal (un peu poussiéreux je vous l'accorde) est parsemé de différent personnage dont Jonathan Harker, Van Helsing, Mina Harker et bien sûr Karmina (vers la fin du roman). Je sais que c'est une figure emblématique des vampires et depuis le temps on a étirer la sauce surtout lorsqu'on apprend que Dracula fut populaire lorsque le film Nosferatu sorti en salle pas avant.
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Marie-Antoinette, Sweet Lolita

Étrange album : un texte intéressant dans lequel Marie-Antoinette raconte sa vie à la cour, ses confidentes, ses amours avec Fersen ; des illustrations magnifiques, quoiqu'un peu sinistres parfois (animaux égorgés et poupées décapitées !), mais qui semblent curieusement détachées du texte : on n'a pas l'impression de suivre la même histoire en lisant et en regardant les dessins, bizarre... En feuilletant un autre album du dessinateur (Elisabeth Bathory), j'ai eu l'impression de lire la même histoire car les dessins étaient les mêmes...

Une profusion de dentelles, de tissus, de chapeaux, de robes, de mouches.... voilà un aperçu de ce qu'aurait pu être "ELLE" au 18e siècle ! C'était d'ailleurs bien de l'âge de Marie-Antoinette.

Un bel album pour adultes et adolescentes
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Janet Burroughs

Un magnifique ouvrage, au graphisme impressionnant.

A découvrir absolument !
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Dracula : Le mythe raconté par Bram Stocker

Ce n'est pas un mythe !!!
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Lady Tara Cornwall

Ambiance gothique pour cette histoire comme toujours dans les albums de Pascal Croci, que j'admire, mais pour le coup je trouve que ça colle difficilement à l'histoire. Je n'ai pas trop accroché, pourtant le sujet est très intéressant: jeune orpheline élevé avec son jumeau par la personne qui aurait abusé de leur mère et qui se voit contrainte d'épouser celui-ci, les complots de cours et la jalousie puis se retournement de situation complètement dingue voilà qui était parfait; sauf qu'entre château sombre, personnages à capes au visage émacié et les couleurs adoptées pour ma part ça colle pas trop.

Ce qui est plaisant toutefois dans cet album (et merci Françoise-Sylvie Pauly) c'est les références littéraires qui apparaissent ici et là pour agrémenter le scénario.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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