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Critiques de Frank Leclercq (56)
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Agatha Christie, tome 16 : Cartes sur table..

Quelle ne fut pas ma surprise après avoir réservé Cartes sur table, de voir arriver une bande dessinée librement adaptée du roman d'Agatha Christie ! moi je voulais l'original...

Réécrire Cartes sur table, amputer l'oeuvre de la moitié ( ou du tiers du texte), y faire des coupes franches, mais quelle hérésie ! Quelle drôle d'idée !Quel sacrilège et surtout quel intérèt ?

J'ai failli le rendre sans le lire, mais la curiosité a été plus forte .

Bilan de lecture... Etant donné que je ne me souvenais plus de l'histoire, le suspens, à ma grande surprise a fonctionné. Pas autant qu'avec le roman, mais ça fait le job (un peu...).

Au niveau des dessins, le personnage de Poirot est bien rendu : crane en forme d'oeuf, bien rondouillet, moustaches qui rebiquent, tout y est .

Par contre Mrs Oliver , je ne m'imaginais pas comme ça, trop jeune, trop glamour, son visage change selon les vignettes, et parfois, il est taillé à la (même) serpe que les visages virils masculins, on dirait un travelo. Ça ne cadre pas avec l'ambiance bristish d'Agatha Christie. Monsieur Battle, le major Despard ont parfois les mêmes traits, seuls les grains de beauté , la couleur des cheveux les différencient... L'illustrateur fait un peu toujours pareil, même ossature, seuls les détails changent... Mais bon, on va pas chipoter...

Au niveau des décors les intérieurs sont très bien rendus. mention TB à celui de Madame Oliver , tropical et très tendance !

Au niveau des couleurs , ça aurait pu être mieux, plus harmonieux...

C'est un travail honnête mais qui ne m'a pas époustouflé au niveau illustration, trop standard, trop "déjà vu".

Et donc, je reste sur mes positions de départ : à quoi bon ? A quoi ça sert de faire une BD d'après une oeuvre d'Agatha Christie, à la "démocratiser" ? Elle n'en a pas besoin, elle est très facile d'accès, Agatha se lit dés l'adolescence, j'ai commencé à 11 ans, et je suis loin d'être la seule...

Reste que ça a dû être le kiff pour l'illustrateur de se plonger dans l'oeuvre de la Reine du crime.

Il en a commis d'autres, à ce qu'on dirait !
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Agatha Christie, tome 6 : La nuit qui ne fi..

Lors d'une de ses missions, Michael Rogers tombe sur une maison à vendre. C'est le coup de coeur. La maison est bâtie sur un terrain appelé "le champ du gitan". Une bohémienne, ou qui y ressemble, sous entend que l'endroit serait "malsain" ou quelque chose du genre à s'y méfier. Avertissement gratuit ? Cela ne semble pas le marquer beaucoup d'autant qu'il vient de faire la connaissance d'une jeune femme ravissante et romantique qui, elle aussi, est sous le charme cette maison.

Cette jeune femme se prénomme Ellie.

Ils ne tarderont pas à s'aimer et à se marier.

La dame est immensément riche, le garçon, lui, est pauvre comme Job ou presque.

Il est décidé de raser la vieille baraque pour faire construire une somptueuse villa. L'architecte Santonix de réputation mondiale est choisi pour la construction.

La rencontre entre Michael et la famille d'Ellie ne se passe pas très bien mais c'est surtout vers Greta, qui la chaperonne, que va le courroux du jeune homme.

La maison est construite et c'est une réussite. L'architecte est un maître!

Malheureusement lors d'une absence de Michael, il avait rendez-vous avec la fameuse Greta, Ellie meurt, bizarrement, lors d'une promenade à cheval.

Par la suite plusieurs disparitions de proches auront lieu.

Est-ce que le champ du gitan et sa vieille maison sont vraiment maudits ou il y a t-il une explication plus rationnelle?



J'avais lu le bouquin il y a un certain temps. Ici pas de Poirot, Marple ou Beresford mais une chronique, simple, racontée par Michael à la première personne (dans le livre s'entend). Dès le départ le lecteur est avisé qu'il peut se passer ou qu'il doit se passer quelque chose aussi lorsque cela arrive, ma foi, nous étions prévenus. Comme à son habitude, de façon machiavélique, A. Christie, ajoute couche après couche dans son intrigue pour en faire, à la fin, une atmosphère aussi épaisse qu'insupportable. C'est bien joué mais si cela passe avec brio dans le bouquin, ce n'est pas le cas dans la Bd. C'est pâle, falot, insipide ou le scénariste n'aura pas su garder le timing de l'auteure, bref ça n'y est pas, il manque quelque chose.

Sinon les dessins passent bien l'enchainement est bon, la couleur agrémente le trait, les personnages sont jolis à regarder mais, même sans se référer, au livre, il y manque quelque chose, du liant peut être. On dirait que les personnages ne sont pas dans leurs bulles ou pas à l'aise dedans et ça c'est un sentiment nouveau pour moi.

Le livre oui, la BD bof!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Agatha Christie, tome 6 : La nuit qui ne fi..

Sympathique mais sans plus qui a cependant le grand mérite d'avoir une fin on ne peut plus surprenante et machiavélique et ça, j'adore ! Ellie est une riche héritière et lorsqu'elle rencontre Michael Rogers, l'amour se fait presque au premier regard et ce, semble-t-il, de manière réciproque. Lui sans le sou et elle blindée aux as décident rapidement de se marier et d'acheter une maison que l'on dit maudite et qu'ils décident de raser pour en construire une plus moderne. Ils s'installent rapidement dans ce qui fut le manoir du "champ des gitans" sans prêter grande attention aux mises en garde d'une vieille bohémienne leur prédisant que ce lieu ne leur apportera que du malheur. Greta, l'amie d'Ellie, les couvre auprès de ses oncles, qui sont chargés de la fortune de la jeune et séduisante t surtout très riche héritière de ne pas intervenir dans leur union et tout semble se passer pour le mieux jusqu'au jour où...Ellie décède d'une manière on ne peut plus étrange, elle qui se portait pourtant comme un charme. Aurait-elle fait une mauvaise chute à cheval ? Rien ne semble l'indiquer et le mystère s'épaissit lorsque d'autres amis du couple succombent à leur tour, même si pour certaines d'entre elles, cela pourrait s'expliquer de manière rationnelle. Mais si cela ne l'était pas ? Se pourrait-il de cette vieille malédiction refasse surface où que l'explication soit encore plus horrible et ait été méticuleusement orchestrée de manière à ce que personne ne puisse découvrir l'abominable réalité ?



Des dessins très bien travaillés et un scénario digne de la "reine du crime" autrement dit Agatha Christie dont cet ouvrage n'en est que l'adaptation ! Cependant, un ouvrage qui en aurai, à mon humble avis, mérité d'être divisé en deux tomes afin qu'il n'y ait pas tant de raccourcis, ce qui rend parfois l'histoire un peu improbable ou du moins, tout droit sortie d'un conte de fées pour ce qui concerne l'idylle entre nos deux tourtereaux ou pardon, tout droit sortie d'un conte d'horreur bien trop court en ce qui concerne la suite des événements qui auraient mérité d'être plus développés ! A découvrir. Quant à moi, j'ai bien envie de me plonger dans le roman d'origine...A voir !
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Agatha Christie, tome 5 : Mister Brown (BD)

Allez, encore une expérience ratée avec une BD-polar. Les reprises en condensé-illustré de scénarios existants ne me conviennent pas, on dirait.



Il s'agit ici de l'adaptation d'un roman d'Agatha Christie que je ne connaissais pas. J'ai vite été agacée par les dialogues bâclés, perdue dans ce fouillis de noms, dans cette intrigue à la fois emberlificotée et trop classique pour me rendre curieuse.



Mais hormis 'Dix petits Nègres' (LE chef-d'oeuvre), et dans une moindre mesure 'Le crime de l'Orient Express', je ne suis guère friande des ouvrages de cette grande auteur.



Je vais poursuivre dans cette collection avec la version BD d'un polar que j'avais lu, compris et apprécié à l'adolescence : 'Le meurtre de Roger Ackroyd', peut-être m'y repérerai-je mieux ? J'ai hâte de découvrir l'adaptation de 'Dix petits Nègres' (après avoir relu l'original).
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Agatha Christie, Tome 3 : Dix Petits Nègres (..

Je suis plutôt déçue par cette adaptation BD du célèbre roman policier. Elle est très fidèle au livre, certes, mais peu originale, les dessins classiques , assez fades, ne rendent pas hommage au climat oppressant de l'île du Nègre.



Le fond rouge , qui revient régulièrement dans les planches, ne symbolise pas vraiment quelque chose de particulier. Je pensais qu'il correspondait aux moments critiques de l'histoire mais il est utilisé aussi pour les flash-black.



Tout s'accélère sans qu'on puisse approfondir les ressentis de chaque personnage. C'est pourtant un aspect essentiel de l'oeuvre. Mais une BD ne peut pas, il est vrai, s'appesantir sur la psychologie. Difficile à rendre en images...



Les deux planches évoquant la mort de Vera Claythorne sont par contre assez réussies : un bleu froid, le vide des pièces, l'espace angoissant.



Mais l'ensemble ne m'a pas convaincue, il manque de finesse( dans le trait comme dans l'écriture) et reste bien sage, fort prévisible...et ennuyeux. Un comble pour une intrigue aussi palpitante!
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Agatha Christie, Tome 3 : Dix Petits Nègres (..

Ce roman d'Agatha Christie m'avait scotché, lorsque je l'avais lu, il y a de ça… Heu, très, très longtemps !



L'explication finale était du tonnerre et elle m'avait troué le cul. Comme d'habitude, la reine du crime avait niqué les règles du roman policier, et elle avait bien raison.



Alors, cette adaptation, bonne ou pas bonne ? Je dirais qu'elle est correcte !



En 46 pages, pour une fois, le scénariste a réussi à caser le plus important de ce roman. Les différents portraits sont esquissés rapidement, ce qui laisse peu de temps pour se pencher sur leur passé, qui est hyper important dans cette histoire.



Les dessins ne casseront pas trois pattes à un canard tant ils sont fadasses, sans vie et ne refléteront jamais l'oppressant climat qui règne sur l'île, au fur et à mesure des assassinats.



Là où il aurait dû avoir de l'angoisse, il n'y en a pas et c'est bien dommage, car c'est aussi ce qui fait le sel du roman et que j'aurais aimé retrouver dans cette adaptation bédé.



La mini-série britannique "And Then There Were None" avait réussi à rendre le côté angoissant de cette île où les 10 personnes se retrouvent prisonnières, se suspectant l'une et l'autre au fil des assassinats, la tension montant de plus en plus.



Le roman est un huis clos terrible, pervers et cela ne transparaît pas dans cette adaptation bédé.



De plus, les couleurs étaient criardes et faites dans des tons monochromes, comme on le voyait auparavant dans les Lucky Luke. Ce n'est plus vraiment la chose à faire de nos jours. Ces tons horribles gâchent un peu l'album.



Malgré mes bémols, dans cette série publiée chez "Emmanuel Proust Éditions", cela reste, pour le moment, une bonne adaptation, comparée aux autres…



J'ai connu pire et pour le moment, pas encore connu mieux dans cette collection.

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Agatha Christie, tome 16 : Cartes sur table..

À l’époque lointaine où j’avais lu le roman, il m’avait semblé difficile à comprendre car je ne connaissais rien (et je ne connais toujours rien) au bridge. Pour la petite précision, je devais avoir dans les 14 ans lorsque je l’avais lu.



Ayant tout oublié, la série "Les petits meurtres" avait été une bonne chose pour faire la mise à jour mémorielle et faire en sorte de ne plus oublier le nom du coupable et le moment où il avait choisi de passer à l’acte.



Les dessins ne m’ont pas enchanté, mais comparés à d’autres de cette même collection (ou d’autres éditions), on pourrait presque dire qu’ils sont super, même si certains traits sont épais alors que la première planche avait des airs de ligne claire.



L’allure générale de Poirot n’est pas une de celle que j’apprécie, mais comme toujours, comparée à d’autres albums, la tête de notre détective est plus que correcte.



Je reprocherai à sa démarche ou à certaines de ses poses, un côté un peu trop statique, une raideur dans les dessins qui semblent plus tenir d’un Lego© que de son allure guindée naturelle, comme le montre l’illustration ci-dessous.



Et puis, shocking, une seule allusion à ses petites cellules grises, aucune trace de ses petites manies habituelles et encore pire, il fait toute l’enquête avec le même costard brun informe, ce qui est choquant, car ça ne met pas en valeur sa recherche de l’élégance.



Nous sommes face à un Poirot de pacotille, une imitation alors que l’album est une transcription fidèle du roman et non un apocryphe. On le voit même non rasé, les cheveux pas encore coiffés, lorsqu’il prend son petit-déjeuner.



Heureusement qu’il lui reste son talent de détective et qu’il arrivera à résoudre cette sombre affaire de meurtriers parfaits que Shaitana avait rassemblés dans sa demeure afin de jouer avec eux comme un chat avec des souris. Sauf qu’une souris a tué le chat.



En ce qui concerne les dessins de Ariadne Oliver (sa première enquête avec Poirot), ils sont changeants selon les cases et elle avait une allure un peu trop glamour et nous sommes loin de la toison de cheveux gris qu’on lui attribue dans les romans originaux. Au moins, son caractère féministe est resté, mais elle n’a pas croqué la pomme…



Par contre, les Anglais sont fidèles à eux-mêmes en ayant une très haute opinion d’eux et de leur cher pays !



Si les dessins ne sont pas au point, ils sont tout de même un poil meilleurs que d’autres et les couleurs assez claires n’ont jamais assombris des visages ou des décors. Hélas, ça manquait un peu de pep’s.



Cette mise en album d’un roman fait toujours perdre des tas de détails, il faut caviarder et couper un peu partout afin de tout caser dans 48 pages. Je vais me répéter, mais avec plus de pages, le récit aurait pu être plus complet et moins tranché.



La bédé est une bonne idée pour ceux ou celles qui voudraient découvrir Poirot et qui auraient la flemme de lire les romans originaux et pourtant, rien ne vaudra jamais l’original à la copie. Par contre, pour se remettre en mémoire le roman, la bédé est intéressante. Il y a à boire et à manger dans le concept.



Une fois plus, la Reine du Crime avait trouvé un plan retors, machiavélique qui laissait son lecteur bouche bée devant la résolution. Il fallait y penser !


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Agatha Christie, Tome 3 : Dix Petits Nègres (..

Adaptation bd très efficace d'un des plus célèbres romans d'Agatha Christie.

Bien entendu, cette bd équivaut à la lecture d'un résumé du roman, et on n'y retrouve pas l'installation lente du suspense et du mystère.



Néanmoins, pour moi qui avait lu le roman il y a 20 ans, cette lecture a été une très agréable distraction qui m'a permis de me remémorer cet excellent scénario!

A conseiller donc à ceux qui ont de vagues mais bons souvenirs du roman. Graphiquement, les amateurs de ligne claire apprécieront. Les autres trouveront sans doute le style un peu "vielle école".



Cette bd figue dans une série BDtective, qui comporte pas mal de titres issus des classiques du roman policier, à découvrir!







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Agatha Christie, tome 6 : La nuit qui ne fi..

Je ne suis absolument pas convaincue par cette histoire sous forme de bande dessinée.

L'histoire d'amour entre une jeune héritière très riche et un chauffeur de maître ne semble pas très crédible, du moins on ne ressent aucun amour entre les deux.

Ils se rencontrent et hop ils décident de se marier dans la foulée, sans se connaître et sans que le lecteur ait eu l'impression d'assister à un coup de foudre non plus.

Ils sont censés découvrir et tomber sous le charme d'une vieille maison soit-disant hantée en même temps, mais à peine parviennent-ils à acheter la maison qu'ils la font détruire pour en reconstruire une moderne à sa place.

Les personnages secondaires sont des apparitions très courtes et on les oublie aussi vite.

Je me suis beaucoup ennuyée à côtoyer ces gens riches, sans soucis, très beaux mais sans beaucoup de cervelle.

J'ai trouvé cette intrigue trop légère, longuette et il est dommage de mettre une maison hantée dans une histoire pour ne pas s'en servir.

Les dessins sont réussis mais n'apportent malheureusement pas grand chose à cette intrigue qui m'a semblé sans grand intérêt.
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Agatha Christie, Tome 3 : Dix Petits Nègres (..

L'adaptation en BD, certes concise, est tout de même très fidèle au roman. Les dessins sont propres et le coup de crayon précis. Un bon moment de lecture.
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L'affaire Violette Nozière

Cette série offre peu de bonnes surprise. Ce tome a au moins le mérite de ne pas être trop brouillon. La narration est faite par l'avocat de la jeune parricide et je trouve que c'est assez judicieux.

Les faits sont racontés dans toute leur subjectivité mais sans tomber dans l'hagiographie ni la légende noire, ce qui n'est pas toujours aisé dans ce genre de récit.

Le dessin est très ligne-claire et sans réelle personnalité mais donne à l'ensemble une lisibilité efficace.
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Agatha Christie, Tome 3 : Dix Petits Nègres (..

Dix Petits Nègres est l'un de mes romans favoris d'Agatha Christie. Je me demandais ce qu'allait donner l'adaptation de François Rivière.

N'ayant été que moyennement enthousiasmée par les deux premières BD de l'auteur, j'y suis allée à reculons.



L'adaptation est de petite qualité. Une fois encore, la BD est bien trop courte pour rendre hommage au roman. Elle devrait au moins faire le double de pages pour restituer l'ambiance délétère qui règne sur l'île du nègre.



Ici, les meurtres s'enchaînent rapidement, les survivants ne réfléchissent presque pas à l'identité du tueur, ils n'ont pas le temps d'avoir peur qu'ils sont déjà morts.



La fin explicative n'est pas la meilleure idée qui soit. J'ai largement préféré la manière de faire dans les films de René Clair et Peter Collinson ou dans la série de la BBC. Dans la BD, le dénouement relève du processus.



Mais le pire, n'est pas l'adaptation. Non, le pire, c'est le graphisme. C'est d'une laideur ! Le dessin en lui-même n'est pas terrible (je ne suis pas une adepte de la ligne claire) mais le pompon, c'est la colorisation.



Parfois, la case entière est de la même teinte. Par exemple, lors du premier dîner, tout est marron. Les murs, les meubles, les personnages, les vêtements, les aliments... sont colorés intégralement en marron. C'est moche. On dirait un dessin colorié à la va-vite par un bébé de trois ans.



Ou alors, il y a des couleurs différentes mais la majorité du dessin ne l'est pas. La porte est bleue, la couverture marron mais la fenêtre, les murs, le sol restent blancs. On va à l'économat.



Peut-être suis-je terriblement difficile au regard des notes et des bonnes critiques écrites par les membres de Babelio mais j'ai été hyper déçue par cette BD. Le roman d'Agatha Christie et les lecteurs de cette BD méritaient mieux que ça.
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Agatha Christie, tome 5 : Mister Brown (BD)

N’ayant jamais lu les enquêtes des Beresford (Tommy et Tuppence), j’ai pensé que les découvrir en adaptation bédé serait une bonne idée.



Caramba, encore raté ! Pardon, je devrais dire « Damned, encore raté ». Pourtant, je ne baisse pas les bras avec les adaptations faites par la maison d’édition Emmanuel Proust et malgré tout, jusqu’à présent, c’est bérézina.



Les dessins ne sont pas supers, pour ne pas dire qu’ils sont moches, quant aux couleurs, nous allons éviter d’en parler, merci.



Le récit est alambiqué au possible, les dialogues ne sont pas terribles, les personnages nombreux, tout s’enchaîne très vite, sans que l’on y comprenne grand-chose, l’affaire tournant autour d’un récit d’espionnage.



On court partout, sans laisser le temps de souffler un peu, cela frise le rocambolesque et j’ai lu cette bédé en ayant l’impression d’avoir été larguée à un moment donné et de n’être jamais revenue dans le récit.



Puisque je n’ai pas lu le roman, je ne sais pas où ont été faites les coupes dans l’histoire originale, mais après avoir lu cette bédé, j’hésite fortement à m’engager dans le récit originel (et pourtant, j’adore les romans d’Agatha Christie).



Sans doute que ce roman faisait partie de ceux qui étaient difficilement adaptables en bédé, ou alors, il fallait plus que les 46 pages pour y arriver correctement.



Bref, une fois de plus, c’est un rendez-vous manqué !


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Agatha Christie, tome 17 : Témoin muet (BD)

Témoin muet fait partie des épisodes que j’apprécie regarder, avec David Suchet, mais là, cela faisait longtemps que je ne l’avais plus visionné, c’est pour cela que j’ai changé de support et pris son adaptation en bédé.



Les dessins, de style ligne claire, ne seront pas mes préférés, mais puisque j’ai déjà eu bien pire, je m’en suis parfaitement accommodée, bien que je n’aie pas aimé la représentation de Poirot (là aussi, j’ai eu pire).



Dans cette affaire où il y a un chien et une baballe, Poirot arrive en retard, la lettre lui étant parvenue avec deux mois de retard. C’est donc discrètement qu’il va devoir obtenir des réponses de certains protagonistes.



Bien que j’aie déjà vu l’épisode plusieurs fois et lu le roman, il y a longtemps, pas moyen de me souvenir de l’identité de l’assassin et du modus operandi. Malgré les indices ramassés par Poirot, les interrogations des témoins, rien ne me revenait, aucune déduction ne parvenait à ma petite cervelle rouillée…



Évidemment, une fois que Poirot expose les faits, tout s’est éclairé dans mon esprit ! La reine du crime nous avait donné tous les indices, à nous de lire correctement, de faire les déductions qui s’imposent, ce que je n’ai pas réussi à faire…



Une belle adaptation du roman d’Agatha Christie, même si je lui préfère la version télé, qui est plus longue et où le chien est plus présent.


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Agatha Christie, tome 6 : La nuit qui ne fi..

J'ai beaucoup de mal avec les adaptations des romans d'Agatha Christie par François Rivière. Les cinq premiers albums étaient bâclés, les intrigues lamentablement résumées et les dessins médiocres.



La Nuit qui ne finit pas ne dérogé hélas pas à la règle. L'intrigue est décousue, tout va trop vite, il y a trop de personnages qui ne servent à rien et la fin est expédiée.



Et les dessins ne sauvent rien tant ils sont banals et tant la colorisation est pitoyable.

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Une aventure de Simon Hardy, tome 1 : Missi..

Il y a une belle inspiration d’E.P Jacobs dans cette BD.

Un Black et Mortimer simplifié, dans le bon sens du terme. Pour ceux qui trouvaient les B&M trop longs, ils y trouveront leur compte.

Le dessin lui-même laisse penser à B&M. Jusque le comploteur, qui ressemble singulièrement à Olrik...

On pourrait donc lui reprocher son manque d'originalité, mais personnellement, j'ai beaucoup aimé.

Quelques pointes d'humour agrémentent une intrigue enlevée, agréable.

A lire!

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Biggles, tome 15 : L'Oasis perdue 1 (BD)

un livre sympathique qui oscille joliment entre humour et émotion.
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Agatha Christie, Tome 3 : Dix Petits Nègres (..

Dans "Dix petits nègres" de François Rivière et Franck Leclerq on prend les mêmes et on recommence le jeu de massacre sur l’île du Nègre : "Ils trouveront sur l'île du Nègre, dix cadavres et un problème insoluble."



Il s’agit d’une transcription du roman policier d’Agatha Christie sous forme de bande dessinée.

Du point de vue des dessins, du choix des couleurs et des représentations des différents personnages je n’ai absolument rien à dire.

C’est beau d’un point de vue esthétique et agréable à regarder et à lire.

Les personnages sont conformes à l’idée que je m’en faisais.

Je trouve par contre que le contexte (meubles …) est un peu trop moderne par rapport à l’époque où se situe l’histoire.

J’ai eu l’impression qu’ils dataient de l’après Seconde Guerre Mondiale plutôt qu’avant.

Mais là où j’ai été déçue, c’est dans l’histoire et son passage de la forme de roman à celle de bande dessinée pourtant réalisée par le spécialiste français d'Agatha Christie : François Rivière.

Il y a beaucoup trop de raccourcis qui ont été pris et des ellipses à des moments mal choisis qui déséquilibrent l’histoire et finissent par lui faire perdre de sa puissance et de son suspens.

Par exemple pour le passé de Miss Brent, il est annoncé de façon brusque qu’elle a poussé au suicide une jeune fille à son service qui était enceinte.

Je me demande bien d’où cela sort puisqu’à aucun moment il n’est montré Miss Brent se confiant à qui que ce soit sur son passé.

Quant à la folie du Général MacArthur elle est totalement mise de côté.

Il aurait été plus judicieux selon moi de faire une bande dessinée plus conséquente, quitte à en faire deux tomes, plutôt qu’un seul volume d’à peine 50 pages.

Les auteurs s’appesantissent trop au début et accélèrent trop à la fin, alors que tout l’intérêt de cette énigme réside dans les meurtres et le casse-tête apparaissant comme irrésoluble à la fin.

La conclusion vient un peu comme un cheveu sur la soupe sans laisser mariner le lecteur et j’ai regretté que les auteurs ne consacrent pas plus de temps aux différents meurtres, certains étant liquidés en une image.

Le dernier meurtre est d’ailleurs expédié beaucoup trop rapidement, il n’y a pas le basculement dans la folie que le personnage de Vera Claythorne connaît dans le livre.

Elle revient dans sa chambre et se pend directement, alors que dans le livre elle est plus surprise d’y voir une corde et bascule progressivement dans la folie.

De plus, les auteurs ont choisi d’utiliser une autre traduction française de la comptine par rapport à celle du livre et je le regrette car je la trouve moins subtile sur certains aspects.



Visuellement réussie et de lecture facile, cette adaptation en bande dessinée de "Dix petits nègres" m’a toutefois déçue quant à l’adaptation de l’histoire et du scénario.

A lire en complément, mais cette bande dessinée n'affranchit pas de la lecture de l’œuvre originale d’Agatha Christie.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Agatha Christie, tome 6 : La nuit qui ne fi..

Michael Rogers, un chauffeur sans le sou et Ellie, une riche héritière, se rencontrent, tombent amoureux au premier regard (si si!) et décident de se marier.

Ils décident de faire construire la maison de leurs rêves sur les ruines d'un manoir appelé" Champ de gitans".

Or le jeune couple avait été averti: l'endroit est maudit..

Faut-il croire aux superstitions?

Ils s'installent dans leur nouvelle maison au style très moderne, sans prêter attention aux mises en garde d'une bohémienne leur prédisant que ce lieu ne leur apportera que du malheur..

Mais voilà Ellie décède de manière étrange..

Cette BD est une adaptation du roman du même nom et j'imagine qu'il y a eu beaucoup de raccourcis, car j'ai trouvé l'intrigue trop légère. Les dessins sont néanmoins réussis, je trouve. C'est la première fois que je lisais Agatha Christie en version BD et j'ai eu un peu de mal a accrocher..

Je tenterais donc prochainement le roman d'origine!
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Agatha Christie, tome 6 : La nuit qui ne fi..

Je trouve que cette bande dessinée ne résume pas en profondeur le livre.
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