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Note moyenne 3.64 /5 (sur 788 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saintes, Charente-Maritime , le 23/04/1949
Biographie :

François Rivière est un critique littéraire, éditeur, romancier, traducteur, biographe et auteur de plusieurs ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse. Il est aussi scénariste de bande dessinée.

Il monte à Paris en 1969 et devient libraire, puis journaliste. Il amorce en parallèle une carrière de critique littéraire. Avant de devenir scénariste de bande dessinée, il publie un premier ouvrage d'études consacré à L'école d'Hergé, chez Glénat en 1976. L'année suivante, en compagnie de Floc'h, il donne naissance à "Albany" dans Pilote.

En 1978, on le retrouve au sommaire du mensuel A Suivre, où, parallèlement à diverses chroniques consacrées aux grands feuilletonistes (Gaston Leroux, Paul Féval, Eugène Sue, ...), il entreprend plusieurs histoires brèves dessinées par Andréas.
En 1983, s'associant pour l'écriture avec José-Louis Bocquet, il se lance dans "Le privé d'Hollywood", une bande policière réalisée par Philippe Berthet.

En 1985, pour Pourquoi Pas?, Le Journal de Tintin, puis Hello Bédé, il collabore avec Gabrielle Borile et rédige le texte de Victor Sackville, une série dessinée par Francis Carin.
En 1990, il écrit Peter Pan : le lagon aux sirènes avec Pierre et Danard (aux éditions Alpen).
En 1995, il adapte "Le crime de l'Orient-Express" avec Jean-François Miniac (aux éditions Lefrancq, Bruxelles), puis "Mort sur le Nil" en 1996 avec les mêmes.

François Rivière est également l'auteur de nombreux romans, essais ou bibliographies, parmi lesquels: Fabriques (Le Seuil, 1977), Le Manuscrit d'Orvileda (un livre pour enfants illustré par Jean-Michel Nicollet chez Hachette, 1980), Agatha Christie, duchesse de la mort (Le Seuil, 1981), Silence, on tue ! (une fiction policière mise en images par Benoît Sokal chez Nathan en 1990), J.M. Barrie, l'enfant qui ne voulait pas grandir (Calmann-Lévy, 1991), Les ailes de Peter Pan (Le Seuil, 1993, illustré par René Follet), La Damnation d'Edgar P. Jacobs (avec Benoît Mouchart, Seuil-Archimbaud, 2003), Le Mariage de Kipling (Robert Lafont, 2011) ou encore Villa Mauresque (La table ronde, 2013).

Spécialiste de littérature policière, François Rivière est l’auteur de biographies d’Agatha Christie, Patricia Highsmith et Frédéric Dard. Il assure la publication de l’intégrale des San-Antonio dans "Bouquins" et a préfacé et dirigé la récente édition des Chefs-d’œuvre de la littérature de jeunesse dans la même collection.
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Vous n'avez jamais failli à votre parole, à cet accord tacite qui régnait entre nous comme une promesse d'enfants, au cours de ce que les autres appellent la vie et dont je sais, plus qu'aucune autre, qu'il ne sagit que de la traversée des apparences.
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Agatha nous prévient : "La nature manquait trop de symétrie pour qu'il put l'apprécier." Poirot ne comprendra jamais pourquoi les Anglais sont tout le temps dehors, dans leurs incroyables jardins. De ceux-ci, il n'aime que la fonction potagère !
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Elle se rendra elle-même à Londres afin d'y acheter une baignoire de grande taille, pourvue d'un rebord car elle aime croquer des pommes tout en se délassant dans une eau très chaude. c'est ainsi, dit-elle, que les idées lui viennent - et peut-être est-ce ainsi dans la baignoire de Greenway que va murir la plus belle épure criminelle jamais surgie dans l'imagination de la romancière...
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Aujourd'hui, le Grand-Guignol occupe dans les esprits une situation d'admiration ou de rejet- et même parfois paradoxalement, d'admiration ET de rejet.
Si l'adjectif "grand-guignolesque" n'est pas considéré comme particulièrement positif et si son pathétisme nous dérange, d'autre part, qu'on le veuille ou non, la littérature et le théâtre d'horreur, ainsi que leur produit, le cinéma d'épouvante, restent indissociables de notre patrimoine.
Leurs amateurs, leurs amis sont légion, sans compter que le snobisme s'en mêle aussi, sans trop savoir parfois quel parti prendre.

"Le grand-guignol, entre le savoir faire et la naïveté" Gabrielle Wittkop.
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Le moment est venu de dire que, contrairement à l'anecdote légendaire, Agatha Christie n'aurait jamais tenu en public ce propos : "Épousez un archéologue, plus vous vieillirez, plus il vous aimera !"
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La différence entre "suspense" et "surprise" est simple. Tandis que deux acteurs devisent autour d'une table, il y a une bombe sous celle-ci, ce que le public ignore. Lorsque la bombe explose, le public sursaute : c'est la surprise. Mais si d'emblée le public sait qu'on a placé une bombe sous la table et qu'elle explosera dans quinze minute, alors naît le suspense avec l'attente de l'explosion.
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Au regard du journaliste 'plus précisément de l'éditorialiste inspiré qu'il incarne), chaque "objet du commun" apparaît exceptionnel. Lorsqu'il défend en termes éloquents les romans de gare dont il bourre quotidiennement les poches de sa veste, il s'en prend directement aux apôtres de la bienséance littéraire et à la sentence absurde du "bon" et du "mauvais" goût.
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Les auteurs de romans d'aventures, notamment ceux publiés dans la collection "Signe de Piste", destinée en priorité aux émules de lord Baden-Powell, littéralement sous le charme des illustrations de Pierre Joubert pour la saga du prince Eric, durent se sentir menacés par un phénomène venu pour l'essentiel d'outre Quiévrain : la bande-dessinée.
Tout au long des années 30, Hergé avait oeuvré en solitaire, imposant la figure de son petit reporter à la houppe et du chien Milou.
Mais, dès l'après-guerre, les hebdomadaires Tintin et Spirou avaient commencé l'invasion du marché français, relayés par la diffusion d'albums cartonnés ou brochés dont les héros allaient devenir les compagnons indispensables à toute une génération : Blake et Mortimer, Alix, Buck Danny, Gil Jourdan, Michel Vaillant, etc...
La liste est longue de ces personnages écartant sans vergogne de leur chemin les plus modestes, ou plus discrets, amis des enfants de France, Sylvain et Sylvette, Fripounet et Marisette, ou reléguant la pauvre Bécassine au rang de figure de cire pour le musée Grévin.....
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Mais auparavant, un autre projet tombe à l'eau, si l'on peut dire. Selznick ayant souhaité voir le prodige anglais mettre en scène une version du naufrage du Titanic. Hitch aurait alors fait avoir : "En matière d'iceberg, je m'y connais. J'ai fait tourner Madeleine Caroll."
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L'Angleterre des années vingt fut le théâtre d'un phénomène littéraire dont le secret me semble être resté, de ce coté-ci du Channel, parfaitement inviolé. Je veux parler de l'apparition - immédiatement derrière le rang d’écrivains très snobs et parfois diablement important, assidus des cercles de Bloomsbury - d'une catégorie d'auteurs précieux et discrets, vivant généralement à la campagne ou dans des petites villes et voués corps et âme aux perverses et insidieuses délices d'une forme de fiction baptisée par eux Detective Novel.
L’ancêtre en était l'illustre Conan Doyle, lui-même héritier d'un Américain (Poe) et d'un français (Gaboriau) ; L'archétype, le fameux Sherlock Holmes, ce drogué victorien amateur de bas-fonds. Mais eux, ces êtres doux et affables, occupés à se mouvoir toujours entre le vert des gazons, le brun du toit de chaume de leurs cottages et tous les tons rougeâtres du cachemire où rodent les chats, tous ces amateurs de thé (très fort et avec beaucoup de lait), de chasse a travers bois, de pêches dans les étangs, de promenades a travers champs et - surtout de livres -, n'eurent qu'une idée en tête : écrire pour le confort douillet de l'esprit, en méprisant cet exotisme du réel trop souvent répandu depuis la mise au jour de l'inconscient, écrire en s'enfermant délibérément à l'intérieur du décor connu, quotidien, pour y introduire savamment le désordre et l'angoisse dont procède toute écriture - pour y semer en toute innocence l'erreur que procurent le crime et son énigme.
Ainsi, par la grâce ces femmes - fort nombreuses - et de ces hommes, les toiles peintes du paysage anglais le plus mièvre, le plus rassurant, se virent-elles éclaboussées de sang, tandis que naissait le gout du public - le plus conventionnel, à l'époque, mais aussi celui des autres écrivains pris au jeu - pour cette étrange dramaturgie, aux rites complexes et sans cesse renouvelés.
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