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3.51/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Avant d'être directeur adjoint de la culture et du patrimoine à Montpellier, Frantz Delplanque a en effet occupé des fonctions similaires à Mont-de-Marsan pour le Conseil général des Landes et à la mairie de Pau.

Dans les Landes, il a piloté notamment un fameux ciné-concert avec Delphine Gleize et Arthur H.

Du son sur les murs (2011) est son premier roman.

Son second roman, Elvis et la vertu, paraîtra le 17 janvier 2013 aux Editions du Seuil.

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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Les abrutis forment une grande famille, ils se reconnaissent sans avoir besoin de se renifler l'anus, contrairement aux chiens, qui ont au moins mis en place un protocole d'évaluation.
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J’étais en train de battre des records de vitesse de lecture, mais sans en perdre une miette. Je prétends qu’on peut savourer un livre sans "prendre son temps" : à mon âge, on s’inquiète pour tout ce qui reste à lire et qu’on n’a pas lu, alors autant dire qu’on n’a pas envie de traîner.
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Les tueurs sont rarement des gens prévoyants. C'est un métier où l'on ne cotise pas pour la retraite.
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Ne restait plus qu'à attendre que l'océan rende le corps.
J'étais triste et je me demandais, dans l'ordre :
Comment Perle allait le prendre ?
Où et quand le cadavre allait s'échouer sur le rivage ?
De quelle manière la nouvelle allait nous arriver ?
(...)
Etais-je assez affligé ? La question flasha ma conscience comme un radar de gendarmerie. Et merde ! Je n'avais jamais digéré la passion de Perle pour Al. Boiteux ou non. C'était ça la vérité. Malgré tout, la curiosité me tiraillait et je n'arrivais pas à m'endormir. Encore moins à me remettre à la lecture de Musashi.
Pourquoi Burger s'en était-il pris au pêcheur de Largos ?
Dans mon esprit étriqué, Al avait jusque là appartenu à la vaste "catégorie des gens honnêtes", c'est à dire "des innocents". Je ne m'étais jamais posé d'autres questions à son sujet que : à-part-sa-belle-gueule-de-cow-boy-qu'est-ce-qu'elle-lui-trouve ?
J'avais cru naïvement avoir épuisé mes réserves d'étonnement dès le premier jour : « Tiens, un infirme avec une gueule d'acteur. » J'essayai d'imaginer ce qu'un individu qui se déhanchait, un quidam incapable de se battre ou de courir un cent mètres, pouvait bien avoir fait pour mériter les soins d'un tueur professionnel.
Le mec était tombé d'un pont autoroutier en Grèce, par excès de prudence ! Pas vraiment le profil.
Pourtant, la vision de Burger lui serrant le gosier l'avait brutalement expulsé de la catégorie des personnes-sur-lesquelles-il-n'y-aura-jamais-de-contrat.
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« J’étais capable de donner le biberon à Luna et même de la changer. Je la gardais à la plage quand Perle voulait nager.
— Faut que je retrouve mon corps d’avant, disait-elle.
Et elle me montrait ses abdos qui se raffermissaient de jour en jour.
Elle me prenait pour un grand-père ? du moins, c’est ce que je croyais. J’aurais préféré être un gentil vieux qui aurait eu un boulot avouable et n’aurait jamais tué personne, même par accident. »
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Personnellement, je ne ferais jamais de mal
à un innocent, si j'en rencontrais un.
À moins d'être correctement payé pour ça.
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Je pris le temps de contempler mon .38, mon pistolet de tous les jours, fidèle compagnon de mes tueries - il avait craché la plupart des projectiles ayant détruit les fonctions vitales de mes victimes. J'adorais son pouvoir vulnérant. Puis je sortis un autre 9mm, un Beretta que je n'utilisais qu'en certaines occasions - un peu comme les habits du dimanche, autrefois.
Je suis du genre un peu primaire, qui pense qu'on tue deux fois plus de monde avec deux pistolets. Et rien n'interdisait d'imaginer que j'allais avoir affaire, à un moment ou un autre, à un acharnement collectif contre ma modeste personne.
Je joignis les canons dans un geste de prière, de chaque côté de mon nez, et sentis le froid du métal contre mes sinus.
J'aurai un long moment à passer avec eux, avant de savoir s'ils étaient capables de nous délivrer.
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Avoir su m’arrêter de travailler est la seule chose intelligente que j’ai faite dans ma vie. Et sans doute aussi la plus originale : c’est ce qui me distingue, non pas du commun des mortels, mais de celui des tueurs.

Depuis, je me suis « installé » à Largos, du côté de la voie ferrée, dans un ancien quartier ouvrier devenu « résidentiel ».

Voici ce qu’on peut dire de mon « pavillon » : discret, un certain charme, de l’ancien – notez que ces trois qualificatifs peuvent aussi bien s’appliquer à ma modeste personne. À quoi j’ajouterais : sobre, confortable et fonctionnel – là s’arrête la comparaison.

Je paye à peine huit cents euros de loyer. À mon âge il était trop tard pour une première accession à la propriété.
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Un jour, dans ma vie précédente, j’ai éprouvé ce qu’on appelle « un magnifique élan de fraternité ».

J’étais en train de dîner avec un collègue tueur, un sale type (il s’appelait Couture, comme le chanteur), à la terrasse d’une auberge dans un village de montagne, quand la terre s’est mise à trembler. Une secousse qui a duré à peine une poignée de secondes, mais si brutale qu’on s’est retrouvés par terre. Tombés de nos chaises, la table renversée. Un nuage de poussière s’était élevé dans la vallée. Quand il est retombé, on a pu mesurer l’étendue des dégâts : le village venait d’être l’épicentre d’un séisme de grande ampleur, tout s’était effondré, même l’église n’avait pas tenu le coup.

On a passé l’après-midi, mon collègue et moi, à porter secours aux blessés, à soulever des pierres et des poutres avec des villageois, pour dégager les rescapés des décombres. On entendait des cris atroces. On découvrait des gens dont la tête et le corps étaient fracassés. Mais on a sorti aussi des gens bien vivants qui nous remerciaient en pleurant, et j’ai aidé un petit garçon qui boitait à avancer en s’appuyant sur moi pour retrouver ses parents.

J’ai longtemps considéré que ça avait été le plus beau jour de ma vie.
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Quand j'ai garé la Twingo devant la Grange aux Belles, il était plus d'une heure du matin. Ma technique pour retrouver Flamby était simple : la tournée des pires endroits.
Comme les lieux de perdition ne manquent pas autour de Largos, ça pouvait prendre du temps. À la troisième adresse, le Cobra Club, où je venais de faire chou blanc, je m'étais décidé à interroger les spécialistes de la question : l'un d'eux titubait au milieu de la route, je j'avais attrapé par le col :
_ Eh, mec ! C'est quoi pour toi l'endroit le plus cool pour se défoncer la tête avec de l'alcool moyennant des prix abordables ?
_ Je dirais la Grange aux Belles, si tu supportes la musique country et les serveuses topless qui ont les seins qui tombent.
Voilà, nous y étions. Une lueur d'espoir réchauffa mon âme en constatant à quel point l'endroit était minable.J'avais bu un rhum dans chacune des boîtes précédentes, mais j'avais encore assez les yeux en face des trous pour m'apercevoir que cet établissement était taillé sur mesure pour le pire des losers. Le pire du pire était la Grange aux Belles.
Je ne fus donc pas surpris d'y trouver mon héros.
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