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Critiques de Fred Mustard Stewart (5)
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L'enfant étoile

Navigant entre science-fiction, horreur et fantastique, ce livre est un gros fourre-tout fait d’extraterrestres qui n'en sont pas, de dieux qui n'en sont pas plus, de transmissions de pensées, de rêves et de cauchemars, de voyage dans le temps et d'alerte sur la pollution de notre planète par l'homme. Cela donne au finale une histoire assez étrange à suivre mais pas désagréable et surtout bien originale.



L'écriture est de bonne facture et le style assez simple mais efficace.



Les personnages principaux et secondaires tiennent la routes dans l'ensemble, même si quelques réactions des uns et des autres m'ont fait un peu tiquer.



La partie écolo est bien encrée année 70 et donc légèrement différente de celle qui nous préoccupe aujourd'hui : elle parle surtout de pollution de l'air et d'impossibilité de respirer et donc d'être obliger de vivre sous des bulles . La solution, aussi, est bien de son époque : en simplifiant, elle est nucléaire à tout les étages, même automobile.



J'ai bien aimé la fin en elle-même, mais elle m'a laissé quand même un peu dans le flou par certains points.



En conclusion un bon livre, pas exempte de défauts certes, mais bien plaisant à lire et que je conseille aux amoureux de Sf, mais aussi d'horreur, ou encore de fantastique, et même aux écolos, aux rêveurs, aux fous...
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America, tome 1

Ceux qui se souviennent de ces feuilletons-sagas des années 80, comme Nord et Sud, les oiseaux se cachent pour mourir ou le petit lord Fauntleroy, vont retrouver les mêmes ficelles en lisant cette America, tome 1, de Fred M. Stewart. C’est un roman qui s’inscrit dans les productions culturelles de l’Amérique de l’époque, traduction de la puissance américaine qui se trouve à quelques encablures de la victoire sur l’URSS et l’avènement de la Pax, elle aussi America.



Le titre America, à qui on aurait pu associé un point d’exclamation, c’est le mot Amérique, qui fait rêver tous ceux qui veulent fuir la misère de leur pays. C’est le mot Amérique que l’on crie au bastingage du bateau qui aborde New York au pied de la statue de la liberté. C’est le mot Amérique en italien, la langue de Vittore, un orphelin de Sicile adopté par la femme d’un banquier de Wall Street et qui se trouve être le personnage principal de ce tome.



Vittore ou Victor, en anglais, c’est le Rital qui le restera toujours pour la bonne société new-yorkaise, qui a oublié qu’un jour ses aïeux ont aussi traversé l’Atlantique. Dans ce tome 1, on suit l’ascension de Victor dans le milieu de la banque, dont fait parti son père adoptif, et dans le cercle fermé de la high society de Big Apple. Mais ce n’est pas que l’histoire de l’Amérique, c’est aussi celle de l’Italie. En effet, Victor a laissé son frère aîné, Franco, en Sicile et on suit, en parallèle, le parcours bien différent des deux frères, comme une mise en opposition du destin d’une Europe déclinante et d’une Amérique qui étend son pouvoir et son influence.



Ainsi, America est une lecture facile avec des personnages très stéréotypés. Mais ce qui en fait son intérêt, ce n’est pas le récit mais le contexte d’édition de ce roman. Ce sont les années Reagan, le livre sort en 1981. C’est le renvoi d’une image d’Epinal, celle de l’Amérique flamboyante, celle d’un pays où la réussite s’obtient par le travail et l’intelligence par ceux qui osent pour s’en sortir et s’élever. A travers cette caricature, ce livre est l’emploi de ce que l’on appelle le soft power, à savoir la projection au monde entier d’un reflet idyllique et positif des Etats-Unis d’Ameri...ca.
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America, tome 2

Pour la suite de la saga de la famille Dexter que j'ai entamée en fin d'année 2020, je vais tenter de ne pas reprendre les éléments du billet écrit pour le tome 1.



Le tome 2 commence là où le premier s'est arrêté, à savoir en plein tournage de film à Los Angeles. Ce changement de côtes correspond effectivement à celui du transfert de la puissance américaine de New York à la cité des Anges. Passation de pouvoir également entre les anciens des Dexter, hommes de la finance, et les nouveaux membres totalement tournés vers la société de loisir et de consommation, femme de producteur de cinéma ou styliste de mode.



L'auteur, Fred M. Stewart, est historien de formation. Or, ce roman édité au début des années 80 s'arrête en 1960. Je suppose deux raisons. La première est que les évènements contemporains n'offrent pas assez de recul à l'écrivain pour projeter la famille Dexter dans cette Amérique moderne. La deuxième raison, plus hypothétique, pourrait être que l'auteur considère la société américaine qui s'établit à partir des années 60 comme moins laborieuse. Assoupie dans son confort, elle fait preuve de moins d'esprit d'entreprise que n'en on eu les immigrants arrivés sur le sol américain à la fin du XIXème siècle et le début du XXème. D'ailleurs, le dernier chapitre est consacré à la réalisation et à la diffusion d'un film sur ceux qui ont construit l'Amérique ; le chapitre porte d'ailleurs comme titre la devise inscrite sur la statut de la Liberté "Que viennent à moi les pauvres et les accablés". De plus, l'un des membres de la famille affirme "Nous, les immigrants, nous avons fait de ce pays ce qu'il est aujourd'hui" [p.369]. Ainsi, l'auteur conclut que la richesse actuelle des Etats-Unis vient de ceux qui ont rallié cette nation, pas avec leur argent mais avec leur désir d'entreprendre et de réussir.



Quoiqu'il en soit, cette saga est légère et facile à lire et elle a plus d'intérêt historique qu'elle n'en a l'air.
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Maman, je t'aime

L'histoire est sympa (dans le sens intéressant). Cependant, je trouve la politique trop présente. Dès la première page on sait que ça va être une part important de l'histoire (j'ai même vérifié le résumé pour être sure de ne pas m'être trompée de livre). Malgré tout, la fin tout sauf surprenant (c'est le but de l'histoire, les derniers instants d'une fillette), m'a tirée des petites larmes.
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Le Titan

Nick Fleming son histoire à travers le 20eme siècle ,les différentes guerres lui permettent de s'enrichir en vendant des armes. Il a vécu dans la démesure et la contradiction en agissant pour la paix. Il est entouré de haine et a aimé les femmes les plus belles

Livre des plus passionnant avec beaucoup de rebondissements.
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