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Critiques de Frédéric Lemercier (168)
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Le Photographe, tome 1

Bande dessinée de reportage et témoignage Le Photographe est une découverte qui laisse des traces durables. Tout d’abord par le sujet qui relate le périple d’une mission en 1986 de Médecins Sans Frontière en Afghanistan, pendant la guerre entre moudjahidines et soviétiques ; puis par le choix d’intégrer photographies et dessins. Pari osé qui met en lumière une aventure humaine d’une richesse incroyable.



En réponse aux photographies de Didier Lefèvre, les dessins d’Emmanuel Guibert accompagnent avec beaucoup de justesse cette aventure particulièrement immersive. A travers le regard de Didier Lefèvre, c’est le portrait de gens engagés et celui d’un peuple réunis le temps d’une mission qui sans nul doute marque l’âme à vie.

Témoin direct de la vie en temps de guerre, les scènes se succèdent, sans surenchère dramatique, livrant une œuvre particulièrement touchante.



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Le Photographe, tome 2

J'ai trouvé ce second tome plus poignant et plus abouti que le précédent. Les présentations ne sont plus à faire et nous sommes donc directement plongés dans la suite des aventures de ce groupe de MSF en Afghanistan.

C'est vraiment très riche et c'est également terriblement poignant. La richesse des dessins et des photos nous permet d'entr'apercevoir la rudesse de la vie dans ces régions en guerre. J'ai été ébahie par la puissances des regards et émue par la violence de certains clichés.

Cette BD est magnifique et profonde, riche et humaine. C'est plus qu'une BD, c'est plus qu'un reportage, c'est une fusion des deux qui nous donne le meilleur et la force de chaque média.

A lire absolument.
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Le Photographe, tome 3

« Je pense au meilleur et au pire de ce que je viens de vivre en Afghanistan. Et je réalise une chose : j’ai envie d’y retourner."

Non, non, je ne me trompe pas de rubrique. je note cette citation pour appuyer ma critique. L'auteur-photographe a vécu quelque chose de fort là-bas comme tous ceux qui ont participé à la mission humanitaire mais ça ne les empêche pas d'avoir envie d'y retourner. un médecin lui a confié se sentir vivant quand ils opérant les gens avec trois fois rien, beaucoup plus utile qu'à Paris dans une clinique avec tout le nécéssaire.

Ce récit est magnifique, l'alliance photo/ dessin extra. Il ne manque qu'une loupe... J'ai adoré les 3 tomes. On voyage avec eux (sans les contraintes) et c'est riche d'enseignement. A lire!!
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Le Photographe, tome 2

BAM ! BAM ! Un tir de kalachnikov, un bombardement, une mine anti-personnel.

C'est la guerre entre les russes et les moudjahidins en Afghanistan.

Dans les montagnes à un mois de marche de Peshawar, loin du monde,

les médecins et les infirmières de MSF soignent et opèrent.

Un œil crevé, la moelle épinière sectionnée par un éclat d'obus, une fillette la main brûlée, et un moudjahidin avec un gros trou dans la fesse gauche. La balle a pénétré par l'aine et traversé le corps. le soldat a fait face à l'ennemi, comme les autres.

Le peu d'humanité qui reste dans ces contrées lointaines apparaît ici en quelques mots, images et photos, sobrement comme il se doit.
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Le Photographe, tome 3

Pour son retour, le photographe décide de prendre avec une escorte plus légère, et sans aucune connaissance de la langue ou presque, un chemin plus court vers le Pakistan. Ce sera pour lui l’expérience la plus enrichissante, mais aussi la plus rude, qui lui laissera des séquelles physiques sévères.

J’ai vraiment été envoûtée et séduite par la forme de ces trois albums, les dessins et les photos se répondant, complétés par un texte fort utile pour tout comprendre du contexte. La petite taille des photos seule était par moments frustrante, mais cela a permis à l’auteur d’en mettre plus et de varier la mise en pages, façon planche de photo-contact, et c’est un aspect très réussi.

Trois beaux albums, à offrir, à lire ou à faire lire !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Le Photographe, tome 1

[lu et apprécié en 2012] le troisième tome fait monter à lui seul l'appréciation globale à 4 étoiles. Ilest indispensable à cette trilogie, il donne de l'ampleur aux récits des 2 premiers. Il laisse aussi de la place pour les sentiments de l'auteur.

Le photographe est une bande dessinée qui mêle le dessin et la photographie, racontant le véritable voyage d'un photographe en Afghanistan pour suivre une équipe de médecin sans frontières. Un livre qui réveille notre curiosité sur le conflit afghan. Un regard tout à fait original, un récit que l'auteur a bien peu partagé avant la sortie de cette bande dessinée, presque 20 ans après son retour!

1979, l'armée soviétique envahit l'Afghanistan. Commence alors une période de guerre qui va durer plus de vingt ans.. En 1986, les résistants afghans, lesMudjahedines, tiennent toujours tête à l'occupant.. Depuis 1982, Médecins Sans Frontières organise clandestinement des missions d'aide humanitaire dans l'extrême nord du pays coupé du monde. Une caravane accompagnée de 10 infimières et médecins doit rejoindre les vallée de Teshkan et Yaftal pour y délivrer des soins et former le personnel local. Mais auparavant, il faut traverser mille kilomètres de haute montagne à travers un pays en guerre...
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Le Photographe, tome 1

BD de la collection « Aire Libre » tout à fait innovante. Cela retrace la mission d’un photographe trentenaire lors d’un convoi de médecin sans frontière en Afghanistan en 1986 au moment de l’occupation soviétique.



Le sujet est « grave » mais réellement bien maîtrisé. L’originalité de cette BD est de combiner le dessin somme tout basique avec la photographie. C’est réalisé avec brio ce qui constitue la force de cette BD.



Au croisement des destins individuels et de la géopolitique, le Photographe raconte la longue marche des femmes et des hommes qui tentent de réparer ce que d'autres détruisent.



Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4/5
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Le Photographe, tome 2

L'expédition décrite dans le tome 1 est arrivée à destination. Les médecins de MSF vont se mettre à l'oeuvre, on est dans une zone de guerre. Non loin, on entend les tirs russes. Un hélicoptère survole les montagnes. Les blessés affluent.



Dans le tome 1, la caravane traversait les villages. Les soins se limitaient souvent aux malades, aux vieillards. Ici, c'est la médecine de guerre qu'on applique. On pare au plus pressé. Les médecins programment les réveils toutes les deux heures pour les soins récurrents.



Les auteurs arrivent à rendre l'atmosphère tendue et désespérée. La tension monte en effet. Certains repartent, d'autres vont rester. le photographe aimerait faire cavalier seul, histoire de (res)sentir les choses. Fin du tome...



Par rapport au premier tome, on a haussé d'un cran. C'est impeccable. Absolulment fabuleux. Quelle baffe... Les photos s'imbriquent parfaitement dans l'ensemble de la BD. le propos est dur, sans parti pris. On est dans le concret, présenté sans partialité. Un témoignage hors norme sur la guerre et le sort des civils, sur la médecine d'urgence, sur le sens de la vie, finalement.
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Le Photographe, tome 1

1986. Une expédition de MSF se monte au Pakistan. Destination Afghanistan, à l'époque envahie par les Russes. Massoud est toujours le Lion du Panshir. Il va falloir passer par des cols, des sentiers, des ponts de cordes, avec des ânes et des chevaux. Il faut préparer le convoi, et penser à tout. Les relais, les villages, les marches forcées de nuit, l'argent pour payer les guides et la protection par les "barons" locaux. Ah oui, le chef de l'expédition pour MSF est une femme... mais elle sait se faire respecter dans une région où pour être respecté, il faut être fort, donc être un homme...



A cette expédition s'adjoint un photographe, Didier Lefèvre. C'est son vécu, son ressenti, que le triptyque, dont cette BD est le premier tome, va raconter (après avoir écrit un livre sur son aventure). Pour lui, c'est exceptionnel. Pour les gens de MSF, c'est le quotidien. Aller dans des zones de guerre, soigner, réparer, préparer, guérir, ou aider à mourir.



La BD est un mélange de cases de BD normales et de photos, prises parmi les centaines de photos ramenées. Les photos illustrent le propos, mettent en image le ressenti, complètent, réagissent, interagissent avec les dialogues des cases. C'est souvent très bien pensé.



Mais... mais... mais... qu'en penser? D'une part, ayant lu beaucoup sur la question et ayant pas mal lu sur MSF ou la présence des Russes en Afghanistan, je n'ai pas appris grand-chose. On sait tout cela, pour peu que l'on s'intéresse à l'actualité du monde et pas de son nombril. D'autre part, c'est vrai, le traitement du récit est original et le récit en lui-même est très puissant, poignant, tout en restant pudique, respectueux des populations rencontrées. La juxtaposition des dessins et des photos apportent un "petit quelque chose", mais je ne suis pas 100% convaincu de la plus-value par rapport au récit que Didier Lefèvre a effectué dans son livre, avec énormément de photos à l'appui. OK, la BD apporte un aspect ludique, touche un autre public (peut-être), rend les choses plus digestes (éventuellement) mais ne change pas fondamentalement la donne.



Bémol plus fondamental (qui sera peut-être réparé dans les tomes suivants): on parle de Massoud, on parle des Russes, mais pas du "programma afghan" (appelé aussi "opération cyclone") par lequel la CIA armait les moudjahidines.



Cela dit, n'ayant pas lu le récit de voyage de Didier Lefèvre, cette photo-BD est une lecture intéressante. de celles qui laissent des traces.
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Le Photographe, tome 2

La gestion de l’hôpital était passionnante à suivre. Comment, quand on a rien ou presque rien, juste un local et un peu de matériel peut-on arriver à soigner?





Ici, c’est le contraire de la médecine en Europe ou on est dans le détail, dans les matériaux hyper sophistiqué et sensible. En Afghanistan, perdu dans les montagnes, il n’y a pas ces facilités là. Il faut en revenir à écouter et observer le corps.





On voit les ravages que fait la guerre : Les bombes, les balles, les mines qui déchiquettent les membres, trouent les corps et rendent aveugles, paralysés ou qui tuent tout simplement. Le nombre de blessés (surtout des civils) est impressionnant. De plus, on le voit aussi bien en dessin qu’en photo (et certaines photographies sont très dures je trouve, très directes, elles ne cachent rien, j’ai dû plusieurs fois détourner mon regard)





Le dévouement de ses médecins est impressionnants. Il en faut de la volonté et de la passion pour faire cela.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Le Photographe, tome 1

Attention, coup de coeur ! Récit initiatique et véritable combat de vie, Le photographe illustre, en alternant savamment dessins et photographies, la vie au quotidien de citoyens du monde et de médecins, véritables héros des temps modernes parcourant le monde en guerre pour soigner, apaiser, réconforter. De la peur de mourir au désir de sauver, il n'y a ici qu'un pas qu'accompagne avec humanité et dignité le photographe Didier Lefèvre. Une découverte riche et profonde pour une oeuvre unique, intense et nécessaire. Un coup de crayon sobre et simple, sincère et fort qui accompagne une photographie réaliste et terriblement humaine. Une idée fantastique pour une histoire fascinante !
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Le photographe, Intégrale

J’aurais sans doute encore beaucoup à dire sur ces trois tomes, tant ils m’ont impressionnés.

Pour résumer, je dirais qu’il n’y a aucune fausse note dans cette bande dessinée.

Les personnes qui y sont présentées sont attachantes, émouvantes et surtout admirables. Les notes à la fin du troisième tome sont d’ailleurs très bien venues pour que l’on puisse savoir ce qu’elles sont devenues.

Je précise également qu’il n’est pas nécessaire d’apprécier la photographie pour aimer cette bande dessinée.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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Le Photographe, tome 3

Le troisième tome est indispensable à cette trilogie, il donne de l'ampleur aux récits des 2 premiers. Il laisse aussi de la place pour les sentiments de l'auteur.



Le photographe est une bande dessinée qui mêle le dessin et la photographie, racontant le véritable voyage d'un photographe en Afghanistan pour suivre une équipe de médecin sans frontières. Un livre qui réveille notre curiosité sur le conflit afghan. Un regard tout à fait original, un récit que l'auteur a bien peu partagé avant la sortie de cette bande dessinée, presque 20 ans après son retour!
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Le Photographe, tome 2

Plus que de la BD, c'est un subtile mélange de journalisme, d'art graphique et de photographie. Un réel coup de coeur pour moi qui aime les trois.

à mettre entre toutes les mains, à préscrire!
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Le Photographe, tome 1

Cette série est remarquable car elle offre un point de vue différent du basique affrontement manichéen entre les Soviétiques et les Moudjahidins. La difficulté pour l'association humanitaire de faire correctement son boulot est d'autant plus mise en valeur que Didier Lefèvre y participe à sa façon et qu'il le paye de sa santé. L'ensemble évite les écueils traditionnels de l'humanitaire : pas de pathos, pas de voyeurisme. Tout est décrit, expliqué, raconté en sobriété. C'est intelligent, c'est passionnant, c'est puissant, c'est rare, difficile de faire mieux. Il s'agit d'une lecture indispensable car il s'agit d'un reportage complet et brillant. A noter que la série a été primée par le prix France-Info de la BD d'actualité et de reportage en 2005.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le Photographe, tome 1

Didier Lefèvre est photographe et il va suivre pendant plusieurs mois une caravane humanitaire de Médecins Sans Frontières en Afghanistan.

Nous sommes en 1986 et la guerre fait rage en Afghanistan entre les Russes et les Moudjahidines. MSF engage un photographe pour tenir compte des missions de l'organisation. Des missions extrêmement compliqués, bien sûr à cause de la guerre mais aussi à cause des conditions du terrain et d'une population dont il faut adopter les us et coutumes.

Dans ce premier tome, Didier Lefèvre nous conte ce voyage éprouvant à travers les cols entre Pakistan et Afghanistan pour atteindre le site humanitaire. Un voyage dangereux, fatiguant mais Ô combien riche de souvenirs photographiques et de personnalités hors du commun.

Le déroulé du voyage est riche en émotions : peurs, tristesse, étonnement, fierté… le périple de la caravane est particulièrement bien raconté par Didier Lefèvre. On découvre avec lui tout ce qui fait la particularité de ce voyage réalisé dans un environnement dantesque.

La bande-dessinée est entrecoupée de photos du voyage qui ajoutent une touche authentique au récit du photographe. Un récit passionnant de bout en bout dans un paysage de rocailles et de barbes…
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Le Photographe, tome 2

Autant le premier tome ne m'avais pas emballé, autant j'ai aimé celui ci. On y découvre la vie des villageois afghan, leur générosité envers l'équipe de MSF. Et surtout cette engagement du personnel MSF qui dépasse totalement tout ce que je pouvais imaginer....

Et le résultat des bombardements sur ce villageois.

C'était dans les années 80. Est ce très différent aujourd'hui ?
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Le Photographe, tome 2

Cette série est remarquable car elle offre un point de vue différent du basique affrontement manichéen entre les Soviétiques et les Moudjahidins. La difficulté pour l'association humanitaire de faire correctement son boulot est d'autant plus mise en valeur que Didier Lefèvre y participe à sa façon et qu'il le paye de sa santé. L'ensemble évite les écueils traditionnels de l'humanitaire : pas de pathos, pas de voyeurisme. Tout est décrit, expliqué, raconté en sobriété. C'est intelligent, c'est passionnant, c'est puissant, c'est rare, difficile de faire mieux. Il s'agit d'une lecture indispensable car il s'agit d'un reportage complet et brillant. A noter que la série a été primée par le prix France-Info de la BD d'actualité et de reportage en 2005.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le Photographe, tome 1

Mi documentaire, mi BD, cette oeuvre nous renvoie en 1986 lorsqu'un photographe de MSF part en mission pour le Pakistan. L'originalité tient dans le fait qu'il alterne cases de BD, planches contact et photographies noir et blanc dont certaines sont très belles. Les parties en BD sont plus statiques avec beaucoup de texte.
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Le photographe, Intégrale

Après ma lecture de la bande-dessinée « Les ignorants, j’ai eu envie de découvrir cette trilogie qu’Etienne Davodeau admirait.





Et j’ai eu bien raison. Même si le thème ne m’attirait pas réellement, cette bande-dessinée fut une belle découverte.





L’objet en lui-même est déjà très particulier. Les pages sont mi-dessin, mi-photographie. Cela lui donne un aspect très particulier, agréable et intéressant à regarder.





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Tome 1



Ce tome est la mise en place de la mission, la présentation des membres de l’équipe et le début de l’odyssée.



Dans cette partie-là tout est encore bien encadré. On sent que les MSF (médecins sans frontière) ne se lancent pas à corps perdu dans une mission sans retour.



Il y a des guides, un certain matériel, de l’argent une certaine forme de sécurité, des villages amis, où les chefs s’entendent bien avec les membres de la mission.





C’est aussi tout un pays qu’on découvre (pays qui moi franchement, ne me donne pas envie de visiter du tout!), avec des paysages somptueux, des habitants méfiants mais curieux.



Le voyage en lui-même fut très impressionnant à suivre. J’en aurais été complètement incapable. L’énergie et la force et l’endurance qu’il faut mobiliser sont au dessus de mes forces. Marcher ainsi des heures et des heures, dans le noir, avec la peur de voir arriver les avions russes, j’en aurais été incapable.



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Tome 2



La gestion de l’hôpital était passionnante à suivre. Comment, quand on a rien ou presque rien, juste un local et un peu de matériel peut-on arriver à soigner?





Ici, c’est le contraire de la médecine en Europe ou on est dans le détail, dans les matériaux hyper sophistiqué et sensible. En Afghanistan, perdu dans les montagnes, il n’y a pas ces facilités là. Il faut en revenir à écouter et observer le corps.





On voit les ravages que fait la guerre : Les bombes, les balles, les mines qui déchiquettent les membres, trouent les corps et rendent aveugles, paralysés ou qui tuent tout simplement. Le nombre de blessés (surtout des civils) est impressionnant. De plus, on le voit aussi bien en dessin qu’en photo (et certaines photographies sont très dures je trouve, très directes, elles ne cachent rien, j’ai dû plusieurs fois détourner mon regard)





Le dévouement de ses médecins est impressionnants. Il en faut de la volonté et de la passion pour faire cela.



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Tome 3



Ce tome est le tome le plus terrible.



Didier Lefèvre décide de se séparer de ses compagnons, afin de rentrer plus vite chez lui. Juliette désire faire un petit détour et n’ayant presque plus de pellicules, il en a assez et la mission étant terminée, s’estime quitte.



Il a surtout en tête une phrase d’un des médecins qui se retrouve seul dans un petit hôpital et qui dit que c’est à ce moment là, où ses compagnons l’ont quitté que tout allait enfin pouvoir réellement commencer.





Et c’est cela qu’il veut. Il veut être seul, être responsable, avoir son aventure à lui et voir si il est capable de se débrouiller.

Et on peut dire qu’il va s’en prendre plein la figure. Sans le cadre d’une association, il se retrouve seul et dès le début, les ennuis arrivent.





En effet, il ne parle pas la langue, il n’a aucune légitimité, personne ne le connait. ses premiers guides vont l’abandonner malade et ses sauveurs vont le raquetter.



Il aura énormément de chance de tomber sur quelqu’un qu’il connait et qui connait l’équipe de MSF à la fin de son périple. cette personne va le prendre en charge, lui permettre de se reposer, de reprendre des forces. Sans lui, je ne sais pas dans quel état il aurait terminé à la fin.





Et durant tout ce calvaire, il va continuer à prendre des photos, à s’interroger, à apprendre à connaitre ce pays…



Son soulagement, quand il rentre enfin chez lui est visible. Pourtant, il y retournera très souvent, étant tombé sous le charme de ce pays.



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C’est une belle trilogie! Je comprends pourquoi c’est devenu un classique.

C’est toute une période de l’histoire qu’on voit dans ce documentaire-BD, le dévouement des médecins sans frontière, la pauvreté de ce peuple, l’hypocrisie de la guerre.



A lire et relire sans restriction!
Lien : http://writeifyouplease.word..
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