Je me suis rendu compte qu'il suffisait d'un rien pour qu'on perde les liens qu'on a crées avec les autres, C'est si facile et donc ça m'a fait un choc. Parce que, après tout on n'est plus camarade de classe, on ne travaille pas au même endroit et il n'y a plus pèpère. À ce train là, on finira pas ne plus jamais se revoir et par s'oublier sans grande difficulté. - p168/169
J'ai toujours adoré admirer les lumières des autres maisons. Il y a autant de vies qu'on ne connaît pas que de fenêtres qui brillent de l'extérieur. On les voit tellement mieux quand il fait nuit. C'est fascinant ! - p.36/37
Quand je vois mes élèves, assis là, les uns à côté des autres, comme si c'était tout à fait normal, difficile de se dire que la plupart ne se reverront jamais une fois qu'ils auront obtenu leur diplôme. C'est sûrement le cours naturel des choses, on a beau s'échanger nos numéros, on n'organise plus rien. Ça m'est souvent arrivé, à moi aussi. Garder un véritable lien avec ses amis, c'est bien plus difficile qu'on pourrait le croire. - p151/152
Tu sais, je suis une autre personne quand tu es là. Je profite de la vie. Si jamais on ne se revoit plus jamais, je continuerai à vivre bien sûr, mais je m'ennuierai beaucoup. C'est là que m'est venue l'idée d'habiter avec toi. Et voilà ! - p170 /171
Il laissait libre cours à ses passions, toujours plus dévorantes les unes que les autres. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter.
Le ciel ou la mer...Ce sont des choses qui n'appartiennent à personne. Quand j'arrive à capturer sur le vif la splendeur absolue d'un instant, c'est comme si je le saisissais entre mes mains et que je le figeais pour toujours exactement comme je le souhaite.
Les personnes en revanche...J'ai beau les prendre en photo, elles sortent du cadre, elles échappent à mon contrôle, elles peuvent tomber amoureuses d'un autre et ne plus m'appartenir du tout. Même prises sur le vif, elles ne se figent pas comme je le souhaiterais.
Une fois qu'on a compris ça...La photo perd toute sa saveur.
Aujourd'hui encore, je me demande si je suis le seul pour qui le temps semble s'être arrêté le jour de sa disparition... Comme si tout ce qui s'était passé depuis lors n'était qu'un long rêve sans fin...Aujourd'hui encore, je me demande si je suis le seul pour qui le temps semble s'être arrêté le jour de sa disparition... Comme si tout ce qui s'était passé depuis lors n'était qu'un long rêve sans fin...
On passait beaucoup de temps ensemble mais on était s différents que c’était un miracle qu’on s’entende aussi bien.
Ça me rend triste que les choses qu’on aime s’éteignent sans qu’on puisse rien y faire.
Enfin ça nous rajeunit pas cette affaire. Les choses changent.