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4.4/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Harvey, Australie-Occidentale , le 17/06/1955
Biographie :

Gail Jones est une romancière, nouvelliste et essayiste australienne.

Docteur ès lettres, elle a longtemps enseigné comme professeur associé au département de littérature de University of Western Australia, à Perth, et est aujourd'hui professeur à Sydney, au sein du comité de recherche sur l'écriture et la société (Writing and Society Research Group) de University of Western Sydney.

Elle partage son temps entre l'écriture, la recherche et l'enseignement universitaire (écriture littéraire, théorie littéraire, littérature et littérature postcoloniale, cinéma et cultural studies).

Gail Jones est l'auteur de quatre romans : Sorry (2007), paru en français sous le titre Pardon (Mercure de France, 2008), Dreams of Speaking (2006), Sixty Lights (2004) et Black Mirror (2002).

Elle est également l'auteur d'un essai, The piano (2007), sur le film éponyme de Jane Campion.

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Source : Wikipédia
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"Cinq carillons", le roman de Gail Jones, présenté par Marie-Pierre Bay .
Ce jour-là, à Sydney, sous un éclatant soleil, quatre personnes, venues d?horizons très différents, se dirigent vers le célèbre Opéra de la ville, au milieu de la foule des touristes ? trois femmes et un homme ayant chacun une histoire difficile et des souvenirs lourds à porter.Il y a Ellie, qui n?a jamais oublié sa première expérience amoureuse à quatorze ans, avec James qu?elle va justement retrouver, si longtemps après ? James obsédé par une tragédie dont il se croit responsable. Il y a Catherine, qui revoit l?accident ayant coûté la vie à son frère, en Irlande. Et Pei Xing, la survivante, rescapée de la terrible période des gardes Rouges.Comme hantés par l?écho de carillons lointains et invisibles, décidés à aller de l?avant mais le regard toujours porté sur ce qui se trouve derrière eux, ils vont vivre de rares moments de rencontres et d?entrecroisements de désirs.Gail Jones est l'une des plus brillantes romancières d?Australie aujourd?hui.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
"A chaque pas elle effleurait du bout de ses chaussures une fleur tombée.les étoiles des frangipaniers et les corolles des jasmins jonchaient le trottoir, les pétales roux des Lilas d'été, emportés par la pluie de l'autre côté de la rue, bouchaient les égouts. C'était le monde dans une bienveillante dissolution organique."
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Un arrêt de bus pouvait contenir tout cela, toutes ces histoires compliquées. Une femme debout, immobile, dans une rue passante un samedi après-midi, pouvait porter en elle tout cela – la mort, le temps, des réminiscences de deux corps s’aimant, lui revenant simultanément, concomitamment à l’esprit.
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Mais James se disloquait, il le savait. Il n’était plus que fissures et béances, comme si quelque chose dans son corps s’était déchiré. Le temps passé s’infiltrait à l’intérieur, et la honte et le regret, et trop de réalité importune.
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Il avait une histoire russe pour chaque occasion, une homélie littéraire pour chaque événement. Mais sa fable complétait merveilleusement le souvenir de cette journée. Toujours là, des années après, comme la buée sur une vitre, une trace humaine pour regarder à travers. Ajoutant à la subtilité et à la persistance du souvenir de son père, bien longtemps après qu’il eut disparu.
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Toutes les étoiles du firmament étaient présentes à tout moment, déclarait Mary en étendant ses bras vers le ciel ; c’était juste qu’on ne savait pas les voir. Cela, en particulier, sembla à Perdita une extraordinaire découverte. Elle songea aux étoiles, ajustant chaque nuit leurs apprêts lumineux, et puis s’effaçant, disparaissant, se dérobant derrière le jour. Pourquoi n’avait-elle encore jamais eu connaissance de pareilles choses ? Elle se demandait ce que Dieu pouvait être, s’il était là, et s’il était nécessaire.
(p. 100, Chapitre 6, Deuxième partie).
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"Il y avait les extraordinaires histoires des nations , et les vastes mouvements des peuples, il y avait des actes collectifs de violence et l'élimination de ceux que l'on jugeait dissidents ; mais il y avait aussi ces moments plus subtils et modestes, la préparation d'une repas, quelques paroles chuchotées, un baiser évocateur. Lorsque Pei Xing comprit qu'elle était enceinte, ce fut une autre raison de se réjouir : le visage de Xun sur son ventre, écoutant cette troisième vie qui grandissait entre eux".
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toute cette vie, toute cette vie vaste et élémentaire lui disait qu’il y avait sur la terre et dans le ciel plus de choses que n’en avait rêvées Mister Shakespeare.
Il y avait ces espaces du Rêve, dont Mandjabari savait les secrets, et aussi l’Ancien Dauwarrngue. Et même ces choses aux noms compliqués que connaissait son père, et puis toutes ces sensations infimes, simples et sans noblesse, le goût de l’eau tiède dégoulinant d’une gourde en toiler, l’air soyeux d’un début de soirée illuminé de reflets nickelés, l’impression de flottement ressentie en écoutant des chants aborigènes à la lueur d’un feu, et le claquement cadencé des clapsticks, répété, et les mots, ceux de la Langue, qui s’étirent et s’entrelacent, s’étirent et s’entrelacent et se dissolvent dans la nuit, comme le vent, comme l’oubli. Petites questions, se disait Perdita. Il s’agissait là de petites questions. Ou peut-être – l’idée avait subversivement envahi son esprit – s’agissait-il d’autres grandes questions.
(p. 65, Chapitre 4, Première partie).
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C’était un geste d’une clarté et d’une perfection entières. Jacob était tout sourire. L’amour était cette soudaine clarification, cette justesse d’un geste ou d’une émotion. Cette délicieuse solennité. Toutes mes images, pensa Lucy, toutes les choses insolites que j’ai remarquées ou les choses que j’ai vues et enregistrées, me conduisent à ce simple évènement, ici, manger des glaces un jour d’été, à Londres, en Angleterre, en 1871. Elle avait dix-neuf ans et assez de connaissances pour saisir la vérité de ses propres réactions, assez de discernement pour s’inquiéter de leur périlleuses implications. Il pensa : je vais épouser cette femme […].
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Ainsi, par ces subtiles interceptions chargées de possible, par l’entremise des autres ou de leurs desseins parfois ignobles, ainsi se présentent les destinations, ainsi les vies changent-elles de cours. Parfois c’est exactement ce que nous attendions sans le savoir : être emporté par l’élan de tel moment charismatique, telle circonstance contingente, étrange ou accidentelle. C’est comme l’amour, ou le désir—ce virage accéléré, ce dérapage à vitesse rapide. Nous attendons, tous, cette chose qui viendra nous animer, nous perturber. Lucy mit seulement une demi-heure à se décider : elle ferait seule la traversée vers l’Inde […].
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"La mémoire croit avant que la connaissance ne se rappelle."
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