Gaston Marie

En un battement d'aile, on peut s'envoler.



Sortir de l'ordinaire. Et disparaître un peu.



Toucher à l'extra ordinaire.



C'est un peu ce qui s'est passé pour moi avec ce roman. Je me suis envolé loin, très loin.



Loin de ma zone de confort, loin de ce que j'ai déjà pu lire, loin de ce que je crois attendre d'une lecture.



J'avais peur de lire ce livre et j'en avais très envie en même temps.

Peur d'être trop ébranlé par son sujet.



Comme peur du noir.



Le sujet, le « pitch », me faisait peur, oui. On parle de cancer tout de même, cette belle saloperie. Je pense qu'il faut passer outre, car ce roman doit être lu au-delà de ce gris de couverture qui, à mon sens, ne rend pas hommage aux mots qu'il renferme.



Car, comme tout bon fêlé qui se respecte, Gaston Marie a cette faculté de laisser passer la lumière. Elle entre en nous et ne nous quitte pas.



Un roman à la croisée des chemins. Littéralement. Qui ménage ses effets, qui prend par le coeur, par le corps, qui prend aux tripes aussi.



L'autoédition, je le savais déjà, permet de réelles découvertes si on ose un tant soit peu. Un roman, comme une expérience. Comme on pénètre l'imagination et l'inimaginable.



Poétique, original et surtout immensément onirique, c'est une voix qui se fait entendre. C'est ce qui compte pour moi lorsque je rentre dans les mots de quelqu'un d'autre. Je suis rentré,oui, à l'intérieur de quelqu'un d'autre, et j'ai encore du mal à en sortir.



La preuve qu'il s'est passé quelque chose.



Le temps d'un battement.



D'elle.



Un roman qui doit donner envie de passer la porte, de ne pas rester sur le seuil de nos vies, multiples et tellement uniques à la fois. Un roman qui je l'espère saura trouver le chemin de l'édition traditionnelle pour toucher le plus grand nombre car il le mérite tellement.


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Un battement d'elle est un premier roman extrêmement déroutant. Ex-trê-me-ment. L'histoire commence très mal : une femme de 50 ans se meurt d'un cancer et raconte son dernier jour à la première personne. Ensuite... eh bien ensuite, la 4e de couv en dit un peu plus, mais pourtant, il me paraît préférable de n'avoir aucun indice sur la manière dont cela continue. N'essayez pas de deviner : ça ne ressemble à rien de prévisible. Et pendant de longues pages, j'ai hésité : est-ce totalement loufoque ? Où l'auteur veut-il en venir ?⠀⠀

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Pour m'aider à y voir clair, j'ai passé en revue quelques critères parmi les plus objectifs dont je dispose.⠀

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Est-ce bien écrit ?⠀⠀

⚡Quelques coquilles, mais oui, c'est simple et poétique.⠀

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Ai-je traîné à lire le livre ?⠀⠀

⚡Pas du tout ; je l'ai lu d'une traite, en une soirée.⠀

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Avais-je envie de savoir la fin ?⠀⠀

⚡Oui, mais avec de l'appréhension : je ne voyais pas du tout comment cela pouvait se terminer d'une manière qui emporte mon adhésion.⠀⠀

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Pourtant, la fin a-t-elle emporté mon adhésion ?⠀⠀

⚡Oui !!! Cette fin est une clé de voûte. Ce n'est pas elle qu'on regarde pour apprécier la beauté de l'ensemble, mais sans elle, rien d'autre ne tient. C'est incroyable, mais il y a une vraie logique dans l'histoire, avec une conclusion vraiment satisfaisante, bien trouvée, et en cohérence avec le début du roman (mais j'étais tellement déroutée que je n'y avais pas pensé).⠀⠀

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En fait, je crois bien qu'aucun critère objectif ne pourra jamais rendre compte de ce livre... Il est fou, bien sûr, mais magnifiquement cohérent, extraordinairement inventif, et surgi de l'imaginaire d'un médecin (cancérologue) qui ne peut pas sauver tous ses patients, mais a besoin de rêver tout haut qu'il peut faire bien plus pour eux, et pour le genre humain, que déployer un arsenal chimique.⠀⠀

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Un texte sans doute très clivant, que vous n'aimerez peut-être pas, mais qui ne peut en aucun cas être une expérience tiède. J'adorerais lire beaucoup d'autres retours de lecture !

Ce roman suit le parcours de Sylvie face à la maladie. Les premiers chapitres s'appliquent à nous raconter sa découverte de son état, puis le cheminement jusqu'à l'acceptation de la mort. Mais ensuite, on passe à tout autre chose.

Sylvie est un personnage attachant qui va nous raconter son histoire à la première personne. On vit avec elle la douleur de la maladie, le regard des autres,...

Difficile d'en dire plus sans spolier la suite et je m'y refuse, tellement l'inventivité de l'intrigue m'a prise par surprise. L'histoire est un véritable hymne à la vie, dans lequel notre héroïne va chercher un sens à ce qui lui arrive, jusqu'au dénouement, plein d'émotion.

Quand j'ai commencé ce roman, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Sans doute à un livre rempli de drames et de peines. Mais à l'arrivée, rien de tout çà, c'est un livre rempli de vie.

Un grand merci à Librinova pour m'avoir proposé ce partenariat.

Etonnant cheminement que celui de Sylvie, qui meurt d'un cancer mais dont l'âme subsiste, à sa plus grande surprise. J'ai tout d'abord crû lire un roman sur cette maladie dévastatrice, puis un récit sur une possible réincarnation, mais finalement il ne s'agit ni de l'un ni de l'autre. Je ne serai pas plus précise car ce serait dommage de gâcher la surprise des futurs lecteurs, mais je ne peux que saluer l'inventivité de l'auteur qui fait cohabiter deux personnages dans un même corps, la subtilité dont il fait preuve pour que cette étrange situation paraisse vraisemblable, et les questionnements qui découlent de cette possibilité qui est donnée à Sylvie de prolonger un peu sa vie sous une forme qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Le danger était sans doute de tomber dans une affirmation dogmatique ou de suggérer une croyance dans une vie après la mort (ce qui ne m'aurait nullement choquée par ailleurs) mais le choix de l'auteur est à la fois plus simple et plus compliqué : il nous met juste en face de notre propre rapport à la mort et aux mourants, en nous faisant nous interroger sur les gestes et les mots qui ont un sens à cet instant-là et qui peuvent aider à franchir ce passage, pour celui qui part comme pour celui qui reste. Un livre intelligent et touchant.

J’ai été agréablement surprise par ce roman auto-édité qui a su me faire passer un très bon moment malgré les thèmes difficiles abordés (la maladie et la mort entres autres). En effet, l’auteur nous présente une première partie vraiment très émouvante à travers l’histoire de Sylvie qui découvre la maladie et qui vit ses derniers jours. Nous découvrons ses pensées les plus profondes et les plus honnêtes sur ce qu’il va lui arriver. Les phrases et les mots utilisés sont d’une finesse et d’une justesse incroyable, j’en ai eu des frissons et évidemment, j’ai été très touchée. La suite de l’histoire est vraiment originale et très surprenante ! Je n’en dirais pas plus pour ne gâcher la surprise... en revanche, ce que je peux vous dire, c’est que j’ai adoré le tournant qu’a pris le récit : le destin de Sylvie et sa rencontre avec l’Autre va nous étonner. Ce revirement de situation m’a beaucoup plu et ceci jusqu’au dénouement, riche en émotions. Certains passages sont très drôles, ce qui amène de la légèreté au sérieux du sujet. On retrouve beaucoup d’amour, d’empathie, de tendresse, d’humanité et d’espoir à travers les personnages et ce qu’ils sont amenés à vivre. ⁣

Un roman auto-édité qui m’a séduite, tant par la plume fluide et saisissante de l’auteur que par l’histoire originale et merveilleusement bien menée qu’il propose !⁣ A découvrir sans plus attendre !

Sylvie, une jeune cinquantenaire active, voit sa vie basculer le jour où on lui diagnostique un cancer du poumon. Face à la maladie, Sylvie n’oppose qu’un tenace déni qui lui fera dépasser les frontières de la vie et de la mort. À l’aube de sa propre fin, elle tente de se recréer une vie dans le corps de l’Autre. Mais de cette existence en demi-teinte, elle n’en sera que prisonnière, enfermée dans un corps qui ne lui appartient pas.

Véritable cheminement philosophique et métaphysique, ce roman nous amène à réfléchir sur notre rapport à la vie, ainsi qu’à la mort qui la termine. Comment accepter ce qui nous semble inconcevable mais contre lequel nous ne pouvons rien faire ? Peut-on consentir à mourir si le temps ne propose plus aucune autre alternative ? Tant de questions qu’Un battement d’elle nous propose de répondre avec douceur et subtilité.



Ce que j'ai aimé !

◊ L’approche philosophique de l’existence, de ces débuts jusqu’à la mort, qui nous pousse à réfléchir sur notre propre présence (ou absence) au monde.

◊ Le style limpide qui plonge le lecteur dans cette semi-conscience partagée, sans jamais le violenter ou lui imposer un point de vue. Le lecteur est libre de se construire son propre jugement sur l’odyssée existentielle que mène Sylvie.

◊ La relation forte qui se créée entre Clément et Sylvie et qui offre un fabuleux tableau de la complexité des rapports humains, et de la beauté qui en découle. On est très vite happé par les sentiments que Sylvie développe à son égard, à moitié ceux d’une mère et à moitié ceux d’un double ou d’une sœur jumelle !

La mort est sans doute l'un des sujets les plus difficiles pour l'Homme. Ne sachant pas de quelle manière elle arrivera, ni quand, elle est souvent une véritable source de peur.

Pour Sylvie, le personnage principal affecté par un cancer du poumon, la mort a sûrement été très difficile à encaisser. Mais à travers les mots de Gaston Marie, l'auteur, Sylvie a réussi à avoir la plus belles des vies. Elle est belle et légère, touchante et fracassante ! Elle nous fait voyager dans sa peau, dans la profondeur de son âme. Oui, Gaston Marie a offert la plus belle vie que Sylvie ait pu avoir. Il est doté d'une plume légère et pourtant si percutante, capable de transformer la mort et le deuil en deux craintes apprivoisées.

Et alors que la mort a toujours eu ce côté ténébreux, ce roman nous offre la possibilité de rêver d'une mort plus paisible, plus sereine. Il est un moyen d'effacer, d'atténuer nos peurs face à cet inconnu gigantesque.

Aussi, nous sommes plongés dans les tristes journées que les médecins sont amenées à passer lorsqu'ils perdent leurs patients. La condition du médecin n'est pas laissée de côté, au contraire ! Ce roman nous affirme à quel point il est difficile de ne pas pouvoir toujours ressortir d'une chambre avec la fierté d'avoir réussi à guérir son patient.

Je ressors de cette lecture apaisée, comme si l'auteur a réussi à rationnaliser mes craintes, à me réconforter à travers l'effleurement de mon âme par sa plume.



Un roman à lire, à partager et bien sûr à méditer. Je recommande !
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"Un battement d'elle" est l'histoire bouleversante d'une femme, Sylvie atteinte d'un cancer. C'est un livre que je n'oublierai jamais, rempli d'amour et de vie.

A lire absolument, je recommande !!

Un double je, une immersion dans le nous, une belle réflexion sur l'autre.

Un battement d'elle nous enchante et nous projette dans des vies de personnages attachants et qui nous ressemblent.

A lire et à partager.

Sylvie. Ma chère Sylvie, tu m'as émue, tu m'as tourmentée, j'ai pleuré à ton écoute comme j'ai prié pour ton envol. Sylvie, c'est cette femme de la cinquantaine, qui a l'âge de ma mère, qui a des filles qui auraient pu être à l'école avec moi ; et dont la vie ? - le destin ? - le karma ? - a décidé de l'encombrer du fléau de notre siècle, le cancer. Une tumeur du poumon qui grignote peu à peu sa capacité respiratoire et ses autres organes, tandis qu'elle lutte pour vivre. Touchante et véhémente, Sylvie m'a emmené dans son quotidien de patiente puis d'observatrice tandis qu'elle revivait l'existence humaine à travers les yeux de l'Autre. Je ne vous en dirai pas plus, pour vous laisser le plaisir (désespoir ?) de découvrir son histoire.

Une chambre d'hôpital, un souffle saccadé, le contexte est posé. Une atmosphère étrange et familière, autant pour notre protagoniste que pour moi, aux relents de désinfectant et d'une blancheur passée. Un mari, aimant, des filles, qui tentent de cacher leur tristesse pour faire sourire leur mère souffrante, patiente qui essaie de rester femme, pour être autre chose qu'un cancer ambulant. Comme vous vous en doutez, au vu du résumé, ce livre n'est pas un feel-good, et vous aurez à lire des événements durs, tranchants, mais aussi émouvants de réalité. La détresse d'une femme mourante, la détresse d'un soignant impuissant, la détresse du choix d'un mari qui ne pense qu'à soulager l'amour de sa vie ; des messages forts qui me prennent à la gorge. J'y pense de nouveau, à l'heure où j'écris ces lignes, et les larmes menacent à chaque instant de dégouliner sur mes joues.

Un chamboulement. Une lumière qui s'éteint pour se rallumer, un esprit dont les pensées se meuvent à grande vitesse. C'est Sylvie, ou du moins, sa psyché. Qui se questionne, qui a des réminiscences. Pourquoi moi ? Je n'ai pas fini. Réveille-toi ! Lutte. Lutte. Ce n'est rien, tu survivras. Les questions existentielles se mélangent aux résurgences de sa vie, tandis que l'auteur narre avec poésie la dureté de la maladie à travers les yeux de la souffrance et de l'incompréhension, du fatalisme qui se mêle à la réflexion. Et puis un bras, une jambe, un cri, une Renaissance. Un renouveau en tant qu'observatrice, créatrice, mais pas dominatrice, bercée par la douce existence d'un nouveau né, puis l'arrivée de la maturité, l'ennui, le désespoir, une autre vie qui s'intègre à la sienne, là où elle voit par les yeux de l'Autre. Une cohabitation mouvementée, tolérée, rejetée, se mélangeant avec douceur comme du chocolat et du lait, ou se détestant comme l'huile et l'eau.

Fin. Prise de conscience. Lenteur, tristesse. Compréhension. Les phases de l'acceptation efface la colère et le déni, pour sourdre la fin d'une souffrance inimaginable sauf lorsqu'on la vit. L'auteur aborde ce sujet avec autant de pudeur que de brutalité, nous introduisant tous les points de vue, du malade à la famille, au soignant parfois démuni devant tant de détresse... Un livre lourd de sens donc, qui semble libérateur d'un fardeau qui assaillit chaque jour les personnes concernées, et dont le commun des mortels n'en a aucune idée. Merci à Gaston Marie d'avoir posé sa plume sur ce sujet si sensible mais pourtant si réel, car la qualité de son écrit en fait ressortir toutes les nuances sans jamais paraître grandiloquent ; avec une dose d'humilité et de bienveillance qui réchauffe un peu le cœur de la mécanique froide et placide que peu afficher parfois (souvent) la médecine.


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Sylvie est heureuse. Mais, l’avenir, incertain, aime bousculer les destins, et a fait rentrer dans sa vie un sombre personnage, sans corps ni visage. Il s’est invité chez eux. Oubliant les bonnes manières, il n’a pas frappé avant d’entrer. Lentement, comme un jeu, il a avancé ses pions. Sournoisement, comme le poison, il s’est infiltré. Puis, une fois son désastre causé, il s’est installé. Définitivement. Alors, l’état de Sylvie s’est dégradé. Faire connaissance n’a pas fonctionné et la cohabitation s’est mal passée. Oh, elle a bien essayé de lutter. Mais son adversaire a soif des vivants. Il n’est ni bon ni mauvais : pour lui, c’est comme un jeu, il y’a un gagnant et un perdant. Il veut simplement vivre lui aussi, se faire sa place. Et sa place, il a fait. Il se nomme cancer, et en assassinant Sylvie, cette partie, il vient de la gagner. Cependant, si c’est la fin pour quelqu’un, ce n’était que le début de cette histoire : sa fin signe le commencement d’une nouvelle existence...

Que les mots me manquent pour décrire les émotions qui m’ont traversées. N’ayant pas lu le résumé juste avant de lire, j’ai fait un saut dans le vide délicieusement agréable. Portée par tant d’originalité, captivée par tant d’intrigue, je n’ai pas pu arrêter ma lecture, plongeant moi aussi dans l’expérience inédite de Sylvie. On oscille entre réflexions et émotions, coup au coeur et coup aux tripes, on ne sait pas où l’auteur veut nous emmener, mais il ne cesse de nous interroger tout le long du livre sans pour autant répondre à nos questions. Car les réponses, finalement, sont en chacun de nous. Elles nous parviennent en fonction de nos croyances, de nos certitudes, de notre culture. De ce qu’on pense, de ce que les autres veulent nous faire penser, et de ce qu’il se passera réellement. Entre philosophie et poésie, élégance et puissance, on voyage dans les abysses où l’existence et la mort cohabite : on ne lit pas cette histoire, c’est elle qui prend possession de notre esprit, remet en cause nos pensées, et on ne fait qu’un avec elle jusqu’à la fin.

Lire Gaston Marie, c'est accepter d'abandonner le rationnel, se laisser porter par le texte et ne pas chercher à comprendre à tout prix.

C'est passer par moults émotions, de l'empathie au rire, de la passion à la peur, de la peur à l'espoir.

C'est revivre certaines périodes de la vie d'un regard neuf.

C'est, pour moi, sortir de ma zone de confort et aimer ça.

Alors oui, je redoutais ma lecture du roman de Gaston. Je ne voulais pas revivre la maladie et la mort. Oui j’ai tremblé en commençant ma lecture. Oui je n’ai pas respiré pendant les premiers chapitres. Oui j’ai revécu les derniers moments de papa à travers ceux de Sylvie, le personnage de Gaston, Sylvie atteinte d’un cancer du poumon, Sylvie qui se meurt. Oui cela a été difficile, je ne vais pas mentir. Oui je ne savais pas si j’allais continuer ma lecture.. Et puis, il s’est passé le truc dans le livre, le changement, le bouleversement, l’Autre et là, je lisais Sylvie. Car « Un battement d’elle » n’est pas sur la mort, sur le cancer. Non ce roman est une réflexion sur nous, notre vie, nos actions, nos rêves. Oui nos rêves et lire « Un battement d’elle » c’est entrer dans un rêve, un rêve que je ne soupçonnais pas possible.



Ce rêve est de voir Sylvie « renaître » avec la naissance de Clément, l’Autre. Sylvie reste la femme de cinquante ans avec son vécu, ses connaissances mais elle accompagne Clément dans sa vie. Elle va le faire rêver pour l’orienter, pour qu’il devienne un homme et un homme bon. Elle va vivre avec lui toutes les expériences qu’un garçon vit et j’avoue que cela est drôle à certains moments. Dans « Un battement d’elle », nous assistons à la l’éclosion d’un homme, un homme qui va être là pour les autres. Même si Sylvie se trouve « prisonnière » de Clément, elle va faire son possible pour qu’il devienne quelqu’un de bien. Chacun de nos gestes, chacune de nos pensées ont un but et c’est à nous de leur donner la bonne direction. C’est à nous de voir le bon dans ce qui nous entoure. C’est à nous de découvrir le reste. Et nous le savons: tout dans notre vie a un réel but même si nous mettons, quelque fois, beaucoup de temps à le reconnaître, même si nous mettons une vie à s’en rendre compte. Alors apprécions ce que nous avons, chérissons nos êtres aimés et nous-mêmes!


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Ce roman que j'ai lu et beaucoup aimé, je ne trouvais pas les mots pour vous en parler, je ne suis toujours pas sûre de les trouver. Parce que c'est un voyage déroutant par delà la mort avec une approche personnelle et passionnante tout autant que surprenante et qui forcément touchera chacun de ses lecteurs ou lectrices différemment.



Ce qui est sûr, c'est que la plume de Gaston est d'une finesse et d'une sensibilité qui en disent beaucoup sur l'homme qu'il doit être dans son quotidien de médecin cancérologue.



Son héroïne Sylvie, on le sait dès le début est malade et ne sortira pas victorieuse de son combat. Pourtant l'auteur ( à l'imagination très riche) lui offre un espace entre la vie et la mort, et se glissant avec une belle empathie et beaucoup de justesse dans sa conscience féminine nous propose de l'accompagner dans un ailleurs pour le moins déroutant...



Entendons-nous bien: le sujet de ce livre n'est pas le cancer de Sylvie. Ne vous laissez pas effrayer par le point de départ du roman !



Onirique, poétique avec aussi des passages plutôt drôles, c'est vraiment une expérience de lecture que je vous conseille si vous avez envie de faire un voyage littéraire inédit...



C'est toujours difficile de trouver le juste milieu, d'en dire juste assez pour donner envie, pas trop pour ne pas divulgâcher. Et c'est particulièrement important pour ce roman là, vous le comprendrez en le lisant.


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Dans ce récit on suit Sylvie est atteinte d'un cancer du poumon en phase terminale. On suit on combat chaque jour contre la maladie et la peur de la mort, l'impuissance de ses proches pour l'aider , leur tristesse ou leur dénis et les médicaments la faisant plus souffrir que guérir , elle les arrête et attends la mort, nous sommes dans ses pensées. On est dans un voyage de l'esprit en dehors du corps de Sylvie, un voyage dans ses souvenirs également. Elle va se réincarnée dans le corps de quelqu'un d'autre. Un récit que j'ai bien aimé, pour la femme forte qu'est Sylvie et pour sa rage de vivre et son combat contre la maladie, malgré que ne soit pas mon style de lecture habituel. La partie scientifique en rêve et la partie adolescente quand elle est réincarnée ne m'ont pas plu, le reste du récit est intrigant. C'est un récit majoritairement narratif. Il y a quelques longueurs, cependant on veut savoir la suite. La fin est incroyable, un retournement de situation, qui est totalement fou, clos cette histoire.
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