Gauvain Manhattan

Peste de Gauvain Manhattan est une bande dessinée parue chez Vide Cocagne, éditeur nantais qui a arrêté l’édition fin 2022. Je ne sais pas si la bande dessinée est compliquée à trouver à l’achat puisque je l’ai empruntée à la médiathèque mais il y a un risque qu’il faille vous tourner vers le marché de l’occasion si vous souhaitez la lire. La bande dessinée plonge le lecteur dans un univers graphique déroutant mais fascinant et nous entraîne dans la petite cité-état de Bordevalain où je découvre « Peste », une petite maison de couture qui a tout d’une grande.



J’ai trouvé l’intrigue de Peste tout à fait captivante, elle mêle habilement le braconnage, un complot régicide et une mystérieuse légende millénaire. C’est dans ce contexte que la population de Bordevalain, depuis des générations, a su exploiter la profusion animale de la forêt pour créer des styles vestimentaires uniques, plaçant ainsi la mode au sommet des critères sociaux. Cependant, cette créativité débordante a parfois conduit à l’excès, obligeant le couple royal à émettre une loi cruciale : « N’a le droit d’être chassé que l’individu animal ayant témoigné une quelconque agressivité physique envers l’être humain. »



Les personnages de Peste sont tout aussi remarquables que l’intrigue elle-même. Apolline, en particulier, est une protagoniste entière et attachante, une chasseuse compétente au cœur d’une aventure complexe. L’auteur parvient à leur donner une profondeur émotionnelle qui permet au lecteur de s’immerger pleinement dans l’histoire. J’ai aussi beaucoup aimé la psychologie de la princesse.



Le choix d’un univers graphique en noir, blanc et rouge avec une touche de bleu et de vert est totalement judicieux. Cette palette de couleurs contribue à créer une ambiance sombre et captivante qui renforce l’impact visuel des images. Cela donne à l’œuvre une esthétique unique qui s’accorde parfaitement avec le récit.



Cependant, je reste perplexe concernant l’utilisation de l’écriture inclusive dans cette bande dessinée. L’inclusivité est une valeur importante mais son application peut parfois être délicate et potentiellement perturber la fluidité de la lecture. Il est crucial que l’écriture inclusive ne nuise pas à l’expérience du lecteur ni à la compréhension de l’histoire.



Peste de Gauvain Manhattan est une bande dessinée avec un univers riche et singulier, une intrigue captivante, des personnages attachants, et un univers graphique qui s’accorde parfaitement avec l’histoire. Une œuvre à découvrir pour son esthétique et son contenu engageant.
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Une pépite pour les futurs rôlistes que vous êtes !

Un livre simple avec des explications accessible pour se lancer dans l'aventure du jeu de rôle avec vos amis.

Le plus de cette ouvrage c'est bien évidemment les cartes annoté et sont illustrées par une ribambelle d'auteurs de bandes dessinées et d'illustrateurs de talent.

Vous aussi partez à l'aventure avec vos amis dans les mondes imaginaires au bestiaire intriguant.

Une BD trouvé un peu par hasard qui m'a parut épaisse mais qui finalement ne ma pas déçut. L'univers et l'ambiance qui s'en dégage est très appréciable par son originalité notamment au niveaux du style graphique utilisé. L'absence de couleur à l'exception du rouge, du noir et du blanc (plus tard du vert et du bleu) peut surprendre mais ne sont pas du tout gênant, bien au contraire.



L'histoire ce situe à Bordevalain, où la mode est d'une importance capitale si l'on veut se faire respecter. Toute la population de la cité-état vit de la mode. C'est là que l'on va suivre la jeune Apolline et ces 2 amis/associer, Maschine et Olivier. Ils travail dans un atelier de création de vêtements/armures qu'ils ont créé intitulé "Peste". A Dans ce petit atelier, chacun y à son rôle. Apolline, chasseuse, ramène la matière, olivier dessine et cout, et Maschine forge. Mais la rencontre d'un étranger et les projets du prince de la cité-état risque de gène notre petite équipe dans leur quête de célébrité.



Une BD qui ce lis très facilement tellement elle est prenante, on s'attache tout de suite à notre trio. L'univers est très bien construit et découpé en plusieur partie ce qui permet de bien comprendre où on en est. Des personnages secondaires bien introduit et qui ne son pas juste là pour le décors. Et un humours présent très plaisants qui ce mêle parfaitement au dessin je trouve.

C'est une BD que je pourrai relire sans hésité je ne peu que vous la conseiller.

Contrairement à ce que pourrait laisser suggérer la couverture, « Peste » n’est pas le nom de l’héroïne principale mais bien de la maison de couture qu’Apolline – ou Apo – a fondé avec ses deux compagnons. Véritable tête brulée, avide, et arborant en permanence un air renfrogné, il n’est pas évident de se prendre d’affection pour le personnage. Mais son assurance et surtout la force de ses convictions nous incitent à suivre ses aventures .L’univers graphique, tout de noir, de blanc et de rouge participe à l'ambiance et fait de cette bédé une pépite tant narrative que visuelle.