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Citations de Georges Salinas (17)


- Je t'aime comme un dessert. C'est un mets qui se déguste avec plaisir, qu'on savoure avec délice et volupté, même si on n'a pas faim.

Elle le prit par la main et l'entraîna dans la chambre.
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- On ne saurait tirer l'aveugle de ses ténèbres. Tous les soldats doutent à un moment du bien-fondé de leur action. Fais-toi confiance. Mais n'oublie pas, tout est écrit dans le Coran, Dieu ne parle pas, ce sont les hommes qui parlent pour lui.
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" François, durant ces prochaines minutes, ne pense qu'au boulot. Tu vas faire des choses risquées mais tu ne fais pas n'importe quoi. J'ai confiance en toi. Tu as une famille et elle compte sur toi. Rappelle-toi notre devise : penser en homme d'action, agir en homme de pensée."
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Shadia savait que de nombreux ingénieurs militaires russes ayant fui le nouveau régime s'étaient reconvertis en prestataires de services pour la grande criminalité. Ce sous-marin avait été commandé par un baron de la drogue, conçu et construit par les Russes de l'ancienne URSS.
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Chacun savait ce qu'il avait à faire. Tous les gars devaient être vigilants durant l'échange, il fallait se méfier de tout le monde. Les concurrents qui essayaient de vous voler la « came » étaient légion dans ce monde impitoyable. Finalement, la police était le problème le moins important.
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Ses yeux étaient d'une profondeur et il pensa au poème de Louis Aragon
amoureux fou d'Elsa Triolet. "Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire, j'ai vu tous les soleils y venir se mirer."
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Avant d'ouvrir la portière, François vérifia que son arme était chambrée en tirant légèrement la culasse en arrière. « Prudence est mère de sûreté », dit le proverbe, sachant qu'un flic prévoyant a plus de chances d'arriver sain et sauf à l'âge de la retraite.
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Le souvenir des morts hante ma mémoire et la réminiscence de ces heures d’une violence inouïe, du combat rapproché, des tirs des terroristes sur mes hommes me remplit d’effroi. Ces flics au grand cœur et au courage immense, je les connais tous. Je supporterais difficilement d’en perdre un seul.
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Quand nous revenons chez nos parents, Gilbert me dépose au pied de la maison. Il m’embrasse, me tape sur l’épaule et me dit : « François, protège ta famille et prends garde à toi, frérot. »
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Sa tombe est continuellement fleurie de bouquets multicolores ainsi qu’il les aimait. Ce n’est pas le cas des sépultures voisines, si peu entretenues, si désespérément nues. Gilbert m’abandonne un instant avant de revenir les bras chargés de fleurs qu’il dépose sur toutes ces tombes qui paraissent vouées 10à l’oubli. Puis il me regarde en souriant et m’explique que c’est beaucoup mieux comme ça, qu’il faut s’occuper de tout dans ce monde égoïste. Mon père aurait apprécié son geste.
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Aujourd’hui, mon père n’est plus. Je me trouve dans le cimetière où il repose, au pied de sa tombe où je me recueille en compagnie de mon frère aîné, Gilbert, qui m’accompagne comme souvent. Je pense à tous ces moments de bonheur à jamais enfouis. Je revois mon père, de retour à la maison, le soir, harassé de fatigue, me souriant et me caressant la tête. Il était mon héros et n’a jamais cessé de l’être. Héros des Temps modernes, affrontant les méchants, sortant vainqueur de toutes les situations, sauvant le monde, figure hors du temps et hors du commun.
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Aujourd’hui, celui avec qui elle a vécu tant de joies et de douleurs n’est plus à ses côtés. Elle est comme 11orpheline de son amour. Je pense à cette phrase d’Albert Cohen : « Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte. »
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Assise sur le vieux canapé du salon, ma mère lit un magazine. Elle a ce visage doux et triste depuis que le dernier de ses enfants est parti. Elle a toujours ce regard un peu perdu de la jeune fille qu’elle était lorsqu’elle a rencontré mon père. Elle conserve, près d’elle, une photo de leur mariage dans un vieux portefeuille usagé lui ayant appartenu. Cette photo date de 1943, au beau milieu de la guerre. Elle s’amuse souvent à raconter que sa robe avait été confectionnée dans de la toile de parachute récupérée après les largages d’hommes ou de matériel.
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Des photos de famille sont posées soigneusement sur les étagères, dans des cadres en bois vieilli. L’un d’eux, accroché au mur, capte mon regard et, soudain, la nostalgie de mon enfance m’envahit, l’angoisse m’étreint me forçant à me remémorer de lointains souvenirs. La présence bienveillante de mon père, qui me rassurait et m’émerveillait, me manque. Ne reste plus que ce cadre avec toutes ces médailles, toutes plus prestigieuses les unes que les autres, acquises dans la douleur, au combat. Chacune d’elles est un fait d’armes. Je les contemple avec fierté. Elles me montrent la voie.
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Nos méthodes me rappellent les récits que mon père nous faisait de ses enquêtes. C’était un policier dans l’âme comme je le suis aujourd’hui moi-même. Avait-il choisi ce métier « pour être au centre des choses », comme l’a écrit Albert Camus ? Probablement.
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Les événements que je venais de vivre avaient fait le tour du monde. Des moments difficiles mais aussi exaltants. Leur retentissement m’avait surpris et c’est peut-être à ce moment-là que j’ai compris toute l’importance de ma mission.
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Ma mère vit seule désormais. La lumière de la cuisine est allumée. Depuis l’entrée, j’aperçois une casserole sur un des feux de la cuisinière. Je me dirige vers la salle à manger où les meubles rappellent l’Espagne, mélange d’austérité et d’arabesques. Le buffet est rempli de verres, d’un service de porcelaine datant de mes grands-parents et de nombreux cuivres tout droit venus d’Afrique du Nord.
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