Ces experts, en rupture avec l’historiographie classique, affirmaient que l’assassinat des juifs d’Europe était le résultat d’une multitude d’initiatives criminelles individuelles, prises à la fois sur le terrain et dans les labyrinthes de la bureaucratie prolifique du Reich. Leur thèse était dérangeante puisqu’elle ne permettait plus de rejeter toutes les responsabilités sur les représentants de l’État et forçait à imaginer des centaines de milliers de coupables.