Quand Fernando constate l’existence sur le soleil d’une tache noire inexpliquée, il envisage toutes les hypothèses possibles. C’est le début pour lui et ses collègues les plus proches d’une enquête scientifique de grande envergure. D’énigmes en théories, ils vont considérer tous les possibles, étudier, tester, réfuter.
En toile de fond, les conditions de travail en observatoire et son fonctionnement global, la pression de la concurrence, un inconcevable droit à l’erreur, le peu d’espace laissé à la vie privée et amoureuse, la rigueur scientifique, la course à la découverte.
Il est ici principalement question de matière noire et de trous noirs. Deux domaines d’études complexes et mystérieux s’il en est. Pour ce qui est de cette tache noire remarquée par Fernando, il essaye d’étayer ses intuitions, de déterminer son origine. Et quand il constate la réaction des équipes concurrentes, il s’interroge sur la possible importance de sa découverte et ses implications.
La matière noire désigne une catégorie de matière hypothétique, invoquée pour rendre compte de certaines observations astrophysiques, notamment les estimations de la masse des galaxies ou des amas de galaxies et les propriétés des fluctuations du fonds diffus cosmologique. (Me demande pas, je ne comprends pas bien tout non plus). Différentes hypothèses sont explorées en ce qui concerne la composition de cette matière noire : gaz moléculaire, étoiles mortes, naines brunes, trous noirs, … (Merci Wikipedia !!)
Le trou noir est un objet céleste si compact que l’intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper. De tels objets ne peuvent ni émettre, ni diffuser la lumière et sont donc noirs, ce qui en astronomie revient à dire qu’ils sont optiquement invisibles. Toutefois, plusieurs techniques d’observation indirecte dans différentes longueurs d’onde ont été mises au point et permettent d’étudier de nombreux phénomènes qu’ils induisent. En particulier, la matière happée par un trou noir est chauffée à des températures considérables avant d’être « engloutie » et émet une quantité importante de rayons X. (Merci Wikipedia).
Toujours est-il que, quand le jeune homme chinois venu les soutenir leur fait une importante révélation, se révèlent des enjeux politiques considérables : diplomatie, suprématie, stratégie.
Quand le thésard, à la demande de son gouvernement, leur fait une proposition alléchante, se pose alors la question de la déontologie. Quelles seraient les conséquences en cas de refus ? Et en cas d’accord ? Fernando doute beaucoup, mais essaye de tirer le meilleur parti de la situation, pour tout le monde.
Le thésard chinois se révèlera finalement être un ponte dans sa communauté. Il va partager avec eux ses travaux. A savoir grosso modo (sois indulgent, je n’y connais rien du tout…) que les trous noirs seraient beaucoup plus conséquents que ce que la communauté scientifique a d’ores et déjà admis, et qu’ils contiendraient de la matière noire. Thèse qui se confronte à celle de Fernando qui soutient l’hypothèse de Stephen Hawking.
C’est l’occasion pour l’auteur, scientifique lui aussi, après avoir abordé le sujet de la mécanique quantique entre autres, de partager avec le grand public ses connaissances et ses questionnements en astrophysique.
Très intéressant.
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