Ghislaine de Védrines

Pendant dix ans, la famille de Ghislaine de Védrines a été manipulée, contrôlée, séquestrée par un homme. Il s’appelle Thierry Tilly. La presse les surnommera Les Reclus de Monflanquin. L’insertion de Tilly dans la famille a été sournoise. Ghislaine a le désir de reprendre en main une école de secrétariat. Elle se lie avec un avocat, qui lui présente Tilly. Tranquillement, il se fait indispensable. Il s’immisce dans la famille. Présenté aux autres membres de la famille, il s’impose de plus en plus. Et il s’arrangera pour écarter de ses plans ceux qui sont plus dubitatifs devant ses propos. Tilly utilise les codes sectaires, moins le côté religieux. Il contrôle les esprits, intègre des pensées de menaces qui ne sont pas réelles. 10 ans, ou les membres de la famille croient que plusieurs personnes veulent attenter à leur vie. Ce récit est raconté par Ghislaine, manipulée et Jean, son mari, qui lui est devenu l’ennemi, qui tentera par tous les moyens de sortir Tilly de la vie de la famille. Beaucoup de dommages seront causés par ces 10 années de contrôle mental : ruine, perte de maisons, séquestration, blessures, déchirures familiales. Une autobiographie glaçante, une descente aux Enfers. Un fait divers incroyable, une plongée directe dans ces années de contrôle, vu de l’intérieur.

histoire qui permet d'être vigilant , nul n'est à l'abri ,les manipulateurs sont très forts

Il s’agit du deuxième témoignage de victimes de Thierry Tilly, sorte de gourou manipulateur récemment condamné pour l’affaire des reclus de Monflanquin. Pendant une dizaine d’années, cet homme a manipulé, ruiné et maltraité toute une famille. Sous prétexte d’obscures menaces notamment de la part des franc macons, il a quasiment séquestré plusieurs membres de la famille de Védrines, leur faisant croire qu’ils étaient en danger et leur soutirant tout leur argent pour pouvoir soi disant les protéger.

Ici, le récit est écrit à deux mains: Ghislaine, la victime la plus dévouée à Tilly et son mari Jean racontent comment l’une est tombée sous sa coupe, pendant que l’autre rejeté a essayé de lutter contre ce qui se passait sans y parvenir sinon après avoir été jeté de chez lui et avoir subi un divorce.

Il est intéressant d’avoir une vision différente après le récit de Christine de Védrines («nous n’étions pas armés»), cela comble certains vides mais en même temps, fait naitre certaines interrogations. Comment Ghislaine a t elle pu croire des mensonges aussi énormes sur son mari, sa belle soeur? en venant même à interroger jusqu’à presque torturer sa mère pour lui faire avouer des secrets cachés selon Tilly? C’est très étonnant et assez effrayant de voir comment toute un groupe peut se laisser abuser de la sorte jusqu’à vivre reclus, et quasiment en plein délire de persécution.

Ce que l’on peut reprocher à ce livre, c’est l’abondance de détails, souvent la répétition, chacun donnant sa version d’un même épisode, ainsi que beaucoup de digressions sur la vie personnelle qui alourdissent le récit, n’apportant pas grand chose à la compréhension du phénomène. Mais cela reste une lecture intéressante pour comprendre cette manipulation de grande ampleur, très médiatisée, et vue ici de l’intérieur, par le biais du témoignage.

J'ai découvert ce témoignage totalement aberrant dans l'émission "Dans les yeux d'Olivier" et lorsque j'ai croisé le livre je n'ai pas pu passer à côté, je voulais absolument en savoir plus...



Comme indiqué dans le résumé Ghislaine de Védrines, Jean Marchand ainsi que toute leur famille vont se retrouver embobiné par Thierry Tilly,un homme bien sous tout rapport en apparence seulement car derrière ses bons services se cache un manipulateur pret à tout pour démolir cette famille et les déposséder de leurs biens.



Les faits décrits dans ce témoignage m'ont sidéré. Lorsque l'on suit le processus de cette emprise du début jusqu'à la fin , on ne peut qu'halluciner devant tous ces mensonges, ces mises en scène, la manipulation, l'enfermement la première question que je me suis posée a été "mais comment on peut en arriver à se faire avoir à ce point ?", mais très vite lorsque l'on en connait un peu plus sur la personnalité du gourou il est difficile de porter un jugement, je pense qu'il faut vraiment être dans cette situation pour comprendre à quel point cette emprise peut aller rapidement.



Des rencontres, nous en faisons tous les jours, tout peut aller très vite, encore une fois tout ce qu'on peut se dire c'est : Les apparences peuvent être trompeuses c'est ce qui est arrivé à cette famille aujourd'hui toujours meurtrie par la perte matérielle mais aussi immatérielle qu'elle a subit pendant 10 ans.



Un témoignage à lire, parce qu'il est toujours bon d'être informé, tout est bon à savoir ne serait ce que pour soi même !
Lien : http://promenonsnousdanslesl..

Faits divers dont les médias ont largement diffusé l'histoire. C'est un récit consternant, incroyable, voir incompréhensible qu'une famille d'une dizaine de protagonistes se laisse entraîner par une seule personne. La manipulation mentale est une attaque redoutable. Voyez Thierry Tilly qui est le "gourou" de cette descente aux enfers, il a l'air aussi doux qu'un agneau !

Une histoire incroyable, irréaliste, trop alambiquée pour être vraie. Une dizaine de personnes d'une même famille aristocratique sont tombées dans les griffes d'un mythomane diabolique pendant onze ans. Les chapitres se succèdent chronologiquement, alternant le récit de Ghislaine, la première victime, et de Jean, son époux refoulé du groupuscule et tenu à l'écart pendant près d'une décennie. L'histoire est donc abracadabrante, un gourou de pacotille ayant ruiné une famille fortunée de l'aristocratie bordelaise à base de mensonges aussi démesurés que son emprise sur eux. Petit bonhomme informe au charisme inexistant, le geôlier, Tilly, se fera passer pour un agent secret protégeant les Védrines d'un complot maçonnique de grande ampleur, sans s‘en cacher par ailleurs. En parcourant les lignes, le lecteur est partagé entre la pitié et l'émoi de voir cette famille se détruire, et par la stupeur devant la crédulité et la passivité des victimes. Sans dévoiler l'intrigue, comment peut-on croire un homme qui vous confie, au détour d'une première rencontre, être un agent travaillant pour des services secrets supranationaux… ? En termes d'écriture, le récit demeure inégal. La première partie est prenante, stupéfiante et rythmée quand la seconde tire en longueur et tient le compte de journées, de mois et d'années où rien de se passe. Le récit de Ghislaine est plus doux, voir enfantin par moment, lassant sur la fin, mais celui de Jean est rythmée, plus sauvage, et gonflé de caractère. Ce livre est un ovni, une histoire abracadabrante dont il est difficile de décrocher. Malgré l'immersion dans laquelle il nous plonge, il en ressort un trouble sentiment d'ennui et d'excitation mêlée. D’autre part, la rédaction tonique des protagonistes créé une réaction curieuse chez le lecteur: à aucun moment le récit ne suscite quelque compassion que ce soit. Pourtant, la lecture immersive implique profondément le lecteur, on s'inquiète honnêtement du sort des Védrines, mais certains accès d'orgueil déplacé d'aristocratie vieillissante et hautaine nous empêche de faire preuve de mansuétude. Quel opinion peut-on avoir de soi en écoutant quelqu'un vous affirmer sérieusement que votre famille, digne héritière des rois de France, compte parmi les joyaux du pays et qu'il faut à ce titre la protéger envers et contre tout? Une œuvre originale toutefois, une histoire triste, mais un goût amer.

Une famille sans histoires et estimée. Comment un homme, d'apparence banale et sans attrait particulier, peut arriver à dissoudre des liens familiaux ancrés et à spolier les biens de ces gens...

Ghislaine de Védrines, nous livre ici le récit de cette effroyable machination...