Citations de Giampaolo Simi (23)
Aucun laisser-aller, donc. La plus grande attention aux détails. C'est ainsi que j'ai appris à vivre, en monstre.
Tu hérites des péchés, tu hérites des flammes...
Le temps est un fleuve lent mais puissant, qui emporte tout avec lui : haine, douleur et surtout énergies.
« Tu souris parce que tu es un représentant, et un représentant sait sourire en toutes circonstances. Si les chaussures sont trente pour cent de ton travail, ton sourire en vaut autant. »
Tu souris parce que tu es un représentant, et un représentant sait sourire en toutes circonstances.
Mais si, dans une autre personne, tu n'aimes toujours et seulement que toi-même, un jour tu pourras tu pourras la haïr avec une férocité qui ne peut déboucher , crois-moi, que sur la haine de soi.
Le temps est un fleuve lent mais puissant, qui emporte tout avec lui : haine, douleur et surtout énergies.
"Je ne sais pas si ce sera mon cas", lui as-tu dit.
La vérité.
D'abord, on la tait pour ne pas tout gâcher, puis soudain c'est trop tard et ça ne sert plus à rien de la dire, putain.
Tu dois choisir, mais quand tu t'aperçois que tu as pris la mauvaise direction, tu ne peux pas revenir en arrière, car la route est à sens unique. p 248
Encore une nuit comme ça et je me tue, ai-je dit au médecin quand j'ai enfin réussi à lui parler.
_Ne pensez pas à la nuit qui va arriver, m'a-t-il répondu.Pensez à la nuit que vous avez laissée derrière vous.
Tu as déjà demandé pardon à ta femme mille fois, mais tu sais que coucher ses excuses sur le papier signifie avoir le courage de reconnaître sa propre erreur.
p.185
Le temps est un fleuve lent mais puissant, qui emporte tout avec lui : haine, douleur et surtout énergies.
(...)un livre, il n’en a pas lu la moitié d’un dans sa vie, et maintenant il se targue d’en imprimer dix par mois. Telle est sa curieuse conception du rachat social. La culture ne lui a jamais servi et ne lui servira jamais, mais lui, il sert à la culture.
« Écoute-moi bien, Furio : ne te tape jamais les filles ou les femmes des clients. Elles sont comme les vaches sacrées, tu piges ? C’est la seule fois où le F de flouze prévaut sur le F de foufoune, n’oublie pas ça.
— Il y en a que deux, des F ? » lui as-tu demandé.
Magnani s’est passé deux doigts dans les moustaches, perplexe.
« Dans ces cas-là, ça marche toujours par trois. Du genre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Riri, Fifi et Loulou. Flouze, Foufoune, et… il doit y avoir un autre F. »
Magnani a écrasé fermement une autre cigarette dans le cendrier qui débordait.
« Le F de famille, Magnani, non ?
— T’as raison : foufoune, flouze et famille. Qu’est-ce qu’un homme pourrait rêver de plus ? »
On dit que beaucoup d’hommes ont une deuxième vie.
Je suis l’un d’eux.
Il est certain que très peu d’entre eux peuvent la raconter.
Je suis l’un d’eux.
Mon nom est Furio Guerri.
Et là, Furio Guerri, ce soir tu es un homme surpris par le bonheur de pouvoir espionner ta propre chance.
Laisser une nuit derrière moi n'est jamais une mince affaire.
Au fond, peu de gens ont assisté à votre dispute, du moins personne qui vous connaisse et puisse jaser. Parce que tu sais bien que c'est ça, la véritable préoccupation de ta femme. Eviter la honte, ne rien laisser filtrer hors de vos murs achetés sur plan. Pour le meilleur et pour le pire, défendre votre intimité, et le nom des Domini.
(p. 186)
Parce que le bonheur, c'est peut-être seulement de pouvoir s'endormir la bouche pleine de sucre, sans devoir se relever pour se laver les dents.
(p. 58)
Et surtout, tu es heureux de retirer tes chaussures. Pour un représentant, les chaussures confortables n'existent pas, il n'existe que des chaussures impeccables.