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Citations de Giosuè Carducci (43)


idéal
Depuis que le souffle joyeux d'Ambrosia,
sortant de ton calice, me tenait dans son étreinte -
Quand tu, ô Hebe, souriant avec confiance, passais de
ton pas divin -

Je ne sens plus les ombres des temps et
les soucis glacés sur ma tête;
O Hebe, la vie de Hellas, je sens
calmement et doucement courir dans mes veines.

Les jours des
temps tristes surgissent de la chute soudaine, inspirés
par le désir
ardent de se renouveler dans votre belle lumière, oh!

Les jeunes années lèvent
leurs fronts de l'ombre avec un désir sincère, Par l'éclat tremblant, oh
soulevez, votre
rayon rose, qui se lève en signe de salutation.

Vous souriez à ceci et à cela, étoile brillante,
d'en haut. Alors dépasse entre les
créneaux enneigés et noirs qui se
précipitent vers le ciel en doubles rangées de marbre,

Au-dessus du plus haut sommet des
temples gothiques , au repos doux, la douce jeune fille,
La jeune fille de la tribu de Jessé,
Toutes inondées d'étincelles d'or;

Regarde hors des airs les villages, le
plan vert , sillonné par des rivières argentées,
Les graines, flottant dans les champs,
Et sur les Alpes la neige légère.

Les nuages ​​les entourent; elle rit
du soleil qui brille au-dessus des nuages,
quand il fleurit au jeune
printemps , ou quand il coule dans la triste fin de l'automne.
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préliminaires
Je déteste la poésie de tous les jours: elle laisse volontiers ses
hanches relâchées à la foule, sans
trembler elle cède au baiser habituel,
s'étire, s'endort .


Pour moi, la strophe éveillée qui flotte rythmiquement dans le choeur avec la poignée de main et le pas;
Attrape son aile en vol, elle tourne
- à contrecœur.

Ainsi, embrassée par le dieu aimant de la forêt,
La Bacchante se tord sur l'Edon enneigé;
Mieux vaut rebondir, sous la pression, les
stimuli florissants de la poitrine .

Le cri et le baiser fondent sur la bouche rougeoyante,
le front de marbre sourit au soleil
et les cheveux
inondent de larges vagues, soufflant dans le vent.
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Rêve d’été
Traduit par F.-T. Marinetti


C’est parmi le fracas rythmé de tes batailles,
Homère, que le poids de la chaleur solaire
vainquit mon corps, et j’inclinais ma tête
assoupie sur les bords parfumés du Scamandre !…
Mais mon cœur s’évada vers la mer Tyrrhénienne.

Et j’ai rêvé longtemps aux paisibles douceurs
de mon enfance… et j’oubliais mes livres en rêvant.
La chambrette embrasée par un soleil torride
et toute secouée par les sursauts tonnants
des chariots sur les dalles s’élargit brusquement.
Et voici qu’à miracle je vis autour de moi
surgir tous mes coteaux aux versants escarpés
que l’Avril puéril éclaboussait de fleurs…
Par la pente adoucie des prairies vers la mer
descendait doucement un murmure d’eau vive
qui se muait en frais ruisseau… et sur la rive
j’ai revu tout à coup ma mère épanouie
de force, qui marchait en traînant par la main
un jeune enfant tout ruisselant de boucles d’or.
L’enfant marchait à petits pas glorieux
tout fier d’être abrité par cet amour sans bornes
et le cœur inondé par la fête exaltante
que la nature auguste menait avec splendeur
en déchaînant le cœur sonore de ses cloches.
Car le bronze chantait au beffroi du château
pour annoncer la pure ascension du Christ.

Dans les plaines et sur les cimes vaporeuses,
sur l’ondoyant froufrou des forêts riveraines
courait avec souplesse en déferlant
la mélodie surnaturelle du printemps.
Les pêchers se couvraient de leur neige odorante,
les pommiers se paraient d’une robe de sang.
L’herbe égrenait ses sourires couleur d’azur.
La houle éblouissante des genêts et des trèfles
baignait de pourpre et d’or la pente des collines.
Leurs fleurs et leurs parfums se balançaient d’ivresse
au gré d’un vent suave qui venait de la mer.
Sur la mer s’avançaient mollement en cadence
quatre voiles légères aux blancheurs idéales
avec un doux roulis de berceau, dans l’immense
auréole de flamme dont le soleil prodigue
enveloppait la mer et la terre et les cieux.

Je regardais ma mère se griser en marchant
parmi l’extase ensoleillée de la nature,
et mes yeux nostalgiques s’attardaient par instants
sur mon frère adoré qui maintenant repose
sur un coteau fleuri que l’Arno jaune arrose.
Elle dort aujourd’hui aux profondeurs de la Chartreuse.
Mais je me demandais en rêve alors
s’ils respiraient tous deux l’air pur qui nous anime,
ou si plutôt, pour consoler ma douleur solitaire,
ils n’étaient point venus de la patrie céleste
qui fait revivre le bonheur de nos années défuntes,
parmi l’amour ressuscité de ceux que nous aimâmes.

Voici que le sommeil emporte en s’en allant
les ombres adorées, cependant que Laurette
emplit de joie folâtre la chambrette sonore,
et que, penchée sur son métier, Bice suit de la tête
le va-et-vient de son aiguille.
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