Giuseppe Manunta

Ce livre propose une série de courts récits explorant les diverses facettes de la sexualité liées à l'éveil des sens.



Les personnages demeurent anonymes, représentant des sensations telles que le plaisir, l'émotion, l'extase, et l'orgasme.



Les subtiles nuances aquarelles de l'artiste Giuseppe Manunra confèrent une touche féerique à cet ouvrage. L'interaction entre l'aquarelle et le papier crée des effets organiques imprévisibles.



Tourner les pages équivaut à effleurer le fantasme du bout des doigts.

Cette intrigue, à la fois comédie romantique et policière, se double d’un agréable voyage gastronomique sous le soleil de l’Italie.
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Bande dessinée au style et aux couleurs qui m'ont plu d'emblée, Scandales n'est pas un enchaînement de scènes de sexe et ne recourt que peu à l'humour. C'est une BD adulte avec une première partie pour la mise en place et une intrigue qui se dénoue dans la deuxième.

L'auteur m'a surpris à plusieurs reprises avec sa manière d'utiliser des procédés classiques et prévisibles mais en y ajoutant après coup des conséquences auxquelles on s'attend peu dans le genre érotique.

Dans de nombreuses BD érotiques, vous lisez la première planche et vous pouvez en deviner la fin à peu de chose près. Si vous y arrivez avec Scandales, vous êtes très fort.



Je recommande la lecture de ce bel album de BD.

J'aime plutôt bien les BD de Giuseppe Manunta, son trait est sympathique à l'œil même s'il n'est pas franchement érotique et qu'il a une façon de croquer les morphologies plutôt particulière, mais dans la globalité c'est agréable à lire.



Les histoires courtes sont à chutes, pas forcément toujours aussi réussies mais certaines d'entre elles m'ont fait pouffer. C'est parfois un peu trop visible à mon gout mais on est pas non plus dans une demande d'originalité folle. Au moins Manunta essaye de varier les idées autour du sexe et ne se contente pas de gags poncifs, sexistes ou vulgaires. C'est une proposition qui a du charme, sans être follement original ou drôle. C'est ce que j'appelle de la lecture détente, on ne se prend pas la tête, on rigole un peu, c'est plaisant tout du long et on referme la BD sur une impression satisfaisante.

Personnellement je n'en demande pas beaucoup plus et la BD reste dans cette zone de confort. Une lecture agréable, n'en demandons pas trop.

Sortons au plus vite cet album de ceux avec un unique avis ! J'avais déjà lu Scandales du même auteur, dans lequel il faisait preuve d'un certain sens de la mise en scène et du scénario pour une BD de ce genre, ici nous sommes plus dans la compilation d'histoires sur le thème du fantasme sexuel, avec des histoires à chutes. Il y a plusieurs chutes amusantes, même si globalement toutes les histoires ne se valent pas.



Le dessin est toujours aussi étrange, les corps étant curieusement proportionné. Cependant je trouve que malgré la colorisation informatique, l'ensemble passe plutôt bien. Il n'y a pas de quoi se rincer l'œil, mais ça fait le travail tout a fait correctement.

En somme, comme pas mal d'autres lectures de cette collection, c'est du moyen. Moyen plus, peut-être, du genre que je ne peux décemment pas critiquer vertement, mais qui n'a pas non plus grand intérêt. C'est du pas mauvais qui passe bien, sans grand plus. Il m'est assez difficile de critiquer de telles BD, qui sont dans une moyenne sur laquelle il y a peu de choses à dire.

Je connais l'auteur pour une autre série qui traine chez moi depuis quelques années et que j'ai toujours oublié de lire, mais j'ai bien apprécié la lecture de cet opus qui me donne envie d'aller retrouver ceux qui trainent.



L'histoire se concentre sur un pensionnat pour jeunes gens de la haute, pensionnat où un nouveau est admis après lettre mystérieuse à la sœur supérieure. Qu'est-ce qui permets à ce jeune orphelin issu de la DASS de venir côtoyer ainsi les fils de bourgeois ? Personne ne le sait, mais sa venue va déclencher un enchainement de conséquences souvent désastreuses.

Si la BD est classé X, je dirais qu'elle s'inscrit dans ce renouveau que Tabou met souvent en avant : c'est avant tout l'histoire qui mène le récit, plus que les scènes de sexe qui la parsèment et sont franchement anecdotique. La moitié d'entre elles peuvent être enlevés sans aucun soucis pour l'histoire, qui est d'ailleurs bien menée. Entre les personnages se tissent des liens qu'on ne comprendra qu'à la fin comme une toile. C'est mené sans temps mort et chaque scène apporte un élément intéressant, que ce soit les caractères de chacun ou la résolution progressive du mystère.



Je pense que cette BD saura ravir les fans de Tabou, qui nous fournit son lot de BD de qualité chaque année. Ici c'est à la fois une sorte de polar et une histoire de pensionnat qui peut faire penser aux nombreux films anglais sur ce thème. Les protagonistes sont plutôt bon, mention spécial à la garce de fille du directeur, et j'ai aimé la façon dont tout ceci arrive sur un climax et une fin très satisfaisante. Sans parler de génie, je trouve que la BD s'en sort honorablement sur la question du polar. Avec quelques scènes de sexe pour pimenter l'ensemble et on a toutes les qualités d'une bonne BD.

Les histoires défilent au même rythme que les heures, retraçant une journée au teint terne et maussade. On commence tout de même avec la fraîcheur du matin, qui va sombrer petit à petit dans la morosité. Il y a une certaine poésie qui se dégage de ces histoires et la manière dont elles sont illustrées leur donne un caractère propre à chacune et met l'accent sur la diversité des techniques et des styles utilisés.

Un travail très intéressant qui nous fait nous questionner sur les passages noirs de la vie.

une BD de circonstance 🎅 "Le dîner de Noël" de l'auteur illustrateur Giusuppe Manunta : secrets de famille, maladie, mensonge, maladie, mensonges éloignement de la fratrie... mais je n'en dirai pas plus😉. Le ➕ de magnifiques illustrations de différents quartiers srasbourgeois; véritable découverte et coup de ❤️ .

Le diner de Noël, lu pour Noël ; que l'enchantement commence !



Dans cette BD, nous sommes plongés dans une grande famille strasbourgeoise, de celle des plus banales. Comme est globalement la notre. Une famille qui fini malgré tant de beaux souvenirs à se disloquer au fil des années. Les avis, modes de vie, comportements... ; autant de sujets de désaccord au sein de cette famille.



Malgré tout cela, Agnès, la maman, ne souhaite qu'une seule chose. Réunir tous ses enfants et petits enfants le temps d'un diner, celui du repas de Noël ; comme autrefois.

Et même si la plupart des membres de la famille fait tout pour faire plaisir à Agnès, très vite la mauvaise fois de certains refait surface et les tensions grandissent. Et pire que tout, quelqu'un manque à l'appel. Comme chaque année, causant la plus grande des tristesse à Agnès.



Alors que tout s'envenime, que des secrets explosent au grand jour et que les mésaventures s'enchainent ; Agnès en est persuadée, il faut continuer d'espérer. A t'elle raison de cette obstination?



Cette BD est une des plus belles que j'ai eu l'occasion de découvrir. Les dessins sont époustouflants de réalisme et de petits détails qui font la différence. Les textes sont complets, réfléchis ; tout comme les personnages. Avec leurs travers et leurs traits de caractères bien exposés. Une vraie pépite, l'histoire est triste et belle à la fois ; car quelque part, nous vivons pour la plupart là même dans nos propres familles.

Recueil de petites histoires de Manunta, dont une bonne partie avait déjà été publié chez Vents d'Ouest dans la collection "Selen présente". Historiettes un peu drôles, un peu désabusées, un peu à chute : en clair, une compil parfaitement random sans la moindre unité autre le nom du dessinateur.

Lecture sympathique mais pas inoubliable.
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Même chose dans les grandes lignes que "Contrôle de peau lisse", l'autre album de Giuseppe Manunta paru dans la collection "Selen présente" de Vents d'Ouest, si ce n'est que l'ambiance est ici plus légère avec une narration type nouvelle à chute sur le thème de l'arroseur arrosé. Sympathique mais pas impérissable.
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Le calembour hilarant (ou pas) du titre laissait présager d'un ton comique. Il n'en est rien. On se situerait même plutôt à l'opposé, dans le désabusé et les illusions perdues.

Florilège d'histoires sans lien entre elles, c'est gentillet, c'est inoffensif, ça ne mange pas de pain, et donc c'est vite oublié parce qu'assez lambda au final.
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On va faire la connaissance d'une femme au destin un peu exceptionnelle. Il s'agit d'Hellé Nice. Sa vie est un vrai roman d'aventure. Elle commence comme une danseuse de cabaret un peu libertine pour se produire à travers le monde en étant également la muse d'un artiste dans le Paris des années folles.



Cependant, elle va s'intéresser à la course automobile grâce à un amant Gérard Henry de Courcelles qui trouvera malheureusement la mort au détour d'une course. Elle deviendra ainsi l'une des premières femmes championnes de courses automobiles à travers le monde. Elle a cottoyé par exemple Jean Bugatti qui a cru en son potentiel, lui fournissant un beau bolide de son écurie. On y verra également Philippe de Rothschild ou encore le triste sir Louis Chiron.



Elle est devenue assez célèbre après l'accident tragique du grand prix de Sao Paulo au Brésil en 1936. Elle perdra le contrôle de son bolide suite à un obstacle sur la piste. Son Alfa Roméo, projetée dans les airs s'écrase dans les tribunes, tuant quatre spectateurs et en blessant plus de trente autres. Elle sera innocentée après avoir été accusée de négligence grâce à une vidéo. Cet accident la laissé dans le coma pendant trois jours où elle a failli perdre la vie à son tour.



On remarquera que le destin est souvent cruel vis à vis des femmes qui réussissent. Elle épousera un homme qui la trompera en dilapidant sa fortune. Sa mère va la déshériter au profit de sa soeur. Elle se retrouvera sans le sou et totalement oubliée de la mémoire collective malgré tout ces exploits. Grandeur et décadence. Elle termine sa vie dans la misère et l'oubli.



C'est une histoire qui nous montre également que le combat de l'égalité homme femme est loin d'être totalement gagné même dans le sport automobile. J'ai bien aimé cette biographie qui répare sans doute une injustice de l'histoire. Je retiendrais d'elle qu'elle fut considérée comme l'une des plus illustres femmes pilotes, symbolisant l'émancipation féminine au XXe siècle en ayant participé avec succès à plus de soixante-dix événements au plus haut échelon de la course automobile véritable monde d'hommes. C'est le type de récit qui provoque en moi une grande émotion.



Pour la petite histoire, elle a été incinérée grâce à un organisme de charité. Sa soeur qui n'appréciait pas son mode de vie assez libre n'a pas eu la délicatesse d'honorer sa mémoire avec une plaque. Des admiratrices américaines ont réparé cet oubli en 2010. Une plaque commémorative honore désormais sa mémoire dans le cimetière. Il y a même une rue de son village natal qui porte maintenant son nom.

Le dîner de Noël possède la particularité de se produire dans ma belle ville cosmopolite de Strasbourg qui est la capitale proclamée de Noël. Cela tombe bien pour un dîner en famille le soir du réveillon. Il s'agit pour la matriarche de la famille de réunir l'ensemble de ses enfants qui se sont désunis depuis la mort du regretté père.



J'ai bien aimé la case constituant l'hommage aux victimes des attentats du 11 décembre 2018 qui ont meurtri à tout jamais ma ville. On aura toujours une pensée pour eux. Cependant, le thème essentiel est celui du rassemblement autour d'un bon dîner en famille dans une ambiance qui se veut agréable. C'est parfois difficile car tout peut arriver.



Par contre, il y a une multiplication des personnages et de différentes intrigues qui n'apportent rien à l'ensemble. Cela fait un peu une BD dont le scénario se disperse inutilement. Mais bon, les BD dite chorales semblent être à la mode.



Au niveau du dessin, j'ai reconnu certains endroits de Strasbourg avec cette architecture à la fois gothique et moderne mais pas d'autres comme par exemple un marché couvert qui est simplement imaginé par l'auteur italien. Le trait demeure foin et léger malgré quelques côtés caricaturaux. Il y a surtout une élégante couleur aux aquarelles qui fait véritablement effet. On ressent la magie de Noël dans un élan de fraternité et d'amour. Un bon point également pour l'audace de certaines pages comme ce plan aérien au-dessus de l'appartement d'Agnès.



Je retiens tout de même l'esprit de Noël qui est le partage en famille d'une fête intemporelle. C'est certainement à lire et à découvrir pendant cette période si particulière dans l'année. On oublie tous nos malheurs dans ces moments précieux de partage.

Ce recueil graphique retrace 11 petites histoires courtes, chaque histoire ayant ses particularités thématiques et stylistiques. Les chutes de ses récits prennent par surprise le lecteur qui, entre rire et larmes, ne sait pas toujours quoi choisir. En somme, une œuvre collaborative plaisante qui donne envie d’en avoir plus.

Manunta, qui magnifie autant son héroïne que les splendeurs de Paris, utilise l’aquarelle avec une sensualité rare, s’approchant du réalisme sans en faire trop, saupoudrant l’ensemble de cadrages acrobatiques.
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Cette BD est entrée en ma possession lors d’un voyage en Alsace et plus précisément lors de ma visite du château du Haut-Koenigsbourg, je trouve toujours intéressant de ramener de la lecture d’un lieu qu’on a visité.



« Retrouvailles à Strasbourg » signe une rencontre de plus entre Sherlock, Moriarty et ses sbires. On se balade dans les rues de Strasbourg en faisant un léger tour du patrimoine. L’intrigue est plutôt bien ficelée, et la fin nous donne envie de lire la suite. Le dessin ne me plaît pas beaucoup et on a parfois du mal à reconnaître les personnages.

On adhère très vite, d’ailleurs, au choix judicieux de Giuseppe Manunta de magnifier, très joliment, son héroïne : femme sensuelle et hédoniste qui le méritait bien.
Lien : http://bdzoom.com/172784/act..

Troisième tome des aventures de Sherlock et celui a pour vertu de nous dépayser puisque nous voyageons entre Egypte et Empire des Indes. L'intrigue est bien construite et tient parfaitement la route. Dans cette aventure, Sherlock retrouve peu à peu la mémoire et déjoue un complot de l'Empire Russe pour s'emparer de lignes ferroviaires en Inde. Il rencontre également Michel Strogoff en un hommage à Jules Verne. Le graphisme quant à lui laisse à désirer. Les visages sont maladroits et le bateau de croisière très géométrique...

Suite du tome intitulé "Mystère au Haut Koenisbourg", cette fois ces retrouvailles à Strasbourg mettent en scène les mêmes personnages auxquels il faut ajouter Lord Clay : l'homme de tête de la ligue des rouquins. C'est aussi l'occasion d emettre en scène ce que les amateurs de l'oeuvre de Conan Doyle appellent le grand hiatus : l'épisode de la lutte entre Holmes et Moriarty. Dans cet épisode d etrès bonne facture, Irène Adler occupe un place centrale et sera certainement encore en bonne place dans le prochain album.